alors comme ça, français = con ? et pourquoi pas anglais = djeun's ? hum, quelle passionnante digression... au fait, question con : c'est quoi exactement un prozine ?



c'est sûr. Quand je disais que je suis plus Wired c'était pour dire que je suis plus dans cet univers là. Point de jugement qualitatif de ma part... et pour les pubs, ben... c'est un magazine américain quoi
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Si loin une roue

Bah un prozine c'est une forme intermédiaire entre fanzine et magazine. Donc généralement un machin en noir et blanc et à petit tirage, imprimé, maquetté et rédigé de manière professionnelle. Si Polygon ressuscitait ce serait certainement à 1000 exemplaires, format A4, couv couleur mais intérieur N&B. A titre indicatif Joypad fait 30.000, Edge aussi, BeauxArts fait 80.000, Libé et Première 200.000 et Le Monde 400.000. Ou un truc comme ça.

Ce genre de reportages ne peuvent donner aucune bonne réponse puisqu'ils posent d'emblée les mauvaises questions. La violence dans les jeux vidéo ne veut rien dire si on ne cible à aucun moment les groupes sociaux les plus vulnérables à ce type d'images.

Comme il y a des genres différents de films, il y a des styles de jeux variés... or les médias se contentent d'amalgames. Ils disent "les jeux vidéo" ou "les jeunes" (désignant le public).

Or pour asseoir une analyse sérieuse sur la question, il faut non seulement déconstruire le problème sur la base d'études empiriques (tel type de personne issu de tel milieu social joue à tel jeu).

Et évidemment, il ne faut pas se réduire à la question de la violence "matérielle" mais aussi celle idéologique, beaucoup plus vicieuse.

Depuis quand faire une analyse sérieuse (sur quoi que ce soit) fait partie des objectifs de la télévision ?

Le principe de l'émission de Delarue est de faire venir s'expliquer à froid des gens qui vivent une crise extrême. On compare la vision quotidienne de leur vie (où on leur demande certainement de forcer le trait) et leur analyse plus calme de leur propre situation. Je ne crois pas qu'il soit voulu qu'on tire des généralités de tout ça. Qui le ferait devant un tableau si noir ?

Le gamin en question n'a pas de figure paternelle dans sa vie visiblement, et les gens qui s'occupent de lui sont dans une vision de l'éducation parentale basée sur des relations d'égal à égal avec ses enfants, ce qui est hypcorite (quand le gamin, dehors, s'aperçoit que plein de gens lui donnent des ordres, il n'est pas préparé), inefficace et propre à démenteler des familles car aucun couple de peut mettre en place un tel système de façon harmonieuse (90% des enfants qu'on voit dans ce type d'émission ont des parents divorcés, mais attention je ne dis pas que la réciproque est vraie).

Une cellule familiale qui ressemble à un conseil d'administration, ça ne marche pas. Il faut de l'émotion, de la vie, des moments de doute, de joie aveugle et de colère, à condition de rester dans des limites humaines et qu'il y ait une soupape de sécurité toujours prête à emploi (une fois le père, une fois la mère, ou le frère...).

Sans cet équilibre instable (ce qui en fait le prix, selon moi) entre passion, communication, amour et autorité, le gamin se retrouve seul à ressentir les choses de façon viscérale, il a l'impression d'être une sorte de cobaye, et il rejette tout en bloc, il se construit une identité basée sur l'évasion à tout prix, et l'ordinateur ou la console peuvent devenir dangereux s'ils ne sont pas contrôlés, mais le VRAI PROBLEME vient toujours de la façon dont ses parents l'auront préparé à affronter tout ça. Je n'ai pas fait mes preuves sur le long terme en tant que père, mais c'est comme ça que je vois les choses.

Exemple de soupape passionnelle qui équilibre le tout : QUEL CONNARD CE GERANT DE CYBER-CAFE !!!!!

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c'est clair que le gérant de cyber-café est VRAIMENT à la rue, il se rend même pas compte de ce qui se passe... lui foutrait bien un procès au cul moi
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That young girl is one of the least benightedly unintelligent organic life forms it has been my profound lack of pleasure not to be able to avoid meeting

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Moi ce que je préfère c'est sa mère (ou sa grand-mère je me souviens plus) qui balance "il prend une douche par semaine" et le public qui explose de rire.
Là c'est sur, ca va beaucoup l'aider !
Enfin d'un autre coté, vu comment il est atteint à 13 ans...
On a beau accuser l'environnment, les parents etc... mais pour une fois je vais accuser le jeu :
counter-strike est le jeu le plus violent et le plus addictif qui soit. Très simple d'accès (il tourne sur des petites bécanes et n'est vraiment pas cher), il bouffe complètement le joueur au fur et à mesure.
Pas besoin d'être déséquilibré à la base pour devenir accro.

Le fait que l'on en devient accroc, c'est malheureusement l'une des conséquences d'un bon jeu (indifférement du fait que l'on aime ou l'on aime pas Counter Strike)... De mon coté, je suis heureux que Shenmue 1&2 soient solos et de ne durent pas 200 heures chaque, vu que j'ai effectivement passé 15 jours sans faire autre chose que ca....

Pareil pour moi, mais Shenmue est "addictif" par son scénario, l'univers intense qu'il développe, ses personnages.
Il n'y a rien de tout ça dans Counterstrike, rien que des actes qui font l'intérêt du jeu par leur complexité (et aussi par leur abstraction, parce qu'on court un peu après du vide dans ce jeu).

CS est un excellent jeu, et pas le seul sur PC qui puisse ruiner une vie sociale. C'est tout ce qu'il y a autour qui est condamnable. En effet, il est rentable et facile de lancer un cyber-café si on mise sur CS, par exemple, et s'il n'y en avait pas à tous les coins de rue, peut-être que les jeunes seraient moins tentés d'y aller plutôt qu'à l'école. Tout entre en ligne de compte, pas seulement le contenu violent et déshumanisant du jeu. C'est un phénomène qui dépasse le cadre du jeu vidéo. Si le paint-ball faisait tout à coup 100 fois plus d'adeptes qu'à l'heure actuelle, ça relèverait des mêmes facteurs sociologiques et il n'y aurait aucun joystick ou PC en vue...

Ce qui m'a choqué le plus dans le comportement du patron de cyber-café, c'est qu'il n'intervienne pas alors que le jeune envoie péter sa mère devant tout le monde. Je pense que ça ne se passe pas comme ça dans tous les établissements, quand même... Enfin, j'espère !

Ah, si seulement ce jeune comprenait qu'on lui demande simplement de prendre une douche par jour, d'aller à l'école et d'avoir des 12 ou 13 de moyenne, ce qui n'est quand même pas un exploit en 4e... il pourrait jouer à CS toute la nuit, ses parents s'en inquiéteraient à peine.

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Dites, y avait la meme sur la 5 au journal de la sante ce midi.

Bon, le debat etait un peu plus eleve, on est sur la 5, avec la bonne vieille galipette :
le jeu video, c est bien, mais il faut avoir d autres centres d interet dans la vie.
Ce avec quoi je suis totalement d accord.
Par ailleurs, ils comprenaient le fait que l on peut jouer enormement sans pour autant tomber dans la dependance.

Mais le presentateur a eu le mot de la fin :

Dis donc, c est quand meme tout le temps des morts et du sang partout les jeux video ma bonne dame...

Et sa collegue, d un air entendu :

Ah oui, vous avez bien raison...


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DO NOT UNPLUG BATTERY. VITAL MEMORY WILL BE LOST

Mes parties de Super Mario Bros grandeur nature restent toujours très soft! Vêtu de ma salopette rouge, je saute à pieds joints sur mes neveux déguisés en Goombas et Koopa Troopas. Allez hop changement de salopette et voilà que je les poursuis avec des balles de tennis enflammées. Ils finissent la journée avec quelques bleus et quelques brûlures, mais jamais une seule goutte de sang n'est versée, mais bon c'est la magie Nintendo.
Dommage que je n'accroche pas à Mario Sunshine, j'aurais bien sorti le karcher pour l'occasion!

Et que disent tes parents quand tu mets la tête dans les chiottes pour chopper des pièces o_o ?
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Euh tu sais Lolo, la quatrième était une des classes les plus difficiles du collège (avec la 6ème) de mon temps (année scolaire 93/94). Matières supplémentaires. Chaud.

Tu m'étonnes que c'était dur. La puberté tout ça.....