Il va falloir m'éclairer sur un point : comment un psychanalyste peut-il être qualifié d'universitaire ??? Puisque jusqu'à preuve du contraire, hein, la psychanalyse n'est pas une branche universitaire reconnue (paraît que ça y travaille)...

Soit sûr que je n'aurais pas été aussi loin si :

1/ l'auteur n'avait pas eu la volonté de défendre d'emblée dès l'intro les jeux vidéo, ce qui remet en doute la "scientificité" de son travail.

2/ Défendu ardemment l'entrée des jeux vidéo à l'école dans un but qui n'es pas "citoyen"

3/ Fait l'apologie des "monde virtuels"


Ces trois points idéologiquement très marqués sont majeurs dans sa démonstration ! Et on ne peut les déconstruire sans rester parfaitement "neutre"...

Enfin, la description des jeux, malhonnête à souhait, pose évidemment problème...

Donc, je maintiens que j'ai bien faitla critique du bouquin... Mais tu peux pour ta part t'essayer à l'exercice, on pourra comparer !

Mais te connaissant, je doute que tu apprécies toi aussi franchement l'ouvrage...



Barbo : si tu arrives à me lire . Petit Canaillou, je te pardonne, tu peux réutiliser ton pseudo, n'aie crainte... ^^

je répond vite-fait à deux-trois trucs, car je reviendrai sur la réaction et le papier de Tony; que je viens de finir de lire; ce soir.

SUPER MEGA NOTE
supris du post de Barbo (surtout que ce n'est pas son genre), j'y avais cependant répondu, mais je viens de voir à l'instant que ce n'est pas lui qui a écrit le post en question. j'ai donc édité mon message avant même de le poster.
je suppose également que tout les post du nom de Barbo présents dans ce topic ne sont pas de lui.
l'est sympa le Barbo, on le sait sur push.

Excuse pour l'amalgame. Néanmoins, je pense naturellement que Virole accorde une valeur "scientifique" à son étude... (au vu notamment des références citées...)
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http://www.Planetjeux.net

Note que je comprends bien que les trois points dont tu parles justifient largement une déconstruction tonyque ^^

(Quoique, l'opposition intention/"scientificité" me paraît très contestable, et dans le principe, et dans les faits : je ne vois pas qui peut bien prendre la peine d'écrire s'il n'a pas une intention. Et je doute que celle de défendre les jeux vidéo soit moins "scientifique" (le terme me gêne énormément, j'avoue) qu'une autre.

Reste qu'il faudrait que je le lise, ouep. Bah non. Définitivement pas le temps, donc exceptionnellement, je te donne raison par défaut

Ben on peut être plus nuancé. Là, les idées semblent guider la démonstration alors que dans un véritable ouvrage "scientifique", c'est plutôt l'inverse.

Et puis, ça n'a aucun de sens de défendre "globalement" tout un medium. Celui-ci comme les autres mérite d'être déconstruit.

Mais j'en veux autant à ceux qui diabolisent l'ensemble des jeux vidéo... Leur réaction n'est évidemment pas plus justifiée !

Ah ? Oo Il y a des procédés de mise en scène, même dans les ouvrages de réflexion, certes. Mais on ne commence pas un bouquin sans savoir où on veut l'emmener.

Pour la défense "globale", soit. Si c'est une défense de principe, effectivement, c'est faible.

Bah, j'sais pas il faut faire preuve d'un minimum d'honnêteté...

Cette idée me vient à l'esprit ("idées précédant la démonstration") parce que je retrouve un peu le même problème dans le livre de Pierre Bruno (qui est davantage en accointance idéologique avec moi donc bon...) et dont je suis en train de rédiger la fiche de lecture (héhé)

D'ailleurs, j'en parlais avec Philippe Mora (l'auteur d'un mémoire sur l'e-sport) qui avait justement au départ en l'idée de démontrer que la pratique des jeux en réseau ne constituait pas un sport. En avançant dans sa recherche, il s'est plutôt aperçu que c'était l'inverse, qu'il s'agissait bel et bien d'un sport... Et maintenant, c'est un ardent défenseur de cette thèse.

Je préfère cette posture véritable de "chercheur" à celle qui persiste à voir, coûte que coûte, dans les jeux vidéo de formidables outils pédagogiques, un chèque bien noirci aidant à trouver les arguments...

Je ne vois pas le rapport. Ecrire un bouquin, c'est toujours (ou presque) la dernière étape de la réflexion, et celle-ci est censée avoir maturée depuis de longs mois ou années avant d'avoir pris une forme arrêtée. Le livre est alors une pirouette quasi-administrative (-comment coucher par écrit une pensée ?). Mais sa problématique, son plan, ses arguments sont agencés avant même que ne commence son écriture. Si bien qu'il ne sert qu'à convaincre, pas à découvrir quelque chose.

Je trouvrais carrément cuistre que quelqu'un me propose une réflexion sans qu'il sache lui-même où il veut en venir.

C'est une question de lisibilité

Je parle plus globalement de démarche réflexive "cohérente"

Si dès l'intro, on sait que les jeux vidéo méritent d'être défendus, qu'ils sont pédagogiques etc..., cela ne sert alors à rien de lire la suite. Le propos est trop catégorique pour quelqu'un qui va justement en faire la longue demonstration peu après... A priori, ça aurait sa place en conclu mais le bouquin donne ici immédiatement l'impression que la réflexion est dirigée avant tout par une question d'intérêts (peut-être économiques, j'en sais rien).

En tout cas, les plaidoyers a fortiori "sans nuances", très peu pour moi.

Tu sais Tony, à l'université, c'est quelque chose qui se fait beaucoup d'afficher sa thèse dès l'intro.

Après, il se trouve que c'est un psychanalyste, pas un universitaire, donc il n'a pas d'excuse