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Rappel des 10 derniers messages du topic (les plus récents en haut)
JPB
Camarade grospixelien
Je viens de l'acheter (10 euros sur le PSN) et je le commence, après avoir connu les Dark Souls 1, 2 et 3 dans cet ordre.
Je viens de finir il y a 2 semaines un run complet de DS3 et, comment dire, Demon's Souls pique quand même un peu les yeux après ça... Mais bon, ça reste un Souls et je compte bien le finir.

Bigby
Pixel imposant
Citation :
Le 2018-02-05 15:15, Tama a écrit :
La seconde est son intensité très régulière et crescendo, là ou Dark Souls demeure tout de même assez inégal. Sorti de quelques boss qui, comme tu dis, ont l'air d'être là juste pour faire le nombre, il y a vraiment une escalade constante. Et je crois que le jeu le sait et s'amuse avec, avec ce "boss final" mémorable


Ah, moi au contraire, je trouve Demon's Souls plus inégal que Dark Souls :

- palais de Bolétaria : génial d'un bout à l'autre, le meilleur monde du jeu.
- Tunnel de Rochecroc : bof, ça fait un peu pâle figure par rapport aux "Profondeurs" de Dark Souls.
- Tour de Latria : première partie vraiment géniale dans la prison , mais seconde partie pas terrible.
- Le Sanctuaire des Tempêtes : sympathique, mais trop court quand même. Je préfère les catacombes de Dark Souls. Les deux derniers boss sont super, par contre.
- Le Val Fangeux : ah, lui par contre, j'ai beaucoup aimé, je l'ai trouvé mieux que le Hameau du Crépuscule de Dark Souls (qui était cool aussi).

Quant aux boss, il y en a la moitié qui sont bof.

Mais bon, ça reste quand même un super jeu. C'est juste que malheureusement pour lui, Dark Souls est meilleur sur pratiquement tous les points, donc c'est dur de revenir sur ce jeu après avoir fait Dark Souls.

Edit : Merde, je n'avais pas vu que c'était un "vieux" message.

Laurent
Commissaire apolitique
La discussion qui suivait à propos de Dark Souls Remasted a été déplacée ici :
http://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=14019&forum=1&cible=490077#490077

chatpopeye
Camarade grospixelien
Je ne lis pas tes comptes-rendus, je ne veux pas me spoiler le jeu. Totalisant environ 500 heures sur les trois Dark Souls, j'hésite encore à franchir le pas de m'acheter une PS3 juste pour Demon Souls. Sait-on jamais, peut-être qu'une sortie PC, un jour... Idem pour Bloodborne d'ailleurs.
Du coup, je ne lis rien de ce topic mais y reviendrai sans doute un jour.

Tama
Pixel monstrueux
Ce bon vieux Demon Souls ! On a trop souvent tendance à le rabaisser au rang de simple ébauche...Il n'empêche que beaucoup de jeux vendraient leur mère pour avoir la moitié de son ambiance et de son intensité.
Il y a deux choses qui me marquent, avec le recul. La première est sa manière de forger sa légende : DSs traite ses grands noms avec rudesse, en présentant les personnalités emblématiques de l'intro comme des salauds et des profiteurs ; alors que ceux dont on ne parlait peu (ou pas) sont au contraire ceux dont on les souvenirs les plus intenses. Ce type de traitement ne se retrouve que peu dans les épisodes suivants.
La seconde est son intensité très régulière et crescendo, là ou Dark Souls demeure tout de même assez inégal. Sorti de quelques boss qui, comme tu dis, ont l'air d'être là juste pour faire le nombre, il y a vraiment une escalade constante. Et je crois que le jeu le sait et s'amuse avec, avec ce "boss final" mémorable

Après, je l'ai fait après Dark Souls, avec un build magicien no-brain, donc je n'ai que peu rencontré de difficulté. Le jeu reste sympa sur les dégâts subis...Mais Rochecroc, Latria et le Val demeurent suffisamment marquants ! Il me faudrait le refaire avec un build complexe...

Simbabbad
Pixel planétaire
Tes comptes-rendus super bien écrits me donnent drôlement envie de lancer Dark Souls qui dort sur mon disque dur (jamais joué à la série). Merci.

Neofire
Pixel de bonne taille
Spoilers enfin.


Si j'oublie quelques morts évitables, j'ai plus ou moins roulé sur le reste du jeu, Val fangeux compris. J'aimerais pouvoir être fier de moi, mais si je m'en tiens à mon expérience, il me semble que dans Demon's Souls, le levelling est plus rentable que dans les épisodes ultérieurs : j'avais passé plus de temps à farmer des âmes dans Bloodborne et dans Dark Souls 3, et malgré ça j'ai le souvenir d'avoir eu beaucoup plus de mal à en venir à bout. Mes jauges de vie et d'endurance généreusement garnies et mon inventaire rempli de Full Moon Grass ont largement suffi à compenser mes quelques imprudences, que j'aurais crû punies plus sévèrement (et qui le furent lors de cet impitoyable NG+, sur lequel je ne me suis pas attardé). Mes excès de confiance ne furent que trop rarement sanctionné, et c'est distraitement que j'ai occis Fat Officials, Black Phantoms et même certains boss, tels le Penetrator ou les deux premiers du Val Fangeux. Probablement aidé par une build Strength un rien paresseuse, bien planqué derrière mon bouclier.


Le Val Fangeux ne fut pas si terrible que ça, dès lors que l'on a les moyens de s'accommoder du poison (lotus à profusion et "regenerator's ring" équipé). Même la deuxième partie, malgré sa somme absurde de contraintes (poison garanti + impossibilité de courir + absence de repères visuel), a son charme, l'impression d'être descendu tout en bas du monde, dans un endroit abandonné de tous, à commencer par les level designers (j'exagère un peu, le deuxième segment ayant le raccourci le plus sympathique de tout le jeu). Reste que les boss ne sont pas très intéressants, à l'exception bien sûr de Maiden Astraea, poignant et dont la résonance m'aura accompagné jusqu'à la fin.


Sur la question des boss, je suis un peu mitigé. Le jeu propose deux approches : les boss à concept et les affrontements plus traditionnels. Sur le principe je préfère la première approche, plus originale et, je dois bien l'avouer, moins décourageante. Au delà du Old Monk qui apparait comme un Moment de jeu vidéo promis à la postérité, nombreux sont ceux qui exigent plus d'observation que d'endurance, et deviennent beaucoup plus faciles dès lors qu'on a compris le truc (par exemple, le Tower Knight et l'ancien héros). D'un autre côté, certains n'auront plus aucune rejouabilité (dès lors qu'on a compris qu'il faut se précipiter au corps à corps, il est quasiment impossible de se faire toucher par l'Adjudicator).


Et les affrontements classiques sont encore assez peu sophistiqués pour ne pas frustrer les joueurs moyens comme moi. Il n'y a pas encore trop de patterns à retenir, les hitboxes sont plutôt généreuses et les boss ne sont en moyenne pas ultra-résistants, d'autant que la plupart ont une faiblesse élémentaire. A l'exception du(des) Man Eater, rien d'aussi traumatisant pour moi que le triumvirat Pontife Sulhyvan/Armure du tueur de Dragons/Prince Lothric de Dark Souls 3. De manière générale, de la série des Souls j'apprécie avant tout son volet exploration (même si paradoxalement, ce sont ces victoires au forceps qui scellent mon expérience et mes souvenirs, et me la chevillent au corps), c'est pourquoi j'apprécie que dans Demon's Souls il s'agit assez rarement de violents pics de difficultés. Je l'ai beaucoup insulté mais je trouve que le Flamelurker représente un bon équilibre : des patterns lisibles et peu nombreux mais un combat intense et à la difficulté croissante, sans twist ni double jauge. Sévère mais juste.


(En revanche, certains semblent n'être là que pour faire le nombre, sans effort conceptuel ni de mise en scène. En particulier les deux boss intermédiaires sus-mentionnés du Val Fangeux).


J'ai beaucoup aimé la fin du chateau de Boletaria, plus narratif qu'à l'accoutumée (la poursuite du Fat Official, qui se termine par le twist du combat contre le Penetrator, et une plus grande implication des PNJ), avec ses cours, ses donjons, ses herses, il prolonge le fantasme enfantin de "visiter un chateau fort". En outre, j'aime le dernier défi en forme de clin d'oeil : juste avant le boss final, affronter en même temps trois "chevaliers aux yeux rouges", quand on se souvient de l'humiliation infligée par celui que l'on rencontre au tout début du jeu, qui pour nombre d'entre nous aura été le moment "The real Demon's Souls starts here".


En tous cas, huit ans plus tard je suis ravi de constater que le jeu est à la hauteur des souvenirs qu'il m'avait laissés. Ses maladresses (le lock tout pété, ennemis au pathfiding aléatoire, exploits à la pelle) font partie de son charme, et si les menus ne sont pas des merveilles d'ergonomie, la jouabilité est déjà impeccable. Je faisais l'erreur d'attribuer le succès de la série à ses high concepts : difficulté radicale, mécaniques "massivement offlines" novatrices et une opacité d'ensemble à même de stimuler l'entraide et le bouche à oreille. Tout n'est pas faux, mais ce serait faire offense à l'efficacité des principes qui régissent son game design, et au soin apporté à ses ambiances et sa mise en scène. C'est bête à dire, mais j'avais perdu de vue qu'avant d'être un miracle, Demon's Souls, c'est avant tout beaucoup de talent.

Neofire
Pixel de bonne taille
Spoilers toujours.


Eh bien, ma traversée du sanctuaire des tempêtes s'est faite presque d'une traite, et sans trop de heurts. Une question d'expérience, dans tous les sens du terme : les squelettes ont des patterns assez pauvres comparé aux ennemis des épisodes ultérieurs et je vois tout de suite comment m'en accommoder, mais je suis SL61, et ma jauge d'endurance me permet de résister à la frénésie de leurs attaques : je ferais certainement moins le malin si j'étais venu ici plus tôt.

Le deuxième segment m'a posé plus de difficultés et exige de procéder avec méthode et de garder son sang froid. Harcelé par les spectres et par l'obscurité, grande est la tentation de prendre ses jambes à son cou et le level design l'a bien compris, il n'est plus que gouffres, tunnels et corniches, aspirant le joueur pour mieux le prendre au piège d'un virage trop soudain ou d'un cul de sac mal fréquenté. La mise en scène est vraiment très habile, et les ténèbres s'épaississant les ennemis deviennent notre seul repère, les yeux des shadowlurkers sont autant de balises et, plus loin, le regard menaçant des reapers annonce un danger en même temps qu'un horizon.

Les trois boss de la zone ont été des formalités, mais là encore la mise en scène emporte le morceau. Le combat contre le Old Hero a des airs pathétiques, et le Storm King offre une conclusion majestueuse, un océan de lumière après une éternité de cryptes et de couloirs obscurs, et dans ses déplacement lents et gracieux quelque chose de désespéré, quelque chose de lyrique dans ce combat qui semble se jouer au ralenti, comme si l'issue était déjà connue. C'est le moment où pour la première fois je me suis senti héros, où j'ai eu l'impression d'incarner "le sens de l'histoire" : j'ai vaincu presque malgré moi, parce que c'était écrit.

Je vais vite pouvoir éprouver les limites de ces prédestinations, puisqu'il ne me reste désormais que mes vieilles nemesis : au fond des mines le Flamelurker attend toujours que je vienne prendre ma revanche, et je n'ai toujours pas trouvé la motivation d'affronter le val fangeux. A moins que je n'avance mon retour à Boletaria, que je pensais garder pour la fin ...

Par contre, en limitant mes accès aux wiki, j'ai tout raté des différents événements liés aux tendances du personnage et du monde, qui ne me semblent pas avoir bougé d'un iota. C'est un peu frustrant, j'aurais espéré une évolution naturelle dans un sens ou dans l'autre, mais il semble bien que rien ne bouge.

Neofire
Pixel de bonne taille
Au cas où : le message ci-dessous spoile allègrement le jeu.


Profitant de la fermeture prochaine des serveurs (prévue pour fin Février), j'ai décidé de faire un dernier tour dans le monde de Demon's Souls (en tout cas dans sa version online). Peut-être plus un prétexte qu'une raison d'ailleurs, dans la mesure où je profite assez peu de son versant connecté : du reste je ne suis pas sûr qu'il reste grand monde.


Même si je n'ose me l'avouer, mon ambition est celle de prendre ma revanche, quelque chose comme 8 ans plus tard. A l'époque, le jeu m'avait laissé exsangue, vaincu mais heureux : j'avais abandonné à mi-chemin à peu près, après quelques exploits et bien des défaites, avec l'impression d'être allé au bout de ce que l'expérience attendait de moi, et une conclusion en cohérence avec le caractère "massivement offline" du jeu : de cette histoire-là, je n'étais pas le héros, juste un personnage très secondaire.


Puis, décomplexé par mes (laborieuses) victoires sur Bloodborne et Dark Souls 3, et avec l'envie de payer mes respects à un jeu qui m'a marqué au fer rouge et qui est peut-être mon préféré de la génération précédente, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai choisi de redescendre dans les enfers avant que ses portes ne se ferment.
(comprendre : si je bloque encore une fois contre ce #*?!($ de Flamelurker, j'aime savoir qu'il me reste l'invocation de Blue Phantoms comme porte de sortie)


Fidèle à mes habitudes, je suis parti sur un personnage full corps-à-corps, délaissant les charmes de la classe Royalty (noble je crois ?) dont je connais la réputation : si je dois vaincre, je veux que ce soit dans les conditions d'alors, et les démons que je combats sont avant tous les miens. Tel un footballeur de L1, j'ai choisi de prendre les niveaux les uns après les autres, et de ne changer de monde qu'une fois le précédent terminé (ou bloqué par des éléments de scénario). La raison est simple : je repousse l'échéance du monde 5, je ne veux pas y retourner, tant son souvenir est traumatisant (et je n'avais même pas franchi la première étape), laid, oppressant, dangereux, imprécis, je ne veux même plus y penser.


Je réalise tout doucement que c'était une erreur, notamment parce que le monde 4-1 offre quelques armes qui ouvrent un peu les possibilités d'équipement, l'uchigatana notamment et la crescent falchion, qui semble-t-il ajoute des dégats magiques. Toujours est-il que je suis un chevalier, armé d'une Dragon Long Sword (une épée "standard" sertie d'une gemme de feu je crois) et d'une hache à une main. J'ai récemment délaissé l'équipement lourd de départ pour une tenue de magicien qui me permet de ne pas dépasser les 50% du poids maximal et d'ainsi conserver la roulade rapide, l'essentiel de ma protection étant assurée par un Steel Shield qui fait ce qu'il peut.


A ma grande surprise, l'histoire a plutôt bien débuté. Passé le tutorial dont le boss m'a tout de suite rappelé à plus de modestie, j'ai ainsi pu traver les niveaux 1-1, 1-2 et 2-1 sans jamais mourir. Le Tower Knight, notamment, m'a surpris par sa facilité : il n'est pas trop difficile de passer derrière lui et de s'en prendre à ses talons. (Je ne prononcerai pas à propos de l'araignée, que j'ai lâchement abattue à l'arc depuis un safe spot). Puis les choses sérieuses ont commencé, et je suis rentré dans une boucle échec/farming/échec/farming qui s'avère plus lassante que dans les épisodes ultérieurs, la faute certainement à certains aménagements d'ergonomie qui font ici défaut (les raccourcis débloqués sont plus rares, et moins sympas avec le joueur).


N'ayant toujours pas réussi à vaincre le Flamelurker du 2-2, je suis retourné plus tôt que prévu dans les geôles de la tour de Latria, un des sommets du jeu, qui condense certaines de ses plus belles qualités, à commencer par sa "simplicité". Demon's Souls est un jeu qui impressionne de par la somme presque miraculeuse de ses intuitions, mais derrière elles, le jeu tient en un seul geste, dont je chéris la spontanéité. Quelque part le jeu ressemble à un cauchemar d'enfant, et son imaginaire finalement peu sophistiqué n'en est que plus évocateur. Que l'on arpente les couloirs d'un château fort, que l'on se perde dans les dédales d'une prison ou que l'on s'enfonce dans les profondeurs d'une mine, il y a ce je-ne-sais-quoi qui rend l'exploration particulièrement immersive, alors même que le level design n'est pas particulièrement vraisemblable. Quelque chose qui tient je crois à son inhospitalité, et à une gestion radicale de l'obscurité. On ne voit jamais bien loin, dans Demon's Souls, et chaque pas est un risque, une conquête. Quand j'y joue, je pense souvent à Hero's Quest, ce jeu de société du début des années 90. Qui, en guise d'initiation au jeu de rôle, tenait sur la même simplicité, dans son univers comme dans ses règles.


Car je trouve que le gameplay du combat participe de cette vraisemblance, et fait que "l'on s'y croirait". Au delà de la variété des builds, au delà du meta encore balbutiant et de la subtile gestion de la barre de stamina, le coeur du jeu est un combat de playmobil. Epée contre bouclier, round d'observation, parades, esquives, l'affrontement dans son plus simple appareil. Et l'on contrôle à la fois le bras droit et le bras gauche, comme on manipule ceux d'une figurine.


Je ne trouve pas que le jeu ait trop vieilli, il souffre tout au plus d'un level design inégal et parfois monotone, mais il s'agit moins d'un brouillon que d'une preuve de concept : il paraît que le jeu se termine abruptement, preuve certainement d'un pilotage budgétaire incertain; en tout cas le coeur du jeu est déjà très solide, et les différents mondes en explorent les nombreuses facettes. Malgré son manque de finition, Demon's Souls ne fonctionne pas que dans ce qu'il promet, mais propose déjà une expérience complète et indépendante.


Après plus de deux heures d'échecs, j'ai miraculeusement vaincu le(s) Maneater(s), à la faveur d'improbables bugs (un Maneater m'a littéralement oublié, me laissant le loisir de les combattre un à un), sans lesquels je crois que je n'y serai jamais arrivé. Dès lors, c'est un nouveau jeu qui commence pour moi, puisqu'il ne me reste quasiment plus que des zones inconnues à découvrir. C'est déjà une première victoire.

Florent06
Gros pixel
Sebinjapan :

Yeah, bon choix. Le noble est en effet la plus la plus "aisée" (tout est relatif) à jouer au départ car c'est le plus équilibré, disposant d'un très bon sort à distance et assez doué au corps-à-corps. Si tu aurais pris le voleur ou le barbare, ça aurait été beaucoup plus compliqué au départ, presque du survival avec eux (en tous cas, au début).

Il n'y a pas de "safe zones" à proprement parler concernant la zone où tu as des soucis, mais les roulottes sur le chemin délimitent en gros le champ d'action du dragon.
Bref, ce n'est vraiment qu'une question de timing.
Une fois que tu auras passé la première portion, tu pourras soit continuer ton chemin sur les autres portions de muraille toujours en essayant d'éviter le dragon, soit t'enfoncer dans les profondeurs de la tour, qui te servira de raccourcis mais qui ne sera pas dénué d'embûches. De toute façon, ne t'inquiète pas, tu pourras bien vite te venger des tracas que t'as fait le dragon.


Dans Demon's Souls, les côtés online et offline sont assez poussés et différents. C'est très dur à dire sans spoiler, mais les 2 ont leurs propres avantages. Y'a par exemple un boss, très fade en offline, qui revèle toute sa sauce en online. Là aussi, dur à expliquer sans spoiler. Comme dit dans mon précédent message, il y a aussi pas mal de trucs qui peuvent t'aider plus ou moins en online (messages laissés par d'autres joueurs, tâches de sang d'autres joueurs, "fantômes" d'autres joueurs qui te permettent de voir ce qu'ils font en ce moment, etc). Et il y a aussi une certaine spécifité qui peut t'arriver en online, et qui ajoute un gros sentiment de peur, surtout les premières fois que ça t'arrive.
A contrario, le mode offline est pour moi l'idéal pour les tendances du monde. En effet, certaines zones et certains évènements ne se déclenchent qu'avec une tendance du monde précise. Ces zones déverouillées et ces évènements demeurent facultatifs et ne sont pas nécessaires pour finir le jeu, mais tu passeras à côté d'une très grosse partie du jeu.


Pour le squelette avec la grosse épée, ma tactique à moi, dans ma partie noble, c'était l'esquive : tu le vois arriver de loin (essaie de le toucher une fois ou 2 fois de loin à l'aide de la magie d'ici à ce qu'il arrive sur toi), dès qu'il s'arrête à ta hauteur pour te frapper, hop roulade de côté et tu le frappes et tu recules. Tu fais ça plusieurs fois et il crève. Je ne sais pas si c'est la meilleure méthode avec lui, mais c'est ce que je fais en tous cas.
Le squelette te rapporte qu'une 300aine d'âmes, mais il y a beaucoup de squelettes dans ce niveau, ce qui en fait un petit pactole une fois battus quelques uns, surtout que tu peux retourner au Nexus très rapidement (et donc faire réapparaître les squelettes battus une fois revenu dans ce niveau).


Le niveau 3 dont je parle, c'est la prison, le niveau le plus glauque du jeu et pour moi le niveau le plus angoissant. C'est presque du survival-horror.


Un peu plus tard, que tu joues online ou offline, tu auras une petite surprise. J'ai eu la chance d'avoir un énorme soupçon et d'arriver à temps, mais cette surprise peut te dégoûter du jeu et peut te couper toute envie de continuer à jouer, surtout si tu te fais avoir. Ca a été l'une de mes plus grosses surprises de ce jeu, d'ailleurs je crois que c'est la 1ère fois que je vois ça dans un jeu.




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