Fini Inmost aujourd'hui, joué sur Switch.



L'écran titre du jeu, également le point de départ.

Visuellement c'est splendide, hélas le jeu a été porté à l'arrache sur Switch avec nombre de ralentissements, input lag et un ou deux moments où le framerate frôle 2 images par secondes. Il y a bien un patch en cours mais encore une fois, on a un jeu indé sorti à l'arrache sans être correctement optimisé et qui sera réparé un mois après.

Bon, après le jeu a été réalisé par deux devs : Alexey Testov et Andriy Vinchkovskiy, originaires l'un d'Ukraine et l'autre de Russie. La conception du jeu s'est faite dans une situation plus que tendue côté politique. Côté ambiance ça se ressent que ce soit dans les visuels, la musique (très belle et discrète) ou même le character design ; il y a un côté Russie / Ukraine.



Le premier véritable "boss" risque de vous faire perdre un paquet de fois. Petit détail, il est possible de changer le destin d'un personnage juste avant cet écran. Cela n'a aucune incidence réelle mais c'est sympathique

Vous incarnez un homme qui se trouve dans un endroit en proie à une sorte de monstre qui envahi peu a peu le monde avec une étrange substance noire qui tue tout ce qu'elle touche en un seul coup (ou presque pour de petites formes). Le gameplay est séparé en plusieurs parties qui se jouent différemment en fonction du personnage (un homme, une fille, un chevalier et un vieillard) qui ont chacun leurs façons de se déplacer, sachant que le chevalier et l'homme restent les plus présents.



Les parties avec la fillette contrastent beaucoup côté gameplay car elle ne peut pratiquement pas sauter.

Chaque personnage est différent mais en dehors du chevalier, les trois autres personnages n'ont aucune arme et doivent donc affronter l'environnement et ses dangers / ennemis comme il le peut, même s'il est possible de tuer certains ennemis avec le décor pour l'homme. Il y a un côté grisant à incarner le chevalier après avoir passé un moment a devoir esquiver, éviter ou fuir les ombres.

La narration est pas mal du tout ; même si on peut deviner nombre de choses relativement vite, il y a quand même plusieurs surprises côté révélations qui peuvent mettre un sale coup au moral, et "ça tombe bien" puisque le thème du jeu est justement la souffrance mentale. En effet, la douleur est un élément crucial du scénario (à tel point qu'elle est littéralement matérialisée par des cristaux que l'on peut collecter).



Il y a heureusement un peu d'humour dans ce monde glauque et désespérant.

Je ne peux pas en dire beaucoup sur le scénario mais je l'ai bien aimé. C'est, à mon sens, un "petit" jeu comme The Final Station (il m'y a fait penser de bout en bout), très court (trois heures grand max, quatre pour le 100%) que je déconseille de faire sur Switch pour l'instant.



Les sections avec le chevalier sont l'occasion de pouvoir combattre les ténèbres, mais...
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Turrican Maniac (©️ nicko).

( Ah... Grillée. )


Héhé. ça, et l'histoire avec le gamin-chat où je me suis surprise à rire, alors que juste après...

Je n'en dirait pas mieux*, même si je suis restée assez secouée quelques heures après avoir fini le jeu. ( Au point de ne pas avoir su comment "juger" l'intrigue, et rester assez confuse tout ce laps de temps, une fois fini... ( Et c'était il y a presque 3 jours. :/ )
Comme quoi, même pour un jeu de courte durée, il continue de faire son effet par la suite. )

Bon, je l'aie pris aussi sur Switch (Préférence perso question format d'écran ), mais étrange, c'est la deuxième fois que je lis un constat de problème de framerate, alors que de mon côté ce n'était pas le cas.
( Parce que des lags de "2 images par secondes", ça ne passe pas inaperçu, pourtant. )
C'était à quelles endroits, quitte à répondre en spoiler, Koren ?

A part ça, quelques bugs qui auraient pu totalement être casse-pieds sur la fin, oui, constaté aussi sur Pc d'après les retours sur Steam. Une porte obstinément bloquée lors de la dernière phase avec le chevalier. J'ai dû avoir de la chance, parce que je n'aie eu qu'a recharger ma partie qu'une seule fois ...Donc refaire/subir deux fois la dernière phase (déchirante) avec la fillette.

*Ah, si : Un gameplay principal totalement dans la lignée des Prince of Persia, Another World, et affilié, je confirme.
A ajouter l'emprunt de certaines logiques de puzzle typique de ces mêmes jeux est aussi assez flagrante.


**Note : Le jeu pourrait avoir été sorti à l'arrache, mais j'ai cru savoir entre temps qu'il était resté une exclu Apple Arcade, d'où le "retard" entre le moment où il avait été annoncé sur la page steam, et sa sortie réelle.


*** 3e, anecdote : Kan Gao (dev sur To the Moon, et ses suites) s'est vu crédités en remerciement. Aucune idée de quel ordre. ( Conseils ? Musiques ? ... )

Pour l’enfant chat, tu peux lui faire échapper à la mort en le poussant volontairement juste avant de rencontrer la créature.

Il y a à priori des passages qui ont été modifiés depuis la sortie originale ; notamment pour récupérer la poulie afin d’utiliser les cordes : là il y a carrément un monstre qui réagit au son sur Switch alors qu’il suffit de sauter sur des branches sur Apple Arcade.

Je n’ai pas eu de glitch particulier sur ma partie. Concernant les ralentissements, il faut savoir que j’ai fait une majorité du jeu en mode portable et à un moment, en utilisant la pioche sur une paroi (après avoir réparé l’ascenseur), l’effet de poussière a complètement mis la console en PLS pendant cinq bonnes secondes. En mode Dock le jeu tourne bien mieux mais on sent qu’il y a quand même des accrocs.

Concernant la fin, contrairement à The Final Station, Limbo et autres, il n’y a pas masse de théories mais oui ça reste marquant.

Je ne m’attendais pas au comportement de la mère qui m’a mis mal à l’aise plus d‘une fois (au point de me demander -au début- si la fille n’était pas en fait un fantôme que la mère ne peut pas voir et qu’elle est terrorisée de voir des trucs bouger tout seul), sauf quand elle se met à interagir avec elle.. et à la mort du père. Le passage où il explique à Elisabeth d’où elle vient réellement est émouvant.
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Turrican Maniac (©️ nicko).

( Pour le chat, j'avais fait le bon choix (après son attitude devant la porte, il faut dire ? *Mreow* Hein, non. Je ne ferais pas ça en vrai. ) , mais c'est surtout ayant juste appris l'autre perspective par la suite... Brrr ! )

Oui. ^^' Comme j'ai aussi fini le jeu, j'ai aussi eue droit a ce puzzle des clochettes. Pas facile, mais un peu réminiscent d'Another World, du coup ça aide... Les bugs avec la planche par contre, non. :/ Encore un endroit où j'ai dû recharger une fois ma sauvegarde en arrière.
( Pas de compte Apple Arcade, perso, et ce n'est pas pour demain, les filous. )




Encore étrange, parce que justement j'ai joué intégralement le jeu en mode portable, pour les raisons esthétique citées plus haut. ( Peut-être ai-je juste eue de la chance ? C'est aléatoire, ces effets de poussières ?




Absolument. Sur le coup, j'avais même trouvé le final "too much"... Et les cinématiques étalées sur 3 chapitres un peu trop longues ? ( Mais : Ce passage où la gamine va d'elle même bousiller le mur de la cheminée, et ce qui s'ensuit. 'Pas pu m'empécher de penser "Arrète petite C#&@*...", parce que justement le jeu était passé en cinématique roue-libre à ce moment. Choix assez judicieux à ce moment, finalement vu les implications. Mieux que lors du final de White Night, s'il faut comparer, en tout cas.
C'était un peu moins efficace pour le chevalier, parce que bêtement, j'aurais bien voulu un vrai combat de boss contre le serpent. Mais ce n'était peut-être pas l'intention ?

Bin, pas beaucoup de théories peut-être, mais visiblement certains auraient vu que le perso principal joué et le vieil homme incarné une fois et vu à la fin seraient la même personne. Tout du long j'avais crû qu'il s'agissait du père/mari, du coup certains éléments de la fin m'avaient paru peu clair.
( Par contre, il y a bien une "fille fantôme" liée au passé des parents et à un drame les concernant tout trois, mais ce n'est pas celle que l'on peu diriger. )

En fait, le serpent, c’est la mère. Si tu regardes bien, le chevalier est gravement blessé pendant le combat et le Gardien l’achève. Quand la mère arrive dans la maison, couverte de sang, elle vient de tuer son mari et c’est là qu’elle appelle son beau père pour dire qu’ils vont aller tout les trois là où leur fille est morte (et non là où l’immeuble a pris feu comme je disais plus haut) pour la rejoindre.

Juste après, le vieil homme explique d’ailleurs dans la narration : « Elle a tué mon fils ». C’est pour ça qu’il s’arrête devant le corps pendant un moment (et que le gardien en profite pour le poignarder, ce que je suppose être une image pour dire que son coeur s’est arrêté). Et à la fin, il observe trois tombes avec Elisabeth : son fils, sa belle-fille et sa petite-fille.

Je pense, en écoutant la narration d’Elisabeth, que le personnage qu’on a contrôlé pendant tout ce temps, c’était le père et non le grand-père.


Sinon je viens d’y repenser grâce à ton post mais en effet, j’ai aussi eu un bug avec la planche qui était posée juste au niveau des clochettes, rendant pratiquement impossible sa récupération. J’ai aussi du recharger la partie mais ça va, il y a une sauvegarde juste avant dans la sélection des chapitres.
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Turrican Maniac (©️ nicko).

trop de blancs dans ce topic ^^

C'est quoi comme type de jeu du coup ? parce que Prince of persia y'avait quelques (rares) combats. Y'en a un peu ou c'est juste des enigmes en fait ?

Ce jeu m'interesse ^^
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@Koren : Merci pour le résumé. ( Pour le rôle des persos "fictifs", j'avais capté le lien. )
Bon, comme il me reste quelques pierres a trouver pour le 100% ce sera aussi l'occasion de me refaire une idée sur l'issue de l'histoire.
( Qui se débat pas mal sur les forums steam : https://steamcommunity.com/app/938560/discussions/0/2795000753359734513/ )

Peut-être pas dans l'immédiat, parce que l'ambiance de ce bougre de titre à bien failli me faire acheter Spiritfarer dans la foulée. ( Ce que je n'ai pas fait : Il à l'air a priori fort sympa, mais cet autre jeu attendra son heure. )




C'est très narratif, attention. ^^'

( Plus proche d'Another World, ou Limbo -que j'ai un peu continué, du coup.
Voir même, Gris, dans le principe, après coup. )