Au fil du temps, le jeu vidéo à acquit la statut de "culture à part entière". Un fan de jeu à ses éditeurs, ses concepteurs, ses designers ou ses musiciens favoris. Là nous sommes d'accord.

Tout comme un bon vieux film qui s'apprecie des decennies après sa sortie en salle, un bon jeu vidéo reste un bon jeu vidéo, le tout est de savoir si la nostalgie prend le pas sur un jugement plus objectif concernant les qualités intrinseques du dit jeu. Sur ce sujet (et en attendant vos réations), je parlerai en mon nom, tout en illustrant mes propos par deux jeux qui me firent chavirer à l'époque.

Ayant joué, avec une régularité incertaine, aux jeux vidéos depuis ma plus tendre enfance, c'est avec l'Amiga 500 de Commodore que la passion se révéla difinitevent et que je devint un joueur régulier. Un jeu, en y repensant bien, fit tout basculer : Shadow of the Beast de Reflection (édité par Psygnosis). Ce dernier me fit comprendre que le jeu vidéo avait un potentiel artistique énorme. Design, musique, ambiance...ce jeu est magique et il n'a rien perdu de sa superbe aujourd'hui encore. Mais au niveau ludique, c'est une autre histoire. Lors de sa sortie, j'étais habitué aux titres extremements difficiles et même a ceux dont la rudesse de la jouabilité n'avait d'égal que la texture d'un vieux pain de campagne. Beast était dur, très dur mais je n'abandonnais pas et j'ai réussi à le terminer une fois, sans tips ou autre astuce de tricheur. Ouaip, la grande classe vidéoludique quoi. La difficulté du jeu venait essentiellement de sa maniabilité, très raide, et du peu d'énergie dont disposait le héros face aux pièges démesurés et à l'avalanche d'ennemis venant de toutes parts. Un jeu presque infesable pour le commun des mortel. Aujourd'hui, je le crie haut et fort : Beast est toujours aussi fort sur le plan artistique et emotionnel mais la jouabilité est trop incertaine et la difficulté choquante de par son niveau trop elevé.

Deuxième exemple : Turrican 2 de Factor 5. A l'époque, je pensais que ce jeu était la référence ultime de "l'action/plates-formes/shooter". Mon avis n'a pas bougé d'un pixel, toutes ces années après. Des mondes énormes truffés de passages secrets, des univers très recherchés graphiquememt, des musiques sublimes, une jouabilité à la Nintendo, voila bel et bien un chef d'oeuvre intemporel et pourtant j'entretiens avec ce jeu un rapport émotionnel tout aussi fort qu'avec Beast mais le résultat est là : l'un a gardé toute sa substance ludique, l'autre non.


Très important à mes yeux : ne juger un titre que sur ses valeurs ludiques et ne pas se renfermer dans une époque en pestant sur tout le reste. Il y a autant à jeter qu'à garder sur une console 8 bits que sur une console dite "next-gen".

Les consoles "next-gen", parlons en. Qu'il est agaçant de voir des joueurs refuser en bloc des jeux 3D sous pretexte que "c'était mieux avant". Pretexte totalement faux par ailleurs. La 3D a apportée de nouveaux concepts, une idée plus présice de l'immersion et j'en passe... Même reflexion pour les jeunes joueurs qui n'offrent que railleries envers les jeux dis "rétros". Les bons jeux restent bons et les mondes sculptés dans la technologie 8 ou 16 bits ont un charme fou, c'est indéniable. Il n'est pas rare de voir de jeunes joueurs se prendre de passion pour le retrogaming.

Les éditeurs mettent sur nos étalages favoris de plus en plus de compilations regroupant des vieux hits ou alors des remakes plus ou moins inspirés. C'est clair, tout comme les compiles de Claude François, les éditeur veulent titiller notre fibre nostalgique. Le bon coté des choses vient des jeunes joueurs, leur faire découvrir des légendes du passé sur une machine actuelle est un bon moyen de promouvoir la culture jeu vidéo. En jouant à Zelda 3 sur sa GBA, le petit ado sera sûrement intrigué par Zelda 2 et Zelda 1 ? Hop, un lecteur de plus chez Grospixels Le retrogaming est le plus souvent associé aux vieux de la vieille, aux joueurs père de famille, aux jeunes adultes continuant d'arpenter les mondes imaginaires de nos bonnes vieilles machines. Mais ces papa joueurs jouent-ils sur les machines next-gen ? Pas tous. Si le retrogamer est un passéiste accompli et fier de l'être alors je ne suis pas un retrogamer. J'aime le jeu vidéo dans sa globalité, sans aucun facteur temporel et sans sectarisme aucun. Les bons jeux 8 ou 16 bits me passionnent autant que les bons titres 128 bits. Sega, Nintendo, Microsoft, Atari et j'en passe...tous ont leur mot à dire ou ont "eu" leur mot à dire. Je ne fais pas partie d'un club anti Microsoft, Atari ou Sony. Alors qui suis-je ? Un gamer, tout simplement. Voila la définition que je m'en fais.

Questions pour ceux qui ont tenus le coup jusque là :

Jouez vous par nostalgie ou pour une VRAIE qualité de gameplay ?

Les remakes de jeux rétros (sur GBA par exemple) ont-ils une influence sur le jeune public ?

Je ne sais pas.

Il y a quelques "vieux jeux" dont je ne peut pas me passer. Par exemple, j'ai il y a à peu près un an revendu mon "Super Puzzle Bobble" sur PS2 pour me racheter "Puzzle Bobble 2" sur PSX que je considère comme l'apogée de la série.

J'ai récemment pu apprécier sur GBA l'exceptionnel Zelda A link to the Past et le remarquable Yoshi's Island auxquels je n'avais pas joué, n'étant pas attiré du tout par les consoles à cette époque.

Mais bien souvent quand j'essaie un "vieu jeu" c'est jsute en touriste, pendant quelques minutes avant de l'abandonner plus ou moins définitivement (même si le jeu est bon). Sans la nostalgie j'ai beaucoup de mal à jouer aux oldies.

Ca me fait la même chose pour les jeux oldschool : le seul genre de shmup que j'apprécie vraiment est Gradius parceque je jouais à Nemesis et à Nemesis 2 sur MSX quand j'étais petit. Je découvre avec plaisir les Monkey Island, Beneath a Steel Sky et cie parcequ'au collège j'étais féru des jeux d'aventures de Sierra et Lucas Arts (Space Quest 5, DOTT, Sam et Max).


En résumé, je joue pour de (RELLES)->REELES (edit: oups !) qualités de gamplay, mais uniquement à l'aide de la nostalgie.

dinomasque quand tu veux insister sur le mot "réelles" en le "majusculant" tu pourrai l'écrire avec le bon orthographe lol

pour repondre à tes questions, j'adore jouer pour le coté nostalgique meme si le jeu n'est pas fameux comme transbot par exemple. mais je peux aussi m'amuser à de vieux jeux auxquels je n'est pas joué à l'époque comme asteroid, ou logical que j'avais meme détésté a sa sortie.
je dirai que le must est de jouer à un jeu à la fois pour la nostalgie mais aussi pour le gameplay, comme ZILLION(le meilleur jeu de l'univers(on sait jamais des extrats terrestres jouent peut être à des jeux videos))
je reviens sur ce que tu a dit sur shadow of the best. le probleme c'est pas la difficulté c'est la jouabilité. en fait il faut plus le connaitre par coeur que d'être fort(je ne remet pas en cause ton exploit, moi j'arrive à la scene de platformes à près la phase de shoot em up)
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il est magnifique Jenny, cui cui.

je ne pense pas jouer par pure nostalgie, parce que ce serait du temps de perdu. C'est vrai que certains jeux ont vieilli, que la passion que je ressentais a l'epoque n'est plus la meme .Pas parce qu'on a fait mieux depuis, mais par lassitude. Meme un super film, quand on l'a vu 20 ou 30 fois, bon ca va, on le connait...(bien que, j'eprouve toujours enormement de plaisir a rejouer a Street Fighter II premier du nom!!)
Je suis toujours a la recherche de jeux 8 ou 16 bits que je n'aurais pas connu ou auxquels je n'aurais pas pu jouer autrefois(et il y en a une tonne!). D'ailleurs, ils sont tous la dans mon disque dur Prets a l'usage quand j'en aurai le temps. De temps en temps, j'en trouve un vraiment bon, et la, j'essaie de le finir. Le dernier en date fut Magical Quest 3 sur SFC, un super jeu de plate-formes!
Si c'etait de la simple nostalgie, je n'y passerais que quelques minutes.


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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Je suis un joueur père de famille, et désormais je passe le plus clair de mon temps de jeu sur des consoles next-gen, car je ne supporte pas d'être coupé de la réalité de mes passions.

Néanmoins, lorsque je joue à un jeu rétro, ce n'est que rarement par nostalgie. Du coup, cela restreint fortement le nombre de jeux rétro que je pratique, car ceux dont les qualités sont intemporelles ne sont pas si nombreux qu'on le voudrait. Concernant Turrican, je suis d'accord avec toi : Ce jeu pourrait passionner le joueur d'aujourd'hui. D'ailleurs, Metroid Fusion passionne le joueur d'aujourd'hui, alors pourquoi pas Turrican ? Evidemment, il faut être capable de prendre un plaisir authentique sur un jeu en 2d, ce qui n'est pas le cas de tous les joueurs d'aujourd'hui, hélas.

En ce qui concerne Shadow of the Beast, je maintiens que dès sa sortie ce jeu présentait un intérêt et une jouabilité inférieurs à la moyenne. On ne l'aimait que pour ses graphismes, son ambiance et sa musique, et les tests de Gen4 et Tilt à l'époque le disaient objectivement, me semble-t-il (si quelqu'un les avaient, ça serait cool de vérifier). Dès Beast 2, les choses allaient bien mieux côté intérêt, mais l'exploit audiovisuel de Beast 1 ne fut pas renouvelé, ce jeu poussant l'Amiga trop loin, dans ses derniers retranchements (scrolling sur 13 plans, musiques démentes et bruitages simultanés, animation à 50 fps, sprites énormes...), là où il ne pouvait plus gérer efficacement un gameplay abouti.

Concernant la dernière partie de ton post, Bruno, je trouve que tu fais un amalgame entre la notion de gamer dans le sens "le gamer apprécie les jeux de toutes les époques", et celle de "gamer qui joue sur toutes les machines sans se poser de questions". Je ne suis pas d'accord, pour une raison simple : Le marché des jeux vidéo, aujourd'hui, brasse des sommes d'argent phénoménales, ce qui n'était pas le cas autrefois. Les coûts de production d'un jeu sont tels que s'il n'atteint pas des ventes de plusieurs millions d'exemplaires, son concept disparaît. Autrefois, on te sortait un James Pond 2 alors que le premier James Pond n'avait impressionné personne. Plus maintenant.

Dans un tel contexte, on ne peut pas être indifférent aux chiffres de vente de ses jeux préférés. Jouer à Shenmue sans chercher à en parler autour de soi, sans s'efforcer d'en faire un peu la promo, c'est participer à un état de fait qui est hélas une réalité : La saga Shenmue restera peut-être inachevée. Il faut voir comment Sega à demandé aux fans de la série de manifester leur envie de voir le jeu continuer, comme pour connaître à l'avance le nombre d'exemplaires vendus et en déduire le budget possible du jeu. Pareil pour les rumeurs autour de Outrun 2. Sortira, sortira pas ? Ca dépend de nous.

Dans ces conditions, j'estime qu'on ne peut pas observer l'évolution du marche des jeux vidéo en se contentant du contenu des jeux. Si on veut pouvoir continuer à vivre pleinement notre passion, nous devons faire passer certains messages visant à rééquiliber les choses. J'ai choisi de le faire avec les moyens dont je dispose : Un site web, pas très fréquenté ni représentatif, mais c'est mieux que rien.

Bruno :
- On a perdu la Dreamcast, console de jeu ultime s'il en est, qui ne connaîtra pas de succession. Yu Suzuki, homme dérerminant pour ce média depuis 20 ans, est devenu un illustre inconnu.
- La série Final Fantasy, une de tes préférées, est tombée dans la soupe commerciale et tu te sens oublié du développeur en tant que fan de la série.
- Nintendo est obligé de brader la GC pour qu'elle démarre enfin et il n'est pas du tout garanti qu'elle ne soit pas la dernière vraie console de salon Nintendo. Quand Miyamoto sort un de ses chef-d'oeuvres, il fait face à une telle montagne de préjugés et d'incompréhension qu'il est obligé de se déplacer en personne pour s'expliquer, alors que ses créations font honneur à la culture vidéo-ludique.
- Les RPG ne sont toujours pas importés, ni localisés pour la majorité, alors que depuis 10 ans des millions de joueurs occidentaux les pratiquent.
- Les jeux 2d sont en voie de disparition.
- Le jeu PC se meurt.
- Des jeux sortent chaque semaine qui sont une honte pour les jeux vidéo, et certains font partie des meilleures ventes.
- Sur 16-bits, il y avait des centaines de séries et de mascottes géniales, dont 99% ont disparu.

Crois tu qu'on puisse encore raisonnablement se contenter de jouer en piochant tout ce qui nous plait dans ce qui sort ? Tu n'as pas l'impression de faire la politique de l'autruche ? Tu as choisi d'écrire dans un site web, c'est seulement pour y dire que tout va bien ?


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Heu...j'ai jamais dis que tout allait bien, d'ailleurs j'ai mes coups de gueules quand même...si, si cherchez bien. En ce sens, je ne crois pas pratiquer une politique de l'autruche. A la fin du dossier Square, éditeur que j'adule, je pousse un gros coup de gueule par exemple. Désolé si la période vidéoludique actuelle me plait beaucoup.

Oui, j'aimerais que Sony perde sa suprématie mais bon, je ne me sens pas oppressé par ce dernier non plus.

Je trouve simplement que certains combats sont "mal placés". Bon, c'est pas trop les réactions que j'ésperais avec ce topic...

Désolé si j'ai fait du off topic, en fait comme tu as ouvert ce topic avec la description partielle de ton parcours de joueur, j'ai réagi sur l'ensemble du discours que tu développes dans tes posts et tes articles. Mais tu sais bien qu'il m'arrive aussi assez souvent de penser que c'est toi qui a raison
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Bon, y'a du sacré Post par ici... Mince, y'a pleins de trucs intéressants qui soulèvent en moi tout un tas de réactions...

Pour ce qui est de la game cube, ce qui me fait peur c'est qu'elle se plante vraiment et que le tragique cas de la dreamcast ne soit alors plus un cas isolé... avec Nintendo disparaissant, ce serait la fin d'une époque ! Nintendo n'étant pas une multinationale qui peut supporter l'échec d'un secteur grâce à la bonne santé d'un autre, c'est vrai qu'il y a de quoi s'inquiéter...


Ce que dit Laurent concernant Shadow of the Beast, je suis d'accord : le jeu est l'un des plus beaux de l'Amiga, mais le gameplay était on ne peut plus indigent, trop abrupt et nécessitant de connaître vraiment tout le jeu par coeur (ceux qui l'on fini sans cheat code ou quoi que ce soit n'en ont que plus de mérite mais si je jouais à Beast 1, c'était plus pour un plaisir esthétique : c'était l'époque où il suffisait à un jeu d'être super beau pour qu'on s'y intéresse, et peut etre qu'on était beaucoup plus tolérant vis à vis du game play...


Sinon personnellement je joue généralement autant à des vieux jeux qu'à des très récents. Je le fais avant tout en croyant que les divers gameplays (reconnaissables peut etre en fonction des types de jeux) n'ont pas attendu les années, les machines, ni les révolutions technologiques pour imposer leurs meilleurs 'prototypes'... comment expliquer ça ? Disons que j'ai l'intuition que parfois une série de jeux de football (par exemple) sont une suite d'essais avant que l'on ne mette au point une perle de jouabilité, de réactivité, de boutons génialement agencés les uns avec les autres pour que cela puisse donner des jeux comme ISS par exemple. D'ailleurs malgré les nouvelles versions, je continue à jouer à ISS2 sur PS1 car je trouve que c'est la version la plus jouissive...
Pour en venir à un autre exemple : les jeux de Tennis. Les deux jeux de tennis qui m'ont marqués dans ma vie de gamer sont Final Match Tennis sur Nec et Virtua Tennis sur Dreamcast (il y en a d'autres tout aussi excellents, je sais...).
Pour moi ils se rapprochent fortement dans le sens où la façon qu'on a de jouer à l'un ou à l'autre (déplacer les joueurs, la latence avant de frapper la balle, le positionnement et le rythme d'une partie en général) n'est pas si différent... VT exige une façon de jouer que je ressens personnellement comme une amélioration se basant sur un long héritage de Game play de jeux de tennis dont Final Match et d'autres font partie...
Le Game Play est pour moi une technologie qui avance, mais dont les grandes lignes ont été posées bien avant l'arivée des consoles actuelles, certains jeux récents ne font quelque fois que les reprendre... il est moins tributaire de la technologie software (graphismes, sons), et sans doute plus du hard (puissance de calcul, programmation et surtout les manettes, leur ergonomie et leur nombre de boutons... ).
Il faudrait alors cesser de considérer tel jeu comme un tout, mais aussi comme le receptacle de telle ou telle jouabilité qui vient l'animer...

Si on prend en compte ça, alors selon moi il n'y a pas de retro gamers mais juste des gamers qui ça et là retrouvent et éprouvent des types, des grands classiques de gameplay (que l'on peut peut-être reconnaitre au-delà des nombreuses variantes que le jeu lui-même impose) et qui perdurent depuis le développement du jeu vidéo...

Ce qui ne veux pas dire qu'il y a UN gameplay pour tel type de jeu : on peut en reconnaître de très différents selon certains jeux... Vous ne trouvez pas que pour les jeux de foot, il y a d'un côté le style Fifa, Iss où par exemple le ballon reste collé au joueur et de l'autre, une tentative différente de gameplay (peut etre abandonnée) avec des jeux comme Kick Off ou sensible soccer, où le ballon est presque livré à lui-même ?

Bon voilà, alors maintenant c'est que mon avis et vu que j'ai écris ça en 4ème vitesse, je me demande si quelqu'un a compris ce que je tentais d'exprimer ??!

Effectivement, à l'époque il suffisait qu'un jeu soit super beau pour nous captiver...mais qu'une seule fois.

Exemple : Ivanhoé. très beau, superbe, animé par des gars ayant participés à des films d'Asterix. Un jouabilité qui ferait passer Beast pour un jeu Nintendo ! Je l'ai fini une fois, à sa sortie... Je l'ai juste rematé dernièrement pour le plaisir mais je n'ai pas persisté. Injouable.

En fait les révolutions techniques s'estomprent avec les années tandis que les gameplay restent...
Tout le monde joue encore à tétris alors que personne ne joue à mégarace ou microcosm (à moins que je me trompe).

Pourtant ces deux jeux ont fait beaucoup de bruit quand ils sont sortis et ensuite plus personne n'en parlait...

il faut faire une nuance entre legende(tetris) et bons jeux(microcosm,et megarace(que je ne connais meme pas))
mais beaucoup de monde joue encore a street fighter 2 et pourtant beaucoup plus jeune que tetris. les juste bons jeux qui font beaucoup de bruit çà s'oublie en generale, wipeout par exemple.
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il est magnifique Jenny, cui cui.

kler je joue aussi encore beaucoup à street sur snes, par contre la ou je voulais en venir c'est que la perf pour la perf ne laisse jamais de souvenir durable (qui se souvient de CG de philosoma sur play?)

Je vais faire court:
Les deux. En effet, il m'arrive de jouer à un vieux jeu médiocre par pure nostalgie (Midnight Resistance, Goonies 2 sur NES...), mais la plupart me font encore vibrer par la simplicité (mais l'efficacité) de leur gameplay. Par exemple, en branchant ma Gépette dans l'avion la semaine dernière, je me suis pris à presque gueuler en jouant à Double dragon 2, Bionic commando et Nintendo Soccer (Kunio's Soccer, ou Nekketsu Koukou Dodgeball-bu: Soccer-Hen de son petit nom), tout simplement parceque ces jeus m'éclatent encore..

nintendo soccer, avec les retournés qui transforment le ballon en chewing gum...Excellent.

Le problème qui peut exister c'est d'être déçu par un jeu duquel on a embelli les souvenirs... Par exemple j'avais fini dans tous les sens resident evil sur playstation et l'avais laissé de coté pendant des années avant de jouer à la version gamecube, et la j'ai été très déçu, je trouvais la maniabilité hyper rigide alors que c'étais objectivement la même que sur play.
C'est juste que inconsciemment j'étais devenu plus exigeant. C'est byzarre parce que cela n'est pas toujours vrai, par exemple j'ai encore joué hier à batman sur nes (magnifique ce jeu)...

Excellent discours Bruno !!

J'ai adoré le passage où tu dis :
(...) voir des gens refuser en bloc des jeux en 3D sous prétexte que c'était mieux avant.

L'un des meilleurs exemples que l'on puisse avoir : Zelda - Ocarina of Time.

Surtout lorsque l'on dit : Il est nul parce que les textures sont pas top, l'aliasing est trop prononcé et en plus, les vertex de ta soeur sont opposés au notre, ce qui établi un conflit de canard dans... Et puis le scénario est naze : sauver la princesse.

Mario 64 à eu à peu de choses près le meme acceuil : les textures, le clipping des objets et tout et tout.

Hey les gars, on parle de console, pas de Duron 1.3 Ghz, Radeon 9800 Pro. A l'époque, on s'en foutait pas mal de l'aliasinge et des textures en DTX,5 riche en bifidus actif. A la sortie de Zelda, celui qui ignorait les défauts de sa Nintendo 64 en avait rien à faire de la qualité des textures ! Faites un remake sur PC ou Xboite !

C'est comme se plaindre d'un jeu GameBoy Color parce qu'il est pas en 3D...

Merci

Je vais faire comme si je n'avais rien vu.
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"Et quand ils devenaient mécontents […] cela ne menait à rien, car sans idées générales, ils ne se focalisaient que sur des contrariétés insignifiantes. Les plus grands maux échappaient invariablement à leur attention." G. Orwell