Au sujet de Get Out :

Lors du climax, je m'étais fait une idée de la fin (en gros, en voyant les gyrophares de la voiture, je pensais que Chris allait se faire arrêter par erreur) et apparemment, cette fin a également été tournée mais non retenue au montage. Pour le coup, ça aurait peut-être trop rappelé celle de La Nuit des morts-vivants...

Sinon, j'ai vu Hysteria, le miroir de la folie (Stonehearst Asylum en VO).

Film de Brad Anderson dont je connais surtout les multiples épisodes qu'il a réalisés sur la série Fringe mais dont l'un des films revient immanquablement dès qu'on essaie de se persuader que Christian Bale est un bon acteur (The Machinist). Je me suis penché sur ce film (sorti directement chez nous en DVD/VOD) car il s'agit d'une adaptation d'une nouvelle d'Edgar Poe, Le Système du docteur Goudron et du professeur Plume. Si vous la connaissez, vous n'aurez aucun mal à deviner le twist du film (qui arrive de toute façon assez tôt).

On y suit un jeune médecin qui se rend à l'asile de Stonehearst (perdu dans les brumeuses forêts victoriennes) pour y faire ses classes et qui est accueilli par un directeur aux méthodes peu orthodoxes pour l'époque (traiter les patients comme des gens normaux, avec le moins d'enferment et de médecine possible). Mais rapidement, le jeune docteur va comprendre que quelque chose ne tourne pas rond...

Il ne s'agit pas à proprement parler d'un film d'horreur (même si l'ambiance s'en approche) ni même d'un film fantastique (du moins pas au sens où on l'entend aujourd'hui) mais si vous aimez Edgar Poe ou le fantastique à l'ancienne, ça peut valoir le coup d'oeil. Le film se passe à l'aube du vingtième siècle (alors que la nouvelle se passait au milieu du 19e et... dans le sud de la France), soit aux débuts de la psychanalyse, et l'atmosphère victorienne est très bien rendue. On retrouve également des séquences gothiques ou baroques fidèles aux écrits d'Edgar Poe, et le casting est de qualité. Un vrai film d'ambiance, quoi, assez classique mais bien mené pendant deux heures.

Et puisqu'on parle d'Edgar Poe, ça me rappelle un film que j'ai vu il y a quelques temps mais dont je n'avais alors pas parlé : L'Ombre du Mal (titre qui pourrait convenir à n'importe quel film d'horreur, The Raven en VO) de James McTeigue (V pour Vendetta). Dans ce film, Edgar Poe (bien interprété par John Cusack) est contacté par la police de Baltimore après un meurtre qui s'inspire de l'une de ses nouvelles. Le pitch est excitant, le film l'est un peu moins mais là encore pour les amateurs de Poe, c'est intéressant car il y a pas mal de références à ses travaux.
_________________

Si loin une roue

Je poursuis mon cycle "hôpital psychiatrique" avec The Ward, dernier film tourné à ce jour par John Carpenter et sorti en 2011, en salles aux États-Unis et en Angleterre et directement en DVD en France.



Kristen, une jeune femme manifestement recherchée par les autorités, met le feu à une ferme avant d'être capturée puis conduite dans un hôpital psychiatrique. Rapidement, des phénomènes étranges blablabla...

Il s'agit d'un film "d'hôpital hanté" des plus classiques, dans lequel les apparitions du fantôme peuvent être anticipées avec au moins trois bonnes secondes d'avance. On a aussi droit à la grande-révélation-qui-remet-tout-en-perspective (indice : ça se passe dans un hôpital psychiatrique) et au plan-final-pas-si-final-que-ça. Big John ne force donc pas trop son talent, ce qui ne l'empêche pas d'emballer le bousin avec un minimum d'élégance : ambiance sixties, trucages à l'ancienne et bonne direction d'acteurs (surtout actrices, en l'occurrence).

Ah oui aussi : je ne serais pas surpris que les scénaristes/producteurs aient été attachés de près ou de loin à une époque au projet d'adaptation d'American McGee's Alice, car certains éléments rappellent énormément l'intro du jeu, de même que la musique (qui n'est pas signée Carpenter, autre signe de son détachement) à base de chœurs féminins et de boîtes à musique détraquées.
_________________

Si loin une roue

J'suis pas un grand fan de la comédie française de ces dernières années... mais je suis aller voir Le Manoir.
Pour trois raisons :
- Les dissociés est une réussite
- le réal' vient du clip qui est une bonne école
- Vincent Tirel

Y a plein d'autres comédiens "from the net" mais je les connais assez mal (hormis Tirel et Ludovick), donc j'ai pas été embêté par leur background et les éventuels tics de jeu qu'ils leur seraient propre.

C'est un slasher, donc y a du sang et du décès.
C'est gavé de clichés, le film les assume ou s'en amuse mais ne cherchez pas de grosses surprises de ce côté là...
Le jeu est très correct dans l'ensemble, quelques blagues un peu trop appuyées mais y a des détails très rigolo.
La réal' est très propre et joue avec ses cadres et la lumière, y a même du plan séquence... c'est du vrai cinoche, c'est pas du sketch blabla-champ-contre-champ bien français.

Donc pour quelqu'un qui chie sur la comédie française (les ch'tis, le prénom, camping, bon dieu, tout ça), j'ai passé un très bon moment ^^
...
Et puis Vincent Tirel quoi


edit : dans la foulée je me suis pris une VOD de La grande aventure de Max et Léon
Et même si le délire est très différent (quoique, la WW2 reste un sacré slasher ) les ambitions restent les mêmes et la réussite est aussi au rendez-vous.
Je ne suis pas ultra-fan du palmashow (pas autant que suricate ou kaamelot*) mais j'ai bien lolé et le film est bien rythmé, alors que je déteste les histoires qui sont de grands flash-back. Mais là c'est passé tout seul ^^




*ééééééééénorme attente de ce côté là

_________________

"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

@JiPé : Je suis également client de toutes sortes de choses de Vincent Tirel, personnages, ou sketches écrits par ses soins.

J'hésitais à voir Le Manoir car je suis ressorti de Max et Léon un peu déçu.
Il y a quelques bons moments mais le coté le Palmashow invite tous les copains youtubeurs m'a un peu gêné.
Et certains guest comme F Foresti ne font que passer et n'apportent rien, sauf faire du Foresti dans son cas.
Par contre ça m'a fait plaisir de revoir Dominique Pinon.
_________________

Scaramouche, scaramouche, will you do the Fandango !

Vu Seuls, un film de science-fiction... français !



Réalisé par David Moreau (le remake américain de The Eye et la comédie 20 ans d'écart avec Virginie Efira), il s'agit de l'adaptation d'une série de BD prépubliée dans Spirou Magazine (je ne sais pas trop où ça en est éditorialement, d'après le film je dirais plus ados qu'enfants). Personnellement je ne connaissais pas la BD et je n'en savais même rien du tout, ce qui à mon avis aide bien à rentrer dans le film, qui est pas mal basé sur le mystère.

C'est l'histoire d'une ado qui se réveille un beau matin et qui constate que sa famille n'est plus là. Et puis, elle sort de chez elle, et il n'y a personne dans les rues. Les voitures sont immobilisées sur l'autoroute. Plus de réseau téléphonique nulle part. Elle finit quand même par tomber sur d'autres jeunes gens qui ne comprennent pas plus la situation, et la petite bande va rapidement s'apercevoir que plusieurs menaces planent sur eux...

Le film est parfaitement rythmé, on ne s'ennuie pas et du coup, on ne prend pas le temps de trop réfléchir au mystère. La bande son synthétique rappelle un peu celles de Carpenter et l'ambiance fait parfois penser aux aventures de Snake Plissken. Les jeunes acteurs sont tous très bons et globalement, ça fait quand même plaisir de voir qu'on peut produire des trucs comme ça en France. Du coup, je pensais que c'était sorti partout dans le monde mais non, pas du tout (ou alors Wikipédia est mal renseigné) et ça a fait péniblement 355 000 entrées (ce qui n'est pas déshonorant non plus).

Si vous avez l'occasion de rattraper le coup en DVD, je vous conseille d'y mettre une petite pièce.
_________________

Si loin une roue

Suite à ton post, camite, j'ai regardé The Ward de John Carpenter. J'avais fait l'impasse dessus à l'époque de sa sortie (2011) car j'en avais lu des critiques mitigées, et surtout j'étais tombé sur une interview du réal qui concluait en disant "ça m'étonnerait que je fasse un jour un autre film", ce qui m'avait plutôt déprimé.

En définitive, c'est un film assez sympa, esthétiquement soigné avec une mise en scène de qualité et un point de vue qui se promène habilement d'un personnage à l'autre, idée qui met en valeur le twist final et parvient à tirer un peu d'originalité d'un scénario assez feignasse dans l'ensemble (Aucun perso n'est bien développé ? Pas grave on n'a qu'à dire à la fin qu'ils n'existaient pas). La musique n'est pas de Carpenter mais ça ne l'empêche pas de fonctionner et le casting de fraiches jeunes femmes n'était pas juste là pour motiver le réalisateur à sortir de sa retraite, elles sont également crédibles et touchantes.

Il n'y a que l'utlime plan du film que je qualifierais d'inutile et bâclé, tout le reste est de très bonne tenue et pour moi c'est une manière aceptable de boucler une carrière de géant de la série B avant qu'il soit trop tard. Quel dommage que le film ne soit pas sorti en salles alors qu'au même moment des remakes des films de Carpenter rapportaient du fric...

----------------

J'ai aussi vu, dans un registre un peu comparable, A Cure For Life de Gore Verbinski, le mec qui a fait les Pirates des Caraïbes puis s'est grillé avec les pertes essuyées par Lone Ranger. Le titre oiginal est A Cure For Wellness, et tout comme son très bon remake de The Ring il s'agit d'un film d'horreur à budget "moyen-moins".



La tête de l'acteur principal vout dit forcément quelque chose mais vous n'arrivez pas à l'identifier. Laissez-moi vous aider : il va jouer Valérian pour Luc Besson. Le film dont il est question ici dure 2h30 et ce jeune comédien est au centre de toutes les scènes, dont beaucoup sont très intenses. C'est un sacré défi et une prise de risque à saluer, pour lui comme pour le réalisateur.

A Cure For Life se passe dans un centre de cure thermale en Suisse alémanique, fréquenté par des séniors richissimes. Le jeune homme sur l'affiche, membre du conseil d'administration d'un groupe financier américain, est arrivé sur place pour convaincre son PDG, qui s'est subitement retiré, de rentrer à New York pour valider un projet de fusion censé rapporter très gros. Mieux vaut ne pas savoir la suite, mais ce n'est pas spoiler de dire que l'ensemble du film tournera autour du mystérieux sanatorium et des choses suspectes qui s'y passent.

Si vous pouvez, matez-le en HD car de mémoire récente je n'ai vu aucun autre film enquiller comme celui-ci les images sublimes, les unes après les autres. Les décors alpins sont fabuleux, le château où l'action se passe est fascinant (je sais pas s'il existe ou si c'est un décor composite avec des CGi), et les audaces de mise en scène abondent. Le film s'enfonce de minute en minute dans le fantastique gothique et mulitplie les visions glauques, dérangeantes, mais ne tombe jamais dans une imagerie cradingue à la Silent Hill alors que tout ce qu'on y voit semble y mener. Le réalisateur ose plein de trucs, expérimente, lance des pistes au hasard, et on dirait qu'au moment du montage il a décidé de ne jeter aucune bobine. Résultat, le film met 2h30 à raconter quelque chose qui, dans une certaine tradition fantastique, n'a jamais pris autant de temps. Beaucoup en ressortent en déplorant des longueurs et un côté inégal. Autre critique : le récit est plein d'éléments non résolus, illogiques, contradictoires ou peu clairs, mais aucun ne paraît vraiment contribuer à l'ambiance, tout aurait aussi bien fonctionné sans ces mystères qui ne font qu'appeler à une comparaison désavantageuse avec des films bien plus prestigieux.

Une autre bonne raison de voir ce film est que Gore Verbinski voulait au départ réaliser l'adaptation ciné de Bioshock, et on peut du coup essayer d'imaginer ce que ça aurait pu donner. En tout cas j'ai trouvé ça plutôt passionnant, et je le répète, les images sont d'un beauté ahurissante et piochent pas mal, côté influences, dans le cinéma européen. C'est un vrai festin pour les yeux. Quelques exemples (no spoil) :





_________________

C'est bizarre ton film, avec les images que tu postent et le pitch ca me fait pas mal penser à cocoon ^^
_________________

Ah, A Cure For Wellness est sur ma "to-view-list", mais la durée me rebutait un peu. Ton post me donne bien envie, du coup
_________________

Si loin une roue

A cure for Wellness est à voir absolument, malgré son dénouement que l'on sent arriver assez vite et des questions sans réponses.
_________________

Steam/PSN/Nintendo Network: Vectrex_EU
id Origin: Lt_Vectrex

Ayez j'ai enfin vu lost highway. J'adore Lynch mais pour le coup j'ai vraiment pas trouvé le film terrible.
Bon déjà y'a enormément de ziq, c'est un truc de fou, tu peux pas faire 5mn sans que y'ai une ziq. Elles sont sympa mais comme par hasard y'a que Ramsteinn qui fini au bout de 30" Dire que c'est grace à ce film qu'ils se sont fait connaitre, je vois pas comment si tu connais pas t'as même pas le temps de capter le titre.

Pour en revenir au film je dirai qu'il suit le schema Lynchien sauf q'on voit clairement que c'est son 1er film à tiroir, il est assez mal foutu.
Bon déjà y'a tous les éléments qu'on retrouvera par la suite la fin qui est le debut la chambre rouge, le coté nawak, les personnages, le diable, etc.....

Mais bon le film est trop long. Ce qui le pourri c'est le départ. C'est lent, mais d'un lent .... on dirait de la comédie française, y'a une phrase de dialogue par tranche de 5mn. Et entre des silences chiants, pas d'actions, des personnages vides et surtout aucun repère de temps.
Dommage que je l'ai enregistré, en dvd c'est typiquement le genre de passage que tu dois matter en x2 voire x4....

Donc c'est l"'histoire d'un saxophoniste qui d'un coup ce dit "bon sang ma femme me trompe". Comme ça comme une envie de pisser. Et entre temps il recoit des vhs d'un voyeur. Bon je sais pas si c'est la hd ou quoi, mais quand ils zooment pour nous montrer les images, c'est bouilli de pixel
On voit keudalle.

Et donc après je vais spoiler donc si vous connaissez pas le film, arretez de lire là

Va y'avoir un gros pavet de spoil


Donc sa femme fini par mourir. On comprend pas trop, si c'est lui qui l'a tué ou pas parce que y'a pas de procès ni rien. Il se retrouve en taule.
Et là d'un coup après quelques jours (?!) le gardien remarque que c'est plus lui dans la cellule dont il ne sort jamais.
Et donc en toute logique on laisse sortir le mec qui etait en prison à sa place ......

On suit l'histoire de ce gars avec des parents bizarres dont le clone de nick nolte et dont j'oubli toujours le nom (gary machin).
Histoire qui à l'air de se passer dans les années 70-80 avec une gallerie de personnages lynchienne. Et une femme fatale qui ressemble comme 2 gouttes d'eau à la femme du 1er gars.
Et là on est plus dans une espece de film d'horreur comme au debut, mais un classique film noir, avec une nana qui choppe un petit jeune pour le faire tuer son vieux "mari".

SAuf que là le mari est une espece de pornographe ou je sais pas quoi. Ce passage m'a fait pas mal pensé à 8mm avec nicholas cage.

Et donc ça fini en une espece de nawak, le film refait le pont avec le debut. Certains éléments du debut prenne un sens, machin est mort, le passé de sa femme qui est rapidement évoqué, mais ça colle pas du tout.
On comprend rien et ça n'explique pas du tout le début.


D'habitude après la fin tu comprends le film. A la limite une 2e vision permet de raccrocher les wagons,. Sauf que là y'a plein de "faux raccords", trucs pas logique etc....
Après en tant que brouillon de twin peaks ou mulholland ça peut se justifier, mais en tant que film en lui même c'est vraiment pas terrible.

Donc le gars tu le vieux, mais à aucun moment on ne le voit tuer sa femme. Pourtant y'a bien une course poursuite avec les flics au final ...
Surtout le film est trop flou, on comprend pas bien si la fin est l'enfance du tueur parce que y'a des élements qui suivent le debut...

La moitié des personnages, on ne comprend pas leur utilité par exemple. Et bon le choix d'arquette comme femme fatale ça le fait pas des masses.
Apres y'a l'acteur principal qui est tellement identifié que je le confondais avec son personnage.
L'acteur s'appelle Bill Pullman et son personnage Fred Madison. Du coup je comprennais pas pourquoi les gens l'appellaient Fred dans le film

Enfin dans l'ensemble, même si y'avait de bons élements dans le film qui feront de bons films plus tard, ici ca fonctionne pas du tout.
Je suis déçu parce que j'aurai aimé aimer ce film Là c'est une deception

_________________

Je continue mes rattrapages de films français non éligibles aux dimanches soirs de TF1 avec Dans la forêt de Gilles Marchand.



Le scénario est cosigné par Dominik Moll, réalisateur dont on n'entend plus forcément beaucoup parler depuis son coup d'éclat Harry, un ami qui vous veut du bien.

C'est l'histoire de deux jeunes frères dont les parents sont séparés. Ils vont passer les vacances chez leur père, qui vit désormais en Suède. Assez tôt dans le séjour, sans prévenir ni rien, le père les emmène pour une excursion en forêt, à destination d'une "cabane" qu'il y possède...

Là, vous vous dites que je me suis trompé de topic et que j'aurais dû poster en "comédie-drame-thriller". Sauf que non. Il y a bien un petit élément fantastique, dont il vaut mieux savoir le moins possible pour se laisser pleinement happer par le trip. Parce que oui, on passe les trois quarts du film avec les trois mêmes personnages, dans une sorte de huis clos à ciel ouvert. Et croyez-le ou non mais c'est fascinant. La mise en scène a la bonne idée d'épouser le point de vue des enfants, ce qui fait resurgir des peurs universels qu'on a tous connus tout en entretenant habilement le doute sur le fond de l'intrigue.

Si vous y jetez un œil, je serai ravi d'avoir votre avis car sur le coup, j'ai eu l'impression de ne pas bien comprendre, puis en y réfléchissant je me suis fait une interprétation qui a "éclairé" pas mal d'éléments de l'histoire, qui me sont revenus en tête progressivement... mais j'ai quand même le sentiment qu'il y a pas mal d'ambiguïté (ce qui est plutôt un point positif pour moi).
_________________

Si loin une roue

(j'ai mis la jaquette anglaise, car celle que j'ai est beaucoup plus gore)

Nightwish (1989)

Pour mieux étudier les cauchemars, un professeur d'université et plusieurs de ses élèves s'installent dans une maison réputée hantée. Ils décident de convoquer l'esprit qui domine les lieux. Mais des manifestations diaboliques vont se produire...

Nightwish est le genre de film que l'on trouve dans les Cash Converters soldés à moins de 1 euro.
Pourtant, même si ce film n'est pas non plus un chef d'oeuvre, il mérite toute votre attention : le film a sa propre ambiance lourde et pesante, son atmosphère crade, ses personnages charismatiques, son scénario qui a son petit lot d'originalités, ses rebondissements, ses scènes très gores et cradingues réussies même encore de nos jours, de bons effets spéciaux (à part l'ectoplasme vert là, totalement kitsch)...
La fin est troublante. Bonne petite découverte. Ca faisait longtemps que je n'avais pas accroché à un film.





La BD était en effet publiée dans Spirou Magazine, et malgré sur les albums quelques stickers genre "Choix du lecteur Journal de Mickey", la BD a une ambiance assez sombre.

Je ne l'ai pas encore vu même si j'aime beaucoup la BD, ça me donne envie en tous cas.
_________________

Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Et bien voilà, motivé par vos avis, j'ai vu A Cure For Life/Wellness.

Je suis un peu partagé car j'ai trouvé le visionnage intéressant grâce à l'incontestable beauté visuelle du film, son esthétique et sa direction artistique recherchée. Le travail sur le montage et le rythme est également très bon puisque je ne me suis pas ennuyé pendant 2h30. MAIS pour moi, il y a vraiment trop de problèmes de scénario pour conseiller sereinement ce film à quelqu'un de mon entourage.

A commencer évidemment par les sangsues. On ne comprend rien à leur fonctionnement et le film a failli me perdre complètement à la séquence du "filtrage". J'ai même eu l'impression qu'elles ne servaient qu'à mettre à l'écran un truc bien dégueu et malaisant, dans un film qui n'en manquait pourtant pas (l'agonie du cerf, la vache enceinte éventrée...) Et puis, en cogitant un peu, je pense avoir à peu près compris le fonctionnement du truc, mais d'une part ça ne résout pas tous les problèmes de cohérence liés à leurs apparitions et d'autre part, qu'est-ce que c'est compliqué, mal expliqué et mal raconté ! Je ne serais pas sur Grospixels, je dirais qu'on se croirait face à un scénario de jeu vidéo, ce qui semble d'ailleurs confirmer que ce film est né de la pré-production avortée du film BioShock...

Et puis surtout, tout ça pour ça ? 2h30 pour nous raconter cette histoire invraisemblable qui aboutit à un climax qu'on grille dès la scène d'exposition dans la voiture, quand le chauffeur raconte la légende du baron...

Enfin bon, je critique, mais je suis quand même content de l'avoir vu ^^ Disons qu'il vaut mieux voir ça que Pirates des Caraïbes 4, j'imagine.

Au fait Laurent : apparemment le château du film existe bel et bien mais il est situé en Allemagne et son environnement n'a rien à voir avec les Alpes suisses, donc il y a du matte painting de partout : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Hohenzollern
_________________

Si loin une roue

On est d'accord, on ne sait pas comment fonctionne le processus qui permet de recueillir cet élixir de jouvence en faisant ingérer de force des sangsues. Pourquoi les "patients" deviennent-ils demeurés? Pourquoi Mme-je-ne-sais-plus-comment semble rester lucide jusqu'au 2e tiers du film? Comment le baron survit-il (grâce aux sangsues de l'époque?) et par quel mystère se retrouve-t-il avec cette tête de porte bonheur?

Mais au final, on passe tout de même un très bon de cinéma.
_________________

Steam/PSN/Nintendo Network: Vectrex_EU
id Origin: Lt_Vectrex

Suite et fin de ma théma hopital psychiatrique avec Sucker Punch.



J'étais assez curieux de voir ce film en raison de cet article de Merlanfrit qui met en parallèle le film de Snyder et le jeu Alice Madness Returns que j'aime d'amour : http://merlanfrit.net/World-War-in-a-Doll-Head

Bref, des années plus tard, j'y vois aussi un parallèle assez frappant avec The Ward de John Carpenter, dont on a parlé plus haut : les deux films sont sortis en 2011 et lors de certaines scènes, on pourrait quasi les confondre. La différence, c'est que là où Carpenter part du motif de l'hôpital psy pour introduire un bon vieux croquemitaine des familles, Snyder lui fait... du jeu vidéo. Ou disons, de la cinématique de jeu vidéo, avec force cabrioles au ralenti et plan dérobé de la petite culotte de l'héroïne. D'ailleurs, à la troisième séquence de "danse" avec les orcs (après celles des démons samouraïs et des zombies nazis), je me suis entendu penser tout haut "à tous les coups il va y avoir un niveau dans le futur avec des aliens" (bon OK, je me suis trompé c'était des robots).

Au final, tout cela est divertissant et bien shooté mais l'histoire ne m'a pas passionné des masses.
_________________

Si loin une roue

Vu Life : Origine Inconnue (Pas vraiment! On sait dès l'intro d'où ça vient mais le distributeur français a cru bon de rajouter ça au titre original)

C'était moyen, il y a peu de caractérisation des personnages et le scénario souffre d'un gros manque d'originalité.

ça mixe Alien/Gravity en mode série B qui aurait pu être intéressante si on ne devinait pas tout à l'avance. La 1ère partie du film a quelques idées mais ensuite attendez-vous à un festival de clichés et de péripéties copiées des 2 films cités.
Le final est aussi grossièrement amené, je me demande ce que Jake Gyllenhaal est allé faire là-dedans (Sans doute une idée de producteur pour avoir une tête d'affiche bankable).
Les SFX sauvent un peu l'affaire, mais c'est un film très dispensable qui n'amène rien au genre horreur-spatial sans être honteux.

Le final, franchement j'aurais coupé juste avant qu'on ne voit ce qu'il y a dans la cabine, comme ça tu laisse un très gros doute

Pour Jake Gyllenhaal, à la base ça devait être Ryan Reinolds le perso principal, mais étant prit par un autre tournage ils ont switché les rôles avec Jake Gyllenhaal.

Y a quand même un truc qui m'a fait plaisir dans Life, c'est voir des personnages qui ne prennent pas des décisions stupide, leur réaction et leur choix sont logique. Et mine de rien quand ton dernier film c'était Alien Covenant et tout ses perso plus cons les uns que les autres, c'est le genre de truc que t'aprécie.
_________________

A ceci près que si tu es scientifique et qu'on t'apporte une forme de vie inconnue venue de Mars, tu prends un peu plus de précautions que le mec du film Plus sérieusement, ce qui me gêne avec tous ces films de SF, c'est qu'à chaque fois on y est confronté à une espèce extra-terrestre 10 fois plus intelligente que nous et qui sait parfaitement ce qu'elle fait, mais n'éprouve aucune pitié, pas même un peu de curiosité envers nous. L'humanité a le monopole du coeur.

Ceci dit j'ai bien aimé ce film. Il se passe intégralement en apesanteur et je ne pense pas que ça avait été déjà fait.
_________________

WTF y’avait un film robotech prévu et on ne m’a pas prévenu ????

http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18665797.html
_________________

---> "Avant d'aller plus loin : Est-il question d'adaptation du Macekr ou bien de Macross, ici ? "