D'ailleurs :

http://gamasutra.com/features/20050728/adams_01.shtml

Hé, pour une fois que je créais un topic :

http://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=9883&forum=3&1

Bon, ben, en ce qui me concerne, mon PC n'est pas assez puissant (il faut 1,6 GHz minimum). Tant pis.
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J'essaierai ça dès que possible, mais pour répondre à l'analyse d'Overgame, je dirais une fois de plus que le plus important c'est le gameplay. Tant qu'on a du gameplay intéressant (sans même parler nécessairement d'innovation), à savoir un travail sérieux dans les fondamentaux du jeu vidéo (IA, level-design, maniabilité, dosage du challenge, progression), on peut recycler à l'infini les mêmes plombiers dans les mêmes salopettes rouges au milieu des mêmes décors garnis de sucettes géantes, l'émotion triomphera car justement elle n'a rien à voir avec celle que procure d'autres médias. Elle peut notamment permettre au jeu vidéo de s'épanouir autrement que dans l'ombre du cinéma.

Si on se contente de médiocre ou de prémaché en matière de gameplay, alors il faut soit des coups de génies graphiques comme il n'en arrive que 3 ou 4 par an, soit tellement mettre le paquet sur ce qu'on appelle "production value" au ciné, à savoir les cinématiques, musiques, character-design, décors etc., que très peu de titres s'en sortent et les joueurs se recroqueviellent de plus en plus sur un nombre limité de séries considérées commme des "valeurs sûres".

Je peux pas l'essayer, on peut pas choisir son disque d'installation et sur c: j'ai juste 2 gigas pour faire tenir windows et le cache, comme tous les geeks quoi.

Donc bah, c'est pas dispo pour les geeks, c'est con, c'est un peu le public visé.

Ce jeu est un freeware de 800 Méga quand même à télécharger à l'adresse suivante:
http://www.interactivestory.net/

Si quelqu'un peut m'en parler car ça m'intéresse beaucoup (je ne peux malheureusement pas le télécharger vu que je n'ai le Net qu'au travail)
Mais le mieux, c'est de laisser Overgame en parler:
"Certains pensent que la prochaine génération de consoles, nourrie à la haute définition et aux multi-processeurs, va enfin délivrer "l'impact émotionnel fort" que les joueurs attendent, soi disant depuis toujours. Evidemment, tout cela n'est qu'une vaste fumisterie. Le jeu vidéo n'a pas attendu les prédictions intéressées d'Electronic Arts pour émerveiller, faire rire, effrayer ou frustrer. Preuve en est un sondage paru hier dans le magazine Next Generation. On y apprend que la moitié des 535 participants considère l'émotion comme un élément "important" dans un jeu. Plus d'un tiers des sondés qualifie les jeux vidéo d'expérience émotionnelle. Et au hit-parade des genres les plus intenses, c'est sans grosse surprise le RPG qui arrive premier. Profondeur du scénario et des personnages, cinématiques et bande-son grandioses font particulièrement vibrer les cordes sensibles. A ce petit jeu, c'est d'ailleurs Final Fantasy qui s'en sort (très largement) le mieux : la série est citée 104 fois parmi les expériences les plus marquantes offertes par le médium. Le second titre, Resident Evil, n'est cité que 27 fois.

Mais il reste malgré tout beaucoup de chemin à faire. Plus de deux tiers des personnes interrogées pensent ainsi que le jeu vidéo n'égale pas encore la richesse d'autres formes de divertissement telles que cinéma, musique ou livres. Et pour cause : selon Peter Molyneux, le créateur de Black & White, l'industrie recycle à l'infini les mêmes thèmes et les mêmes histoires, la plupart inspirés des mêmes blockbusters hollywoodiens. "Nous avons tout vu, du Parrain jusqu'à Shérif fais moi peur, et le filon est en train de se tarir", explique le designer vedette au Guardian Unlimited. "Le challenge désormais est de se baser sur d'autres genres de films : comment peut-on transformer Desperate Housewives ou Lost in Translation en jeu vidéo ?" En clair, s'il est un territoire encore inexploré par développeurs et éditeurs, c'est paradoxalement celui hyper-ordinaire des petits drames intimes de l'être humain.

Entre Façade. S'agit-il d'un jeu ? Oui et non. Une révolution ? Peut-être. Façade est le fruit de cinq années de collaboration entre deux spécialistes de l'intelligence artificielle, Michael Mateas and Andrew Stern. Le titre (téléchargeable gratuitement à cette adresse) est décrit par les auteurs eux-mêmes comme un prototype d'histoire interactive, un projet ambitieux mélangeant science, art et jeu vidéo. Et pourtant l'intégralité de l'aventure, d'une durée d'à peine quinze minutes, se déroule dans une seule et unique pièce : le living-room de Trip et Grace, le couple d'amis qui vous a invité ce soir comme les autres. Rapidement, cependant, la situation se désagrège. Les remarques lourdes de sous-entendus laissent la place aux accusations, et le joueur finit par se retrouver témoin d'un véritable naufrage conjugal. Que faire ? A vous de voir. Il n'existe pas, en effet, de chemin prédéfini à suivre. Les réactions des personnages et, donc, le déroulement du drame, sont quasiment exclusivement dictés par les actions du joueur, lequel interagit grâce à la souris ou dialogue avec les protagonistes à l'aide du clavier. Concrètement, il est donc possible de jouer les médiateurs ou bien, au contraire, de précipiter l'implosion de la relation. Si vous choisissez le silence, Trip, exaspéré, finira par vous jeter dehors.

Bien sûr, les ambitions de Façade se heurtent inévitablement à la modestie des moyens. L'interpréteur de phrases, en particulier, se révèle souvent complètement à côté de la plaque. Par ailleurs, le nombre forcément limité de situations enregistrées finit par trahir l'artifice. Le titre reste néanmoins une expérience étonnante, d'abord parce qu'il génère effectivement de l'émotion. Et pour cela, pas besoin de haute définition ou de moteur 3D extraordinaire : tout est dans l'animation incroyablement précise des visages, les dialogues et la musique. Mais ce que Façade propose avant tout, c'est un regard excitant vers le futur, l'émergence d'un genre inédit de jeux vidéo. Un genre qui délaissera les interactions classiques (armes, objets, véhicules...) pour s'intéresser au plus passionnant des sujets : l'esprit humain."

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