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Rappel des 10 derniers messages du topic (les plus récents en haut)
Thezis
Pixel visible depuis la Lune
Un groblog prometteur perdu dans l'espace-temps ?

chatpopeye
Camarade grospixelien
Honte à moi, je n'avais pas encore lu ce groblog, qui commence avec l'un des jeux les plus chronophages qu'il m'ait été donné de pratiquer sur PC.
J'ai découvert la série chez un copain avec le numéro 2, qui m'a d'emblée plu. Je l'ai fait découvrir à mon frère, à qui il arrive encore d'y jouer (il ne joue à rien d'autre). Je me souviens des parties jusqu'au bout de la nuit, ainsi que les parties en multi, à quatre autour de l'ordinateur, à attendre avec un bouquin que les trois autres aient fini leur tour.
Le trois est je pense mon opus préféré, tout est parfait dans ce jeu, le système de jeu, les créatures, les musiques... Je n'ai que très peu joué au 4 qui ne m'a pas vraiment emballé, et en ce moment, je suis sur le 5 qui en revanche me plaît beaucoup. Je suis un petit joueur dans mon genre, je cherche avant tout à m'amuser, aussi, je ne joue presque qu'en facile, je ne prend qu'un seul héros à qui je constitue progressivement une bonne grosse armée bien porc, avant de me lancer dans la bataille. Et là, c'est vraiment jouissif....

IsKor
Camarade grospixelien
Hop, un abonné de plus.
Je suis venu sur le tard à HoMM3, mais ça a été une vrais histoire d'amour fulgurante... Il a même été source de mon premier gros carton en voiture: je pensais à ce que je pouvais faire et tout, et j'ai planté ma voiture dans celle de devant...
HoMM3 est vraiment un EXCELLENT jeu, je n'ai retrouvé son esprit que dans le tout dernier de la série

Pour Jazz, j'ai appris beaucoup de choses, puisque je n'ai jamais joué à un jeu de plateformes sur PC, n'ayant pas de manette PC, je trouvais ça très dur de jouer à un platformer sur clavier []

Chipecci
Pixel digne de ce nom
Je n'ai jamais joué à celui-là mais je me souviens d'avoir reçu, en cadeau avec un magazine, un petit jeu complet sur le thème de Noël faisant office de démo de Jazz Jackrabbit (1 ou 2 ?), un peu à l'instar du jeu gratuit Christmas Nights. Je l'ai terminé des dizaines de fois.

Vakoran
Pixel imposant
Je connais un peu ce Jazz JackRabbit pour y avoir joué avec ma frangine à l'époque, mais nous n'avions que le clavier pour jouer... C'était loin d'être évident ! Du coup ça a gommé quelque peu ses qualités au niveau du Gameplay, mais ne nous a pas empêchés d'apprécier le style graphique et l'ambiance générale du jeu.

Thezis
Pixel visible depuis la Lune
Groblog impressionnant qui commence très fort avec deux GRANDS classiques du PC. Bravo ! []

Simply Smackkk
Pixel monstrueux
Haaa, Jazz JackRabbit 2, j'en ai déjà entendu parler mais je me suis toujours demandé ce qu'il en était vraiment. Merci d'avoir éclairé ma lanterne, ce jeu a vraiment l'air bien, ça donne envie. []

Sebinjapan
Camarade grospixelien
Merci pour ce post très détaillé à propos de Jazz 2. Je connais la série de nom mais ne m'y suis jamais essayé. Je suis surpris par la présence d'un mode coopératif, c'était vraiment pas courant dans les jeux de plate-forme.
Comme c'est de l'abandonware et que ça tourne sous XP, je pense que je vais l'essayer dès que possible, ta description m'a bien donné envie d'y jouer (et encore : je lis ça au boulot et les images ne s'affichent pas ^^)

Thanatos
Pixel de bonne taille
Jazz JackRabbit 2



Développeur : Epic MegaGames
Editeur : Gathering of Developers (GoD)
Année : 1998

Introduction

Il y a des genres que le PC n’a jamais véritablement exploité a fond, alors que ces mêmes genres étaient plus que répandus sur consoles. Evidemment, les deux supports sont bien différents et certains genres ont connu leurs heures de gloires uniquement sur l’un ou sur l’autre.
Si je vous demandais de me citer ne serais ce que trois jeux de plateformes sur PC de la qualité de jeux de plateforme 16 bits, avec des couleurs chatoyantes, une bonne jouabilité et des musiques de qualités, je suis sur que vous donneriez votre langue au chat. Je ne pourrais, pour ma part, ne vous en citer qu’un : Jazz Jackrabbit 2. Et ce n’est pas un chat mais un lapin.

Le développeur de ce jeu n’est autre qu’Epic MegaGames, plus connu aujourd’hui sous le nom d’Epic Games et créateur de deux séries à succès : Unreal et Gears of War. Autant dire que face à ces deux mastodontes, Jazz Jackrabbit 2 est complètement méconnu. Je répare aujourd’hui l’injustice. Ce titre cache en effet un jeu qui n’a pas à rougir face à ces consorts sur console.

Epic MegaGames à également développé One Must Fall 2097, un des rares jeu de baston soigné sur PC. Je vous en reparlerais un jour, promis.

La (non) histoire

Jeu de plateforme et scénario développé sont souvent une antithèse qui se vérifie sur la plupart des jeux du genre. Ce n’est pas gênant, l’important étant la jouabilité, le « fun » à l’état pure. Quelle importance que Mario doit sauver une princesse, un champignon ou sa grand-mère à l’hospice ? Jazz Jackrabbit 2 ne fait pas exception à la règle. Amoureux de suspense et de scénario à la Hitchcock, passez votre chemin.

Voici le prétexte pour sauter partout et dégommer tout ce qui bouge : Jazz, un lapin vert, doit poursuivre à travers le temps une tortue nommé Shell Devan. Un lapin qui court après une tortue ? Jean de la Fontaine y serait pour quelque chose ? Toujours est il que ce méchant Shell à prévu de se marrier avec Eva : il nous faut donc récupérer l’anneau qui scellera l’union.

Vous l’aurez deviner : Eva ne veux pas se marier avec cette méchante tortue mais bien avec Jazz. Notre quête est donc des plus nobles, nous devons aider ce lapin à chasser cette tortue de sa vie.

A ce stade de l’article, vous vous dites certainement la même chose que moi : c’est complètement débile. Et le jeu suit la même veine.
Au programme, nous avons le choix d’incarner Jazz ou son frère Spaz. Ces deux là sont née de la dernière pluie et n’ont jamais inventé le fil à couper le beurre, encore moins l’eau chaude. Rien que leur tête ou leur façon de se mouvoir à l’écran rassure le joueur sur leur état mental. En bref : neurones et lapins ne sont pas compatibles dans ce jeu.


"Vivre dans un donjon..."

Le contexte est posé, l’aventure peut commencer.

Le gameplay :

Nous avons donc ici à faire au plus traditionnel jeu de plateforme qui soit. Jazz et Spaz se contrôle de la même manière même si les deux rongeurs ont chacun un saut et un coup (de poing) spécial. Pour le saut, Jazz peut faire l’hélicoptère avec ses oreilles et atterrir plus doucement que Spaz, expert pour sa part au double saut.
Ils peuvent également frapper leurs ennemis avec leur point, même si leur arme principale et privilégiée reste le blaster.


Lorie face à une méchante tortue

Je n’ai jamais compris le mot « blaster » mais il me semble tout indiqué pour qualifier l’arme à feu des lapins : ils peuvent tirer avec ces choses des missiles, des flammes, des balles, des balles réfrigérantes, des faisceaux lumineux, a condition de trouver les munitions adéquates dans les niveaux. En tout il y a une dizaine de tirs différents, et parfois très dévastateurs, ce qui est bienvenu face aux armées de Shell Devan.

Notons qu’une extension sortie peu après le jeu original et nommé The Secret Files amène un troisième personnage, Lori, la sœur des deux autres. Décidément, c’est une affaire de famille. Pour un peu on se croirait dans une mafia adoratrice de carottes.

Lori est donc une lapine tout ce qu’il y a de plus sexy qui se contrôle a peu près comme Jazz. Outre cet apport, The Secret Files permet également de jouer à des niveaux longs et inédits.


Jazz en promenade dans la forêt

Ces niveaux et les décors rappellent d’ailleurs l’heure de gloire des jeux de plateformes 16 bits. Ils sont fins, détaillés, vraiment agréables à regarder. Même si les canons du genre peuvent détrôner Jazz Jackrabbit à ce niveau, ils ont en plus une identité assez particulière que j’apprécie vraiment. Je dirais qu’il représente bien le mix qu’est Jazz JackRabbit : à mis chemin entre la plateforme PC d’antan et la plateforme console. Tout le monde y trouve son compte.

De plus, les décors sont très différents les uns des autres : on aura le loisir de jouer dans des forêts, des villes, des maisons hantés, dans la jungle, dans des cavernes, ou encore dans le monde d’Alice au Pays des merveilles. En un peu plus déjanté.

C’est effectivement la force de ce jeu : sont humour. Rien ne se prend au sérieux. Vous pourrez croiser des tortues déguisées en ménagères, des espèces de lapins squelettes, des fantômes tout droits sortis de Casper ou encore des limaces qui plongerons nos lapins dans des hallucinations sous acides. Le nombre d’ennemis est tout a à fait honorables et change en fonction des décors. Ainsi, la monotonie que l’on peut ressentir parfois en jouant à un jeu de plateforme ne se pose pas ici.


Le lance flamme destructeur

Outre tout cela, on aura le loisir de récolter des diamants qui feront monter notre score, ou encore de la nourriture. Ces lapins sont en plus goinfres.
Le fait de manger pourra, au bout d’un moment, vous donner une dose énergétique appréciable qui vous rendra invincible pendant un court laps de temps.

Énergique, le jeu se pose également là. En fait, pour moi, Jazz Jackrabbit est à la croisée d’un Mario et d’un Sonic avec un zeste d’Earthworm Jim. Pour le premier, on retiendra l’exploration, qui peut être très poussé dans certains niveaux. Ceux-ci sont complètement alambiqué, parfois même incohérents au niveau de leurs structures mais admirablement bien pensés. Celui qui veut y découvrir toutes les caches et les passages secrets en a pour un bon moment.
Jazz Jackrabbit emprunte au second sa rapidité. Après tout, un lapin, ça court vite, et ceux-ci ne sont pas en reste. Certains niveaux sont pensés pour être traversé d’une traite, même si le choix sera toujours laissé au joueur de jouer comme il le souhaite.


Lorie en plein film d'horreur

Enfin, l’animation et l’humour sont de la qualité d’Earthworm Jim, sans pour autant lui emprunter son gameplay que j’ai toujours trouvé assez rigide ni sa difficulté éhonté.

Le seul problème que l’on peut avoir avec ces crétins de lapins c’est leur faculté à glisser. Il s’agit d’un défaut qui peut s’avérer majeur lors de certaines phases de plateforme assez complexe ou je me suis arraché les cheveux. Il fallais bien un défaut, rien n’est parfais.

La difficulté est cependant assez bien dosée et malgré les prises de tête citées plus haut, le jeu peut se torcher rapidement. Celle-ci est très progressive et reste dans le juste milieu : ni trop facile, ni trop dure. Un régal.

Outre les aventures de Jazz, Spaz et Lorie à travers le temps, il existe plusieurs modes multijoueurs : coopération dans les niveaux (deux lapins qui dégomment tout en même temps, c’est encore plus marrant), des affrontement sanglant dans de grands niveaux pour récupérer un maximum de diamants… J’ai peu joué au mode multijoueur mais, dans mes souvenirs, ils est très fun et propose des challenges très variés. Une rareté à ce niveau pour un jeu de plateforme 2D.


Ce lapin respire l'intelligence...

Enfin, le jeu fait des références de très bon goût en pagaille : Retour vers le Futur, Doom, Prince… nous voila plongé dans la culture des années 80.

La musique :

Une atmosphère déjanté, un très bon gameplay malgré ce problème de savon sous les pieds de nos lapinous, qu’en est il de la musique ?
Evidemment, elle est très bonne. Assez électro, elle est parfaite dans cette ambiance énergique, voir électrique où évoluent nos lapins. Celles-ci sont également très bien adaptées aux niveaux où évoluent les lapins. Mention spéciale pour la musique « maisons hantés », ma petite préférée. Allez, bande de petits veinards, vous avez de la chance, la voici :



Sur la BO, cette musique s’appelle d’ailleurs Jazz Belmont, en référence à Castelvania.

L’homme à l’origine de ces petits morceaux électro frais et sympathiques se nomme Alexander Brandon qui a composé, entre autre, les musiques de la série Unreal (les musiques d’Unreal Tournament sont des bijoux électro-rock), Deux Ex, Neverwinter Night 2… une carrure en somme.

Encore une victoire de lapin sur ce côté-là.

Mon avis :

Jazz Jackrabbit restera pour moi une référence dans le jeu de plateforme malgré de petits défauts parfois énervants. Il a le mérite de proposer un bon gameplay, fun, maniable, équilibré à une époque ou le jeu de plateforme 2D sur PC était en déclin.
Ce jeu vient donc combler un vide très appréciable. Il est parfait pour de courte cessions, histoire de se détendre en rentrant du boulot. En effet, le système de sauvegarde permet sauvegarder à chaque niveau, décomposé eux même en chapitre indépendamment jouables.
Il a très bien vieilli et reste tout aussi beau aujourd’hui, avec un petit côté retro vraiment appréciable.


Spaz n'est pas un lapin frileux

Le meilleur est pour la fin : on peu facilement le dénicher sur les sites abandonware les plus connus et il tourne parfaitement sur Windows XP (je ne sais malheureusement pas pour les autres système d’exploitation). Je conseillerais de jouer à The Secret Files, la version la plus complète du jeu où Lorie comble le manque de féminité lapinesque.

De la plateforme classique, certe, mais qui emprunte aux meilleurs du genre et qui garde une efficacité redoutable. Ce jeu n’est pas une révolution mais entretient le mythe.

Je ne dirais qu’une chose : il serais stupide de s’en priver…



[]

Thanatos
Pixel de bonne taille
Vraiment, merci beaucoup pour tous ces compliments ! Cela fait plaisir de voir que ce grosblog vous intéresse. Mes chaussettes sont toutes décousus. Je vais porter réclamation

Effectivement, HOMM4 est vraiment particulier dans la série. Personnellement, et comme beaucoup de fan, je ne l'ai vraiment pas aimé. Je l'ai trouvé déséquilibré, graphiquement pas terrible, avec des idées parfois très bonne mais aussi parfois très mauvaises.

New World Computing a au moins essayé de se renouveler, voir même de reprendre les bases du gameplay, c'est tout en sont honneur. Malheureusement, personnellement je pense qu'ils ont complétement raté leur coup.

Pour revenir à King Bounty, il s'agit effectivement pour beaucoup de HOMM 0. Il pose certaines bases sur lequel va se construire, par la suite, la série.

Quand à la comparaison entre Starcraft, Warcraft et HOMM, je ne trouve pas du tout que le gameplay au tour par tour se rapproche de celui du temps réel : alors que le second genre demande rapidité et micro gestion, le premier permet un temps de réflexion important et des parties beaucoup plus tactiques (mais aussi beaucoup plus longues). Ce sont pour moi deux manières de jouer vraiment différentes.

Je double post (j'espère que j'ai le droit ) a présent pour vous présenter un autre jeu : Jazz Jackrabbit 2. []




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