J'ai toujours baigné dans le rétro.
Quand j'ai eu mon premier pentium, mon premier geste a été de me ruer sur pas mal de jeux que j'avais raté de l'ère 386-486.
Les jeux qui trainaient sur mon pc à cette époque n'avait pas vraiment d'âge. Je jouais à tout ce que je trouvais.
Quand l'émulation NES et SNES a commencé à etre au point, j'avais la chance d'avoir internet. J'ai donc pu finir ou refinir pas mal de jeux que j'avais commencé sur les consoles de mes potes.
Ayant été longtemps bloqué avec un 166mhz, je me suis encore plus tourné vers l'émulation car les jeux récents ne tournaient vraiment pas. J'ai fait pas mal d'Amiga à cette période.
Il y a eu après une longue période où j'ai passé trop de temps à jouer online. Puis je me suis tourné vers les consoles next-gen avec la DC puis la Ps2. Tout ce que je faisais comme "rétro" à cette époque c'était de la psx et de la N64.
C'est finalement un jeu qui a relancé le gout du rétro : Marvel vs Street Fighter.
C'est un excellent jeu de combat 2D. J'ai cherché sur le net des roms d'autres jeux CPS-2 genre Super Puzzle Fighter. Et puis ca a été le tour des jeux CPS-1.
De fil en aiguille, j'ai fini par télécharger le romset MAME complet sur lequel je m'éclate encore maintenant.
Tellement de jeux à découvrir...
Heureux possesseur d'une GBA SP, je découvre les joies du rétro sur portable : j'ai pu rédéouvrir pas mal de jeux game boy et je vais pouvoir continuer à rattraper la période NES et SNES en amphi

5 jeux préférés... pff... c'est dur ! Allez sans réfléchir :
Aztech (apple 2+ - mon premier jeu !)
Doom (quelque soit la version)
Secret Of Mana (SNES)
Tetris (Game Boy)
Soul Calibur (DC)

Ca me fait mal de ne pas mettre Deus Ex et Command & Conquer mais il faut faire un choix !

Comme beaucoup ici, je considère que les bons jeux ne vieillissent pas et qu'un jeu récent n'est pas automatiquement supérieur à un jeu plus ancien de la même manière que les derniers films ne sont pas forcément mieux que ceux réalisés à une époque ou les possibilités techniques étaient plus limitées. Etre retro-gamer ne consiste donc pas selon moi à se cantonner à des jeux anciens par pure nostalgie mais à s'intéresser à des jeux de toutes les époques, d'ailleurs quasiment tous les retro-gamers jouent aussi à des jeux récents. En cela, je pense qu'il n'y a pas de frontière où commence le retro-gaming, pas de distinction entre jeux nouveaux et rétros.
D'ailleurs, je n'achète que très peu de jeux neufs et la plupart des jeux dits récents seront probablement considérés comme rétros quand j'y jouerai pour la première fois.
Comme la plupart des jeux que j'achète
sont relativements rares car plus édités, dès que je vois un titre intéressant, je l'achète. Je me retrouve donc avec un nombre conséquent de jeux chez moi auxquels je n'ai pas le temps de jouer. Mais je ne suis pas un pur collectionneur (un petit peu quand même) et j'achète toujours un jeu dans l'intention d'y jouer un jour ou l'autre. Malgré le grand nombre de jeux que j'achète, je ne me ruine pas car je vais beaucoup dans les cash converters et je paye rarement un jeu plus de 15 euros (ça dépends de la console bien sur).
Concernant l'émulation, je n'y joue que pour essayer des jeux avant de les acheter. Sauf dans le cas de jeux extrêmement rares auxquels je veux absolument jouer ou de jeux jamais sortis du japon auxquels je peux jouer dans une version traduite.

Et la liste de jeux, 5 c'est peu mais essayons quand même. Sans ordre particuliers :
Panzer Dragoon Saga
Bangaio
Castelvania-Symphony of the night
Zelda-Link's Awakening
Sonic 3 & Knuckles

Le retrogaming peut être considéré comme une expérience tout d'abord : retrouver les origines "primaires" du jeu - quand l'imagination jouait un rôle bien plus important qu'aujourd'hui - ou dénicher LES jeux qui ont contribué à l'avancée des concepts, que ce soit au niveau de la technologie ou du gameplay. Dans mon cas, c'est un peu une quête archéologique
En voulant être plus terre à terre, il y a également le plaisir de pouvoir enfin voir à quoi ressemblaient certains jeux que l'on désirait à l'époque. Et puis, les progrès des émulateurs aidant, le troisième vrai bonheur est de pouvoir terminer tous les programmes sur lesquels on butait des heures durant auparavant...

Bien qu'ayant possédé (ou possédant encore) quelques machines plus modernes, c'est vraiment l'ère des premières consoles (VCS, Coleco, IntelliVision..) et des ordinateurs 8-bits (Atari, C64, Apple, Spectrum, MSX...) qui m'attire, avec toujours en toile de fond ce sentiment de faire partie d'une certaine histoire. C'est à cette période que tout a véritablement commencé et ça marque à vie, même si, en parallèle, je me suis aussi régalé pendant des années sur Game Boy ou Megadrive par exemple.
En conclusion, disons donc que je consacre 90% de ma pause retrogaming à ce qui se situe avant 1985... Ensuite, il y a quelques coups de coeur sur d'assez nombreuses machines (dont le PC) mais c'est surtout le temps qui me manque pour me plonger dans des jeux plus complexes.

Ma collectionnite se pratiquant sur un seul système (ordinateurs Atari 8-bits), le décompte des programmes originaux est assez vite fait : environ 200 cartouches et quelque 500 cassettes et disquettes (mais je ne joue régulièrement qu'à une trentaine de ces titres, pas plus). Après, il y a les centaines de jeux copiés et "images" de disquettes.
Pour le reste, j'ai une Atari 7800 qui me sert surtout à jouer à la dizaine de cartouches VCS que je possède et un C64 (des tonnes de disquettes mais aucun original). Malheureusement, plus aucune console 16-bits, seulement une PS2 et une Dreamcast. Je n'ai aucun "full set", me contentant de télécharger ce qui me plaît ou ce que j'ai envie de découvrir et je fais le tri après coup...

Au niveau des dépenses retrogaming, j'ai eu des périodes assez folles. Aujourd'hui, surtout à cause de ma situation financière plus précaire, ça ne dépasse jamais €50 par mois. J'ai tendance à me concentrer un peu plus sur la collection de certains magazines à l'heure actuelle. Mes fournisseurs de came(lote) ? EBay, des contacts ou des revendeurs spécialisés.

Le retrogaming, selon moi, commence aux origines grand public du jeu vidéo, donc avec la VCS et l'Apple ][. Par contre, il ne peut pas aller plus loin que la fin de l'ère des 16-bits (ordinateurs et consoles). J'ai même parfois du mal à me dire que la SNES est rétro (elle, une gamine de douze ans...) alors que l'Atari 800 a été conçu il y a vingt-cinq ans !

Pour mes cinq jeux préférés (diantre, que c'est peu), sûr que j'aimerais en mettre en provenance de toutes les machines... Mais puisque j'ai une réputation à défendre (celui de grand emmerdeur atarien), je ne mets que des créations Atari 8-bits... Avant que je ne change d'avis, allons-y pour :

-1- Star Raiders (1979)
Le premier jeu Atari 8-bits créé et en 8 Ko seulement ! Un vrai précurseur de Wing Commander (entre autres), mêlant stratégie et action de manière parfaite ! Jouabilité sensationnelle.
-2- Rescue on Fractalus! / Ballblazer (1984)
Les débuts fracassants de LucasFilm Games. Une expérience nouvelle du jeu aidée par des avancées à la fois technologiques et artistiques. Au menu : fractales et ambiances futuristes.
-3- MULE (1983)
MULE est le jeu familial ET intelligent par excellence. Les règles sont simples à la base mais la stratégie, basée sur certaines connaissances logiques de l'économie, s'apprend au fil des parties. Grandiose !
-4- Alternate Reality (1984)
Alternate Reality est vraiment un jeu de rôle moderne : il introduit la notion du temps réel, la 3-D et des éléments tels que l'influence de la météo et la gestion de son compte bancaire ! En plus, c'est beau.
-5- Boulder Dash (1984)
Bien sûr, c'est un peu pompé sur Pac-Man, Mr. Do! ou Dig Dug. Mais Boulder Dash réussit l'exploit de bonifier les éléments de ces programmes à l'extrême. Un jeu incroyablement prenant et intemporel.

Voilou.

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Atari Frog

- Qu'est-ce-qui vous attire dans le rétro-gaming, et pourquoi le pratiquez-vous ?
En fait c'est plutôt un mauvais passage à la 3D. Par exemple, pour moi un jeu de plate-forme est un jeu 2D où l'on saute ... de plates-formes en plates-formes, par contre un jeu type Mario 64, je n'accroche vraiment pas (Sonic Adventure 1 & 2 étant les exceptions qui font la règle). Deuxièmement, à l'époque où les machines étaient peut puissantes, les programmeurs cherchaient toutes les méthodes pour exploser les bécanes, pour en tirer le meilleur. Aujourd'hui , ils ont des machines surpuissantes, des outils et moteurs graphiques tout prêts, les jeux sortent et se ressemblent (créativité zéro), bref, j'ai l'impression qu'ils ne se donnent plus la peine d'être les meilleur, et sortent des jeux dans un pur esprit économique.

- Quelles époques de l'histoire des JV vos habitudes de rétro-gamer couvrent-elles ?
Epoque 8/16 bit (et 128, si on relance l'éternel débat Dreamcast retro ou pas). J'ai commencé assez tard, avec une Nes et un atari 520 STF, mais je n'hésitais pas à jouer chez des potes à l'amiga 500, au CPC 6128, à la 2600 ... Mais j'ai vraiment accroché le retrogaming, lorsque j'ai eu ma Megadrive (en 1995). Elle est pour moi, ma console de prédilection, et c'est sur cette machine, que je joue le plus souvent (plus ses extensions MegaCD et 32X), bien qu'elle ai du faire un peut de place à sa petite s½ur ... une Dreamcast (merci Tikon ), sur laquelle je passe assez de temps.

Quelles sont les proportions d'originaux sur machine réelle et de roms sur émulateur dans les jeux rétro que vous pratiquez ?
C'est assez simple proportion d'originaux, environ 95 % et 5 % de Roms/Isos/Gravés. En fait pour les roms, c'est en générale de Roms NeoGeo (sous NeorageX, il faut vraiment que je me mette à MAME), des roms 32X et genesis que je n'ai pas réussi à dégotter en original. Pour les Isos, ce ne sont que des Isos MegaCD / SegaCD que je n'arrive pas à trouver en boutique, pour les Gravés, des jeux MegaCD et des Jeux Dreamcast.

Dépensez-vous beaucoup pour le rétro-gaming, et où vous fournissez-vous ?
Oui, assez ces temps-ci, je me fournie, souvent chez des revendeurs de vieux JV, soit dans des magasins type CashConverte (mais moins), et plus rarement avec des gens de forum (comme Petitevieille par exemple).

Jouez-vous à tous les jeux rétro que vous possédez (quelque soit le format), sinon à quel pourcentage environ ?
Hélas, je vire trop collectionneur, c'est à dire, que j'achète et ne prend plus le temps de jouer. J'ai actuellement d'autres priorités, mais j'espère m'y remettre dés que les conditions seront plus propices.

- A quelle époque commence le rétro-gaming pour vous ?[i]
Dès que certaine personnes ce sont intéressée à des machines (lesquelles ont la possibilité de faire tourner des JV CQFD), antérieur à leur époque. En gros, je n'en sait rien (mais faut bien combler ). La question est vague, et l'on pourrait en parler sur des pages et des pages. De plus je présume qu'à ces début, la communautée rétrogameuse devait être assez underground, donc dure de définir une date précise.

[i]vos 5 préférés.
1) Sonic : La série (Megadrive/MegaCD complète, je n'ai pas réussit à les départager).
2)Flasback : un jeu culte, un cenario en beton, un max de clin d'oeil au ciné SF ... toutes machines confondues, excepté la version Snin que je considère bâclée (sur Amiga / PC / Megadrive / MegaCD ...).
3)Metal Slug X & 3 : Les deux meilleurs épisodes de la série, série que je considère comme la référence du shoot pédestre, (sur NeoGeo et en Arcade).
4)Radiant Silvergun : Un des meilleur shoot au monde, un travaille magnifique made in Treasure (sur Saturn), en concurrence serrée avec sont petit frère Ikaruga du même éditeur (sur Dreamcast).
5)La série des Bare Knuckles 1,2 et 3, dans sa version japonaise, la meilleur, pour le troisième opus (sur Megadrive).

Le retro-gaming est pour moi un simple mélange de plaisir et de nostalgie. Certains jeux me procurent autant de plaisir que de souvenirs. C'est pour retrouver cette sensation que je me suis mis au retro-gaming.
Le retro-gaming, ce n'est pas un besoin de vieux jeux mais un besoin de jeux tout court. Je ne peux pas ne pas jouer à des jeux récents. Les "vieux" jeux et les jeux récents sont indissociables.
Le jeu d'aujourd'hui est le retro-gaming de demain.

J'ai beaucoup joué (et je continue) aux consoles à partir des 8-bits et des micros 16-bits. Grâce aux émulateurs je joue aux machines d'avant.

Je joue beaucoup sur émulateurs pour une simple et bonne raison : toutes mes machines ont clamsées
Déménagements et changements d'hémisphères n'ont jamais rallongé la durée de vie de mes bécanes.
Mes dépenses retro-gaming sont assez importantes vu que je ne peux pas me contenter de mes roms.

Je joue à tous mes jeux sinon pourquoi les avoir ? Pour admirer l'emballage ? Ca va plus loin que la collection et tant mieux.

Bon, 5 jeux, ça va être dur :
-Super Mario Bros : celui qui a exacerbé ma passion. Ni plus, ni moins.
-Street Fighter 2 : le début d'un amour pour les jeux de baston
-Mega Turrican : un jeu charniere pour moi, abouti comme sur micro, jouable comme sur console.
-Final Fantasy VI : le RPG au sommet de son art.
-Gabriel Knight II The Beast Within : parce qu'il faut que je cite un jeu d'aventure et que c'est mon préféré.

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Now playing :

Je suis devenu un rétrogamer d'abord parce qu'avec l'âge (27 ans, je sais c'est encore très jeune !), je suis devenu nostalgique. Le fait de rejouer à d'anciens jeux qui ont berçé ses toutes premières jeunesses a quelque-chose d'émouvant voire même, de magique, quelque part, puisque parfois, ça donne l'impression de perdre une vingtaine d'années d'un seul coup. Ca peut rapeller aussi et du même coup d'autres détails de son enfance ou de son adolescence (tout dépend de l'ancienneté des jeux). Mais ce n'est plus seulement par nostalgie. Le fait d'avoir eu Internet chez moi m'a aussi poussé à connaitre des machines et des jeux que je n'ai pas forcément connu par le passé. Comme tout le monde ici, je suis forcément passé à côté de bonnes choses, et comme il m'est maintenant possible de rattraper le temps perdu, j'en profite. Parce que, c'est évident, un bon jeu restera toujours un bon jeu, quel que soit son âge (j'ai vu que beaucoup d'autres personnes pensaient la même chose !), et que ce serait ridicule de passer à côté ! C'est aussi le moyen de parfaire ma culture vidéo-ludique, ce qui est une bonne chose (sans forçément vouloir devenir incollable, puisque personne ne l'est, en réalité !). Dernière raison, le passage trop brutal vers la 3D, qui me fait souvent préférer la 2D. Sans être dégoûté de la 3D, je suis devenu un gros partisan de la 2D, pensant que la 3D n'apporte pas énormément aux jeux (mis à part pour des jeux à immersion comme les simulateurs, les jeux de course, ou encore les survival horror. Mention spéciale, c'est évident, à Shenmue, que je ne vois qu'en 3D !)
Je profite du rétro-gaming de diverses façons... Je n'ai quasiment jamais revendu quoi-que ce soit, donc j'ai pu redécouvrir les jeux que j'ai connu, à moindre coût, et assez facilement. Pour les machines que je n'ai pas connu, ou que j'ai connu sans forcément posséder, il y a la solution facile de l'émulation et de l'abandonware. Mais j'essaie également de retrouver des originaux (les MSX, par exemple !), quand c'est possible, car je ne peux pas forçément me le permettre (je ne gagne pas assez d'argent !). Je précise que j'ai commençé à jouer vers l'age de trois ou quatre ans (d'abord avec des machines que des amis possédaient), avec des jeux comme Pong ou des machines comme la VCS 2600, la videopac, et les Game and Watch. Mes premières machines furent des Game and Watch, pour déboucher ensuite sur Coleco...
Concernant le matériel et les jeux auxquels je joue, comme je l'ai dit, je n'ai malheureusement pas les moyens de collectionner tout ce que je voudrais. Pour autant, je possède tout de même 16 machines en tout (dont quatre récentes) et environ 250 jeux originaux, que je garderai toujours, et auxquels je joue encore. Je possède plus de jeux sur émulateur, c'est logique. J'en utilise cinq, mais je possède dans les 4000 ROMs... Je sais c'est pas bien !
Je joue avec tous mes originaux, mais de manière cyclique : durant une période donnée je jouerai sur quelques jeux, sur une ou deux machines. Ensuite je passe à autre chose. Et ainsi de suite, selon mes envies et mes humeurs. Le phénomène est le même, que ce soit sur mes originaux ou mes émulateurs, bien que pour ces derniers, c'est plus difficile, avec 4000 jeux !
Concernant les dépenses pour le retro-gaming, j'ai déjà un peu répondu à la question, je ne peux pas dépenser trop, je ne gagne qu'un salaire de misère !
Je ne vois pas forçément de limite entre retro-gaming, et modern-gaming. Je pense que ça dépend aussi du jeu auquel on joue. Tout ce qui est en 2D pourrait être considéré comme rétro. On pourrait ainsi dire que Ikaruga, c'est du retro-gaming, puisque c'est un shoot à la jouabilité 2D, avec un concept "old-school", en fait. Même chose pour le dernier Contra sur PS2, dont la réalisation est "moderne", alors que le principe de jeu n'a pas changé d'un iota depuis le premier épisode en 1986 (si je me souviens bien de la date). Il n'y a donc pas de limite précise au retro-gaming !
Concernant mon top 5, c'est trop difficile pour moi, il y a trop de jeux que j'ai adoré, alors... Je vais donc citer ce qui m'a le plus marqué dans ma vie de joueur, sans aucun ordre de préférence.
1) Knighmare et The Maze of Galious sur MSX. Que dire de ces jeux absolument génialissimes, mélant superbe réalisation pour l'époque, challenge élevé et prenant, ainsi qu'une aventure absolument fascinante !
2) La série des Sonic (j'ai adoré le charisme du personnage, son look très branché et son ambiance souvent féérique !)
3) Les Caltlevania, du MSX à la GBA... J'y ai passé un temps considérable sur les Castlevania. C'est aussi à ça que l'on reconnait les grands jeux.
4) Les Shenmue, bien évidemment, pour leurs aventures absolument envoutantes, le dépaysement total et leur réalisation absolument magnifique !
5) Les Streets of Rage, des beat them all qui ont fait date puisque rarement égalés !

Ce qui m'attire dans le retro-gaming est bien entendu une part de nostalgie quoique ce ne soit pas le terme exact, disons que je suis quelqu'un qui reste très attaché à ce qui fait ce que je suis aujourd'hui, je ne fais jamais d'activité à la légère juste pour voir, je sais de suite ce qui me va et participe à mon développement.

Le retro-gaming commence à l'heure des consoles et ordis 8 bits, dans mon cas cela débute par la NES ma première console qui reste ma préférée. Au niveau 16 bits j'ai toujours aimé l'Amiga mais je n'ai pu hélas vivre ma passion que par procuration via les magazines, les émissions télé et en vénérant le rayon Amiga de la Fnac. J'aurais du finalement en avoir un mais en fin de compte je me suis retrouvé avec un PC, mais ça c'est une autre histoire.

La 3D était prometteuse du temps de Doom et System shock, hélas la montée en puissance des PC et le monopole de cette sous-merde de Microsoft, la faillite de Commodore et d'Atari du côté des ordis; l'arrivée de Sony et sa précipitation dans le tout 3D et l'épate technologique qu'il en résulte (aussi surfaite soit-elle, d'infâmes cubes 3D aux déplacements hasardeux)dans le milieu des consoles dominés alors par de vrais créateurs imbattables sur le terrain de la 2D, ont profondément bouleversé le paysage vidéoludique et m'ont profondément écoeuré.
Dorénavant les développeurs passionnés ne feront plus de jeux pour des éditeurs dont la ligne éditoriale est calibré pour des joueurs passionnés. A présent le grand public, le grand spectacle avant tout, des jeux faits spécialement pour ces gens qui crachaient sur le jeu vidéo quelques années auparavant et qui sont venus polluer la communauté vidéoludique à partir du moment où les jeux ne demandaient plus d'imagination pour que l'on puisse s'y immerger, quand la volonté de réalisme à outrance leurs permettaient de rester dans leur douce réalité de lie conditionnée.
Des millions dépensés, des Go disponibles, des graphismes fin et précis, des manettes analogiques toutes faites de finesse technologique tout ça pour des pseudo-jeux à la jouabilité douteuse du fait d'une caméra bourrée, quelques rares idées diluées dans un grand monde 3D obligeant à de sempiternels allers-retours (la soi-disante liberté de la 3D).
Restait dans cette âge sombre la Saturn et la Dreamcast sur lesquels on pouvait voir des réminiscences de l'âge d'or, malgré cela et malgré le respect que j'ai pour ces machines elles ne font pas parti pour moi du retro-gaming, comme toutes les machines à venir et à mourir commercialement. Le retro-gaming s'arrête donc pour moi aux 16 bits.
De bons jeux sortent encore de nos jours mais pas assez à mon goût pour entretenir une passion, de plus contrairement à vous je suis très sensible au support sur lequel ils sortent, détestant Sony et Microsoft je préfèrerais me passer de jeux plutôt que de pervertir mon âme de joueur. Bon ce n'est vraiment pas difficile pour moi de ne pas succomber à la nullothèque de la Play et de la X-Box vu que mon style de jeu préféré est la plates-formes 2D AVEC graphismes 2D (eh oui pas de Donkey Kong Country avec moi).

L'ambiance du milieu n'est plus la même non plus, je ne me sens pas du tout sur la même longueur d'ondes que les nouveaux venus. Avant on parlait de rivalité Nintendo/Sega, Amiga/Atari, micro/consoles, mais reste que passée la longue tirade à montrer la supériorité de sa machine pour déstabiliser l'adversaire ,on en venait à lui poser pleins de question sur sa ludothèque, le contact était facile et agréable car il n'y avait pas de notion de gamer, hardcore gamer, retro-gamer, on était des joueurs s'amusant sur des jeux créés pour nous par des développeurs qui prenaient du plaisir à les faire. Il y avait une multitude de standard mais on était uni par une vision commune de jeu vidéo.

Je n'ai hélas pas conservé ma Nes et ma Super NES comme l'achat d'une nouvelle machine impliquait la revente de l'ancienne pour des raisons bugétaires, car comme tout collégien à l'époque je n'étais pas bien riche.
Aujourd'hui je pourrais me le permettre
mais ma chambre est un peu petite, j'attendrais donc peut être quand j'aurais ma propre maison, hisoire d'y consacrer une pièce où le bordel de câbles me gêneraient un peu moins. D'un autre côté je n'ai pas vraiment l'âme d'un collectionneur et aller dans les marchés aux puces, cash-converters et tout autre lieu où il y a trop de monde ne m'enchante guère.
De plus si jouer sur les vieilles machines permet de recréer l'ambiance, les sensations de jeu ne seront peut être pas correctement retrouvées du fait de la vétusté de certaines machines et leur lot de faux contacts au port cartouche mais aussi aux cables. Un PC avec des roms -triés sur le volet, pas de superflu- branché sur la télé(ouah 15 à 20 ans après les CPC et autres Amiga le PC y arrive aussi.) permet déjà une bonne restitution de l'atmosphère. Reste que les manettes d'aujourd'hui n'ont pas le feeling pour un jeu dans de bonnes conditions. D'où mon intérêt à faire un gros investissement de retro-gaming dans une HotRod pas tant pour retrouver les sensations de l'arcade mais pour avoir la manette 2D ultime.

Pff un top 5, comme les autres je râle sur le ridicule de ce petit chiffre


* Les Super Mario Bros (série hélas tuée par la 3D)
* Les Zelda
* Faxanadu
* Elf
* Another World
Quelqu'un peut citer Alone in the dark 1 pour moi SVP , et aussi Battle of Olympus, Doom ok j'arrête.

Wow, je m'absente cinq minutes pour aller aux zouatères et je retrouve ce topic fumant presque en deuxième page.
En tous cas, merci à tous d'avoir pris le temps d'écrire de manière aussi soignée dans ce topic collégial. Je n'en reviens pas de la qualité des réponses. Je suis sur qu'avec ça, on va sortir quelque chose de béton! Merci encore à tous!

Bon, vu que j'ai enfin 5 minutes à moi et que je sais pas quand ça se reproduira, je vais y aller aussi de mon avis (j'espere qu'il est pas trop tard):

Alors voilà, je n'ai pas toujours été fan de jeux anciens et il y a une bonne raison à celà: j'ai eu la chance de découvrir les JV à l'époque ou ils n'existaient pas encore
J'ai eu une console pong à l'age de 8-9 ans, en 1977, que mes parents ont avantageusement remplacé ensuite par une Atari VCS, puis un ZX-81 et un C64.

D'ailleurs, je ne les remercierai jamais assez d'avoir cédé à mes demandes en dépit du fait qu'ils n'ont jamais compris l'intérêt qu'il y avait à jouer aux Jeux vidéo.

En fait, je n'ai jamais réussi à savoir si mon goût pour le rétro gaming provenait de la nostalgie de mes jeunes années dont je voudrais retrouver le bonheur et l'insouciance ou relève d'une pathologie répandue (mais dont j'ignore le nom) qui pousse un adulte à réaliser les rêves et les fantasmes de son enfance. [mode vieux con]De mon temps, les jeux video n'étaient pas répandus, leurs fans se réunissaient par devers eux, et c'etait une passion extrêmement frustrante (attendre pendant une heure d'avoir accès au seul ordinateur d'une boutique pour enfin se ruer dessus 5 minutes, taper quelques lignes de code, avant de se faire jeter dehors par un vendeur persuadé qu'un mioche ne peut raisonnablement pas toucher à son chef d'oeuvre de technologie moderne, ou simplement se faire rappeler par ses parents qui ont fini les courses) et couteuse (avec 5 francs, on n'allait pas loin dans une salle d'arcade, alors je restais là à regarder jouer les autres) pour un gamin en primaire ou au collège[/ mode vieux con].
Bref, aujourd'hui, j'ai les moyens de réparer ces injustices, de réaliser les promesses que je m'étais faites à l'époque, alors je ne m'en prive pas. A mon sens, la plus grosse avancée dans le domaine du rétro-gaming, a été réalisée par l'equipe de développement de MAME. On dira ce qu'on veut, personne n'aura jamais les moyens de mettre 3500 bornes d'arcade dans son garage, et cet émulateur émerveille tous ceux qui ont un tant soit peu traîné leurs guêtres dans une salle d'arcade.
Je ne pense pas qu'on puisse fixer une limite temporelle de fin au rétro gaming, mais une chose est sûre, c'est qu'il existe un début, et il correspond pour moi au début de l'ère 'démocratique' des jeux vidéo. Il m'arrive donc de passer un peu de temps devant un bon Asteroïds, Lunar lander, Moon patrol, Donkey Kong ou Pac-man, mais j'ai tout autant de plaisir à jouer sur des plate-formes modernes, puisque certains des jeux d'aujourd'hui vont inévitablement devenir les classiques de demain... Cepandant, je ne me fie qu'à mes goûts, mes envies et le plaisir que je ressens à jouer à tel ou tel jeu. Je ne lis que très peu de critiques (dans le sens 'test') de jeux à leur sortie, et quand j'en lis, je n'en tiens jamais compte. J'estime que pour toute chose, avant de juger il faut replacer un contexte, et prendre un peu de recul, d'autant que souvent, sur l'instant, on a rarement toutes les cartes en main pour se faire un avis... l'Eglise a réhabilité Gilles de Rais il y a 3 ans. Comme quoi, il n'est jamais trop tard pour bien faire/dire

J'essaye au maximum de jouer sur un support original, car je trouve que c'est de cette façon que l'on apprécie au mieux un jeu de la manière dont il a été pensé. Celà dit, certains titres sont aujourd'hui introuvables de par leur rareté et donc leur prix et c'est à ce titre que l'émulation est mon salut. Je possède donc beaucoup de consoles et d'ordinateurs plus ou moins vieux ou rares et je les alimente autant que je peux en titres achetés en boutiques spécialisées, en occasion sur le net, quelquefois aux enchères ou a des connaissances (merci petitevieille), mais toujours dans des limites raisonnables. L'émulation me permet bien souvent de me faire une idée d'un jeu avant de l'acheter d'occasion, car j'aime aussi le côté 'physique' et 'matériel' de ma petite collection. J'adore manipuler une cartouche de jeux à l'ancienne. Les consoles modernes ont perdu beaucoup de charme avec l'apparition des supports cd/dvd...

Pour en terminer avec l'émulation, on a souvent parlé de son côté obscur, du mal que celà faisait aux créateurs/éditeurs de jeux, surtout en arcade, et c'est un fait incontestable. Celà dit, si on considère les choses avec un peu d'ouverture d'esprit, on peut s'apercevoir qu'une console comme la GBA n'a jamais aussi bien marché que depuis qu'il existe des émulateurs de cette machine qui frisent la perfection. En effet, les centaines de Roms disponibles en téléchargement sur le net un peu partout et en toute illégalité ne sont à mon sens qu'un gigantesque catalogue interactif ou chacun peut tester tranquillement chez soi le jeu qu'il se prépare à acheter, car jouer à un jeu GBA sur son PC n'a pas grand intérêt, en revanche, choisir le bon, l'acheter et l'emmener ensuite partout, ça c'est positif...

Il est clair que je ne joue pas à tous les titres qui remplissent mes étagères, mais j'adore m'installer tranquillement une heure, ressortir une vieillerie, assis par terre à m'amuser comme un gamin. Je trouve même que je passe de plus en plus de temps à explorer mon musée qu'à jouer sur PC et même sur consoles. Celà vient probablement du fait que bien que le nombres de titres de nouveaux jeux augmente chaque année, il sont de moins en moins originaux et on finit même par se demander si il va y avoir ne serait-ce qu'un seul jeu qui va sortir du lot cette année...
Il faut être lucide, depuis que quelques compagnies ont décidé de faire dans le jeu vidéo pour des raisons financières, celles-ci ont rapidement pris la place de celles qui en faisaient pour des raisons passionnelle. Aujourd'hui(2003), le marché des JV est pressé comme un citron, et tant qu'il en restera une goutte à tirer, il n'y a aucune raison que la situation s'améliore, mais je ne suis pas inquiet, une fois qu'il n'y aura plus d'argent à gagner, le ménage va se faire tout seul, et je pense que la créativité sera de nouveau de mise, au travers des gens qui ont toujours été passionnés.

Allez un petit top 5 sans trop réfléchir sinon je vais pas en dormir...
- Elite
- M.U.L.E
- Donkey Kong Country
- Diablo
- Ultima 4

Du fond du coeur merci à tous pour vos posts enflammés et passionnants. Ce forum est blessé, ce topic est un pansement.

Avant de commencer à décortiquer tout et rédiger l'ossature de l'article, je résume un peu mon parcours de rétro-gamer, ma contribution nombriliste qui se limitera à ce topic :

- Vers 1996, le lis une notule dans Joystick, j'aimerais que de la période où j'ai lu ce magazine ne reste que ces quelques lignes que je résume : "Des petits malins se sont amusés à démonter des bornes d'arcade, en extraire le contenu binaire, en analyser le hardware, et se sont amusés à reproduire le tout sur PC sous la forme d'un émulateur. Ils peuvent ainsi rejouer tranquillement chez eux et sans petite monnaie aux classiques des salles d'arcade d'autrefois. Tout ça est à la limite de la légalité, mais qui cela gêne qu'on joue sans les avoir achetés à des jeux qui ne sont plus en vente depuis 15 ans.

Deux adresses web utiles si tout ça vous intéresse :
http://...... (offline depuis longtemps)
http://...... (l'adresse de Daves's Classics, je crois".

Je venais à peine d'avoir mon modem 28.8 et ma connexion. Je fonce sur les sites, et en voyant les listes de jeux mentionnés, je crois que j'ai eu une sensation comparable à... enfin vous savez, quoi.
Cela me prendra quelques jours pour comprendre le principe émulateur/roms et mémoriser les commandes DOS de lancement de MAME.

La suite n'est qu'une longue série de découvertes plus émouvantes les unes que les autres. 4 ans plus tard (très tardivement, donc), j'apprenais le terme "rétro-gaming", réalisant que cela représentait une passion commune à de nombreux joueurs, et non une simple nostalgie personnelle.

Cette petite histoire explique que comme Phil, je considère MAME comme l'évènement le plus important que le phénomène rétro-gaming puisse inclure. En resuscitant les jeux d'arcade des débuts, c'est pour moi l'essence des jeux vidéo que cet émulateur à immortalisé, écrivant les premières lignes d'une Histoire qu'on commence à considérer comme telle. La boucle est bouclée, donc.

Mais le rétro-gamine ne se résume plus pour moi à l'émulation. Motivé par la fréquentation de collectionneurs rencontrés grâce à GP, j'ai retrouvé l'ensemble des machines sur lesquelles j'ai joué dans le passé, et d'autres auxquelles je ne me suis hélas pas intéressé à l'époque de leur sortie. Je ressens une certaine fierté à passer de ma Xbox à ma Saturn ou à mon Amiga, sans avoir l'impression que le trip ludique soit fondamentalement différent d'une à l'autre. Tout ça m'éclate, et fait de moi un gamin permanent (d'ailleurs, je commence à avoir un peu de mal au contact des gens qui ont perdu leur âme d'enfant...). Cela me met également à l'abri de ce côté un peu blasé qu'on rencontre chez beaucoup de joueurs et dans la presse spécialisée. Je ne joue que pour le plaisir, et pour me mettre au parfum de ce monde fascinant et riche que constituent les jeux vidéo dans leur ensemble.

Le plus intéressant et positif dans tout ça, c'est qu'en fréquentant, via le net, des amateurs éclairés de jeu vidéo qui ne tiennent pas compte du passage du temps, j'ai élargi ma vision au lieu de la rétrécir, ce qui est toujours le risque quand on se réunit entre passionnés.Voilà pourquoi je défendrai toujours cette communauté.

Ah, sinon, j'ai une petite manie, je déteste qu'on dise "ce jeu est excellent pour l'époque".

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Cool, en fin de compte j'ai du temps libre aujourd'hui. J'ai lu des bouts de posts par ci par là, désolé de ne pas avoir eu le temps d'en lire plus, mais j'ai trouvé ça très intéressant et je comprends la satisfaction de Lolo et Phyl. Attention, mode post kilométrique on.

Je pense que la première étape qui m'a fait me pencher sur les anciens jeux, c'est d'avoir vécu en hard-core gamer l'âge d'or de la Playstation première du nom, que j'ai acquis en octobre 95 et possède toujours. Ca peut surprendre, mais la raison est simple. N'en déplaise à certains, cette machine s'est rapidement mise à accumuler les excellents jeux à un rythme effreiné. Je jouais beaucoup à cette époque mais je n'ai jamais été un "geek" comme on dit par ici, et mes possibilités budgétaires n'étaient pas non plus infinies, je ne pouvais donc pas jouer à tout, et j'ai laissé passer pas mal de jeux imortants. Je ne devais pas être le seul dans ce cas, Sony ayant apparemment flairé le coup avec sa gamme Platinum, qui proposait des "anciens" hits à environ 150 francs.

Et d'un seul coup m'est apparue l'idée que jouer à ancien jeu n'était pas forcément une perte de temps. En effet, l'habitude de lire la presse spécialisée a tendance à ne vous faire raisonner qu'en termes de nouveautés. Je me suis donc mis à jouer à d'excellents jeux un an, deux ans, voire trois ans après leur sortie sans me sentir frustré de ne pas être au fait de l'actualité de la PS, ce qui paraît tout bête avec le recul, mais qui n'était pas une évidence jusque là. Dans le désordre, Final Fantasy VII, L'Odyssée et l'Exode d'Abe, Rayman, Tomb Raider 1 puis 2, Resident Evil (les 3), Tenchu ou Bushido Blade font partie des perles que j'ai découvertes au moins un an après leur sortie pour maximum 150 francs pièce (moins la somme de ce que je revendais à chaque fois). Il m'est même arrivé de racheter Soul Blade, que je ne possédais plus, bien après sa sortie, parce que j'avais vraiment envie d'y rejouer.

Voilà, ce n'était pas encore vraiment du rétro-gaming, mais c'est probablement par là que j'y suis venu, puisque ça m'a fait accepter l'idée qu'un jeu existait encore après un an d'existence !

Depuis environ 3-4 ans, je suis largué concernant l'actu des jeux vidéo. Il faut dire qu'avec la pratique que je décrivais ci-dessus, les nouveautés non testées s'accumulaient, d'ailleurs je n'en testais plus un seule. La Dreamcast était sortie trop tôt pour moi, comme pour beaucoup je suppose, car je n'avais pas envie de revendre, déjà, ma Playstation. Par ailleurs en 99 puis en 2001, j'ai effectué des séjours étudiants de quelques mois à l'étranger, durant lesquels je n'emmenais télé ni console et ne jouais plus du tout. Quelques mois, c'est suffisant pour ne plus rien comprendre de retour en France !

Bref, sans budget consistant et complètement déconnecté de l'actu, je n'allais pas me mettre à acheter une nouvelle machine. Et puis les dernières machines m'ont donné l'impression d'accueillir essentiellement des repompes de ce qui se faisait sur 32-bits, en plus fignolé.

Mais mon instinct de gamer a repris le dessus ! Je me suis donc pas mal plongé dans l'émulation depuis quelques mois (après une période sympa il y a deux ans environ). Déjà il y a un an ou deux on m'avait fait découvrir Callus et je m'en servais pour rejouer à Street Fighter 2. J'ai commencé à pratiquer l'émulation par nostalgie, téléchargeant les roms des jeux que j'avais possédé sur Megadrive et... Lynx (je ne suis pas encore remonté à l'Atari ST) ou auxquels j'avais joué en arcade (je traînais beaucoup en salle d'arcade, grosso modo de 92 à 98, pour les jeux de combat 2D). Mais le goût du jeu à proprement parler a vite pris le dessus et n'ayant jamais possédé de Super NES, je peux aujourd'hui découvrir la ludothèque monstrueuse de celle-ci.

Ce qui me fait pratiquer l'émulation, c'est aussi beaucoup ma passion du jeu de combat 2D. J'ai commencé à jouer à SF2 en arcade pendant l'été 1992, j'avais 12 ans, c'est d'ailleurs à partir de là que j'ai vraiment commencé à être un joueur passionné. Pour la suite je crois que mon cas est classique : pas assez fortuné pour se mettre à la Neo Geo, et pas de bonne salle d'arcade à se mettre sous la dent. Par ailleurs la Play n'accueillait pas toutes les conversions possibles de ces jeux, et quand c'était le cas, ce n'était pas toujours fameux. Ainsi, j'ai loupé une certaine partie des titres sortis après la période d'engouement pour Street Fighter 2. Aujourd'hui l'émulation me permet de combler ce vide. Le monde des jeux de baston 2D est une sorte d'astéroïde dans la galaxie des jeux vidéo, un sous-univers vraiment très, très vaste qu'on n'explore pas en quelques mois. "Notre" gros topic baston 2D en donne d'ailleurs un apeçu.

D'ailleurs, la pratique du jeu de baston 2D a monopolisé une partie de mon activité de joueur, ce qui est encore une autre explication de mon envie de découvrir les jeux auxquels je n'ai pas eu le temps de jouer.

Je crois que cette fois-ci je suis vraiment bien englué dans le rétro-gaming ! Ma découverte de l'activité surprenante de la communauté des rétro-gamers sur le web a aussi contribué à faire naître la passion.

Tout ceci est encore assez frais pour moi, et je ne suis pour l'instant pas dans une période propice à franchir des étapes supplémentaires. Je n'ai donc pas encore réellement dépensé d'argent pour cette passion, si ce n'est le minimum nécessaire, à savoir des adaptateurs de pads PS pour prise USB. Enfin bon, je dois avouer que je me suis quand même offert une Dreamcast la semaine dernière. J'ai été surpris de son prix peu onéreux actuellement (même si je savais qu'il s'agissait déjà d'une console "morte") et ayant eu vent de la qualité - et de l'originalité - de sa ludothèque, j'ai senti "le bon plan". Et puis ça va me permettre de jouer encore à certains jeux de baston 2D comme SF III 3rd Strike dont le support d'origine (CPS-3) n'est pas encore émulé ^^

Je ne suis pas un de ces voraces qui essaient de s'approprier tous les jeux qu'ils peuvent à moindre coût. Je n'aime pas trop posséder un jeu en CD-R (ça n'est arrivé que deux fois, pour Tobal 2 et Bomberman World sur PS, tous deux des jeux d'import que je n'avais pas réussi à me procurer autrement), mais LE domaine où je suis contre le piratage, c'est celui de l'émulation. Ceux qui font circuler des dumps trop récents comme KOF 2002 portent préjudice à tous ceux qui veulent faire vivre l'émulation dans une certaine éthique. Que l'on "tue" par exemple l'industrie du disque en gravant des CDs, ça ne me choque pas, tant pis pour ces rapaces des maisons de disques, personne ne viendra pleurer sur leurs tombes. Mais que l'on saborde le domaine de l'émulation, animé par des gens bénévoles et passionnés, en ne respectant pas cette éthique, c'est regrettable.

Je ne suis pas vraiment non plus un collectionneur dans l'âme, de ceux qui accumuleraient des tonnes de jeux sans y jouer pour le plaisir de la collection (que je comprends, ceci dit). D'ailleurs j'ai systématiquement vendu mes anciens jeux à chaque nouvel achat, pour d'évidentes raisons budgétaires. Mais il y a quelques exceptions. Mine de rien, je m'y suis attaché à ma vieille Play. C'est un peu devenu l'objet culte d'une génération d'étudiants que je vais très bientôt quitter. Toute une époque qui s'achève déjà trop vite pour moi. La vieille Play, cette bougresse qu'on retourne dans tous les sens (euh...) pour la faire fonctionner correctemment. Cette vieille coque grise adossée à un flanc de la petite télé d'une étroite chambre d'étudiant enfummée, le bruit de fond d'une partie d'ISS Pro ou d'un jeu de baston, comme une discrète musique d'ambiance qui accompagne les discussions environnantes... L'odeur de la pizza qui cuit (dans le four que le règlement intérieur interdit, mais que tout le monde a), une copine qui passe, se moque tendrement des gaillards faisant mumuse avant de s'essayer, hilare, au maniment d'un personnage de Tekken... Les jeux, cartes mémoires, manettes, câbles péritel voire parfois consoles elles-mêmes qui circulaient sans qu'on ne se préoccupe plus vraiment de quoi appartenait à qui... La vieille Play à l'envers qui nous dépannait avec ses sorties RCA quand la platine CD de la chaîne rendait l'âme. D'ailleurs, chez moi, ça marche encore comme ainsi, ça fait trois ans que je dois réparer ma chaîne, mais finalement c'est bien comme ça. Et je crois bien que la prochaine fois qu'un bout de pizza tombera dessus, je le laisserai. Et pour tout ça, ça m'exaspère, cette tendance hype genre "je suis un puriste, un vrai gamer" qui tend à descendre cette machine en flamme parce qu'elle a été populaire et fabriquée par Sony.

Bref (c'était la séquence émotion), je garde précieusement cette bonne vieille coque grise, tout comme mes WipEout, et au moins un ISS Pro. L'achat de la Dreamcast dont je parlais a aussi un petit côté collection. Mais je ne crois pas que ça ira beaucoup plus loin. Par exemple je ne pense pas me racheter une console 16 bits, l'émulation me conviendra. Peut-être une Neo Geo, à la limite.

Je ne joue pas à tous les jeux que je possède (roms ou pas), même si j'en possède très très peu comparé à ce que j'ai pu lire sur ce topic. Ceux auxquels je ne joue pas, c'est soit la poignée de jeux Play que j'ai gardé car ils ne valent de toute façon plus rien à la reprise (et je joue encore à certains d'entre eux), ou alors des roms que j'ai téléchargées soit pour y jouer plus tard quand je pourrai me mettre bien dans le trip (comme Final Fantasy 6 ou certains jeux de plate-forme), soit par nostalgie (jeux que j'ai possédé sur console ou abordés en arcade autrefois), soit pour "compléter ma culture" (et certains rejoignent alors la première catégorie). Pour info, en jeux originaux, il me reste actuellement peut-être 4 jeux Play et 1 jeu Dreamcast et trois cartouches Gameboy... Ah oui, et deux jeux PC (Rayman 2 et Tomb Raider 4). En roms, je dois en avoir une centaine en tout pour la Neo Geo et les CPS 1/2, et environ 70 pour les autres machines (presque tout en SNES et MD). Ah, j'ai aussi une dizaine d'abandonwares téléchargés sur Lost Treasures.

Bon, sinon, contrairement à ce que j'ai lu sur ce topic, je pense qu'il y a bien un rétro-gaming et un actu-gaming. Comme je le disais au tout début de mon post, le fait de ne plus forcément jouer aux jeux qui viennent de sortir n'est pas anodin. Mais si je devais vraiment définir le rétro-gaming, je dirais que c'est le fait de jouer à des jeux autres que ceux supportés par la dernière génération de machines vraiment bien implantée. Ainsi, je pense que jouer à la Play 1 est déjà une forme de rétro-gaming, même si des jeux sortent encore dessus. Et pour la Dreamcast, étant donné qu'elle est à cheval entre deux générations, je ne sais pas trop quoi dire, mais bon, au final, là où je rejoins ceux qui pensent que le rétro-gaming n'existe pas, c'est qu'on s'en fout, un bon jeu reste un bon jeu.

Je ne peux pas vraiment citer 5 jeux précis, c'est trop ou pas assez. Je joue régulièrement à certains jeux de combat. Si je termine un jeu de plate-forme, je n'y reviens pas immédiatemment. Bon, je fais ça au feeling :

Real Bout 2, Street Fighter III 3rd Strike (avec Super Street Fighter II en embuscade, je triche, ouais je sais), Rayman (? j'y ai pas joué depuis 5 ans), Resident Evil 1, WipEout 3

C'est n'importe quoi mon top 5, ça va troubler ma digestion pendant au moins une semaine.

J'aurais dû citer un ISS de la PS 1 mais ça ne compte pas vraiment car si j'avais une PS2 je jouerais à PES 2 sur cette machine.

Voilà, tout ça pour dire que finalement je joue rétro parce qu'il y a trop eu de jeux mythiques que je n'ai pas eu le temps de découvrir avant, que la tendance actuelle du JV ne m'emballe guère, qu'un bon jeu reste un bon jeu mais ça a déjà été dit, et aussi il faut dire que c'est assez économique.

Je suis encore plus désolé que d'habitude pour ce post interminable, car j'ai vraiment l'impression d'avoir raconté ma vie.

PS : allez un top 5 bis, Final Fantasy VII, Sonic 2, Tomb Raider 1 et 2, Tetris, l'Odyssée d'Abe ok ok je file