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Rappel des 10 derniers messages du topic (les plus récents en haut)
Esteban
Gros pixel
Dirt Rally 2.0

Régulièrement en promo dans sa version complète (avec les DLC donc), c'est la bonne occasion de se mettre dans des conditions confortables à la simu de rallye, tandis que Dirt 5 du même éditeur va chercher davantage les amateurs de challenge arcade.

J'avais précédemment testé WRC 10 qui m'avait moins plu, en dépit des tracés, voitures et donc livrées officielles du championnat du monde. Mais Codemasters sait y faire pour proposer des équivalents excellents qui reprennent à la perfection les points-clés de chaque environnement.

C'est vraiment la première fois, avec WRC 10 que j'essaye de m'impliquer à fond dans une simu de rallye dans laquelle, et c'est propre à ce style de jeu, on a l'impression d'être seul face à la mort, le 1er challenge étant d'abord d'arriver à terminer une spéciale en un seul morceau. Il m'a fallu quelques heures pour ne serait-ce que dompter le véhicule et le faire tirer droit sur la piste. C'est plus facile en Espagne, sur belle route bitumée sèche qu'ailleurs.

On commence d'ailleurs par se prendre un coup dans l'ego : hors de question de débuter par de la WRC de 300 chevaux. Je ne parle même pas des monstres du groupe B, des propulsions de l'enfer (Renault R5 Turbo, Lancia Stratos), ou des GT (quelle idée d'envoyer une Porsche sur un chemin de terre grec). Non, il faut apprendre l'humilité sur une "petite" traction de 180 cv pour commencer à comprendre les transferts de masse, le gabarit, le dosage de l'accélération et du frein qui sont extrêmement convaincants et changent radicalement le comportement du véhicule.

La marge de progression est, sans mauvais jeu de mots « Stratos-phérique », surtout lorsqu’on a accès aux meilleurs temps mondiaux dans les menus, ou que l’on regarde des vidéos de pros qui s’amusent littéralement avec la physique du jeu.
Et Codemasters n’a absolument rien fait pour rendre son jeu accessible. Les menus sont austères, ils n’y a strictement aucun tutorial, les spéciales ne sont pas classées par difficulté. Les passages « encadrés » consistent en des rallyes historique (amusez-vous bien avec vos propulsions sur des chemins terreux) et un hommage à Colin Mcrae retraçant sa carrière (avec des voitures pas vraiment débutant friendly)
On n’a pas de musique pendant les spéciales, juste une symphonie de bruits de suspension, de moteurs, de sifflement de turbo, de la piste qui se fait labourer par les pneus.
On mesure à quel point on est loin de l’époque où le jeu de rallye, voire le jeu de course en général, était la killer-app qui déterminait l’achat d’une console : il ne reste plus que ceux qui veulent vraiment s’impliquer dans un processus ingrat.


La conduite en elle-même est également éprouvante. A supposer déjà que l’on supprime la plupart des assistances de type ABS, contrôle de traction qui ne feront que retarder l’appréhension de la physique du jeu.
Je précise que je joue sur Logitech G29 avec un levier de vitesse qui fait office de frein à main (la 4ème vitesse est assignée à cette tâche jouissive de tirer des gros câbles pour faire chasser l'arrière), le gameplay à la manette étant bon, mais quelque part un peu... meh quoi.
Tout est ajustable si bien qu’on ne peut jamais accuser le matériel.
Sur un volant à retour de force, il faut en permanence corriger les aspérités de routes absolument pas conçues pour que des monstres de plusieurs centaines de chevaux s’envoient à des vitesses supérieures à 100 km/h et doser absolument chaque appui sous peine de subir une sanction selon la sainte-trinité « arbre, rocher, ravin ». Que l’on soit débutant à essayer de boucler l’épreuve pour faire un temps à 40 secondes du meilleur ou que l’on cherche la performance pure, Dirt Rally 2.0 exige rien de moins qu’une implication totale sous peine, encore une fois de foirer immédiatement. Un championnat peut se jouer sur un dernier virage.
Paradoxalement d’ailleurs, les véhicules tractions se débrouillent moins bien sur à peu près tout ce qui n’est pas bitumé mais offrent un confort précieux : ils vont BEAUCOUP moins vite. On peut donc de façon relativement confortable placer sa voiture, réfléchir au prochain virage, penser sa conduite. Dès qu’on passe aux modèles 4 roues motrices, le comportement s’améliore, mais tout s’enchaîne beaucoup trop vite. On apprend à piloter à l’instinct, fidèle à la maxime d’un kamikaze de la grande époque du groupe B : « moins on réfléchit, moins on pense au danger ».
On sort donc lessivé d’une partie à côté de laquelle des jeux comme GT7 ou F1 apparaissent comme reposants, avec leurs circuits larges et leurs voitures aux suspensions soyeuses. Le maximum que j’ai tenu est 3 heures, en alternance avec une autre personne car le jeu met vraiment le physique à rude épreuve.

Après quelques heures, dès que l’on commence à se battre davantage pour le chrono que contre sa voiture, les sensations sont purement grisantes, à mille lieues de la simple recherche de la répétitivité de la conduite sur circuit.
Avec des amis nous nous sommes surpris à avoir le souffle coupé puis à nous marrer comme des minots lorsque l’un arrivait à négocier l’atterrissage d’un jump de 40 mètres de long pris à 120 km/h sur une spéciale finlandaise
Rouler à tombeau ouvert sur un chemin allemand, faire chasser l’arrière en Grèce, esquiver le verglas à Monte Carlo sont des sensations qui n’ont pas leur égal dans le reste du catalogue vidéoludique.
Simulation donc, mais qui fait revenir aux plaisirs que l’on connaissait durant les années 90 en arcade : une expérience totale, bruyante, de prime abord insurmontable, immersive, physique, difficile, grisante. Un jeu qui hurle qu’il est « plus fort que toi » mais sans CPU qui triche.

Là où posséder une borne Sega Rally sans gagner au loto relevait du fantasme, on désormais peut expérimenter cela à la maison au prix d’un setup basique (Logitech G29 à 240 euros ou Thrustmaster T150 moins cher, support pour les non bricoleurs), avec des potes et des bières, sans remettre 1 euros à chaque fois dedans.


1 seul regret : pas d'épreuve en Corse. Et ça c'est triste.

arto
Pixel de bonne taille
Citation :
Le 2017-10-15 21:18, Carl a écrit :

Je pense que tu devrais passer sur Dirt 3 cela semble correspondre plus à ce que tu attends


Hérétique !

Dirt 3, c'est :
- des courses de buggy
- du X games
- du gymkhana
- du gameplay action.

Ce n'est pas ce que je recherche.

Perso, soit je pars sur un pur jeu arcade (au hasard : SEGA Rally), soit je pars sur un pur jeu simu, donc Dirt Rally. Même si j'ai toujours éprouvé beaucoup de plaisir à jouer aux Colin McRae (les premiers jusqu'au 5, grosso modo), j'ai un peu plus de mal avec les écarts pris avec la réalité dans la série des Dirt ; et en cela, Dirt Rally est un retour au réel assez bienvenu.

La série canonique 1-5 était assez souple dans sa conduite (encore que le 5 avait pris une direction simu plus marquée) mais démontrait une vraie volonté de proposer des réglages pointues et réalistes, tout comme les épreuves étaient plausibles. Le rallye du Japon dans CMR5 était simplement sublime, bien qu'il n'y avait pas encore de rallye international au Japon à la sortie du jeu.

J'ai en mémoire les spéciales dans la boue qui se déroulaient en Grande-Bretagne dans CMR2.0. La piste n'était constituée que de deux ornières au milieu des champs, et on zigzagait au milieu des arbres. Le seul moyen que j'ai trouvé pour réussir à faire des temps dans ce type de spéciale a été d'aller fouiner dans les réglages. C'était la première fois que je me décider à aller régler la voiture dans un jeu vidéo. Après quelques recherches, on finit par comprendre - si ce n'est dit clairement dans le jeu - que sur des terrains très glissant, il faut fermer un peu les différentiels, et déporter la puissance sur l'arrière, et là, ça devient tout de suite plus accessible.

===

Si vous avez posé les mains sur ce Dirt Rally, vous comprendrez en quoi cette vidéo est dingue :



Une deuxième sur terre, et en groupe B :



===

Si Dante2002 passe par là : il me semble que le patronyme exact du pilote de légende est Colin McRae (et non Mac Rae). A modifier dans le titre du topic.

Carl
Membre du Soviet Suprême
Je pense que tu devrais passer sur Dirt 3 cela semble correspondre plus à ce que tu attends

arto
Pixel de bonne taille
==up==

Au lieu de suivre la tendance Forza, qu'elle soit Motorsport (il n'y a plus Fujimi Kaïdo !!) ou Horizon (le pack n'était plus disponible), j'ai finalement choisi de revenir à mes premiers amours : le jeux de rallye pur jus de chaussette. Et croyez-moi, après deux journées passée dans une bottine ignifugée, c'est pas beau à voir.

Je ne suis pas un pilote de rallye émérite : je me suis très peu investi dans un jeu de la catégorie sur la génération PS360. Le seul jeu qui aura retenu mon attention - toute mon attention - aura été SEGA Rally Revo, excellent au demeurant (vous le savez bien), mais ce dernier ne peut pas réellement prétendre au label "jeu de simulation".

Ce Dirt Rally tombait donc à point nommé, car d'après ce qu'on peut lire dans la presse web spé, Codemasters le considère comme l'incarnation d'un retour aux sources de la franchise Colin McRae Rally. Et Dirt Rally deviendrait une série parallèle à Dirt qui irait faire une embarder sur les plates-bandes de la série WRC. Tant mieux, car j'ai découvert la beauté de la Corse avec Colin McRae Rally 2.0.

J'ai passé une petite poignée d'heures sur le jeu et voici quelques impressions à chaud .

1/ Le jeu est outrageusement dur. C'est une tendance que j'avais déjà remarquée sur PS360 dans les démos des WRC mais là, c'est vraiment-vraiment hard. Toutefois, je trouve le jeu moins difficile si on joue en caméra externe. J'ai un peu trifouillé les aides, contrôle de traction, ABS, etc., mais globalement le jeu reste assez sévère. Quand on vous dit "don't cut", commencez pas par vous dire "rhooo mais ça passe là".

2/ Les écrans intermédiaires sont ultra sobres, limite anémiques, ils se succèdent sans fioriture sur un fond d'euro beat new age casse-bonbon. Moi, je veux de l'ambiance "rallye" pour un jeu de rallye : du garage, de l'outillage, du cambouis, du bidon, de la manifestation de mécaniciens polonais sous-payés. La proximité de l'univers du rallye avec l'univers du tuning provoque malheureusement un influence mortifère du second sur le premier, et tout aspect un tantinet technique est passé par le chinois de la beaufitude et de l'esthétique jacky-dance-floor, et ses écrans épurés venant des salles d'embarcation du tur-fu.

3/ Le choix des voitures proposées est assez intéressant, on trouve de l'Opel Manta Gr.B RWD, de la R5 Turbo 1 (et pas 2 comme partout ailleurs depuis 20 ans), des "groupe A" (sans le nommer et avec beaucoup de lacunes, certes, mais bon...)... Un choix très intéressant, assez original, mais malheureusement très incomplet (et avec des absents de poids comme la Suz' Pikes Peak de Tajima, ou simplement les dernières DS3 et C3) si on compare avec d'autres licences, ou si on est un peu mordu par l'histoire des rallyes des 40 dernières années. Là, je pense à ce jeu qui osera proposer un jour une Clio Maxi Kitcar par exemple, ou une 308 GTB, ou une Visa Mille Lacs...

4/ Mais il y a la Stratos. Et la Abarth 131. Et la M3 E30. Et la 205 T16, et la 306 Maxi Kitcar. So...

5/ Par contre, il n'y a pas d'auto-école, le tuto est composé uniquement de vidéos explicatives sur les rudiments du pilotage, mais pas d'exercice pratique pour s'essayer au contre-appel ou au freinage "pied gauche". C'est très modeste.

6/ On ne peut pas changer la langue, et comme ma console est en anglais, j'ai les notes du copilote en anglais, et parfois même la conduite à droite en vue intérieure (super !). Au moins, si jamais l'occasion se présente, j'aurai déjà une première expérience du rallye avec une config' britannique.

7/ Pour l'instant, je n'ai pas encore débloqué tous les paramètres de réglages des voitures, mais, pour un jeu qui se réclame de la simulation, je trouve qu'on est assez light sur les paramètres à gérer. Il ne m'a pas semblé que je pouvais paramétrer, par exemple, les pneumatiques : type de surface, gonflage, répartition, etc. On dirait les symptômes de la simulation "vue du bureau", on a une liste très détaillée des paramètres à intégrer dans le jeu, mais on ne s'intéresse pas passionnément à la discipline, et certaines choses peuvent être omises. Comme le fait qu'on peut embarquer des roues supplémentaires sur une boucle de spéciales et remplacer à la volée les pneumatiques au milieu de la boucle du samedi matin, par exemple... Ou que la boucle du samedi matin au Monte-Carlo est répétée en début d'après-midi, avec des conditions climatiques très changeantes entre les deux passages. etc., etc., etc.. Mais je pinaille sur une hypothétique simulation de rallye idéale de mes rêves...

8/ Aujourd'hui, un des éléments essentiels du gameplay réside dans la gestion de l'intensité appliquée à la direction. Le stick est analogique, et il faut tourner avec une grande finesse. Si on va systématiquement en bout de course du stick, on ne peut pas exceller dans la compétition proposée. Et je ne suis pas du tout habitué à ça. C'est très délicat, très subtil à appréhender, surtout quand on enchaîne les virages (et les corrections de trajectoire) à grande vitesse. Le jeu doit certainement mieux s'apprécier avec un volant correct.

C'est tout pour mes premières impressions.
On sent que Codemasters ne met pas le paquet direct sur ce jeu, parce que Dirt Rally pourrait devenir une série et qu'il faut en garder sous le coude. C'est assez palpable sur certains éléments graphiques en course plutôt peu détaillés, ou le nombre de voitures avec quelques grosses carences.
Le jeu est aussi très dur à prendre en main, et on lutte autant avec la manette qu'avec les pièges dans les spéciales. Pour l'instant, je n'ai gagné aucun rally, ni même battu le moindre adversaire en rallycross. Mes préférences sont d'emblée en difficile (le départ au frein à main, c'est chaud), certes, mais quand même, il faut savoir que ça picote bien au début, et le fun n'est pas immédiat.

petitevieille
Grossier personnage
Oui gros succès :


naekof
Pixel imposant
Est-ce que ce brillant coup marketing de codemasters va relancer les ventes de DIRT (un peu comme Universal pour gregory Lemarchal)

(ok, ok, j'ai compris je suis le même chemin que mamie) []

Thezis
Pixel visible depuis la Lune
Bah, mère-grand, ça montre que le respect n'est pas mort étouffé par le politiquement correct

Citation :

Le 2007-09-16 14:10, Maze007 a écrit:
Thezis : la mort du grand pilote suivi de la signature "Welcome to Silent Hill" ça fait froid dans le dos, brrrr....


J'avais pas tilté, de fait c'est assez joli. []

petitevieille
Grossier personnage
Je pense qu'on va me trouver méchant.









(oui je sors)

Carl
Membre du Soviet Suprême
Thezis : la mort du grand pilote suivi de la signature "Welcome to Silent Hill" ça fait froid dans le dos, brrrr....

Sinon cross posting interboards mais entre Richard Burns et Colin Mac Rae (et Ayrton Senna comme l'on me le faisait remarquer sur Boulette) ça colle la guigne d'être le nom d'une simu de caisse quand on est pas Français, René Metge (944 Turbo Cup de Loriciel) est toujours là.

Niloc-Nomis
Pixel visible depuis la Lune
Ben pas si grand que ça finalement...








-> Loin []




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