Forums de Grospixels
Bienvenue sur le forum de Grospixels : [ S'Enregistrer ]
Déjà inscrit ? [ Connexion ]
 
retour sur le site
rechercher

Poster un message
Autorisation :Tous les membres Enregistrés peuvent poster de nouveaux sujets et des réponses sur ce forum
Nom d'Utilisateur :
Mot de Passe :
J'ai perdu mon mot de passe!
Corps du Message :

HTML est: Activé
BBcode est: Activé
[img] [img] [img] [img] [img] [img] [img] [img] [img] [img] [img] [img] [img] [img]
Options : Désactiver HTML sur ce Message
Désactiver BBcode sur ce Message
Désactiver Smilies sur ce Message
Montrer la signature (Ceci peut être modifié ou ajouté à votre profil)
 -   - 

Rappel des 10 derniers messages du topic (les plus récents en haut)
Niloc-Nomis
Pixel visible depuis la Lune
C'est quoi Super Bug, une série?

Bien d'accord avec toi Lyle quant à la maniabilité. Je n'en ai pas parlé pour faire trop long, mais elle est très surprenante.
C'est très déstabilisant au début, une voiture on s'attend plutôt à rouler avec, mais au bout de quelques crédits les contrôles s'avèrent d'une souplesse et d'une richesse vraiment plaisants.
Le rebond est automatique, mais on peut écraser le saut, avancer, reculer, ou encore forcer l'altitude. On est très libre avec sa cox. Le reproche que je ferais au titre c'est d'avoir un peu placé les ennemis n'importe où, et aussi un scrolling qui a parfois un temps de retard sur l'action, comme par exemple dans la pyramide.

Mais globalement c'est vraiment un jeu impressionnant dans son concept, et généreux en effet. Par exemple dans la plaine il y a plusieurs ennemis alignés au sol à plusieurs reprises. En tirant pile au moment ou la voiture touche le sol on les aligne tous d'un coup. Comme juste avant cela on a visé pour atterrir à un endroit sûr la gratification ressentie est d'autant plus grande.

J'imagine que sa diffusion a été assez limitée car je ne vois pas ce qui aurait pu limiter son impact dans son concept. Ça ouvre quand même de sacrés horizons, une jouabilité riche et variée, des environnements évolutifs, de l'exploration... J'ai lu plusieurs fois que Super Mario Bros est le premier jeu de plateformes à scrolling. Je sais maintenant qu'il faut relativiser tout ça.


Rugal-B
Gros pixel
Ru as oublié Super Bug, qui date de 1980 en plus!



Merci pour la découverte, en voyant les screens j'ai cru que je connaissais le jeu mais en fait non.

Lyle
Camarade grospixelien
Une MAJ tous les 5 ans. Merci de me faire relativiser quant à ma tendance à procrastiner, Niloc

Alors ça c'est marrant, Jump Bug est un titre que j'ai vraiment découvert il y a seulement 3 mois, et j'ai eu exactement la même analyse que toi. Je fais un copier-coller des notes que j'ai écrites à l'époque :

Un titre pas tout à fait réussi, mais avec de très bonnes intuitions. Vous dirigez une voiture rebondissante et devez traverser divers environnements, dont la grande variété semble inspirée de Scramble, tout en éliminant les nombreux ennemis et en collectant des bonus, tout aussi nombreux. Le maniement est vraiment étrange : le rebond est obligatoire et régulier, mais on a un très grand contrôle sur le saut de la voiture. C'est clairement un avantage, car cela permet d'atterrir où l'on veut et d'atteindre facilement des endroits élevés ou très bas, mais c'est assez perturbant au début et cela nécessite un temps d'adaptation. On avance en scrolling forcé au début, mais à la fin du niveau on peut faire avancer ou reculer le scrolling à sa guise dans des niveaux labyrinthes, si bien qu'on se croirait dans un platformer de la deuxième moitié des années 80. La visée des ennemis et la collecte des bonus donnent une généreuse plus value scoring aux parties et incitent à persévérer. La maniabilité flottante, qui semble hésiter entre plates-formes et shoot'em up, donne certes un gameplay un peu approximatif mais Jump Bug reste assez unique dans l'arcade de 1981.

C'est vraiment un titre qui m'a surpris, car il a carrément plusieurs années d'avance sur le jeu de plates-formes. En 81, Donkey Kong lance tout juste le genre. C'est un titre qui je pense doit avoir une petite place dans la généalogie des platformer. Je pense pas qu'il ait eu la moindre influence, mais il a vu des choses importantes avant les autres.

Par contre, d'après le fichier mameinfo.dat, le jeu a été développé par Coreland, pas par Alpha Denshi. Ca a toujours été le boxon, la question de savoir qui faisait quoi en arcade à cette époque.


Niloc-Nomis
Pixel visible depuis la Lune
Jump Bug, développé par Alpha Denshi (futur ADK), publié par Hoei Sangyo (futur Banpresto) au Japon et Rock Ola aux USA.

Image

Il n'est pas facile de se remettre à un Grosblog qu'on a laissé trainer depuis des années. Mais là un soudaine envie, qui durera le temps qu'elle durera, m'a fait tomber sur un titre tout à fait recommandable.

La fin des 70's est une période noire, c'est bien connu. Pas à cause de la crise pétrolière, non, ni à cause du disco, de l'émergence du chômage de masse ou de l'arrivée imminente du Sida, rien de tout cela.
Si c'est une période si sombre c'est en partie à cause de productions cinématographiques Disney mettant ent en scène... une coccinelle de Volkswagen.

Image
De 1967 à 1980. Brrr. J'ai beau être nostalgique des salles de ciné popu que je n'ai pas connues, il y a des limites.

C'est donc la trouille au ventre que j'ai lancé Jump Bug, armé de mon fidèle virtua stick.
Et ma foi, tout s'est bien passé. En cette période (1981!) où les concepts de genres de jeux sont encore très flous la moindre création est le fruit de brainstormings que j'imagine bouillonnants!

Image Image

Nous sommes donc au volant d'une voiture (une Cox à peu près)... qui ne roule pas! Non. Elle rebondit. De tout manière avec une si jolie bouille rondouillarde il aurait été dommage de cantonner ce sympathique quadricycle à une rue sale et mal famée. Eh, il faut bien trouver des concepts impactants hein!
Nous contrôlons donc notre bolide sur ressorts en pleine ville, et le but de la manœuvre est d'attrapper le plus de bourses possibles, au sommet des immeubles. Une jauge se remplit progressivement à chaque bourse attrapée, qui nous gratifie d'un essai supplémentaire lorsqu'elle est pleine.
Encore faut-il parvenir à la remplir car les environnements sont très chargés en créatures qui vous veulent du mal.
Je ne sais pas qui conduit, mais je sais quelle ville est traversée: c'est celle de manny Calavera! Sur votre chemin vers la rapine vous croisez nombre de squelettes qui vous lancent leurs têtes, des... navets? qui campent sur les toits ou les nuages et qu'il vous faut absolument éviter, sans oublier une sorte de clown qui viendra régulièrement rebondir sur la surface de jeu et qui vous enquiquinera tant que vous ne vous en serez pas débarassé.

On a donc une voiture qui ne roule pas, des toits et des nuages sur lesquels on peut rebondir, et en plus un scrolling horizontal. On est est donc là en présence d'un jeu de plateformes! La question mérite d'être creusée, mais s'il n'est pas le premier il fait indéniablement partie des précurseurs. On avance vers la droite, on évite des ennemis, on saute de perchoir en perchoir, et on tire pour se débarrasser des ennemis devant soi. Plein de bonnes idées, je pense que les développeurs étaient fiers de ce qu'ils ont conçu.

Image Image

En plus le jeu est construit en niveaux, avec des décors évolutifs. Dès le deuxième niveau on a même droit à un scrolling horizontal ET vertical. Pour ce dernier la fluidité n'est plus assurée, mais la recherche sur l'architecture des niveaux est à saluer, contrairement à ce que l'âge du jeu pourrait laisser croir, il se passe beaucoup de choses différentes. Le jeu n'est pas moins riche à mon sens qu'un jeu d'action plate formes lambda sorti dix ou quinze ans plus tard. C'est en ce sens une indéniable réussite.

Alors bien sûr il a quelques défauts. Comme au hasard des ennemis placés un peu partout, dont certains ne laissent pas comprendre tout de suite qu'ils sont agressifs. Alors qu'ils le sont. De même les éléments de décors dangeraux ou non ne sont pas identifiables immédiatement. Une montagne peut être traversée, pas un rocher.

Ceci dit Jump Bug est une chouette découverte, qui encore très agréable à jouer aujourd'hui, ce qui est un signe de qualité évident. Laissez-vous séduire par des graphismes de 1981, si colorés!

Image

Image Image

screensots maison, image borne: KLOV, flyer: eBay

Sebinjapan
Camarade grospixelien
Mais il est super ce jeu !

Fais-en un article Niloc, il faut le faire découvrir à plus de monde. Je l'avais déjà essayé mais je n'avais pas compris comment jouer.
Là je viens de faire plusieurs parties et c'est franchement génial. La jouabilité rappelle un peu Looping sur lequel JPB a fait un article, mais le principe général est vraiment bien vu.

Bon, je n'ai jamais réussi à me poser sans me crasher (ce qui est une constante chez moi dans ce genre de jeux) et je n'utilise jamais le bouton turbo, mais ça ne m'a pas empêché de passer sans trop de problème les 1ers niveaux (on a assez de carburant pour tout faire). C'est grisant de frôler les décors en allant ramasser les personnages. Et je vois une sacré marge de progression pour optimiser mon score en prenant les gugusses dans l'ordre.

Bravo (Nintendo) et merci (Niloc)

MTF
Modérateur groovy
Peut-être est-ce aussi une question de lisibilité, tout simplement. En tous cas, belle découverte que ce Sky Skipper, je n'en avais jamais entendu parler, mais il faut dire que je connais absolument pas la période arcade de Nintendo - à part les gros classiques, Donkey Kong, Mario Bros, Popeye... Tu te sentirais d'attaque pour faire de ce charmant descriptif un méga-article, Niloc ?

Al-Kashi
Tenace !!!
J'ai toujours trouvé ça étonnant le hiatus graphique qu'il y a entre certains sprites et l'environnement (le décors, la fonte). Les premiers sont très détaillés, alors que les seconds sont très grossiers en comparaison, comme s'ils avaient des résolutions différentes. C'était déjà le cas avec Popeye (toujours chez Nintendo), je me demande quelles contraintes techniques au niveau du hardware il y a derrière.

Niloc-Nomis
Pixel visible depuis la Lune
Sky Skipper développé et édité par Nintendo.





Je n'y connais pas grand chose en arcade, et encore moins les jeux sortis durant cette période préhistorique du jeu vidéo. Ce que je sais c'est que Nintendo a eu une courte période assez prolifique avant de se concentrer sur la Famicom / NES et de délaisser le secteur. Il est assez impressionnant de constater qu'une part des phares de son catalogue sont nés à cette époque, perpétuant ses franchises avec une qualité constante qui force le respect. Mais toutes ces bornes d'arcade n'ont pas passé le cap et ont depuis été oubliées. Parmi ces titres il y a Sky Skipper. Et en plus ça rime avec coup de coeur!

Sky Skipper vous propose d'incarner un pilote à bord d'un biplan chargé de libérer de mignons petits animaux prisonniers de gorilles malfaisants. On a de la suite dans les idées chez Nintendo!
Je le dis tout net au risque de me faire rappeler vertement mon inculture vidéoludiquosaure, j'ai été bluffé par la richesse du jeu, tant du point de vue de son intérêt ludique, de sa maniabilité et de son exécution technique. Il est des jeux dont on se demande pourquoi ils sont passés à la trappe dans la mémoire collective au vu des qualités développées.

Concrètement vous vous élancez depuis une piste de décollage, sur laquelle vous pourrez ré-attérir plus tard afin de refaire le plein de kérosène si la partie s'éternise, pour retrouver les animaux prisonniers éparpillés dans le niveau. Ils sont gardés par des "gorilles" (qui ressemblent plus à des ours) joueurs de baseball qui cherchent à vous abattre avec leurs lancers. Lorsqu'ils se mettent en position de tir une cible indiquant la destination de la balle s'affiche, à vous de ne pas vous trouver dans sa trajectoire sans quoi vous serez abattu. Vaillant petit pilote que vous êtes vous pouvez lancer des bombes, des gentilles bombes mêmes puisqu'elles ne feront qu’assommer temporairement les vilains geôliers. Les petits animaux choupinous vont alors vérifier l'adage "Quand le chat n'est pas là les souris dansent puisqu'elles vont se mettre à sauter depuis leur petit coin reclus tant que le gorille n'aura pas retrouvé ces esprits. Alors à vous de vous dépêcher de les atteindre avec votre avion pour les libérer. Bien sûr les victimes ne sont accessibles que dans la proximité des ennemis assommés, là où les gorilles vous guettent les petits animaux restent terrés.





Voila pour le principe de base. mais le jeu regorge de détails de gameplay qui enrichissent l'expérience de bien belle manière.
Le jeu se joue à la manière de Time Pilot, vous pouvez donc diriger votre aéronef dans huit directions selon un point de vue totalement irréaliste puisque vous voyez votre avion aussi bien de profil que de haut, la tête en haut ou en bas. Le maniement se fait sans aucun souci, ce qui est heureux étant donné la complexité des niveaux. Bien plus que les gorilles, lourdauds et assez peu agressifs, il faut se méfier avant tout de l'architecture des niveaux. L'avion doit se frayer un chemin dans ce qui doit être une citadelle (on distingue tours et créneaux)offrant un agencement en blocs proche de l'aléatoire. On a ainsi des niveaux qui se rapprochent d'un labyrinthe, tout en étant constamment ouvert, à la manière de ceux de Pac-Man par exemple. Le souci c'est que les teintes choisies sont assez difficilement lisibles, et qu'il peut arriver que l'on discerne trop tard un mur ou un bloc esseulé marron très foncé. Sur un fond noir.
Vous devez donc vous faufiler comme vous le pouvez jusque dans les couloirs de la forteresse. Et comme les animaux ne sont libérés que pour un temps limité il faut vous hâter de les récupérer avant le réveil du gorille. Et pour cela vous pouvez utiliser votre turbo, à vos risques et périls dans les endroits exigus, dans lesquels il faut aussi savoir qu'un demi tour modifie légèrement l'alignement du sprite, vers le haut ou le bas selon le sens de votre looping. Et des fois ça passe, et des fois ça passe pas. Mais la hitbox du sprite semble très juste et je n'ai jamais pesté contre ce choix de maniabilité. A savoir aussi que le turbo vous permet de lancer vos bombes un peu plus loin, ce qui peu être pratique.

Vous le savez sûrement mais Nintendo est à l'origine un fabriquant de cartes à jouer, c'est peut être pour ça que les animaux arborent les quatre symbole coeur/carreau/trèfle/pique. Vous pouvez soit ignorer cette caractéristique, soit essayer de les sauver selon un ordre précis correspondant à trois combinaisons indiquées lorsque la borne fait tourner sa démo. Si vous voulez partir à la chasse aux points vous savez ce qu'il vous reste à faire. Pour vous aider la position des bébètes ainsi que les symbole associés sont affichés tout en bas de l'écran pour vous aider à vous repérer.






Vous voyez ce jeu propose un gameplay très recherché, plein de nuances avec une jouabilité sans faille et une difficulté très raisonnable. Et en plus si le chateau en lui même est assez moche et minimaliste les sprites sont impressionnants. Les gorilles sont gros méchants mais mignons, très bien animés et plein de mimiques sympa, je ne croyais pas ça possible en 1981. L'avion et les animaux sont plus limités mais vu la petitesse de ces sprites il peut difficilement en être autrement. Autre chose qui m'a surpris, c'est la taille des niveaux et la qualité du scrolling multidirectionnel. Ca bouge bien, dans tous les sens, c'est parfait.

Sky skipper est donc un oublié bourré de qualités, et franchement ça fait plaisir à découvrir. Un gros coup de coeur pour moi.
A savoir que la borne ne semble pas avoir franchi les frontières du Japon, peut être est-ce là la cause de sa discrétion, et que son adaptation sur Atari 2600 en 1983 (Parker brothers) n'a quant à elle pas quitté les États-Unis.
Le jeu a pourtant été développé par la R&D1 de chez Nintendo, dont voici la liste des productions arcade: Donkey Kong
Donkey Kong 3
Donkey Kong Jr.
Head On N
Heli Fire
Vs. Ice Climber
Mario Bros.
Monkey Magic
Popeye
Radar Scope
SF-Hisplitter
Sheriff
Sheriff 2
Space Fever
Space Firebird
Space Launcher

Des manches, quoi.



Lyle
Camarade grospixelien
J'ai aussi été surpris par certaines idées de 005. C'est pas super jouable (se retrouver bloqué par les ennemis, les patinoires impraticables) mais rien que pour sa tentative, très en avance sur son temps, de faire du gameplay d'infiltration, c'est un jeu à remarquer.

Le tout début des années 1980, c'est une époque où l'on voit clairement que Sega se cherche. Ils ont commencé par plagier Space Invader (comme pratiquement tous les développeurs de l'époque ) avec Space Attack. Mais ensuite viennent 005, Borderline, Tranquilizer Gun ou Samourai. Chacun de ces jeux essaient des choses intéressantes, il y a beaucoup de multi-phases, mais on sent que Sega n'a pas trouvé les bonnes formes de gameplay, ce qui donne des titres encore peu aboutis. En même temps, ils peuvent être déjà ambitieux niveau technique, avec un jeu comme Turbo, et dès 1982 les titres vraiment réussis arrivent, avec Pengo ou Zaxxon. Mais c'est marrant de voir comment l'un des plus grands noms de l'arcade a mis quelques années à faire la transition entre l'électro-mécanique (dans lequel Sega était très présent) et le vidéo.

Sebinjapan
Camarade grospixelien
Laisse pas tomber John Pink, tu l'auras un jour ce salaud d'Evil Blue !
Excellent post Niloc, et très instructif en plus.
Concernant Tennis, il me semble qu'on peut modifier quelques trucs avec les interrupteurs de la console : difficulté, vitesse, et même les angles de frappe si ma mémoire est bonne. Mais je confonds peut-être avec Realsport Tennis d'Atari sorti un peu plus tard.




Forum www.grospixels.com (© 2011-2019 Grospixels)