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Je viens de terminer Klonoa: Door to Phantomile dans le cadre de son remake sur Switch sorti en juillet 2022.
Pour situer les choses, un petit bilan de la carrière de Klonoa, mascotte de Namco née avec la génération 32-bits et les jeux de plate-forme tridimensionnels :
Si je ne me trompe pas, la série Klonoa comporte cinq jeux canoniques, deux sur consoles de salon et trois sur portables :
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Klonoa: Door to Phantomile, sorti en 97 sur PS1, objet de l'article. Jeu en 2.5d.
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Klonoa 2: Lunatea's Veil, sorti en 2001 sur PS2. Jeu en 2.5d.
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Klonoa: Moonlight Museum, sorti en 99 sur WonderSwan. Jeu en 2d.
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Klonoa: Empire of Dreams, sorti en 2001 sur GBA. Jeu en 2d.
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Klonoa 2: Dream Champ Tournament, sorti en 2002 sur GBA, suite du titre précédent. Jeu en 2d.
Il y aussi un action-RPG qui s'appelle
Klonoa Heroes: Densetsu no Star Medal (GBA, 2002, uniquement au Japon) et un spin off sur PS1 en 2002 où Kloana fait du beach volley.
Et puis les remakes : d'abord
Klonoa sur Wii en 2008, qui reprend Door to Phantomile (PS1) et tout dernièrement
Klonoa Phantasy Reverie Series (Switch, PS4/5, Xbox One/Series, PC) qui reprend Door to Phantomile (PS1) et Lunatea's Veil (PS2).
En ce qui concerne la version Switch de ce remake, il faut vraiment saluer le travail qui a été fait : démo disponible sur le store, 60fps, refonte graphique de très bonne facture, possibilité de jouer avec les graphismes d'origine, et surtout, SURTOUT, des chargements très courts même en version cartouche. J'insiste sur ce point car je ne comprendrai jamais comment le même Bandai-Namco a pu, à côté de ça, commercialiser une version boîte de Little Nightmares qui est parfaitement *inutilisable* à cause de loadings cumulés représentant au moins deux fois le temps de jeu effectif (je n'exagère pas, j'ai mis 30€ là dedans et je l'ai bien en travers).
Autre point important : un mode facile à été ajouté. Il ne change rien au contenu ni aux récompenses mais donne à Klonoa une barre de vie allongée, des vies infinies, et lui permet d'attraper les ennemis un chouia plus loin. Je me demande s'il ne vaut pas mieux faire le jeu comme ça, honnêtement, j'ai l'impression que ça le rend plus souple et agréable à manier, et ça le débarrasse des game over qui parfois obligent à se retaper tout un niveau parce qu'on a perdu contre un boss. Faut voir. Perso, comme le jeu n'est pas trés difficile malgré tout, je n'ai pas été tenté d'utiliser ce mode easy avant le dernier niveau, ainsi que pour le boss final qui est un niveau à lui tout seul. J'ai trouvé que ça modernisait subtilement et agréablement l'expérience.
Version PS1
Remake Switch
Par contre il y a ce niveau "Extra" qui se débloque lorsqu'on a libéré les 6 prisonniers dans chacun des 12 niveaux. Je ne sais pas s'il est présent dans le jeu PS1. En tout cas sa difficulté est assez monstrueuse, on n'y fait qu'enchaîner des sauts au dessus de bacs de lave en attrapant des ennemis volants, disposés de telle sorte qu'on navigue dans toutes les directions et sans jamais retomber, sur de longues séquences, chose que le reste du jeu ne demande jamais. Même en easy avec l'allonge augmentée, j'ai renoncé dans l'avant-dernière salle.
Enfin, il y a le scoring : réussir à ramasser 150 gemmes par niveau. Cette collecte est intéressante si on joue en normal car atteindre 100 gemmes ajoute une vie qui n'est pas de trop dans les trois ou quatre derniers niveaux, donc je m'y suis bien appliqué. Mais même en étant rigoureux, j'a fini quasiment tous les niveaux avec un score entre 140 et 145... J'ai l'impression que pour atteindre l'objectif il faut vraiment en mettre un coup et avoir une bonne dose de chance. Libérer les 72 prisonniers, en revanche, est intéressant et jamais trop difficile, ça fait pleinement partie du jeu.
Je suis plutôt content de ce Door to Phantomile et je rejoins l'article de MTF sur la plupart de ses remarques, sauf concernant le scénario où j'aurais été plus expéditif que lui pour dire qu'il n'a pas grand intérêt - heureusement le remake permet de sauter ou accélérer en x5 les nombreuses cinématiques. C'est un jeu de plate-forme assez court mais solide, avec quelques embranchements bienvenus dans les niveaux, une certaine variété dans les objectifs de progression, un gameplay peu évolutif et qui s'appréhende immédiatement mais qu'on possède de mieux en mieux au fil des heures (tout ce que j'aime dans un jeu de PF, quoi), des boss assez spectaculaires et sympas à jouer, et en prime quelques musiques assez réussies. Acheté seul au prix fort il y aurait eu de quoi être un peu frustré, mais livré ainsi avec le second épisode il passe vraiment bien et mérite ce retour sous les projecteurs.
J'ai hâte de démarrer Lunatea's Veil, même si je crains que son level-design décrit comme plus linéaire me laisse un peu sur ma faim.