Shariban
Pixel monstrueux
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Pour tout les petits gars qui ne se sont pas encore jeté sur ce jeu, j'ai fait une pitite critique ^^:
Avec l’arrivée du live, la Xbox a ouvert ses portes à de nombreux genres de jeux en ligne : FPS, jeux de courses, de golf, de foot, de réflexion etc. Mais une catégorie n’était pas encore représentée, le jeu de combat. Si Capcom a déjà tenté le coup avec Capcom vs SNK 2, aucun prétendant 3D n’était encore jouable online. Dorénavant la boucle est bouclée. Ouvrant enfin le live à ce genre si particulier et si cher à tous les hardcores gamers, voilà des heures et des heures de bourre pif international en perspective. Mais qui donc a pu s’engouffrer dans cette faille jusqu’ici laissée entrouverte ? Et bien Tecmo, plus particulièrement la Team Ninja. Ils ressortent pas moins de deux jeux pour le prix d’un, les deux jouables on line, cela va sans dire. Voici la dissection tant attendue de ces deux titres.
Round 1….FIGHT !!! Tuning siliconé
Dead or Alive (DOA), un nom, un jeu. Premier essai de Monseigneur Tomonobu Itagaki et quel essai. 1998, l’année de sortie de Dead or Alive sur Playstation (sorti un an avant sur Saturn). Pour beaucoup de joueurs, DOA fut le renouveau du jeu de combat 3D. Une sorte de mélange entre Virtua Fighter et Tekken, un mix détonant qui avait le mérite de réconcilier les deux écoles. Des arènes délimitées par des cases sur lesquelles on s’électrocute si l’on est propulsé dessus (ce qui permet au moins de faire durer le combat plus longtemps qu’avec des rings out) mais aussi des contres plus ravageurs et impressionnants qu’un combo. Mais plus que la technique de combat, ce qui a réellement fait le succès de ce titre fut la présence de filles splendides et pulpeuses au casting. Ces dernières avaient la faculté de faire mouvoir certaines parties de leur anatomie d’une manière remarquable. Tecmo avait prévu que les plus pervers d’entre nous aient la possibilité de les faire grossir suivant l’âge de votre personnage, car oui, cette donnée pouvait être incluse dans les options du jeu. Evidemment, tous les joueurs de cette époque se sont mis à vieillir très rapidement pour atteindre, en quelques secondes, l’âge de 99 ans.
Ce jeu est donc fourni avec Dead or Alive Ultimate (DOAU). Il se trouve être l’identique de celui sorti en 1998, légèrement re-lissé pour l’occasion. Ce dernier permettra de constater que la version Ultimate est diamétralement magnifique et que le travail apporté n’est pas bénin. On est en droit de se demander si Tecmo n’aurait pas intégré la première mouture de la série juste pour imposer son savoir faire grandissant et les incroyables progrès en matières de créations graphiques et techniques. L’avantage, c’est que Tecmo ne se limite pas à bêtement ressortir le premier épisode, il le rend également jouable en ligne. Bien sûr, c’est le jeu d’époque mais cela peut être un grand moment de nostalgie, partageable à l’infini. A l’heure du rétro gaming, qui n’avait pas eu envie de cela ? Passons aux choses sérieuses, le cœur du sujet, le fond du problème, c’est bien évidemment Dead or Alive Ultimate.
Round 2….FIGHT !!! T’as de beaux pixels tu sais…
Graphiquement, rien de mieux à l’horizon. Que ce soit dans la richesse, dans la diversité ou dans la profondeur, les textures vont en émouvoir plus d’un. A voir le stage du Tengu (démon de la forêt au Japon et accessoirement le boss de fin de DOA2/U) et ses différentes transformations, on comprend mieux de quoi on parle. Mais il n’y a pas que les choses statiques qui sont magnifiques, il y a aussi tous les personnages du jeu, aussi bien féminins que masculins d’ailleurs. Comme à son habitude, Tecmo en met plein la vue avec une anatomie plus fidèle que nature. Si la perfection était de ce monde, les graphismes de cet opus s’en rapprocheraient. Pourtant, le moteur développé pour Dead or Alive 3 était déjà, en 2001, un exemple du genre. Il n’aura fallu que quelques modifications à ce dernier pour en affiner les contours.
Grâce au moteur physique, qui n’a rien à envier à un havok, les coups sont localisés au millimètre, les corps se tordent avec réalisme, un régal pour les yeux. Cette animation liée aux bruitages percutants, donne lieu à des combats saisissants, les coups se ressentent et on se mettrait presque à serrer des dents pour les personnages martyrisés. Histoire de parfaire l’ambiance, des musiques soignées et pêchues accompagnent pendant les parties. Mais passé ces quelques « détails » techniques, que nous réserve véritablement ce DOAU ? Car en réalité, sous ce nom tout beau, tout neuf se cache DOA 2.
On prend DOA 2 et on le remet au goût du jour, en lui mettant le moteur de DOA 3 remanié. Ensuite on y ajoute quelques arènes bien pensées et quelques nouveaux persos et voilà le tour est joué. En fait, le constat est moins simpliste, les développeurs n’ont pas tout reprit de DOA 3, mis à part l’aspect technique, les coups sont toujours ceux de l’original, vraiment dommage. Avec l’ajout de ces autres coups, les combats auraient pu être encore plus techniques. Pour palier à ça, Tecmo a repensé le système de contre. Plus difficiles à sortir qu’auparavant, ces derniers nécessitent un timing plus serré que dans les autres opus. Pour corser encore le tout, certains contres s’effectuent d’une manière spéciale. Ce choix donne un gros plus technique au jeu, fini d’entendre les mauvais joueurs pester envers la facilité des contres. Comme dans tous bons DOA, des costumes seront à débloquer pour chaque personnage. Allant de 6 à 20 costumes, ces bonus permettent de rallonger considérablement la durée de vie du titre solo, même si pour le coup, on s’attardera plus sur le multi joueurs du titre. Le mode versus en 1VS1 ou en tag (combat en deux contre deux) est un excellent moyen de prolonger la vie du jeu, en live ou entre amis.
Tous les modes de jeu se retrouvent donc praticables en ligne avec tout ce que cela comporte comme avantage. Championnats, versus, tag etc… avec des joueurs de tous pays sans aucune contrainte. Les serveurs utilisés sont parfois capricieux et si une partie est créée avec plus de 4 joueurs, le lag viendra faire son office. En dehors de cela, le live donne une durée de vie quasi-illimitée au jeu.
And the winner is!!!
En fait, ce « remake » vaut son pesant de cacahouètes, autant techniquement qu’au niveau du gameplay. L’ajout du live donne un second souffle au titre, et innove en même temps. Un vrai jeu dans le jeu. Et quel meilleur défouloir que d’affronter les meilleurs joueurs mondiaux sur Internet ? Au final, les seuls regrets sont les serveurs assez limités et l’absence des coups du 3ème opus.
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