Ça me fait surtout plaisir de pouvoir discuter sur les mêmes bases, avoir vu un film pour en parler c'est mieux

Anyway, je ne pense pas qu'il soit nécessaire que l'analogie soit parfaitement complète, et que le film coche toutes les cases, pour que la comparaison puisse être pertinente. Même si je ne préjuge pas des intentions réelles des scénaristes.

C'est dommage que SW8 pète un peu tout, on ne verra pas les Knights of Ren harceler Rey en lui envoyant des hologrammes agressifs et tout et tout. #jedigate #notallsith

Sinon, je continue de rattraper mon retard en films confidentiels avec Shin Godzilla, de Hideaki Anno.



C'est le premier Godzilla japonais que je vois (apparemment il faut absolument que je voie Gamera 3), et c'était vachement bien !

Pour résumer : Godzilla revient, et il est à la fois nucélaire, mutant et pas content, et il va péter la moitié de Tokyo pour la peine. Les officiels tentent de trouver une solution, mais perdent du temps entre les réunions, les briefings, et les atermoiements sur la légalité de telle ou telle action. Un petit groupe de "rebelles" (enfin, à la japonaise, donc tous quand même bien peignés) décident de travailler de concert, en dehors des concepts de hiérarchie ou d'ancienneté, pour trouver une solution, avant que les puissances étrangères ne décident de régler la question d'une façon destructrice.

J'avais été intriguée par la bande annonce, qui montre essentiellement des mecs froncer des sourcils dans des bureaux ; effectivement, c'est ce qu'on voit 90% du temps, et pourtant c'est palpitant. Le montage super cut est déstabilisant (on dirait le dernier épisode d'Eva, mais pendant 2h), mais ça donne du rythme et un sentiment d'urgence permanent au film, amplifié par la musique, guerrière et oppressante (directement reprise d'Eva, elle, c'est certain). Anno égratigne pas mal le fonctionnement sclérosé des institutions, et la soumission du pays à son allié américain. On ne sait pas trop si le propos est nationaliste ou pas, en tous cas il en a gros.

Les 10% restants sont consacrés à Godzilla, et c'est du bonheur. La bestiole est en CGI, et c'est un peu cheap (tous les effets spéciaux sont un peu cheap en fait), mais son design est assez génial, bizarre et crado, bref, vraiment monstrueux. Sa première forme est surprenante (les gros yeux !), ses évolutions sont bien gérées, et on en prend vraiment plein la vue. La mise en scène prend bien soin de mettre son gigantisme en perspective, et ici, pas besoin de le cacher par la nuit/la pluie/de la poussière : on assume, et on a bien raison.

Bref, c'était assez étrange, mais vraiment très bien. Apparemment le film a très bien marché, et devrait avoir une suite, j'ai assez hâte
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

C'est celui ou Godzilla est une espèce de flaque au début? Du coup, ce n'est pas la suite des autres?

Je pense que Shin Godzilla est EXCELLENT.

Pas mal de gens dans mon entourage n'ont pas aimé car "pas assez d'action". Ah ben oui, c'est pas le Godzilla America fuck yeah. Je pense que le film est plus une critique du gouvernement japonais sclérosé par toutes ses procédures et réunions à la con, et que le monstre Godzilla est juste un prétexte.

Les titres pompeux de chaque personnage me confortent dans mon idée: il y a beaucoup d'intervenants mais au final très peu d'entre eux sont compétents. Les gens meurent, la ville est détruite mais on va d'abords faire des meetings avec des papys déconnectés du monde, et surtout n'oubliez par leur thé. La note d'espoir serait justement le groupe de "rebelles", qui incarnent, je pense, la nouvelle génération sur laquelle le réal' parie.

Pour revenir sur la musique, en effet certains morceaux sont tirés d'Eva et ils font leur effet .

L'anecdote: j'ai surpris l'équipe de tournage dans un quartier où je bossais (Ôta-ku). Il y avait la blinde d'affiches pendant des mois pour dire "on tourne Godzilla ici!". Ça fait bizarre de voire un bâtiment où tu bosses se faire détruire dans le film.

Moi je trouve que les effets spéciaux de ce Shin Godzilla donne un énorme charme au film, il a un côté organique avec ses sortes de branchies qui le rend vraiment tangible.

Et personnellement, je vois un gros rapprochement entre le film et le traitement de la catastrophe de Fukushima par le gouvernement japonais. Les atermoiements et les hésitations de l'administration semblent être une critique féroce de Anno sur la gestion catastrophique de l'incident nucléaire.

Quant à la musique de l'apparition du monstre qui semble tout droit tiré de Evangelion, rendons à César ce qui est à César, c'est directement pompé du célèbre 007 theme de John Barry dans Bons Baisers de Russie :


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Je ne sais pas, ce n'est pas vraiment une flaque, juste une sorte de batracien à peine capable de marcher sur la terre ferme. A un moment ils parlent bien d'un chercheur qui avait découvert une créature sous-marine qui se nourrissait de déchets radioactifs, mais je ne sais pas s'il y a un lien avec les précédents épisodes.





Tout à fait. Les titres et intitulés de poste prennent systématiquement un quart de l'écran et sont complètement envahissants, et connaissant un peu Anno, ce n'est sûrement pas qu'un effet de style.

J'ignorais pour la musique !
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C'est bien possible, mais j'avais raison sur le reste y compris ça:


S'ils avaient fait ça, qui aurait été une évolution bien plus logique permettant aux héros de IV - V - VI de ne pas avoir fait tous leurs sacrifices pour rien, ça aurait justement rendu l'analogie dont tu parles bien plus pertinente, en plus de créer une situation nouvelle. Car il est bon de montrer qu'il ne faut pas toujours prendre parti pour les underdogs...

Sinon, j'ai regardé des extraits de Shin Godzilla, et c'est dingue comme son look est à la fois hyper kitsch et bien plus effrayant que les versions occidentales. Ça m'a donné des flashbacks de Earth Defense Force.
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Nous sommes enfin allés voir la derbnière itération de la Guerre des zétouales hier soir. Je suis assez mitigé, mais c'est probablement en partie dû à un état de fatigue assez avancé hier soir.

J'ai trouvé le film assez mou et pénible durant son deuxième quart. Tout l'arc sur l'île de Luke ne m'a pas spécialement passionné, ainsi que le interminables dialogues entre Jean Sarkozy et Gollum. De même la transformation de Leia en Mary Poppins m'a semblé une énorme pirouette scénaristique vraiment embarrassante.
Quant à la rivalité Premier ordre / République, j'avoue ne pas trop avoir compris moi non plus où ça avait merdé et où tout cet armement a pu être planqué. Puisqu'on en est à la comparaison avec les nazis (les costumes ne laissent pas de place au doute) on peut imaginer un armistice avec désarmement obligatoire au même titre que l'Allemagne après le traité de Versailles de 1919 qui s'est réarmée en toute illégalité durant les années 30. Bref.

Ce que j'ai apprécié maintenant. Pour la première fois dans la saga il me semble qu'on laisse entrevoir la vie dans les galaxies en dehors du conflit militaro / politique. La péripétie dans le Monaco / Dubaï, en dehors du fait qu'elle est une redite de la cité de Lando Calrissian (pas la seule du film d'ailleurs...) a le mérite de montrer une vie périphérique à la trame principale, des enjeux qui touchent toute la population de l'univers, une marche du monde qui n'est pas du fait des jedi, sith et autres...
En fait c'est surtout ça que j'ai apprécié dans ce film: le réalisateur semble tirer vers la parodie, du moins la critique de la solennité un peu trop voyante de la saga. Tout le monde aime Star Wars, monument pop, alors on en parle comme de la chapelle Sixtine (philosophes, analystes du cinéma, univers étendu qui fait la course au respect...). Rian Johnson ne fait sûrement pas exception, mais il a eu la bonne idée de marquer la distance. Il ridiculise pas mal de personnages, il casse les mythes. Il y a toujours eu des gags dans SW, mais ils étaient souvent le fait de personnages secondaires, imaginés pour ça. Là ce sont les personnages principaux qui font n'importe quoi. Rey est gaffeuse au possible et fait chier les autochtones, Luke fait des trucs dégeu avec le corps des autres âtres vivants, Kylo est de plus en plus risible (mais de manière bien plus fine que dans le VII, là j'ai beaucoup aimé son personnage), Leia se rit des proverbes phares de la saga... Bref beaucoup d'humour, de running gags, et souvent du fait des héros qui sont montrés comme des cinglés dangereux, au final.
Dans la même idée la force est enfin clairement définie (elle sert à lever des cailloux ), les préceptes des Jedi sont des livres emmerdants, les décors ultra solennels sont des toiles tendues promptes à s'enflammer, les élu(e)s ne le sont au final pas tant que ça... et tout ce conflit sert surtout à enrichir les marchands d'armes.
Tout cela crée une distance que j'ai vraiment apprécié, où tout le monde est dépeint comme une tête brûlée.

Visuellement, pour résumer, il y a de sacrés tableaux, mais la musique est un peu bourrine.
Voila. Moins emballé que par Rogue One, un point de vue que j'ai adoré mais trop contrebalancé par la propre redite de la saga (l'épidode VIII suit à la lettre l’épisode V, comme le VII a repris le IV), et la fin ma fait craindre qu'on ne reparte encore pour le IV. Mais sont aspect Oliver Twist peut être un joli point de départ pour un nouvel arc peut-être lus intimiste.

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Sinon pour Shenron:



Tu peux alors te jeter sur le premier de 1954. Il est d'une force assez phénoménale. On est dans un pays qui vient de perdre une guerre, qui s'est pris des bombes atomiques et a été littéralement rasé par les bombardements, est "occupé" et qui crève la dalle. Et ils font un film cathartique avec un fléau qui vient, réveillé par la guerre, qui rase tout, qui tue tout...
Outre le fait d'être encore aujourd'hui impressionnant, avec en plus des persos de série B croquignolets comme on les aime, il reste très sérieux et offre des scènes franchement poignantes. La scène dans l'hôpital, après le passage du monstre, est à la limite du reportage de guerre. C'est d'autant plus troublant quand on connait le contexte du tournage.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Pour sw faut surtout sortir du 1 planete = 1 ville.

Parce que globalement quand tu te planques sur une planete ca reduit enormement le perimetre de recherche
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Les analogies de l'Empire et Nouvel Ordre avec l'Allemagne ou le Japon ne tiennent pas: ces deux derniers sont des peuples avec une histoire qui ne tourne pas qu'autour de la seconde guerre mondiale. Alors que l'Empire, ce n'est rien, c'est un régime qui a été créé de toute pièce par Palpatine et qui s'est greffé sur la République déclinante, elle-même n'étant qu'un conglomérat de systèmes aux intérêts et aux peuples différents. Les soldats de l'Empire étaient des clones (du moins au début) et ses supérieurs étaient essentiellement des types qui ne pensaient qu'à leur pouvoir et leur prestige personnel (la rivalité Tarkin/Krennic dans Rogue One le montre très bien). Il n'y a pas vraiment de peuple de l'Empire, ou alors pas plus que des peuples à qui on a dit qu'ils faisaient partie de l'Empire Britannique alors qu'eux-mêmes pensaient différemment, donc il n'y a pas de traité à signer ou de pays à parrainer comme les USA l'ont fait avec le Japon et MacArthur, il y a des dirigeants et des collaborateurs à juger et c'est tout. L'Empire, ce n'est qu'une bureaucratie à la base, ils sont plus proches de la Compagnie des Indes que d'un vrai pays comme le Japon ou l'Allemagne.
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il était passé sur M6 à l'époque des jeudis de l'angoisse (ça me manque un peu ce genre de rendez-vous horrifique télévisuel)
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Oui le premier Godzilla est un pur chef-d'oeuvre (qu'on peut rapprocher des excellents Le jour où la Terre s'arrêta et Them!, sortis à la même époque), et le film d'Anno rend clairement hommage à son approche terrifiante et "documentaire".

Ca fait du bien de voir un Godzilla de cette trempe, surtout après l'immense déception du film de Gareth Edwards qui a été volontairement présenté comme un Godzilla "sérieux" alors qu'il s'agissait d'un Versus à la con (et atrocement écrit) !

D'ailleurs je vous recommande vivement l'épisode de Monsieur Bobine à propos de Shin Godzilla :

https://www.youtube.com/watch?v=BpNOJgBqPnQ

Ca devait etre là que je l'ai découvert. Ca manque tout ca, y'avait aussi hollywood night sur tf1 que j'aimai bien. Plein de films de flics bien sympa qui y passait (et des films avec sharon tweed )

Ca manque ce genre de case à thêmes.Parce qu'au final les films c'est un peu toujours les memes qui passent maintenant. PLus de découvertes, les mecs ne prennent plus de risques
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C'est passionnant et ça donne sacrément envie de voir le premier Godzilla et ce Shin Godzilla, mais franchement, ses vannes sur Emmerich me semblent assez exagérées dans la mesure où j'ai trouvé son Godzilla bien plus regardable que celui de 2014 dont on ne comprend même pas l'intérêt ou la nature. Le Godzilla de 2014, c'est un peu comme le King Kong de Jackson: ça prend un ton grandiloquent, mais ça vire très vite à la farce et au rien. Le film de Emmerich est ce qu'il est, mais au moins il a un moteur cohérent.
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Le film de Emmerich est un plaisir coupable pour moi (comme beaucoup de ses films d'ailleurs). ça vol pas très haut, c'est un poil bète par moment, mais a l'inverse d'autre film et réal, il te demande pas de couper complètement ton cerveau, juste de le reposer pour profiter du spectacle.

Mais clairement le film n'aurait jamais du s'appeller Godzilla, d'ailleurs Emmerich avouera avoir prit le projet car il voulait juste faire un film de monstre géant, il ne connaissait absolument pas la crature, la saga ou l'univers.

Les vannent (pas bien méchante, il le décrit même comme un film mal-aimé) de M.Bobine vont dans ce sens. Emmerich n'as pas réaliser un Godzilla mais un film de monstre géant.
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Il me semble avoir lu quelque part qu'il avait choisi un look très différent pour son Godzilla justement pour que l'on comprenne tout de suite qu'il ne s'agissait pas du même type de ton ou d'univers et qu'il devait être jugé isolément. Finalement, c'est plus respectueux que s'il avait fait le même film avec un look plus traditionnel. En tout cas, si j'avais le choix entre le film de Emmerich et celui de 2014, je sais lequel je reverrais.
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Pareil... Le type est sensé être un héros de la nouvelle République, il a participé directement à la destruction de deux étoiles de la mort et a été général au sein de l'alliance. 30 ans plus tard, il surgit on ne sait comment dans le même vaisseau, avec le même veston, le même blaster et manifestement dans les mêmes embrouilles bidons.


Merci.


C'était effectivement la seule chose cohérente à faire au niveau scénaristique.
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Carl : J’ai commencé sur Commodore 64 avant de passer sur Atari ST
Youpla : Dommage, t’étais bien parti.

Ça c'est le scénario qui utilise platement Solo (comme le reste), pas le jeu de l'acteur. Je trouve que Ford arrive à être convaincant dans son rôle, ce qui ne devait pas être évident.
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Forcément quand le personnage est mal écrit c'est difficile de jouer correctement quand on n'a pas une capacité d'improvisation exceptionnelle.
Il y a autre chose qui a une certaine importance, de mon point de vue, en VF, c'est le changement de doubleur. Francis Lax étant décédé depuis pas mal de temps, c'est logiquement Richard Darbois qui prend le relais et même si c'est la voix naturelle d'Harisson Ford en VF, ça sonne très différemment quand il incarne Solo.
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Carl : J’ai commencé sur Commodore 64 avant de passer sur Atari ST
Youpla : Dommage, t’étais bien parti.

@Nikeleos: sur le fond tu as raison bien sûr, c'est comme le reste: on se demande "tiens, qu'est-ce qui est arrivé à Solo", et la réponse, c'est... rien. Le personnage n'a pas bougé d'un iota et a même régressé puisqu'il ressemble exactement au Solo de 1977 (alors qu'il évolue au cours de la trilogie), simplement physiquement plus vieux de 38 ans. Puis il meurt. C'est franchement piteux comme destin, comme pour les autres anciens héros semble-t-il. Il vaudra mieux ne pas penser aux nouveaux films en regardant les anciens car tout ce qui y est fait paraîtrait alors totalement vain.
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sos fantomes 2
https://fr.wikipedia.org/wiki/SOS_Fant%C3%B4mes_2
Bon celui là non plus je vais pas vous le presenter quand même ^^
Suite du 1 et à la limite je me tate à le placer devant niveau interet. Faut dire que les effets spéciaux ont beaucoup moins vieillit que le 1, même si certains passages se « voient », le scenar est moins extravangant et même si le grand méchant final est bidon, je le trouve quand même pas mal crédible.
En fait le 1, à certains moments, ressemble à une suite de sketches sans forcément de lien direct.
Ici on a une histoire déclinée dans la durée et dont on ne dévie pas. Bon après forcément y’a certains choix musicaux bizarres, mais quand la vraie chanson revient ça le fait grave ^^

Y’a peut être un peu moins d’humour que le 1, mais franchement l’histoire est meilleure
Et puis ma fille a adoré aussi
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