Nono tu as été quand même assez loin dans le jeu où tu as abandonné assez rapidement?

Qu'as tu pensé des séquences dans le bar et de l'atmosphère en général?

J'ai fait le niveau de la démo et un autre chez un pote (je ne saurais dire lequel c'est).
Les séquences dans le bar sont sympas mais pour moi, le scénar, l'immersion ou l'ambiance sont des choses qui passe en dernier plan dans un jeu. Ce qui m’intéresse c'est le gameplay (hors point & click et films intéractifs).
Pour exemple, bayonetta possède le design le plus laid de cette gen mais le gameplay est génial donc j'y jouerais volontiers. Castlevania le design et l'ambiance sont très réussis mais le gameplay est moisi donc c'est direct poubelle.

Mais pour répondre à ta question, c'est le genre de thème qui ne me parle pas. Je suis en plus hermétique au délires japonais en général. Un mec en slip qui parle à des moutons ce n'est pas mon trip.

J'ai toujours beaucoup aimé les avis de nono, tout en nuances et richement argumentés. Tu ne veux pas faire un effort pour tes prochaines interventions ? Ce serait vraiment bien.


Pour quelqu'un dont l'avatar est un mec en slip, ça ne paraît pas très crédible.

J'ai joué au mode coopératif BABEL avec un pote et mon dieu que c'est dur.

Au niveau de l'autel, le plus facile, on a gravis que 54 marche.

Ce jeu est addictif et très bon mais bonjour les engueulades. On reste vraiment dans la thématique de l'histoire du jeu pour peu qu'on joue avec son conjoint.

Bon alors j'ai commencé Catherine, j'ai fini le Stage 3 (la Chambre de Torture, qui portait admirablement bien son nom). J'attaque direct : c'est typiquement le genre de jeu sur lequel un joueur peu ou pas renseigné va se gourer. Il faut dire que la pub faite autour du jeu a brouillé les pistes, le faisant passer pour un bête jeu de drague. En fait, Catherine est mieux, bien mieux que ça.

Je vais quand même faire quelques précisions sur la maniabilité, point sur lequel certains joueurs et testeurs ont critiqué.
Vous voyez, dans mes - très - mauvais jours, j'ai tendance à dire que les gens sont devenus de grosses brêles manette en main et qu'ils n'arrivent plus à rien dès qu'on leur demande quelque chose de plus évolué que d'appuyer sur le bouton A pour sauver le monde. Mais ça, c'est mes mauvais jours, et je suis de bonne humeur aujourd'huile
Ce que beaucoup n'ont pas compris, c'est que cette maniabilité comporte quelques "trucs" à connaître, et pour ça il faut faire des tests et avoir pas mal de bouteille dans des styles de maniabilité très différents. Premièrement, en faisant une brève pression sur une direction autre que celle où Vincent regarde, ce dernier va simplement se tourner, sans avancer. Comment le sais-je ? Je suis fan de Pokémon Sans rire, dès que l'on sait ça, on n'a plus aucune difficulté de déplacement brusque.
Autre chose, si la touche A sert à interagir avec les blocs, elle sert aussi à descendre immédiatement d'un bloc si on est agrippé dessus. Et pour finir, quand on est agrippé à un bloc, justement, les directions concernent le sens dans lequel Vincent se tourne, ce qui n'est pas forcément logique, je vous l'accorde. Par exemple, si Vincent vous fait face (ce qui ne devrait pas vous arriver), si vous faits Droite, il ira sur votre gauche, donc sa droite. Si il est de côté, cela changera en conséquence.
Une fois qu'on a bien saisi ces trois points, on dévale les puzzles très très vite, croyez-moi !

Bon, ensuite, oui Catherine est un jeu difficile. Je le joue en Normal et là je me retiens d'aligner les gros mots en majuscules pouvant exprimer ma frustration à certains endroits. Le jeu est vraiment exigeant, et l'emploi de la touche Back pour annuler la dernière action, si on ne s'en sert pas au début par pure fierté, devient vite un réflexe. Ces phases de jeu sont réellement bien faites, mélange entre Devil Dice et Kurushi, et toutes aussi stressantes. Les développeurs ont eu une excellente idée en implémentant les Techniques, qui n'ont en fait rien à voir avec leurs pendants RPG qui consisterait à utiliser des MP pour nous faciliter la vie. Non non non ! Ce sont de vraies techniques, à appliquer vous-même, et sérieusement, appliquez-les ! Le jeu n'a de cesse de vous répéter que vous n'irez pas loin en errant au hasard dans la tour, et c'est vrai. D'ailleurs il les amène de manière très fluide, de sorte à ce qu'on ne dirait pas du tout des tutoriels. Très bon point.

Pour ce qui est de la phase "tranquille" du jeu, on est presque dans du jeu d'enquête très discret. Il y a une atmosphère feutrée qui sort du bar (où on passe le plus clair de notre temps éveillé), le genre d'endroit où on peut faire toute sorte de rencontres...avec Catherine par exemple
Alors que les choses soient claires, vous voyez plus d'érotisme dans des publicités pour shampooing. L'érotisme employé par le jeu est avant tout verbal et contextuel, et c'est justement ça qui fait sa force. Bien plus que son décolleté, c'est le jeu de petite timide-mutine de Catherine qui fait que Vincent craque...ça et l'alcool et son côté indécis.
Pour ce qui est des personnages justement, je réserve mon jugement pour plus tard, même si j'ai tendance à penser que tous sont à prendre sur le schéma archétypal (comme le suggérait Simbabaad).

Après, c'est le côté "choix passion-raison", ou plutôt la manière dont c'est abordé, qui me laisse dubitatif. Il y a de bonnes choses, comme cette impression que les protagonistes sont en grande majorité contre le mariage, mais par dépit plus que par conviction. En revanche, était-ce utile de parsemer les loadings de citations sur la vie de couple ? Et surtout, les questions au confessionnal m'ont fait hausser un sourcil. Si un certain nombre d'entre elles sont intéressantes, d'autres induisent des biais de confirmation gros comme un quartier de New-York. La toute première question, le mariage signifie t-il le début ou la fin de la vie m'a fait sourire de pitié, comme si ce dernier devait forcément se trouver à l'extrémité d'un spectre social et temporel. Et quant à êtes-vous un pervers ? j'ai carrément éclaté de rire !

Bref, je me réserve un jugement pour plus tard, quand j'aurai plus avancé sur le jeu, et quand j'aurai plus de Trophées en Or pour faire Babel en coop' ou VS Mais pour l'instant, j'ai un très bon contact avec le jeu. A mon avis, ce qui fait sa force est l'état d'oscillation entre le stress terrible des cauchemars et le repos classy mais éphémère des phases de discussion au bar. Comme si, après avoir trouvé une nappe d'air, on était forcé de replonger dans des eaux fangeuses. Très, très fort.
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Up, puisque je viens de finir Catherine en Normal, en ayant la "Good Ending" (celle où Vincent épouse Katherine), et en ayant plus de 60 vies en réserve, na !

Deux choses :

1/ j'ai adoré.
2/ j'aurais bien du mal à savoir à qui et comment le conseiller.

Pour ce qui est du jeu, je considère ça comme un sans-faute. Les puzzles sont très bien construits, et le jeu réussit le tour de force à faire naître et perdurer un sentiment de stress très puissant. Je peux vous dire que quand on atteint la porte de fin de niveau, on est aussi content que Vincent !
Les puzzles se renouvellent beaucoup, avec l'introduction de nouveaux blocs de manière assez régulière, avec leurs particularités qui font aborder le chemin de manière différente à chaque fois. Le jeu ne balance pas tout dès le départ, et c'est très bien vu.
Dans l'ensemble, le jeu est dur, oui. Mais je pense que c'est parce que les joueurs n'ont plus vraiment l'habitude d'être pliés aux exigences d'un jeu, et ce dès le début de la partie. Catherine donne toutes les clés pour arriver au sommet, et ce de manière très fluide : aucun tutoriel intégré n'importe comment ici, les explications sont intégrées dans le déroulement du jeu de manière logique. Ceci dit, il faut se donner les moyens d'y arriver et pour ça, on perd. Beaucoup. Au début, au milieu et même à la fin du jeu, tant les parties peuvent être traîtres ! On apprend dans la douleur, mais on apprend, et pour de bon. Les différentes techniques d'escalade enseignées telles que la Passerelle, la Tornade, L'Inazuma ou l'Araignée deviennent des réflexes, une véritable seconde nature. Tout s'intègre dans un processus d'apprentissage très efficace mais douloureux...à moins qu'il ne soit douloureux parce qu'il est efficace ?
Comme je suis un chic type, je vous donne le truc pour des vies "infinies" : dans les stages, trouvez un oreiller - une vie supplémentaire - près du début ou d'un Checkpoint. Prenez-le, faites pause et sélectionnez "Réessayer". Choisissez le début ou le Checkpoint selon la position de l'oreiller, et refaites l'opération autant de fois que vous le voudrez ! Facile, non ?

Pour ce qui est de l'histoire et toutes les considérations sur l'amour et le mariage, je suis plus mitigé. C'est surtout la place du fantastique qui est en cause.
En fait, on s'attend dès le début à un dénouement non-réaliste. Cette histoire d'hommes infidèles retrouvés morts chez eux dans leur sommeil, et cette rumeur disant que la "chute" dans son sommeil entraîne la mort si on ne se réveille pas avant, laisse penser très clairement que le jeu va tendre vers le fantastique. Ce que je reproche, c'est son intégration, bien trop soudaine.
Le jeu est divisé en 9 chapitre, et cet élément n'arrive qu'après le 7e, un peu comme un cheveu sur la soupe, donnant au tout un air assez surréaliste et assez peu crédible. Ça marche pas trop mal, mais le jeu aurait vraiment gagné à distiller ça de manière plus régulière, un peu sur tous les chapitres. L'autre souci étant que l'arrivée du fantastique occulte presque tous les dilemmes moraux que Vincent a du affronter auparavant, comme si développeurs n'avaient pas su comment continuer dans cette voie, et choisi le fantastique comme porte de sortie providentielle pour se tirer de là.
Au final, le jeu réussit tout de même à s'en tirer à ce niveau-là par quelques pirouettes, une bonne ambiance et des personnages vraiment intéressants, mais il aurait pu être mieux.

Catherine est aussi un des rares jeux sur les consoles récentes à avoir réussi à m'arracher un "OUAIS !" de victoire à chaque fin de niveau et à la fin du jeu...bon en fait, c'était plus que ça, c'était des "OUAIS ! OUAIS !" assaisonnés d'insultes envers le boss final, mais je censure exprès J'apprécie vraiment qu'il ne m'ait pas pris pour un demeuré, qu'il soit parti du postulat que j'étais suffisamment intelligent pour apprendre et progresser sans me prendre par la main, et qu'il m'ait forcé à sortir mes tripes pour arriver au bout.

Du coup, ça ne règle pas la question que je me pose : qui aimera Catherine ? Je peux proposer plusieurs critères, vous en faites ce que vous voulez :

- vous aimez le challenge
- vous aimez les puzzle games
- vous aimez être récompensés quand vous finissez des niveaux avec un score parfait
- vous aimez que l'on parle des relations amoureuses de manière (à peu près) intelligente
- un jeu qui aborde l'amour et le mariage sous l'angle de ma métaphore (pas toujours très fine, il est vrai) ne vous gêne pas le moins du monde
- de manière générale, vous aimez ce qui sort des sentiers battus

Si vous vous retrouvez dans ces critères, jetez-y un œil (mais ramassez-le après, ça peut servir). Faites-le vous prêter ou jetez-vous à l'eau. Et si vous avez des potes, ou même votre conjoint, n'hésitez pas à faire des parties en 2 joueurs, c'est fendard.
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Vraiment pas cool le spoiler de la première phrase.
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Voilà, corrigé. Ceci dit, je sais pas vraiment si on peut considérer ça comme un spoil, étant donné qu'il y a plusieurs fins et qu'on se doute que l'une d'elles amène à cette conclusion.

Mais bon, soyons prudents quand même
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Je t'accorde que ce n'est pas forcément une surprise monstrueuse, mais dans les jeux fortement basés sur le scénario c'est toujours dommage d'en dévoiler des bouts.

Je compte bien prendre ce jeu quand il sera disponible à vil prix, du coup j'essaye de me préserver le scénario.
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Pour ma part j'adore toujours autant ce jeu même si je n'ai pas énormément de temps à y consacrer.

Et là j'avoue je suis complètement bloquer au niveau de la moitié de la cinquième nuit là où les blocs bombes font leur apparition.

J'avoue que ça frustre énormément

Pour être tout à fait honnête, j'ai du recourir à une soluce vers la moitié du chapitre 7. Voilà, j'ai avoué, je suis faible.
Mais QUE lors de ce passage précis !

French snake, je me souviens de l'apparition de cette mécanique, qui est très déstabilisante. En fait, il y a une technique d'escalade, l'Inazuma, qui est géniale mais enseignée assez tard...ce qui est idiot tant elle facilite la tâche. Je crois que c'est la technique la plus utile du jeu car la plus polyvalente. Je ne sais pas si on te l'a déjà présentée dans le jeu ceci dit...
Pour ce qui est de ce type de blocs en particulier, deux solutions : soit tu ne passes pas dessus (très dur), soit tu arranges ton itinéraire pour passer une seule fois sur les blocs friables. Tu peux aussi les balancer dans le vide, histoire d'avoir la paix.
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Generalement je trouve toujours les techniques avant qu elles ne soient expliquees mais la je seche lamantablement....

Je ne joue pas souvent aussi ce qui fait que je reviens regulierement dessus mais c est hache j imagine que ça n aide pas pour les automatismes...

Je suis au dernier niveau enfin je me suis décidé à reprendre Catherine et j'espère que le jeux s'est bien vendu car c'est vraiment addictif.

Mais alors on s'en veut de mettre des plombes à résoudre un niveau alors que la solution est là sous nos yeux. et l'ambiance est vraiment excellente.

Je ne peux que le conseiller, il me tarde de savoir quelle fin je vais débloquer.

Up pour dire que j'ai fini Catherine, Full body, et ça me rappelle que mon article sur Catherine dort toujours dans mon C qui est lui meme mort ...

Il faudrait que je le finisse maintenant que je ne suis plus malade, mais le temps.

Pour en revenir à Catherine Full body, c'est pour moi une petite déception. Le jeu reste toujours aussi bon, mais l'ajout d'un troisième personnage "Rin" enlève l'ambiance oppressante du jeu.

De plus le conflit entre Catherien et Katherine, trouvaint un peu d'air Grace à Rin, l'ambiance opressante si particulière de la première version perd en intensité...

En fait de mon point de vue le jeu initial était si parfait, si équilibré qu'il est dommage d'avoir modifié légèrement sa structure, pour y perdre en intensité.

Je n'ai pas encore exploré toutes les nouveautés de ce Full Body, mais je ne peux que le conseiller à ceux qui n'ont pas touché au premier, surtout que la difficulté à été revue à la baisse.
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Ce genre de feu, il est très difficile de l’éteindre. Les tendres rameaux de l’innocence brûlent les premiers. Puis le vent se lève, et toute bonté est alors en péril

Ratatata: Nikeleos vous êtes vraiment étrange dans vos réactions