Je suis comme nicko et Rain j'avoue... je le trouve d'une inexpressivité totale.
Même dans Drive, j'ai du mal à voir le charisme incarné.

J'ai adoré Drive, et je trouve que Gosling est très bon dans son rôle de héros un peu fantômatique, mais je ne suis pas fan de ce qu'il fait en général dans les rôles sérieux. En revanche je trouve qu'il a un vrai talent comique.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

j'ai déjà dis ce que je pensai de ce film, mais effectivement oui il est à l'image du film
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Que vous aimiez Ryan Gosling ou pas, je vous conseille le méconnu mais très bon "The place beyond the pines". Là aussi, certains diront que ça aurait pu être un autre acteur à sa place, toujours est-il que le scénario, l'ambiance, le rythme, les autres personnages forment un bon équilibre.

Sans spoiler je dirai que son rôle va très bien avec son expression.
Je suis partagé sur Blade Runner 2049, c'est bon mais il y a UN gros défaut par rapport au premier film, l'ambiance musicale est terne, très anecdotique (surtout comparé à Vangelis...) Hans Zimmer s'est pas foulé sur ce coup-là.
Après ils ont virés le compositeur qui devait faire la musique quelques semaines avant la sortie et l'allemand a dû avoir un agenda très court pour pondre ses infra-basses.

Mais l'esthétique est réussie même si on a vu nombre de films du genre depuis le premier film, les décors sont assez déments et il y a un coté post-apo bien plus prononcé. D'ailleurs ça fait plus pensé à une Sibérie décrépie qu'à Venice Beach (qui devait déjà plus ressembler à grand chose dans le 2019 du premier film)! ça m'a parfois rappelé le cinéma de Tarkovsky pour le rythme et ses décors.
Il manque aussi un nemesis aussi brillant que Roy Batty bien que les enjeux soient paradoxalement plus importants dans 2049. Mais bon c'était mission impossible d'égaler l'interprétation de Rutger Hauer.

Reste que Denis Villeneuve s'en sort franchement bien en respectant l'ancien sans tomber dans le référencement tapageur tout en insufflant de la substance à l'univers, j'ai trouvé l'ensemble intéressant à défaut de révolutionner le cinéma S-F comme son aîné.

très vite, très vite... Faut attendre le dernier quart du film pour qu'il ai lieu.






Je ne crois pas qu'il aurait changé quoi que ce soit, le problème de la prélogie n'est pas Hayden mais les dialogues et comment est écrit le personnage.

Tu peut avoir l'acteur le plus charismatique du monde, si tu lui fait dire et jouer des truc nunuche il aura l'air nunuche.

Je l'ai vu et c'est pas mal du tout mais je ne m'attendais pas à ça. C'est un film d'épouvante dans la veine de Anabelle, dont il plagie un peu la meilleure scène (celle de l'ascenseur) alors qu'au départ on pense qu'on va avoir affaire à un thriller psychologique un peu tordu. Mais j'ai bien aimé la relation père-fils des deux protagonistes, Brian Cox est un grand acteur assez sous-estimé et le jeune s'en sort bien.

En tout cas je me tape de bons films Mad en ce moment. L'autre jour j'ai vu It Comes At Night, et même si son scénar ressemble à celui d'un court métrage, les questions qu'il pose sont assez passionnantes.



Ca se passe dans un contexte mal défini de fin du monde ou l'humanité est décimée par un virus qui tue en quelques jours, après une période d'incubation où les malades sont très contagieux mais n'ont aucun symptome. Une homme, sa femme et leur fils de 17 ans vivent reclus dans une maison en pleine forêt. Ils sont très disciplinés et soudés, ont de quoi subsister et ont même aménagé une chambre de quarantaine au cas où. Sans idée précise de l'avenir qui les attend, ils devraient pouvoir tenir assez longtemps à condition de préserver cette autarcie familiale. Et puis une autre famille, un jeune couple avec un petit garçon, les rejoint et leur proposent de démarrer une communauté de survivants basée sur l'entraide et la mise en commun des ressources. Ils acceptent, et chacun y met du sien pour que la cohabitation fonctionne.

Et puis "it comes at night". Mais quoi au juste ? Où est le mal, pourquoi est-ce que ça va forcément foirer ? Qui est bon, qui est méchant ? C'est tout le plaisir de ce film, chopper au vol des détails et essayer de comprendre si oui ou non le marketing du film est trompeur. A l'arrivée, les idées les plus intéressantes s'animeront dans la tête du spectateur une fois le film terminé et remis en perspective. Et il y a de quoi faire.
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Ce qui m'a surtout plu dans The Autopsy of Jane Doe, c'est que le pitch est tenu jusqu'au bout : beaucoup de scénaristes et/ou réalisateurs auraient sans doute fini par animer le cadavre avant la fin, mais là non, il reste immobile avec cette horrible expression vide dans le regard, ce qui est beaucoup plus malaisant qu'un énième zombie. Mais sinon j'ai entendu d'autres avis qui disaient aussi qu'ils ne s'attendaient pas à ça, et je me demande si cet absurde changement de titre n'y est pas pour quelque chose.

Concernant It Comes At Night, j'hésitais car j'avais eu des sons de cloche assez différents, mais du coup je pense que je vais y mettre une petite pièce.
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Si loin une roue

Je me suis royalement ennuyée pendant It Comes At Night. Mais je m'étais aussi royalement ennuyée dans Midnight Special, donc je crois que c'est le genre de film d'ambiance qui n'est pas fait pour moi
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

bon ça y est vu "ça" en belgique, et je confirme les dires de shenron, c'est excellent.

J'avais donc déjà bien aimé les bouquins à l'époque, bien aimé le téléfilm des années 90.
Je me souviens plus trop des bouquins mais pour avoir revu le téléfilm récemment, les apparitions de pennywise déboitent pas mal, et me semblent dans mes souvenirs plus intimidantes que le téléfilm.

Clairement, c'est pas non plus très angoissant, mais l'horreur a tellement évolué, est devenu tellement graphique et hardcore que notre sensibilité au fil des années de visionnage de films du genre a changé, on est moins impressionné qu'il y a 20 ans...

Par contre, ouep les gamins sont excellents, et l'aspect graphique de la ville génial. J'attends avec impatience 2019 pour voir ce qui va être fait sur la partie adulte, car le challenge est de taille (c'était assez mou cette partie dans le téléfilm justement).

Bon ça y est je l'ai enfin vu ramené de ma besace après une virée aux mediamarkt dans les rayons bluray à pas cher en belgique, et effectivement il est bon.

Pas non plus le film de l'année, mais je m'attendais à de la pure comédie et au final c'est un film avec un soupçon de dramatique sur le retour aux sources de quarantenaire, et l'aspect fantastique est plus en filigrane pour appuyer un des mal être d'enfance des protagonistes.

Donc original, il nous a surpris ce film, et ouep Anne Hathaway est quand même une sacré actrice qui sait donner un ton juste à une histoire.

Article symap aujourd"'hui sur le sabotage de la 1ere VF de star wars ^^

Perso à l'epoque ca m'a pas choqué, et retrospectivement l'explication pour Han c'est logique



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Je connaissais la plupart pour les avoir déjà lu mais surtout j'ai enfin fait le lien du pourquoi dans ma tête c'est Z3-6PO, j'avais jamais percuté avant...

Après pour ChiqueTabac/Chico ça fait sens aussi et puis sans Chiquetaba on n'aurait pas le "Chico mets la gomme" ce qui serait bien dommage vous me l'accorderez (de gré ou de force hein )

Chico met la gomme avant que tu ne le fasses remarquer je l'avais pas relevé

Pour ton z3-6po c'est ptet un reste de dyslexie que tu nous a fait ^^

N'empeche que je préfère largement Dark Vador et vader, parce que même si c'est l'inverse, pour moi vader c'est lui

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Pour ma part, j'ai toujours trouvé Vader rétro...

Vivement les vacances ce soir.

Vu Blade Runner 2049 et je dis sans retenue que c'est, avec Mad Max, une des rare suite/reboot tardive à faire honneur à son prédécesseur.

Hop, nouveau "Jeudi de l'angoisse" la semaine dernière avec deux direct-to-video :

Leatherface



Précisons pour commencer que celui-ci est sorti dans une combinaison réduite de salles aux US, en même temps que sa sortie VOD. En France, ce sera a priori DVD direct.

Bref, je ne suis pas un grand connaisseur de la "franchise" Texas Chainsaw Massacre, dont je n'ai vu que l'épisode séminal de Tobe Hooper (récemment disparu et producteur sur ce dernier volet). J'ai tout de même compris que ce Leatherface était un prequel, comme... Massacre à la tronçonneuse Le commencement. Qui était un prequel du remake de Marcus Nispel sorti dans les années 2000.

Ce genre de suites à répétition dans les sagas horrifiques n'est pas trop ma tasse de thé en général mais là, j'ai fait l'effort car le film est réalisé par deux Français : Alexandre Bustillo (qui écrivait je crois dans Mad Movies à une époque, je me souviens en tout cas d'une critique du premier film Resident Evil dans un HS Jeux vidéo signée de sa plume) et Julien Maury, que je connais personnellement pour avoir été à ses côtés membre du jury Première au festival de Gérardmer en 2005. J'avoue ne pas avoir vu leurs précédents films mais j'ai un peu suivi leur carrière. Après le remarqué À l'intérieur avec Béatrice Dalle, le duo a été contacté par Miramax pour travailler sur un film Halloween (celui que réalisera finalement Rob Zombie) puis est rentré en France faire Livide et Aux yeux des vivants, qui n'ont trouvé grâce qu'à ceux de quelque ancien critique de Starfix. Jusqu'à Leatherface, donc, leur occasion enfin de livrer leur vision d'une figure mythique du cinéma d'horreur américain.

Or, je ne suis pas certain que les deux Frenchies aient véritablement vécu leur rêve américain avec ce film-là. En étant attentif au générique d'ouverture, on se dit qu'il devait y avoir plus de producteurs exécutifs que de comédiens sur le plateau. Le générique de fin, lui, nous apprend rapidement que le tournage a eu lieu en Bulgarie, choix qui s'explique à 1% pour la ressemblance du pays avec le Texas et à 99% pour les coûts de tournage extrêmement bas offerts par le lieu. Et apparemment, il existerait un director's cut de deux heures, contre 1h27 au final.

Le scénario part de quelques bonnes idées, notamment celle consistant à nous cacher l'identité du futur Leatherface pendant une bonne partie de l'intrigue (en pratique, on devine assez facilement). Mais l'écriture tombe dans les travers classiques du film d'horreur comme les personnages qui agissent en dépit du bon sens ou le mec qu'on croit qu'il est gentil mais en fait non et en fait c'est bien fait pour sa gueule de con.

Mais mais mais...

Je ne dis pas ça par copinage, mais esthétiquement le film a vraiment de la gueule. La photo est sublime et parvient à faire passer la Bulgarie pour le Texas, et il y a quelques trouvailles esthétiques qui mettent bien mal à l'aise, plus que les effets gores obligatoires. Ce qui est pour le coup fidèle à l'original qui était au final très peu sanglant malgré son ambiance épouvantable.

Donc, pas mal.

J'ai enchaîné sur Voice from the Stone.



Un film fantastique à l'ancienne, avec son château de pierre, ses esprits qui rôdent dans les couloirs et ses personnages en proie à la folie ordinaire. On se croirait un peu chez Edgar Poe et il y a Emilia Clarke de Game of Thrones, sans ses dragons mais avec sa scène de nu. Malgré sa présence, c'est donc sorti direct en vidéo et il faut bien dire que tout est assez classique ici, que ce soit la mise en scène ou l'histoire. J'ai vu au générique que c'était adapté d'un roman italien et ma foi, il aurait aussi bien pu donner lieu à une saga de l'été sur TF1, avec Laëtitia Milot à la place d'Emilia Clarke.

Donc, bof.
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Si loin une roue

En hommage à George A. Romero, j'ai regardé son dernier film et ultime volet de la saga des morts-vivants :



Contrairement à Diary of the Dead, celui-ci n'est pas sorti au cinéma en France. Aux États-Unis, il a eu droit à une sortie réduite conjointement au lancement en VOD/DVD. Par contre, j'ai vu qu'il avait été présenté en compétition à la Mostra de Venise.

Après Land of the Dead qui faisait le pari de poursuivre dans la continuité de la trilogie originale et Diary of the Dead qui tentait de réinventer la saga avec des éléments modernes (found footage, Internet...), Survival est un film pas très bien joué, monté bizarrement et aux effets spéciaux assez cheap, loin des festivals gores de Tom Savini ou même des belles fulgurances de Diary. On retrouve la milice croisée dans Diary, qui tente de rejoindre une île reculée du Delaware où deux familles tentent d'imposer leurs lois respectives. L'une pense qu'il faut mettre fin aux souffrances des zombies, l'autre pense qu'il est possible de cohabiter avec eux en les apprivoisant. Des thèmes classiques chez Romero et comme d'habitude, l'homme finit par être son pire ennemi. Rien de bien neuf donc, mais est-ce pour autant le film de trop ? Il y a une ambiance de western assez sympa, des zombies à l'ancienne (qui marchent lentement et ont le teint un peu bleuté) et si on fait abstraction de la légende entourant le réalisateur, c'est tout de même un honnête zombie flick.
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Si loin une roue

Je l'ai aperçu dans les émissions spéciales Halloween de l'AVGN:



Je savais pas qu'il n'était pas sorti chez nous...