Après un week end à user Winning Eleven 9, je laisse ici quelques traces qui recoupent mes propres impressions et celles des personnes qui fréquentent régulièrement les forums consacrés à ce jeu.

Rappelons qu’il s’agit de la version japonaise à partir de laquelle sera proposé PES 5, sachant que quelques modifications viennent traditionnellement agrémenter la version européenne, généralement légèrement plus rapide que celle de nos amis japonais. Les coups francs sont également plus difficiles à marquer dans les versions européennes.

Autant le dire tout de suite : la première impression est unanimement très positive. C’est bon signe, quand on sait que ceux pratiquant la série depuis (très) longtemps boudaient, pour la plupart, PES 4, pour ses bugs un peu pesant, à la longue : les passes en profondeur lobées, notamment, permettaient de jouer sans véritablement construire, puisque les attaquant un peu costaud prenaient systématiquement l’avantage sur leur défenseur, envoyant littéralement valdinguer le défenseur à la lutte avec eux pour ce genre de balles (le fameux L1+triangle).

Globalement, il faut savoir que deux jours suffisaient traditionnellement à déceler les défauts du jeu, les failles chroniques auxquelles il s’imposait de trouver des solutions avec un ajustement tactique. Je parle ici de défauts propres au jeu, pas de failles dues à une opposition de style.
Ici, rien de tout cela ! Il semble que le gameplay du jeu ne souffre aucun défaut profond du à un réglage curieux.

Au niveau des sensations de jeu, les premières parties laissent une drôle d’impression, et le changement est flagrant. Comment dire ? Les joueurs sont à la fois plus lourds et souples. Cela peut sembler paradoxal ; en fait, la conduite de balle et les contrôles sont beaucoup moins rapide/propres. On sent que la tâche est délicate : les joueurs prennent leur temps pour contrôler, et ils poussent plus leur balle en courrant. De même, ils se déplacent moins « comme des personnages de jeux vidéos » ; je m’explique : même hors des courses R1 et R2, les « trajectoires cassées », c’est fini. Il n’est plus possible de monter « en haut à droite » et de revirer « en bas à droite » en zigzags comme si de rien n’était. Si on lui demande de procéder de la sorte, le joueur ramène d’abord la balle de l’autre coté avec une sorte de râteau, puis reprend sa course.
Et j’en viens au second point, celui qui donne cette impression de souplesse : si les manœuvres sont plus délicates pour les joueurs, leur panoplie de mouvement semble avoir été largement élargie : ces sortes de râteaux servent pour les dribles, les passes à une touche de balles peuvent donner naturellement lieu à des déviations, les joueurs contrôlent à présent correctement de la poitrine, n’hésitent plus à lever la jambe pour contrôler, se jettent sur une simple pression de la croix pour prendre en tacle une balle dans les pieds, proprement, ou pour adresser un passe avant que le joueur adverse n’arrive sur le ballon, lorsqu’ils ont un peu trop poussé la balle.
Bref, leurs attitudes individuelles ressemblent beaucoup plus à celles de véritables footballeurs, et ils ont l’air d’être animés suivant une physique réaliste (même s’il s’agit probablement de routines dues à la palette de mouvement).

Les défenses apparaissent bien plus solides de par l’attitude des joueurs gérés par l’ordinateur : ils n’hésitent plus à passer devant l’attaquant pour intercepter les passes, se montrent beaucoup plus mobiles, lorsqu’il s’agit de défendre. De plus, le fait qu’il soit plus « long » de contrôler un ballon rend la tache de se retourner plus difficile pour les attaquants, et l’arbitre siffle presque systématiquement en faveur du défenseur, lorsque l’attaquant vient percuter le défenseur et s’écroule, ce qui n’était pas forcément le cas avant. Bref, pénétrer les défenses, entamer des slaloms dans la surface s’avère beaucoup plus difficile. En guise de compensation, les tirs de loin sont beaucoup plus praticables qu’auparavant. Il n’est plus nécessaire de charger la jauge de tir avec carré et imprimer « ensuite » la direction et hors de toute course, pour qu’un attaquant possédant de bonnes caractéristiques de frappe délivre un vrai missile en direction des filets. Bien entendu, ses habitudes prises avec le quatrième épisode n’en restent pas moins utiles puisqu’elles permettent de rendre le tir relativement plus précis. De nombreux éléments viennent rendre les frappes plus efficaces, outre cette puissance notablement renforcée : les joueurs redressent plus facilement les ballons, enchaînent plus naturellement les contrôles poitrine – frappe, et il faut noter l’apparition d’une nouvelle capacité (étoile) qui confère au joueur une facilité pour tirer à partir de la moitié du terrain. Attention, si la frappe de loin devient donc une arme redoutable, elle n’est pas pour autant aisée à utiliser : la qualité des défenseurs, de leur pressing, et la lenteur des contrôles rendent les position de frappe assez délicates à trouver, malgré tout.

Concernant l’arbitrage, il s’oriente en faveur des défenseurs, comme dit plus haut, assez clairement. Néanmoins, l’arbitre siffle TRES souvent. La moindre pression prolongée sur croix donne très souvent lieu à un coup franc. Le pressing de deux joueurs (le second étant sollicité par la pression de la touche carré) qui en viennent en même temps à lutter physiquement avec le porteur du ballon donnera systématiquement un coup franc pour se dernier.
Pour prendre proprement possession de la balle, il va falloir désormais apprendre à utiliser une simple pression sur croix au bon moment, à gêner le jeu adverse par de simples courses et des interceptions, et surtout à tacler « correctement ». « Correctement » en guillemets, car l’arbitre sanctionne les tacles de manière très clémente : même par derrière, il est rare d’écoper d’un rouge ; il arrive même qu’une simple faute soit sifflée. Les tampons de face, même très violents, n’arrêtent même pas le jeu, la plupart du temps, pourvu que le ballon soit bien visé.

Les gardiens multiplient de manière plus flagrante les arrêts réflexes. En revanche, ils semblent capter moins souvent la balle de manière définitive.

Le jeu de tête est plus aisé qu’à PES 4 : les joueurs adressent des passes plus précises, et les attaquant bons de la tête se démarquent plus facilement qu’auparavant.

Tous ces éléments contribuent à rendre le pressing plus efficace. Les défenses renforcées, la possibilité de frapper de loin incitent à livrer de grosses batailles au milieu de terrain pour créer des brèches et des espaces pour frapper ou s’infiltrer. Les une deux, les renversements d’ailes, toutes ses manœuvres qui ne servaient auparavant qu’en dernière ligne, la plupart du temps, sont à présent très utiles à cet effet. C’est bien dans cette bataille que les matchs se jouent, la plupart du temps.

Il y a encore beaucoup à dire.

Maintenant, il faut noter l’ajout d’un nombre de détails impressionnant qui contribuent à rendre ce volet très « classe », finalement, mis bout à bout :

- Les saisons sont gérées. Ainsi, il est possible de choisir la saison, puis le temps. En hivers, notamment, on peut avoir à faire à des terrains durs sous un grand soleil, et on notera surtout l’apparition d’un nouveau type de climat : certains terrains sont enneigés. La géographie des stades joue aussi sur le degré de pluie/neige.

- Les joueurs sur lesquels ont multiplie les petites fautes s’énervent, ce qui donne plus facilement lieu à des échauffourées, alors qu’aucune grosse faute n’a été commise.

- Les maillots des joueurs sortent de leur short plus ou moins aléatoirement en fonction des accrochages subis. Ils se salissent également.

- L’arbitre tend le bras pour signaler en faveur de qui est sifflée la faute.

- Les joueurs peuvent se blesser « tous seuls » si on leur demande beaucoup, beaucoup d’efforts.

- Les blessures peuvent survenir sans que le jeu ne soit arrêté. Un icône apparaît alors pour le signaler, et on a la possibilité de mettre la balle en touche pour les faire soigner. L’ordinateur rend parfois la balle au joueur, dans de telles circonstances. Si la balle n’est pas mise en touche, l’arbitre finit par arrêter le jeu après un certain temps, et reprend par un entre deux, là aussi rendu au joueur s’il est la victime, par l’ordinateur/adversaire.

- Les joueurs blessés se font parfois soigner sur le terrain.

- Certaines blessures ne sont décelées qu’à la pause ou à la fin du match, et signalées par un message ; de quoi rendre les tournois maison plus pimentés.

- Les célébrations de buts sont plus nombreuses : les joueurs montrent ainsi le symbole de leur club, pour les plus emblématiques ; on a parfois droit à une vue des tribunes avec les supporters qui se lèvent ; …

- Les gardiens peuvent dégager loin à la main, et ne se contentent plus de donner la balle au joueur le plus proche, quand on leurs demande de faire une place.


Bref, cette mouture est « à priori » excellente, et beaucoup s’accordent à dire qu’elle surclasse de très loin les 3 derniers PES.
Il s’agit, maintenant, de voir si les avis divergeront avec le temps et la pratique, ou non.

(Je me suis permis d'anticiper sur le titre, pour utiliser plus tard le topic, à la sortie officielle de la version européenne.)

C'est marrant, tous les ans, on entend partout des gens pester contre le précédent PES et ses impardonnables défauts aux yeux des fans, soulagés de voir le nouveau arriver.
Et pusi l'année d'après, ce même nouveau volet devenu ancien est critiqué, et le suivant arrive comme le messie, etc.

Je pense que t'es assez mal renseigné (même si c'était effectivement mon cas, puisque j'aimais bien PES 4 et pas du tout le 3) .
Suffit de remonter les forums consacrés au jeu pour voir que ce n'est pas le cas, du moins, en ce qui concerne les vieux joueurs. Après, ce qu'on entend à gauche à droite, moui ...
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"Please allow me to introduce myself
I’m a man of wealth and taste
I’ve been around for a long, long year
Stole many a man’s soul and faith"

Je dois avouer que je m'intéresse trop peu à cette série pour être pointu... mais cette impression répétée tous les ans est tenace.

Il vaut mieux que je cesse de poster ici ou je risque de dire du mal de ce produit.
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Push-Start. Aller au fond des choses.

Dire du mal de PES ? Ca va pas la tête ?

PES4 m'a au contraire enthousiasmé, tout d'abord parce qu'il a été porté sur Xbox, et ensuite parce que l'impression que j'avais en jouant au PES3 était que la maîtrise du ballon me semblait parfois trop aléatoire, tandis que dans les versions Playstation 1 le ballon collait carrément aux joueurs !

PES 4 a des défauts, comme tu l'as dit Shinsei : la difficulté de marquer par coup franc ou de la tête.

Je pourrai aussi ajouter : des gardiens un peu trop statiques sur certains tirs, des commentaires qui buggent et des joueurs parfois complètement à la ramasse question placement (m'enfin, on va rien dire, ce sont des erreurs fréquents dans le football réel...).


Reste à savoir si certains éléments du décor seront beaucoup mieux fignolés (les éléments 2D dans le stade, horrible, aucun élément décoratif autour du terrain) et surtout si Zidane sera bien dans l'équipe de France... l'est-il dans la version japonaise ? Logiquement non...

Les commentaires en français, c'est de pire en pire. Ceux de PES 4 avait une action de retard sur ce qui se passait dans le jeu.

La plupart des joueurs que je connais préfèrent enlever les voix, mettre de la musique en fond et laisser les bruitages.

Bon, un première faille semble apparaitre concernant les coup francs, qui sont vraiment très faciles à rentrer dans cette version japonaises. Ca devrait être plus délicat.

Zidane, Thuram et Makelele ne sont pas dans l'équipe de France de la version japonaise (logique), qui, au passage, est vraiment très mauvaise défensivement.
Les équipes nationnales les plus compétitives sont l'Angleterre et le Bresil, ce qui correspond à une certaine réalité sur le papier. L'Italie n'est pas mauvaise non plus.

Pour les transferts, il faudra attendre la version européenne pour être fixé, de manière générale ; celle ci se contente de remettre les stats à jour en proposant les effectifs post mercato hivernal de la dernière saison.

Ah, pour les tribunes, c'est toujours le même procédé. Je pense que ça ne changera pas avant la prochaine génération de machines (déja que PES 4 accusait quelques ralentissement, notamment à 4 et à plus forte raison à plus).

Je vais bientot l'essayer (hein, Homer ? ), mes petites mains sexy n'attendent que ça

Posons les vraies questions :
L'ordinateur gruge t-il toujours autant (si si, vous savez, les prises de judo et les tampons non sifflees quand il se fait dominer en 6 etoiles) ?
Ont-ils envoye en prison le gars responsables de la determination du beneficiaire des touches et celui qui a programme la gestion des coups francs indirects ?
(desole pour les accents, je suis sur un clavier qwerty)
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@hyksem
http:\\bossdefin.wordpress.com
http:\\scrollingarriere.wordpress.com

Oui, j'ai l'impression que c'est une constante du jeu : on affronte une équipe adverse, on se prend un but, on en c**ie à fond, on arrive à égaliser en fin de première ou en seconde période et là...à 88 mn voire à 90 qu'est ce qui arrive ? ???

Pas la peine de faire un dessin : l'ordi triche à mort et ça, c'est vraiment l'aspect le plus artificiel et le plus détestable de ce jeu...

Erf'.

Alors, pour ce qui est de l'ordi qui triche, j'ai très rarement eu cette impression à PES 4. J'ai bien assisté à plusieurs attentats non sifflés, mais je mets plutôt ça sur le compte d'un arbitrage curieux. Je veux dire, d'une, il est plus sympa avec celui qui reçoit, en Master League (ça change aussi en fonction de l'arbitre, parait-il) ; de deux, je n'ai pas souvenir qu'il me soit arrivé, dans ces conditions (c'est à dire contre l'ordinateur), de poser des gros tacles par derrière sur l'ordinateur pour vérifier comment l'arbitre allait réagir (entre joueurs, ça m'est arrivé), à PES 4. De plus, l'ordi encaissant en moyenne entre 3 et 5 buts depuis pas mal de temps, quand je joue contre, je fais probablement très peu souvent état de ce genre d'attitude : ça m'ennerve, mais ça ne change pas le cours du match. Donc, j'aurais bien du mal à répondre ^^'.
D'autant qu'en fait, on joue à WE 9 en 5 étoiles puisqu'il faut débloquer les 6 étoiles avec des points WE, que les patchs ne sont disponibles que depuis très peu de temps, et qu'ils nous forcent à reprendre à 0 point quand on les utilise. Pour l'instant, je n'ai pas eu cette impression, mais je dois encore y jouer pour confirmer.

Pour les touches, c'est toujours aussi difficile de croire à leur détermination. En toute franchise, après 6 épisodes, je n'y fais plus trop attention. Je mets plutôt ça sur le compte d'une physique qui prends en compte des contres pas forcemment visibles. Mais c'est toujours aussi currieux.

Par contre, pour les coups francs indirects, qu'est ce qui t'agaçait, au juste ? J'aimerais bien répondre, mais comme à chaque épisode, ça change "dans une certaine mesure". Avec l'introduction des jauges pour les l'utilisation des passes "normales" et passes en profondeur (croix et triangle) sur ces phases, bien sur, des choses changent. Si tu fais référence au fait que le tireur à une facheuse tendance à faire une passe au mur quand tu l'orientes de manière à ce qu'il fasse la passe à un joueur qui se trouve légèrement derrière et à coté, c'est toujours plus ou moins le cas. Plus ou moins, car l'utilisation du triangle évite (et évitait déjà) que cela n'arrive. La nouveauté, c'est qu'avec ces jauges, il est possible de millimétrer sa passe en profondeur pour qu'elle soit (presque) aussi précise qu'une passe "normale", ce qui, à défaut de gommer radicalement ce défaut, le résoud en pratique, avec un peu d'habitude.

Mode troll :
Allez, un PES de plus, on espère vraiment qu'on verra la différence entre le 4 et le 5.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

J'ai oublié de signaler l'apparition d'un nouveau mode qui devrait être conservé (à la différence du mode Nippon Challenge) dans la version européenne : le mode "Memorial".

Ce mode propose à deux joueurs disposant chacun d'un fichier option sur leur memory card (manifestement respective) de s'opposer "en tenant les compte". Les résultats ainsi que toutes les statistiques (fautes, frappes, frappes cadrées, possession de balle) sont comptabilisées au fil des matchs afin de pouvoir comparer les performances sur leur ensemble (J1 : 2167 frappes ; J2 : 1783. Possession : 43/57 sur tous les matchs etc...).

Euh, mon post était ironique, faut pas le prendre au premier degré !!
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Puisqu'on en parle sur le topic des rivaux, voici les différentes pochettes de PES 5 en fonction des pays :



Pour la France : Drogba et Henry ultra maquillé.




En Angleterre : Terry face à Henry.




En Italie : Gigi Buffon.


Pour ce qui est des transferts, les effectifs sont mis à jour au 17 aout + les gros coups (Owen à Newcastle, Robinho à Madrid , Essien à Chelsea ...), d'après les testeurs de la version finale.
Quelques visages ont été refaits (celui de Robinho notamment).

J'ai eu la chance eu le plaisir testé aujourd'hui la version sur PSP japonnaise (sur la première borne de démo jouable que j'ai rencontré ! (mais ça sentait la console qu'un client est venu échangé : le joystick était arraché/enlevé ) .
Premièrement, je déteste les jeux de foot, donc je n'ai pas aimé .
Deuxièmement et surtout le pire, les temps de chargement sont ignobles, avant l'écran titre au lancement du match, pendant les temps morts,etc on se tape des écrans noirs à tout bout de champ (au début je croyais même que la console avait plantée avec un écran noir de chargement d'au moins 1 minute) .
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Bien que n'aimant pas le foot je me suis mis à jouer à PES et je dois dire que ca m'a fait changer d'avis (sur les jeux de foot pas le sport en lui-même )
Je conseille aux réfractaires de l'essayer parceque l'on change vite d'avis.

Petit up, pour faire un point sur pas mal de choses, après la sortie de PES 5.

Après des week ends de pratique intensive, il me parait important de faire quelques remarques concernant quelques éléments du gameplay, dont les plus techniques ne concerneront pas le joueur qui n'est pas intéressé par une optique compétitive.

¤ Pris en main, le jeu est un véritable régal, je trouve, qui ne dévoile sa véritable dimension qu'à deux joueurs (comme pour les autres, quoi). Les joueurs peuvent au départ paraître avoir des réactions étranges, mais on se rend compte en travaillant les formations (et en comprenant comment elles fonctionnent), qu'ils appliquent très bien les consignes assignées. C'est un vrai plaisir de pouvoir construire des attaques comme on le souhaite.
D'autres parts, le jeu perso autorise pas mal de variété, avec une gestion agréable des doubles contacts, des crochets, des dribbles plus classiques, des controles orientés avec R2, des reprises de volée enfin dignes de ce nom des grands ponts, des deux courses, et des feintes de frappes a présent utiles pour passer les défenseurs, et plus seulement pour tromper le gardien sur un trouage quasi automatique.

¤ Au chapitre des déceptions, cependant, il est regrettable que Konami ne se soit pas préoccupé du "bug" qui consiste, sur un 6 metres, à placer le goal avant centre avant de le remettre dans cette position. Déjà copieusement utilisée en tournoi, cette manip fait reculer tous les joueurs adverses dans leur surface, puisque ceux ci semblent se placer en fonction du gardien, au moment où il va dégager. Et ils ne se replacent toujours pas, lorsqu'on le remet à sa position initiale.
D'autres part, la nouveauté, à ce chapitre, vient des coups francs décalés de 38-50m où le gardien, largement avancé, est à présent très facile à lobber avec un bon tireur de coup franc. On peut y remédier en sélectionnant le gardien et en le faisant reculer au moment de la frappe, mais la manip est assez technique, et les joueurs "softs" sont malheureusement condamnés à encaisser beaucoup de buts là dessus, en dépit d'un éventuel bon fond de jeu, s'ils ne prennent pas la peine de travailler ce point qui relève plus d'un défaut de programmation que d'autre chose.

¤ Concernant le mode online - la nouveauté de cet épisode -, je vais parler de la version PC, puisque possédant déjà WE 9 sur PS2, j'ai opté pour l'option patchs/facilité online (donc pour le PC) en ce qui concerne PES 5.

On trouve au passage des trucs bien sympas, du genre :



L'interface est très satisfaisante, même si peu complexe. On peut créer jusqu'à 3 comptes qui enregistreront diverses stats (nombre de parties jouées, pourcentage de victoires, résultats des dix derniers matchs par exemple...). Un classement est géré, mais il n'est pas très représentatif en cela que le nombre de matchs prime au final sur les résultats. Les joueurs sont répartis sur 5 divisions.
On peut utiliser un option "match rapide" pour jouer aléatoirement contre quelqu'un, avec une configuration imposée, où se connecter à un lobby sur lequel il est possible de discuter, de paramétrer les parties et de choisir ses adversaires. Durant le match, pas de blah, sauf à la mi temps et à la fin de celui ci. On peut, durant les ralentis, envoyer des phrases préenregistrées. Il est particulièrement frustrant de se faire copieusement insulter par quelqu'un qui avait prévu le coup, mais bon.
A priori, le jeu ne souffre pas de lag, ou d'autres incidents inhérants au online. A priori, parce que ceux qui veulent en profiter pour fausser leurs stats en ont toujours la possibilité. Chaque joueur host une mi temps, et il arrive régulièrement de tomber sur un petit malin qui, durant sa mi temps, lance e-mule a bloc pour faire méchamment ramer l'adversaire (l'auteur de l'acte n'en souffrant pas vraiment). On a ainsi régulièrement droit à quelques mi temps avec un adversaire qui joue ultra offensif, sachant que le temps de réaction des consignes adverses sont de 2 secondes, et qui blinde sa défense en seconde mi temps pour prévoir l'éventuelle représaille en seconde mi temps, s'il s'agissait de la première.

Pour ce qui est du online PS2, je ne sais pas si les mêmes défauts où leurs équivalent sont présents. Voilà voilà.

"On trouve au passage des trucs bien sympas"

Finalement, je vais pouvoir la faire, mon équipe à la "Captain Tsubasa" !