c'est une question si bête que la mienne ?

C'est marrant mais j'ai suivi exactement la démarche inverse : au début j'ai essayé de jouer "en dérapant", pour prendre du kudo, mais peu à peu j'ai remarqué qu'il était bien plus rentable de conduire propre : ca permet de relever la performance exigée en début de challenge (conduire propre est essentiel pour dépasser plus de voitures, pour se fixer des temps plus exigeants etc...). Réussir à atteindre un temps très bas, surtout si on utilise une voiture au coeficient faible, ca rapporte plus que tous les dérapages que j'ai jamais pu enchaîner (J'ai toujours gardé ma MG pour ce motifs, et même loin dans le jeu, elle permet de faire des performances sur tracé sinueux très très rentables)

Je regrette que les critiques, lors de la sortie, aient vraiment sous evalué la richesse de la structure du jeu : c'etait pourtant un exploit que faire un systeme aussi original sur un genre qui était aussi figé.
Et la bande son est extraordainire. Le faux Will Smith m'a fait ricanner bêtement pendant longtemps, j'ai pratiquement un clip complet dans la tête pour aller avec les paroles.

Sinon, quelqu'un a jamais reussi a débloquer le coupé alfa ? j'avais la version "avec bug" sur cette épreuve, Sega France à l'époque m'a envoyé une version "débugguée" de msr (et le bug du coupé était référencé chez bizzare), et le temps demandé était toujours le même. C'est dommage, c'est la meilleure traction du jeu, j'aurais bien voulu l'avoir.

C'est pas ma question. J'en ai marre de voir mes voitures conduites par des anglais

Le volant à droite ça me perturbe.

Il y a une vue tableau de bord dans MSR ? Il me semble pas.

Je trouve toujours pas

Une question bête... elle est où l'option pour mettre le volant à gauche... je la trouve pas... ou plus.

Ton intervention sera mise dans l'article, Kitano. Néanmoins, je tiens à modérer un peu ton discours selon lequel MSR ne fait la part belle qu'aux dérapages :

Tout d'abord, si on prend les virages sans déraper mais très, très près de la vitesse maxi qu'ils permettent, avec le coup de frein qui va bien, en trajectoire extérieure et en faisant une sortie de virage au ras de la barrière extérieure, on est gratifié d'un "Whey Hey !" et de Kudos au même titre que si on bourrine au frein à main. Et au niveau chrono, c'est plus efficace que les dérapages, à mon avis.

D'autre part, ces même dérapages sont difficiles à réaliser sans perdre de temps. Si on s'y prend mal, on se retrouve quasiment à l'arrêt en sortie de virage (au début du jeu, avec la Fiat Barchetta qui accélère comme une brelle, c'est même un vrai problème), alors qu'avec une accélération bien placée sortie de virage, on peut enchaîner de façon fluide après le changement de cap.

Donc, la conduite reste un peu technique malgré tout. Mais comme l'a dit quelqu'un, on peut faire exploser le compteur de Kudos en dérapant comme un fou et n'importe comment, dès lors que le chrono n'est plus à prendre en compte. Et c'est souvent le cas : par exemple, quand on doit faire un certain temps sur un des trois tours et qu'on a fait ce précieux chrono dès le premier : restent deux tours pour jouer les Bullit Londoniens, et là, c'est facilement 300 Kudos après la course, et 7 ou 8 courses débloquées.

Mais dans l'ensemble, le déroulement du jeu, qui fait intervenir un nombre de paramètre affolant pour un simple jeu de bagnoles (surtout comparé aux NFS qui misent avant tout sur l'image des voitures qui y apparaissent), et assez cohérent et maîtrisé.
Et surtout, on s'éclate, et c'est bien là l'essentiel (j'adore les courses d'essai en vue de gagner une nouvelle voiture, où on se défonce pour grapiller les dixièmes un à un !).

La radio diffuse une musique qui fait partie de l'action au lieu de l'illustrer (je crois qu'on dit "intradiégétique", mais j'en suis pas sûr). Elle contribue largement à donner au jeu cette classe dont tu parles, une sorte de feeling indescriptible qu'on ne retrouve dans aucun autre jeu similaire (sauf peut-être Project Gotham, que je n'ai pas essayé).
De même, les voitures qui sont mises en scène, qui ne sont pas les plus gros monstres du marché, mais restent idéales pour frimer.

Franchement, ce jeu est bourré de bonnes idées, et le fait que les rues soient désertes ne me gêne pas outre mesure.

Un truc marrant à propos de MSR et GTA Vice city : dans Vice city, vous pouvez acheter une entreprise de vehicules d'occasions, les sunshine autos. Elle vous permet de gagner plein de thunes en rapportant des listes de voitures mais surtout vous pouvez participer à du street racing. Vous avez une carte de Vice City dans lequel vous choisissez la course et au-dessus il y marqué : "Earn cash, not kudos !" Hommage détourné et foutage de gueule ? Seuls les écossais de rockstar north ont la réponse !

Tout a fait d'accord avec toi Kit. Sous des aspects exterieurs austères, ce jeu récompense les marioles du volant alors que les techniciens sont frustrés. Quelle bouffée d'oxygène!

Il faut les laisser en cave pour que le joueur puisse prendre de la maturité.

Je parle de MSR. L'ayant pratiquement délaissé à l'époque au profit d'autres jeux, le revival dont il bénéficia grâce à Grospixels ( topics et excellent article ) me convaincut de lui redonner sa chance.

Si les critiques que j'ai émises à son égard sont toujours valables, reste un fait indéniable : ce jeu ne m'ennuie plus.

La raison en est simple : j'ai enfin compris par quel bout le prendre, et ce bout, c'est le petit bouton rouge, celui qui sert à déraper. Moi qui me faisais suer à trouver les bonnes trajectoires à l'époque, ne comprenant pas pourquoi je ne progressais pas malgré mes efforts, les conseils donnés sur grospixels m'ont décidé à jouer avec forces dérapages. Au final, ça rend n'imp, on se croirait dans Bull it, mais Kudossement parlant, c'est impeccable.

Je progresse très rapidement à présent et j'ai vraiment envie de voir les chapitres suivants. C'est un peu dommage que le jeu privilégie tant les dérapages au mépris d'une belle conduite, mais on s'y fait et le challenge devient enfin motivant.

Il m'aura donc fallu 2 ans pour commencer à apprécier MSR. Un autre point me permet d'expliquer ma déception de l'époque. Avant sa sortie, le jeu n'était absolument pas vendu pour ce qu'il était.

L'auteur du présent article l'a bien rappelé :

- On nous promettait une sensation de totale liberté. Et Vlan les circuits totalement fermés...

- On nous promettait une ambiance réaliste. Et paf l'absence de trafic, de piétons, de vie. A croire que tous les habitants de Londres, San Francisco et Tokyo étaient morts subitement d'une intoxication alimentaire.

A sa sortie, le choc fut donc rude. Le jeu était graphiquement magnifique, comme promis (malgré un scintillement quelque peu irritant) mais il ne correspondait absolument pas à l'attente qu'on en avait.


Mais comme dit plus haut, en prenant le jeu par le bon angle, celui décidé par les programmeurs, MSR dévient vite accaparant. Effectivement, ce jeu a de la classe, du style, de l'élégance. Je devais juste comprendre que lui et moi, on avait les mêmes valeurs.


( cette réaction digne d'un témoignage de télé-achat a été réalisée en vue d'une incorportation à la fin de l'article de grospixels. Combien vous-dois-je ? )