PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !!!!


[Ce message à forte valeur ajoutée exprime mon désarroi face au total mépris que reçoivent les utilisateurs de l'informatique restant dans la légalité et qui doivent néanmoins payer pour les pirates, notamment lorsqu'ils achètent des supports de stockage vierges. Si ce principe se généralise pour le simple accès au net, j'entame une carrière de tueur en série]

Attendez, en France, on a ça qui débarque, doucement mais sûrement...

Les enjeux de ce débat sont abordés brillamment dans un article de Tony sur Planetjeux. Beaucoup plus intéressant que la constitution !
http://www.planetjeux.net/index.php3?id=article&rub=read&article=109 []

Oui, effectivement, c'est impressionnant que ce genre de trucs se passent de nos jours.. Le monde ne cessera de m'étonner. En mal.

Quel est le numéro du patron de la MPAA pour que tout le monde puisse l'harceler à coups de "Fuck Off".

Non mais c'est hallucinant quand même, le doyen de la fac est une chique molle, se faire mettre comme ça par des organismes qui n'ont rien à dire à part faire peur aux honnetes gens, c'est vraiment de l'obsequieucité hypertrophié. []

Faut que les gens aient des idées saines !

[]

(source: Slashdot)

http://homepage.mac.com/jorgecortell/blogwavestudio/LH20041209105106/LHA20050520091532/index.html


Jorge Cortell était professeur à l'Université Polytechnique de Valence. Et un jour, à la demande de ses élèves, il voulut donner une conférence sur les utilisations légales des réseaux peer-to-peer (parce qu'il y en a, contrairement à ce que les medias nous rabâchent à longueur de journée).

Mais sous la pression de Promusicae (l'équivalent Espagnol de la SACEM) et de la MPAA (oui oui, l'organisme Américain qui réunit les majors du cinéma, et qui n'a strictement rien à faire en Europe), ses supérieurs lui refusèrent à trois reprises (et à chaque fois au dernier moment) l'accès à l'amphithéâtre où elle devait se dérouler.

Le monsieur étant tenace (et on le comprend), il finit par donner sa conférence dans une cafétéria du campus, parlant pendant 5 heures devant plus de 150 personnes.

Le lendemain, ses patrons lui expliquèrent qu'ils avaient le choix entre deux choses: soit il démissionnait, soit l'université se ramassait toutes les formes d'audit possibles et imaginables sur les licenses de logiciel et apparentées, jusqu'à ce qu'elle en crève.

Cortell donna donc sa démission. Là, vous noterez qu'on atteint déjà des sommets de classe, de prestige et de respect de la liberté d'expression, hein? Bah attendez, c'est pas fini.

Lorsque les medias s'intéressèrent un peu à l'affaire, l'université nia pratiquement l'existence de Cortell. Il n'y aurait jamais été enseignant, et n'aurait donné que quelques cours, de façon très occasionnelle.

Cela ne faisait jamais que cinq ans qu'il y travaillait.



C'est beau, c'est magnifique, c'est en 2005 en Europe que ça se passe. Vous savez, chez nous.

Je vous laisse, il faut que j'aille vomir.