disons que pour le moment et en la matière, le pc tient tout de même le haut du pavé, mais il est cependant également vrai que, ces derniers temps, la ps2 soit à peu près apte à accueillir tout ce qui traine, du moment que c'est suceptible de faire du bon gros pognon...
et oui, chez sony on tue le jeu vidéo et en plus, on en est fier...
malgrè tout, je vais essayer de sortir un peu de ma haine envers sony et sa politique puante comme pas possible qui fait même rougir microsoft de honte (c'est dire!!!) et aller au coeur du sujet, maintes fois rabaché dans tout les sens, maintes fois discutaillé mais, à mon humble avis, tant que ce genre de "jeu" continuera à exister, 'faudra pas lacher le morceau.
je n'ai pas l'intention de parler de la violence en elle-même, il y a un très bon dossier sur grospixels traitant du sujet ni même de la façon dont cette violence est représentée et donc vécue par le joueur, ça, je le laisse à famille de France, ça les occupera un moment, mais plutôt de ce que devient le jeu vidéo, de moins en moins discrètement et de plus en plus dangereusement:un fabuleux outil de propagande, le meilleur aujourd'hui, bien plus efficace que la télévision qui est pourtant surpuissante en la matière.
ces, allez, je vais faire large, cinq dernières années, le jeu vidéo fait l'objet d'une étude, clairement et publiquement reconnue par les états en question, d'outil de propagande et très particulièrement les fps.
ces jeux, mettant en scène dans leur immense majorité des situations guerrières, sont le lieu clef pour mettre le joueur dans un univers, dans une situation suffisament implicante, pour le guider par le bout du nez vers là où l'on veut qu'il aille, à savoir la case "armée" et plus précisémment la case "armée Américaine" (oui, il faut clairement dire les choses).
je ferai l'impasse sur ce que je pense du pourquoi et du comment, tout simplement parce-que je n'ai pas envie de tomber dans le petit piège que je me tendrai tout seul, mais juste souligner, (à défaut d'avoir peut-être les éléments suffisants en ma possession pour "contre-attaquer"), le fait que l'on vas tous s'y casser les dents, et sur bien des points, j'explique:
la particularité de ses "jeux", la plus dangereuse et malheureusement la moins flagrante pour beaucoup, c'est la façon sensiblement permicieuse dont ils traitent l'Histoire, avec un grand "tache". (un peu d'humour à deux roubles, ça fait pas de mal).
ici, il ne s'agit pas simplement d'étaler des faits historiques, sans aucune analyse, sans aucun avis contradictoire, nan, c'est bien pire que ça. en fait, l'astuce réside dans le fait que l'on convaint le joueur de lavéracité ou non d'évènements réels, revus et/ou corrigés, c'est au choix.
l'élément très important, c'est que le joueur n'assiste pas "simplement" à une diffusion d'images et d'évènements, mais qu'il y participe pleinement, que de sa propre implication dans cette histoire va, selon la façon dont il s'y prend, modifier le cours même de cette histoire. ça va donc très, très très loin.
d'avance, je vois venir les grands classiques tels que "mais ce n'est qu'un jeu vidéo", "s'ils ne savent pas faire la différence, c'est qu'ils sont trop bêtes" et autres "mais je ne vois pas où se trouve le danger que tu décris?" et d'avance, je leur répondrai ceci:
soit, pense ce que tu veux, je ne peux pas t'en empêcher. cependant, quand tu verra ce que seront devenus les jeux vidéo d'ici une bonne décennie, surtout, mais alors surtout, ne viens pas te plaindre et jouer les étonné en constatant le bien triste état des choses, parce-que, pas une fois, et quand bien même certains t'auront mis la puce à l'oreille, tu es resté là, sans broncher, en attendant mézigue.
et aujourd'hui, tu pleure tes sonics, tes mario, tes petits bonhommes rondouillards, tes magiciens et tes blocs qui s'encastrent, mais c'est fini tout ça et c'est bien fait pour toi.
je sais, ça fait limite prétentieux, mais c'est comme ça que je vois les choses.
dailleurs, autant je suis loin d'être un père la morale, autant je ne peux m'empêcher de redouter les jeux vidéo de nos enfants.
parce-que croire que les kirby et autres
viewtiful joe vont avoir la peau dure, c'est également croire que la télévision est toujours un moyen de gentil divertissement et de culture.
j'insiste sur ce point et jetiens à ce que ce soit entendu: ça n'est pas à la violence en elle même que je pousse ma gueulante mais à ce qu'elle retranscrit de plus malsain.
je n'ose croire que les fabricants, les éditeurs, les dévellopeurs, les distributeurs de tout poils vont s'arrêter là et se contenter de la situation actuelle, déjà pas bien brillante.
un réel nouveau marché viens de s'ouvrir à eux, un marché au potentiel absolument titanesque, quelque chose que l'on peut, moi lepremier, à peine imaginer et qui nous dépasse de sa toute puissance en nous offrant son offusquant rictus en pointant son majeur bien haut dans le ciel.
ça n'est pas seulement lié à la situation politico-économique dans laquelle nous baignons, nan, ça va largement au-delà.
restant pertinnement convaincu que tout est affaire de contexte, je ne peux m'empêcher de croire, de sentir que tout ça va nous péter à la gueule en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, parce-que je n'arrive pas même à concevoir que ce type d'image qui viens d'être publié soit le simple fruit du hasard, de captures d'écrans effectuées à la va-vite.
bien au contraire, derrière tout cela, il y a un véritable rouleau compresseur appelé marketing, tout cela a donc été passablement réfléchi, savamment calculé, avec un objectif à atteindre, comem toujours et les objectifs étant fait pour être dépassés, tendons plutôt à croire l'impossible que le probable.
mesdames et messieurs, accrochez vos ceinture, nous arrivons au coeur du 21ème siècle et des perturbations vont nous forcer à aterrir...
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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy