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Rappel des 10 derniers messages du topic (les plus récents en haut)
RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
Tain faut que je choppe ce coffret. Il me semble que ca passait sur arte ) un moment.

Enfin si c'est bien la série à laquelle je pense ca va etre le pied

Niloc-Nomis
Pixel visible depuis la Lune
Dans le Libé de ce week end il y a un article sur la réédition en DVD d'une série du début des 90's que je ne connaissais pas, originaire du câble US: Fallen Angels.
C'ets une anthologie d'histoires courtes totalement indépendantes adaptant des nouvelles d'auteurs de romans noirs (Chandler, Hammett...) ayant toutes pour point commun de se situer à LA lors de la deuxième moitié des 40's et introduites par une même actrice très femme fatale (c'est un homme dans la deuxième fournée d'épisodes). Un peu à la manière des contes de la crypte en fait. Les films sont produits par Sydney Pollack (qui a initié le projet) et mis en scène par des réalisateurs débutants alors très prometteurs: Steven Soderberg, Alfonso Cuaron, Tom Hanks, Tom Cruise, et avec un casting alléchant (Danny Glover, Danny Trejo, Christopher Lloyd, Isabella Rosselini, Gary Oldman...).

Image

Ayant lu l'article ma conclusion fut : c'est du "film noir porn", j'adore ça , il me le faut! J'avais adoré L.A. Noire, j'ai éclusé les salles de ciné Action à Paris il y a une quinzaine d'années en enchaînant les films de l'époque, j'adore ces romans. Banco.

J'ai donc acheté le coffret hier. J'ai vu les deux premiers épisodes. Si le premier (réalisé par un clippeur de U2) avec Gary Oldman est très convenu, le deuxième, réalisé par Tom hanks, est très bon, adaptation de Chandler qui reprend le thème de la princesse enfermée dans son chateau, une sorte de Raiponce avec des clopes, du whisky et du saxo.

La série offre tout ce qu'on attend visuellemet quand on associe LA, 40's et noir, mais là où j'ai écarquillé les yeux en grands, c'estquand j'ai découvert l'habillage, qui a été repris intégralement par L.A.Noire: l'intro en N&B, la structure des histoires et surtout la typographie de ce qui est affiché à l'écran, qui est absolument identique.



Bref il y a là une source d'inspiration qui relèverait presque du copié-collé. Ça ne retire nullement l'amour que je porte à ce jeu, mais je croyais qu'on était là dans la création pure, il semblerait que ce soit à un niveau moindre que ce que je pensais.

french snake
Pixel monstrueux
Merci ISKOR, je ne sais pas pourquoi mais je trouve la version PS3 vraiment pas ergonomique ou maniable.

Mais merci pour l'info, je verrais des que j'ai fini judgement

IsKor
Camarade grospixelien
LA Noire reste un bon jeu, même si il est un peu redondant au bout d'un moment. Ca serait dommage de le louper
Après j'avoue que pour ta question je ne saurais quoi te dire, puisque j'y ai joué sur PC.. Donc pas de soucis de manette, tout au clavier/souris

french snake
Pixel monstrueux
Petite question, j'ai relancé LA noire que je n'ai jamais fini comme tant d'autres jeux, surtout pour des raisons pro.

Et la manette PS3 et la jouabilité du jeu me font pester. Est ce qu'il y a une forte amélioration sur la version PS4 et est ce que cela vaut le coup de le faire finalement sur la nouvelle génération?

Merci

Niloc-Nomis
Pixel visible depuis la Lune
(promis j'arrête de vous embêter après )

L.A. Noire – Switch
terminé le lundi 22 janvier 2018.

La souplesse d’utilisation de la Switch est une bénédiction pour un homme avec un emploi du temps de ministre comme moi.^^

J’ai adoré. Le jeu a pas mal de défauts dans sa technique ou dans sa construction, notamment des interrogatoires parfois confus, mais il est passionnant en tout point. C’est la recherche d’un nouveau type de jeu. Trop touffu pour faire un film, trop ambitieux visuellement pour faire une série, trop répétitif dans sa construction pour en faire un roman, le jeu vidéo est le support parfait. C’est une plongée inédite dans un univers hors du commun. Certes l’intéraction avec le cadre est très limitée, mais rien que le fait d’être à Los Angeles en 1947 est absolument fou. J’imagine que le jeu passe par le filtre des fantasmes des joueurs et des créateurs mais peu importe, la preuve est là : on peut recréer tout un « écosystème » en jeu vidéo, en mettant de côté à priori toute notion de fun et de level design, par souhait d’exhaustivité envers une thématique, un lieu, une période…

Gazza 8 disait dans un autre topic qu’il cherchait des jeux sans combats. Ici c’est le cas puisqu’on peut passer si on le souhaite toutes les scènes d’action. C’est en quelque sorte l’invention d’une nouvelle voie qui marie l’hyper immersion des grosses productions modernes avec la construction narrative des plus brillants jeux d’aventure. Dans un souci de sérieux pour le coup très rafraîchissant.

Sincèrement j’attends maintenant d’autres jeux dans cette veine. Des jeux « pour les grands », quoi.

Niloc-Nomis
Pixel visible depuis la Lune
J'approche des 30 heurs dans L.A. Noire sur Switch et je suis tombé carrément amoureux du jeu malgré ses défauts. Pour rappel je l'avais commencé sur 360 à l'époque mais j'avais lâché l'affaire assez tôt, ne comprenant pas trop où il voulait m'emmener.

J'ai suivi les pérégrinations de Cole Phelps dans la brigade des délits routiers, puis la criminelle, les mœurs, pour enfin être rétrogradé dans les incendies criminels. Là j'en suis à l'étape suivante et je me demande vraiment quand le jeu se terminera. Je pensais arriver au bout avec le Dahlia noir, puis avec l'affaire "all stars" réunissant tous ses anciens coéquipiers, mais en fait non. À tel point que je me demande comment ont été intégrés les DLC dans cette ressortie. Vu que là je joue Jack Kelso, je me dis qu'ils ont été intégrés dans la trame principale, mais en fait je n'en sais rien, je n'ai pas trouvé l'info sur le net, si vous avez le fin mot de l'histoire je suis preneur!

Pour une fois j'ai l'impression de jouer à un vrai jeu "mâture". Mais un vrai. Qui ne réduit pas l'expression à un algorithme boobs & blood. La maturité de L.A. Noire est à mon sens dans l'écriture. Dans les dialogues. dans les actions à réaliser. Dans l'implication de Phelps dans son enquête.

Les affaires sont toutes des affaires sérieuses et plausibles et il faut se dire que l'on est un inspecteur de police. Les thématiques abordées sont très terre à terre, souvent cruelles et injustes, et on doit démêler le vrai du faux de dialogues souvent terriblement crus, qui abordent sans fard des discussions que peuvent aborder des grandes personnes. Le jeu balance ses insultes, ses dialogues racistes, sexistes, sexuellement crus où parfois antisémites sans hésiter. Et souvent en mélangeant les ingrédients ( exemple de dialogue TRÈS fleuri: "j'me casse le cul à rembourser cette baraque pendant qu'elle passe sa journée à sucer des métèques"). Dans l'Amérique de l'âge d'or le jeu donne la parole aux individus, à leurs frustrations, à ce que la société d'alors crée de tensions. Il fait tout le temps confiance à l'intelligence du joueur, à sa capacité à faire face à toute cette bile. Phelps est une bleusaille, il fait de son mieux, ses collègues sont souvent blasés mais finalement ravis d'être de nouveau utiles remotivés par un peu de sang frais.. Je trouve la construction narrative du jeu absolument brillante, avec ce personnage principal qui se dessine progressivement, et les tuiles qui lui tombent sur la tête sont d'autant plus douloureuses.

Pour enquêter il faut faire deux choses: inspecter des cuillers en bois dans des cuisines et relire 36 fois la liste des indices pour balancer la bonne accusation lors d'un interrogatoire.
Les phases d'enquête sont finalement assez téléguidées puisque des petites musiques accompagnent vos recherches ayant chacune une signification. Ainsi on sait quand on doit encore trouver des trucs, et quand on a tout ratissé. C'est l'occasion de plonger dans la vie quotidienne des petites gens de LA dans les années 40. Le soin apporté à la reconstitution du mobilier des objets, des couleurs, de ce qu'on voit par la fenêtre... C'est absolument fabuleux. Jusqu'au cliquetis des mécanismes de téléphone opérés par les opératrices! C'est absolument enivrant.
Ensuite viennent les interrogatoires. Là c'est plus compliqué, je me prends régulièrement les pieds dans le tapis entre les accusations et les coups de pression, l'envoi de preuves qui apparemment n'en sont pas et la lecture d'expressions faciales indéniablement réussies mais dans lesquelles je n'arrive pas forcément à déterminer la réaction adéquate. Bref c'est techniquement, scénaristiquement et émotionnellement très bon, mais dans ma partie ça a un peu trop souvent été au doigt mouillé quand même.
J'en retiens, de ces phases d'enquête, qu'à chaque fois on envoie en taule des petites frappes, dont on se doute qu'elles sont manipulées par bien plus haut placé, un plus haut, à mon stade du jeu, qui semble pour l'instant inatteignable. Dans le rêve américain je contribue à envoyer en taule des types qui ne correspondent pas au modèle. À chaque fois. Et j’apprécie e énormément le fait que chaque affaire se conclue par une inculpation, qui fait le bonheur du chef, mais à aucun moment le jeu ne nous dit qu'il s'agissait de la bonne personne. On a résolu une affaire. Point. Si vous avez un dout c'est votre problème. J'adore.

On reproche beaucoup au jeu la stérilité de son univers. Soit. C'est pour ça que j'ai lâché le titre la première fois. Mais il faut faire la part des choses. L.A. est une ville immense. Pleine de millions de gens, une ville avec une histoire forte, pleine de changement s historiques radicaux (le cinéma, son évolution, le retour des soldats de la guerre du pacifique, l'immigration mexicaine... Dans tout ça on a une enquête à mener. Gamekult reproche dans son test que les portes ouvrables se cantonnent à celles qui font avancer l'histoire ( l'intérêt de cette adaptation [Switch] est aussi limité que le nombre de portes ouvrables dans sa reconstitution de Los Angeles. ). Mais le jeu joue à fond la carte de l'identification, sinon à quoi bon avoir autant travaillé les animations faciales? Y aurait-il eu un quelconque intérêt pour Phelps (et par extension le joueur) de pouvoir entrer chez le moindre chapelier de la carte? Les développeurs ont posé leurs couilles sur la table et ont osé aller à contre courant de la liberté à tout crin, au brassage de vide ambiant, et tant mieux! Phelps doit résoudre des enquêtes bien précises, il doit rendre des comptes, il ne doit pas perdre de temps. Le joueur non plus. Reprocher au jeu le vide de sa carte est une réaction d'enfant gâté.
Los Angeles est vide, les distances sont grandes, on passe de longues minutes en voiture pour rallier un point à un autre, les portes sont fermées mais la ville est là, tentaculaire. Los Angeles c'est la concrétisation de l'Amérique. Les boutiques sont fournies, les panneaux publicitaires sont chatoyants, les voitures sont rutilantes, la radio est entraînante, les gens marchent dans la rue, vaquent à leurs occupations... Mais les portes sont fermées, on ne saura rien de la vie de la population à moins que ne survienne un drame. La ville est là, l'humain non. Je décide d'y voir un point de vue pleinement assumé par les concepteurs. Et je trouve ça passionnant.

yedo
Pixel imposant
J'ai commencé L.A. Noire sur Xbox 360.
C'est cool de pouvoir suivre l'actualité JV en jouant à un jeu acheté d'occasion il y a quelques années.

J'aime bien mais je suis rassuré en lisant le topic et les remarques concernant la frustration ressentie lors des interrogatoires. J'ai parfois l'impression d'être stupide et ne pas comprendre ce qu'il faut faire, comment mener les interrogatoires, poser les bonnes questions. Le choix entre "vérité", "doute" et "mensonge" est peu évident. C'est difficile de savoir sur quoi se baser quand on a rien de concret sous la main. Il y a bien les expressions du visage de l'interlocuteur mais c'est très aléatoire.

Il m'arrivait souvent de choisir "vérité" au début, car je ne voyais pas l'intérêt de certains personnages à mentir (je suis peut-être naïf) alors qu'au final on nous prend rapidement pour un benêt ou des faits nous sont dissimulés parce qu'on n'a pas su être insistant au bon moment. Le "doute" me paraît être la réponse la plus intuitive face aux personnages récalcitrants sans que l'on ait de preuves évidentes, mais dans les faits la réaction de notre personnage est plutôt déroutante, il s'emballe et menace son interlocuteur sans raison alors qu'on aurait voulu être plus insidieux, plus subtil. Le "mensonge" oblige au moins à fournir une preuve, mais ce n'est pas toujours évident de choisir la bonne. Je trouve qu'on collecte beaucoup d'indices sans forcément savoir quoi en faire.

D'un autre côté c'est plutôt réaliste mais ça reste très frustrant quand on a la vague impression de saisir les enjeux d'une affaire pour qu'au final le jeu nous refuse les explications pour avoir loupé un indice ou une nuance lors d'un interrogatoire (surtout quand on se fait taper sur les doigts par le supérieur comme s'il savait à l'avance qui était le coupable ). Là par exemple j'ai bouclé l'affaire du Papillon Doré en me plantant sur l'accusé, mais pour moi il y avait trop de zones d'ombre et d'incompréhension pour que cette affaire soit satisfaisante. Et je ne sais pas si le jeu me cache sciemment des éléments ou si j'ai loupé des trucs.

IsKor
Camarade grospixelien
C'est rigolo que ce topic refasse surface, j'ai justement une envie de jouer à ce jeu depuis un petit moment.

chatpopeye
Camarade grospixelien
Tu comptes y jouer dans ton lit ou dans ton salon ? Le petit écran de la Switch doit quand même bien atténuer le côté immersif du jeu.

Je me referais bien une troisième fois L.A. Noire. Un remake HD est sur le point de sortir, en même temps que la version Switch, mais sur PC, c'est une version VR, et je n'arrive pas à trouver si on pourra néanmoins jouer sans la VR, mais en 1080p sur PC.
Quelqu'un a des infos là-dessus ?




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