naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan



Par contre il est mort Kishiro ? parce que last order, ça fait un moment que j'en ai pas vu un ...
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Bon j'ai vu que cdz lost canvas est sorti et j'ai commencé à feuilleter un peu. Quelqu'un l'a lu ?

Parce que, ce que j'ai vu, les 2 1ers tomes en travers, ça ressemble enormément aux cdz classiques....
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De mon côté, j'ai commencé à lire Transmetropolitan.



Scénarisée par Warren Ellis (le sympathique Authority et le remarquable Planetary) et illustrée par Darick Robertson, Transmetropolitan est considérée comme le chef-d'oeuvre d'Ellis, et l'un des ouvrages majeurs du mouvement post-cyberpunk (avec le roman Snow Crash de Neal Stephenson). Ce que je ne peux qu'approuver.

L'histoire se passe dans une métropole tentaculaire américaine, jamais nommée (juste "La Ville") même s'il est assez vite évident qu'il s'agit de New York, et est centrée autour du personnage de Spider Jerusalem, journaliste. Spider Jerusalem, c'est une sorte de mélange entre Hunter S. Thompson et le Dr. House, en pire. Misanthrope, violent, toxicomane, rancunier, anarchiste les bons jours et nihiliste le reste du temps, il hait la Ville mais ne peut trouver l'inspiration qu'à l'intérieur de son climat pollué, de son espace dont chaque centimètre cube est saturé d'information, de publicité ou d'un autre artéfact d'une culture dont l'évolution s'est complètement emballée. Il reste néanmoins obsédé par la recherche de la Vérité sous toutes ses formes, et se présente donc comme le journaliste gonzo ultime, tiré de sa retraite paisible loin sur une montagne par des obligations contractuelles bassement financières.

Dans une ville où l'on trouve pêle-mêle des sécessionnistes qui se sont inoculé de l'ADN extraterrestre pour changer d'espèce, des technophiles qui se font numériser et transformer en nuages de nanomachines, où même l'électroménager se drogue et où une nouvelle religion apparaît toutes les six heures, Spider Jerusalem fait son métier entre deux pubs pour des fast-foods qui vendent de la chair humaine.

Et c'est absolument grandiose.
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https://twitter.com/MaxNoelBass
https://www.youtube.com/c/TheTiberianSons

En relisant ce topic, j'ai retrouvé deux BD qui m'ont particulièrement plus, l'une récente BlackSad : Arctic Nation, et l'autre qui a pris un coup de vieux mais reste largement agréable et qui me rapelle plus d'une chose : Valérian. J'ai adoré BlackSad, résolument adulte, des planches excellentes, un scénario passionnant, bref un sacré coup dans la tronche.

Valérian, il doit y avoir des livres quelque part dans la réserve de mon frangin s'il les a encore. Ca fait tellement longtemps... et me rappelle une autre bd dont j'ai complètement perdu le nom. En gros, c'était une bd futuriste quelque peu "éducative" : le héros était une sorte d'IA au design très Captain America -sans le drapeau, les étoiles et les communistes- et au fil de ses aventures cousues, il expliquait un peu tout, c'était très science fiction mais cela restait très agréable à lire et très facile car ciblé pour un public jeune. Mais vers la fin, le héros commence à agir étrangement et devient corrompu par une sorte de virus et... je n'ai jamais trouvé la fin mais à priori ça finit mal. Si ma mémoire est bonne, les bouquins étaient très gros, car une partie était consacrée à la BD, l'autre aux termes compliqués et à la partie "éducative".

Celui qui m'aide à retrouver cette série à toute mon affection.

La série de l'Incal également, que j'ai trouvé prodigieuse -j'arrive juste pas à croire que j'ai complètement perdu le fil, je ne sais même pas si la série Après l'Incal continue-. Revient John Difool ! Détective privé minable de classe R !

Coté manga, il y a -comme Rudolf l'a dit- Tsubasa Reservoir Chronicles, dont le twist scénaristique sur l'un des derniers tomes sorti en France m'a mit sur le cul comme jamais... ou presque avec Angel Sanctuary, qui mélange jeu video -tout du moins au début-, bataille entre les Cieux et l'Enfer et religion... le tout sur fond de relation incestueuse entre le héros et sa soeur, qui s'aiment. Tout est parti de cette relation et le tout se mélange harmonieusement, bien que vers la fin, on commence à avoir sérieusement mal au crâne, et qu'on se demande qui est réellement mauvais, tellement chaque personnage à une part de souffrances incroyable. Une leçon d'émotions et de scénario dont une grande partie des dessinateurs de Shonens devraient s'inspirer. Je me suis surpris à plaindre certains personnages pourtant détestables pendant la quasi totalité des tomes. Lorsque la vérité survient, c'est les larmes qui tombent dans le Sanctuaire des Anges. Une longue série à lire de toute urgence.

Je plussoie Wild_Cat pour Transmetropolitan. C'est bourré d'idées, bien écrit et le trait de Robertson retranscrit merveilleusement bien le monde de Spider Jerusalem. Par contre optimistes s'abstenir, la vision de ce futur que nous offre Ellis est presque à se mettre les deux doigts dans la gorge pour extirper la crasse au fond de nous qui s'entasse à chaque page lue.

Pour info, le tome 50 de Spirou (par Morvan et Muneara) est en prépublication dans la revue. Là, il ne reste qu'une semaine de publication, mais je suis quand même assez déçu par ce nouveau Spirou. En gros, il n'y a pas d'histoire, on enchaîne purement et simplement les époques dans une volonté de pur remplissage. C'est con, la série de Morvan et Munuera commençait à bien prendre forme (jusqu'au Spirou à Tokyo que j'ai beaucoup aimé), mais je ne sais pas trop pourquoi, on dirait que les albums de ce tandem sont impopulaires et mal vus. D'ailleurs on n'a pas eu de nouvelle du tome 50 avant un bon moment, et là ça donne surtout l'impression que quelque chose a pêté et qu'ils ont fait ce tome 50 uniquement pour terminer le contrat, en faisant appel à Yann pour le scénario. D'ailleurs, je trouve que Yann déconne pas mal car je retrouve les mêmes travers que dans le Spirou qu'il a signé avec Tarrin: pas de scénario, du par remplissage. Et puis on retrouve la même obsession de Yann dans les deux albums pour Spirou et ses relations avec les filles (en l'occurence Seccotine).

Pourtant, Yann savait faire des scénarios avant. Dans les quelques Spirou où il était question de voyage dans le temps comme l'Horloger de la Comète ou l'album signé Le Gall (les Marais du Temps), il y avait une vraie histoire et ces albums étaient très bons.

C'est dommage de terminer comme ça. Ca a été pareil avec Fournier (un album en cours intitulé La maison dans la mousse dont le scénario a été achevé et les premières planches dessinées, mais l'auteur a été évincé avant qu'il ne le termine) et Tome & Janry (pareil, un album inachevé intitulé Spirou à Cuba). Mais là c'est encore plus frustrant car ils n'ont que 4 albums à leur actif.

Même en le relisant entièrement quand il sortira en album, je ne suis pas sûr que mon jugement négatif va changer. Je relirai plutôt le super album "hors-série" signé Emile Bravo.



Sinon, j'ai lu ça dernièrement:





Jean-Claude Fournier reprend du service!!!
Moi qui croyais qu'il était à la retraite après avoir arrêté la série les Crannibales!
Et alors là, après Spirou, Bizu et les Crannibales, c'est un changement étonnant de style graphique et scénaristique: là il s'est associé à Lax (auteur de la série Le Choucas entre autres) pour une histoire sérieuse se passant en Himalaya au 19ème siècle. Encore un auteur qui a sombré dans l'univers de l'Himalaya (après Cosey, Bess...).
J'ai lu l'album, et franchement Fournier s'est défoncé pour dessiner ces planches de toute beauté. L'histoire tient bien la route en plus, c'est très beau (et c'est à suivre).

Je suis content car je trouve que Fournier est l'un des auteurs de BD les plus mésestimés que je connais, auteur entre autre de la merveilleuse et poétique (et méconnue) série Bizu (dont j'avais parlé sur ce topic).
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

Apperement M&M's ont gardé un goût amer de cette histoire. Leur premier scénar a été modifié un très grand nombre de fois par rapport à l'original, ils ont été virés puis réengagés sans ménagement, des histoires de contrats qui n'ont pas été respectés, etc. ça à l'air assez sordide comme histoire.

Et apparemment le final plutot nawak et surtout qui complique toute continuité à été fait comme une vengeance vis a vis des éditeur et fan qui les ont vraiment maltraité. En gros "vous nous laissez aucune chance, vous nous traitait comme du kleenex, vous avez massacré notre scénar... Tant pis pour vous"

Je les plains assez M&M's, car dés qu'ils ont montré leur premier dessin de Spirou & Fantasio pour l'annonce de Paris sous Seine ils se ont reçu pas mal de crittique dont certain se plaignant qu'ils aient céder à la mode du mangas (alors que le style est on ne peut plus occidental). C'est finalement une chance qu'ils aient put faire 4 albums vu comme c'était parti.

En clair avec Spirou, t'es condamné au succés, tant que tes histoire et ta BD marche auprés du public, pas de probléme. Mais dés que tu est un tant soit peu mal vu, hop tu dégage (Tom et Janry n'ont pas automatiquement été viré suite à la machine qui rêve, mais ils ont prdu tout soutien).

Bon, mon jugement sur le dernier Spirou a peut-être été un peu prématuré. J'ai lu la fin il y a deux jours, et... c'est très surprenant, je mets du temps à m'en remettre. Mais je trouve que ça pardonne un peu ce que j'avais reproché au milieu de l'album.

Je sens en tout cas que la fin du tome 50 va faire jaser (voire échauffer les esprits), au moins autant que dans l'album La Machine qui Rêve (les deux albums partagent des points communs en fin de compte). En ce qui me concerne, ça ne me déplaît pas du tout, et puis là le tandem Morvan-Munuera offre une conclusion à leur propre série de quatre albums afin de laisser le champ libre à d'autres auteurs. Globalement, j'aime beaucoup ce qu'ils ont fait, et un jour je relirai les quatre albums à la suite.

Sinon, la revue Spirou est décidément très bizarre. D'un côté, ils sont assez secrets en cachant ce qui ne va pas, et de l'autre ils adorent se mettre en scène (les délires sur le Boss auparavant, ou bien récemment les bandes représentant le rédac chef Niffle comme un paon prétentieux). Dans le dernier numéro de la revue, on a une interview de Munuera qui a dessiné à côté une planche représentant son aventure avec Spirou et qui n'hésite pas à largement suggérer le fait que les deux auteurs ont ramassé des tuiles ("nous avons été virés puis réengagés", "j'ai maintenant soixante ans", "j'ai cent-vingt ans"). C'est vraiment curieux.

Je me suis offert le dernier Margerin : Lucien tome 9, Toujours la banane.



Les deux précédents Lucien (Lucien le retour, Ricky chez les ricains) étaient sympathiques mais pas transcendants, seuls les fans avaient du être satisfaits à mon avis, et si cette série n'était pas si peu productive (un épisode tous les 4 ans en moyenne), on aurait été plus d'un à décrocher. Mais cette fois, Margerin est revenu à la meilleure utilisation qu'il puisse faire de Lucien : le faire évoluer et se poser les mêmes questions existentielles (sans jamais cesser d'en tirer des gags) que l'auteur lui-même. Donc, désormais Lucien a 53 ans, il a pris du bide et a du mal à comprendre le monde moderne dans lequel baignent pourtant complètement son épouse et ses deux enfants. Il retrouvera l'équilibre en renouant avec ses potes Ricky, Gillou et Riton, qui ont tout aussi mal vieilli.

C'est une réussite totale, c'est hilarant, Margerin dessine mieux que jamais (toujours cette profusion de détails marrant dans des planches dont chaque mm² est exploité), et le scénar tient la route. Le meilleur Lucien depuis Lulu s'maque (sorti il y a déjà 20 ans !!!).

A noter aussi un passage merveilleux sur les jeux vidéo, je me tâte de vous le scanner...
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C'est aussi mon préféré. ^^

De temps en temps, je le relis et c'est tout plein de nostalgie du début à la fin, j'aime bien.

D'ailleurs, j'avais même appelé mon premier chat "Bouffechiedort".
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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy

Oui mais la diférence avec les autres mangas CDZ

- C'est bien déssiné contrairement à Kurumada
- ça part pas en nawak total contrairement à épisode G (pour le moment)

Et j'aprécie que les personnages soit un peu plus dévelloppé et que d'autre chevalier soit plus mis en avant comme la licorne ou le poisson. Mais bon je suis fan, donc mon avis est a prendre avec des pincette ^^

Je reviens sur le tome 50 de Spirou et Fantasio qui connait également une pré-publication jour après jour sur leur site (ils en sont déjà à la page 23, je ne sais pas s'ils vont spoiler tout l'album), et que je suis donc en train de découvrir.

J'étais resté sur la première ébauche de scénario évoqué il y a bien longtemps déjà (une réunion globale de tous les protagonistes à Champignac si je me souviens bien), c'est donc une certaine surprise pour moi de parcourir ces planches. J'attends de voir si l'audace de ce scénario va tenir jusqu'au bout, parce que c'est quand même assez casse-gueule comme principe... mais pourquoi pas.

Pour revenir rapidement sur la participation de Morvan et Munuera à la saga Spirou, je fais partie de ceux qui en sont très déçus.

J'avais accueilli la nouvelle du tome 47 avec joie, après ce si long silence radio, et je dois bien avouer que pour moi, le duo Tome & Janry s'était essouflé après le tome 43 en cherchant de nouvelles pistes qui sortaient du contexte de la série (qui ose déjà certaines choses, je le mets limite dans la dérive - mais comme il est excellentissime, allez). Les tome 44 et 45 sont pour moi très dispensables (le 44 avec sa morale de cour d'école, Franquin savait dénoncer avec bien plus de finesse, et le 45 est très redondant du cultissime 39, en plus balourd côté humour), le 46 est une tentative à part qui mériterait de faire partie de la très bonne série parallèle en cours (Une aventure par...).

Grosse déception pour moi sur le tome 47. Les planches promo pistaient une espèce de retour de Cyanure, le contexte était une excellente idée, mais tout celà se trouve finalement mal exploitée : développements scénaristiques trop rapides et bâclés, trop de pages d'action qui n'amènent pas grand-chose si ce n'est la volonté de montrer les hauts lieux de Paris sous la flotte. Et histoire qui finit en queue de poisson. Côté dessin, certaines postures sont caricaturales, et le dessinateur abuse des mouvements et des effets de dynamisme associés (ce qui a amené nombreux lecteurs à qualifier le graphisme de manga - à ce propos, les influences du manga sont assumées par les auteurs, cf. tome 49 et le hs qui va avec).

Par contre, le 48 s'en est beaucoup mieux sorti. Toujours autant d'action frénétique, et un rythme mal maitrisé, mais le scénario est plus intéressant, avec un bel hommage à l'univers de Franquin. Les personnages secondaires sont des faire-valoir pas du tout exploités - un défaut récurrent chez M&M, on bâcle pas mal les persos qui débarquent pour l'intrigue, mais j'ai pris plaisir avec cet album.

J'attendais beaucoup du 49 et de l'hommage à Fournier... cet album m'a écoeuré. Scénario abracadabrantesque et totalement hors-sujet pour la série, le 49 se résume à une balade hypersonique dans un Tokyo pour touristes aimant les clichés, on sent bien que les auteurs aiment la capitale japonaise. J'ai eu mal pour Itoh Kata et ses potes de s'être retrouvé là-dedans. Je vas être violent dans mes propos, mais le 49 m'a fait le même effet que le dernier Astérix (Le ciel lui tombe sur la tête). Pour de vrais aventures nippones, mieux vaut relire les 20 et 21 de Fournier, avec des clichés aussi présents mais bien plus sympathiques (les kimonos entre autres).

J'attendrais donc de pouvoir me procurer le 50 pour me faire un bon avis, mais je pense que Morvan et Munuera, aussi talentueux soient-ils sur leurs autres travaux, n'étaient pas faits pour Spirou. J'espère que la série va continuer après le 50... avec de nouveaux auteurs.

(désolé pour le post un peu long, mais je n'ai pas tous les jours l'occasion de causer de ma série préférée)
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Your face, your ass, what's the difference? - Duke Nukem

Il y a enfin une date pour le tome 10, le 18 novembre. On l'aura attendu celui là! Last Order c'est la seule série manga que je suis en ce moment et on peut dire qu'il faut être patient...

Je profite que le sujet soit lancé sur Spirou pour ramener ma fraise. Je suis en effet grand fan de la série depuis ma petite enfance, et j'ai toujours placé ce héros au-dessus de Tintin, que j'apprécie mais que je n'ai jamais réellement "aimé" au point de lire certaines aventures non-stop pendant une semaine ; hors c'est ce qui m'était arrivé avec le petit Groom.

J'aime, grossièrement résumé, beaucoup de choses chez Spirou. La période Jijé a encore un je-ne-sais-quoi très sympathique (que j'ai cru retrouvé dans "Le journal d'un Ingénu" de Bravo, qui est très très bon), Franquin a su introduire de prodigieux personnages (le comte de Champignac, et surtout Zorglub avec l'aide de Greg, sans nul doute mon héros préféré), Fournier se sera recadré dans une optique plus intimiste, mais délicieuse : "l'Ankou" est bien écrit, Kodo le tyran est détestable et comique à souhait, le personnage d'Itoh Kata ou la société Le Triangle me reviennent joyeusement en mémoire.

Il y a beaucoup de choses que je n'apprécie pas : la période Nic & Cauvin (à ma défaveur, je n'ai jamais apprécié le trait de Nic, même si je conçois que l'aspison est une trouvaille sympathique), la période Tome & Janry (exception faite du duo Comète/Ombre du Z, ainsi que Spirou à Moscou que j'aime beaucoup) et le Petit Spirou, dont les gags pourraient être incarnés par n'importe quel autre personnage.

La série "Une aventure par..." est agréable : "les Marais du Temps" sont sublimes, "Le journal d'un ingénu" est très sympathique.

(Je vous ai dit que j'aimais Zorglub ?)

Passons à M & M's...

Personnellement, le style ne m'a jamais dérangé plus que ça. "Manga" peut-être, mais je lui trouve un certain dynamisme très intéressant, trop sérieux peut-être, à côté de "Panade à Champignac" ou encore "QRN sur Bretzelburg" où les scènes d'action sont toujours drôles (ah, cette scène de combat dans les cuisines avec Fantasio et le Marsu !). L'histoire m'a un peu plus rebouté, à commencer par "Spirou à Tokyo", pour lequel j'attendais plus de subtilité. "L'homme qui ne voulait pas mourir" m'est en revanche sympathique, notamment pour le personnage de Zantafio que l'on n'avait pas revu depuis Moscou.

Je n'aurai lu que les premières planches du nouvel album en pré-publication, mon abonnement s'étant arrêté depuis. Je l'ai perçu comme un "baroud d'honneur" : détruisons tout, souvenons-nous, et on verra bien... je m'en vais lire les pages disponibles sur Internet, tiens ; cela me donnera une idée. En tant que fan, j'achèterai bien sûr l'album à sa sortie ; mais j'apprécie beaucoup ce côté "Nostalgie", qui est cultivé par les auteurs ces temps-ci...

Spirou, une série qui commence à regretter son glorieux passé ?

Eviv Bulgroz !

J'en ai profité pour lire certaines critiques des albums de Spirou sur le ouèbe, et certaines analyses sont assez pertinentes. As-tu remarqué, MTF, combien le Spirou de M&M ne ressemble en rien à celui de ses prédécesseurs ?

Trouvé sur le forum de inedispirou.net (site que j'ai découvert aujourd'hui) :



Source : http://www.inedispirou.net/forum/18-vt22.html?start=510

MTF, pour Nic et Cauvin, ton opinion rejoint le consensus général : ces trois albums sont totalement dispensables.

Par contre, pour Tome & Janry, tu n'apprécies pas leurs autres albums ? Même pas Spirou à New York, et le dyptique Frousse aux trousses/Vallée des bannis ? Pourquoi ça ?

Pour les "Une aventure par", comme l'ensemble des critiques, le dernier volume est excellent. J'ai beaucoup aimé le premier aussi, et la légèreté de son ton (même si les références à LOTR étaient un peu balourdes). Les deux autres, par contre, ne m'ont pas laissé de grands souvenirs. Les marais du temps bénéficient d'un joli graphisme, mais je trouve que le scénario pêche un peu et manque d'ambition ; quant au tombeau, il est plutôt raté.
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Your face, your ass, what's the difference? - Duke Nukem

Je suis d'accord aussi pour dire qu'il y avait un essoufflement dans les derniers Spirou de Tome & Janry (Luna Fatale, bof). Par contre, j'avais beaucoup aimé la Machine qui Rêve, même s'il s'éloignait beaucoup trop de la série (on s'approchait plutôt de Berceuse Assassine). Ce que je regrette après, c'est la disparition de Tome dans la BD, alors qu'il était un super scénariste (Berceuse Assassine est son plus grand chef-d'oeuvre).

J'aime beaucoup la période Fournier, et comme je l'ai dit j'aime beaucoup ce qu'a fait cet auteur (à commencer par la très poétique et méconnue série Bizu).

Bizarre par contre de lire que Spirou à Moscou et le Réveil du Z font partie des meilleurs Tome & Janry. Le Spirou à Moscou ne m'a pas spécialement plu, et le Réveil du Z, j'ai plutôt tendance à le considérer comme merdique, avec un dessin étonnamment ringard et de mauvais goût (genre, l'homme aux oreilles de Mickey, ou cette horrible créature ressemblant à un aspirateur). Pour moi le Réveil du Z, c'est le plus mauvais Spirou de la série (même pire que les Nic & Cauvin), ce qui est d'autant plus étonnant que je suis fan de Zorglub (comme tout le monde) et que c'est la suite de l'Horloger de la Comète qui était pourtant excellent.

Quant à Nic & Cauvin, c'est fort dispensable effectivement. C'est un peu étonnant pour Cauvin car il sait quand même faire des histoires longues normalement.

Bon sinon, je vous préviens que vous allez être trèèèès surpris par la fin du tome 50: je ne sais pas si vous allez trouver ça merdique ou au contraire génial.

Après, j'ai déjà dit que j'aimais bien la série de M&M, alors que je ne suis franchement pas fan des scénarios et séries de Morvan (à part la série Je Suis Morte).

Ouh ouh, y'a débat, là ^^

Bon, Spirou à Moscou à l'avantage d'être 100% léger après deux tomes assez durs. Et puis c'est le retour de la branche crapuleuse de la famille, alors...

Pour le réveil du Z, comm tu es dur ! Pour rappel, le snouffelaire est introduit dans le précédent que tu as trouvé excellent ; pour le reste, T&J passent en force bon nombre de blagues et références dans un style très perso, et souvent en rapport avec un contexte culturel récent. Ils ont introduit crescendo ce type d'humour un peu potache dans leurs albums, on peut citer :
- le délire de John Héléna et les noms des maladies dans Virus,
- les rapports sociaux et la ptite culotte en fin d'album dans Cyanure,
- toute la séance de torture dans l'horloger,
- festival de nawak dans le réveil du Z en décalage complet avec un futur très sombre,
- nawak 2 le retour dans la jeunesse de Spirou (mention spéciale au clip vidéo de Michael Klakson)
- Peyo qui joue à la bourse dans Spirou à New York et qui achète une corde pour se pendre,
- l'équipe de clowns dans la frousse aux trousses et les locaux et leur langage foireux (on voit même un otage se prendre une balle dans le crâne par un snipeur hoqueteux à la place du gangster, c'est tendu tout de même),
- le bestiaire en folie de la Vallée des bannis (le Tubkatodik ne serait que pure invention),
- les russes et leurs coutumes dans Moscou (avec le parachutiste déguisé en saucisse, bravo),
- ah, Vito la déveine, pas trop sur le coup, tiens (quoique Spirou bourré, j'aime beaucoup)
Après, je décroche.
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Ben, je suis peut-être le seul à le penser. ^^

Non mais plus sérieusement, je fais un bloquage total sur l'aspect graphique de l'album, et aussi la narration qui n'a ni queue, ni tête. J'ai trouvé l'ensemble étrangement vulgaire. De plus, le coup de nous servir un Zorglub nain, ils auraient pu s'en passer.

Et sinon, je n'aimais déjà pas trop le Snouffelaire dans l'Horloger de la Comète.

M'enfin, je ne veux pas vexer ceux qui ont adoré l'album, désolé pour les mots un peu forts que j'ai employés à son encontre.

Quant à Spirou à Moscou, je trouvais que l'aspect comique tombait à plat. Je n'aime pas trop le Zantafio de cet album et les russes qui l'accompagnent (peut-être pour ça aussi que je n'aime pas tellement le tome 48 de Morvan et Munuera qui reprend ces personnages tels quels).

Autrement, j'aime beaucoup Virus, le diptyque La Frousse aux Trousses/La Vallée des Bannis (Fantasio Magaziiiiine!!!), Spirou à New York, Vito la Dévène, et aussi Machine qui Rêve.

Edit: Sinon, je vous conseille de lire le nouvel album de Cauvin (Coup de Foudre) qui est complètement déjanté (ça parle entre autre d'un taureau qui se sent mal dans sa peau de taureau et veut devenir une vache).
Je n'avais pas pu tout lire car la prépublication n'était pas terminée quand je suis parti de France.

En ce qui concerne le trio New-York/Vito/Luna, je n'apprécie pas du tout le personnage de Vito la Déveine, qui manque singulièrement de subtilité à mon goût (encore que dans New-York...), contrairement à Zorglub qui reste un "faux-méchant" ou même Zantafio, que je trouve assez ambigü (surtout dans la période Franquin, où il passe de mesquin à méchant et manipulateur). J'ai cru retrouvé cela dans Moscou, c'est pour cela que j'apprécie cet album.

Quand à Frousse/Vallée, je ne les ai jamais réellement appréciés. "La frousse aux trousses" me fait bailler jusqu'au décrochage de mâchoire, je n'ai jamais été réellement pris dans l'histoire. La Vallée des bannis est déjà plus intéressante pour moi, avec la relation Spirou/Fantasio qui se développe agréablement ; mais tout le bestiaire me déçoit beaucoup, je n'y ai vu qu'une certaine facilité d'écriture : les ficelles sont trop grosses.

Quant au Snouffelaire, même si je n'apprécie pas énormément non plus le personnage, il reste finalement assez peu à l'image, au même titre que Spip : compagnon indispensable mais souvent silencieux...

J'accrédite totalement, en passant, le passage sur le "Spirou Super-héros" ; le personnage est bien trop polissé à présent... certes, il boxe le professeur Samovar pour arrêter le ballon tueur dans "Radar le Robot" ; certes, il utilise des mitraillettes au Métomol dans "Le dictateur et le champignon" ; mais au même titre qu'Astérix, sa réputation lui vient surtout de sa ruse et de son intelligence, plutôt que de sa force brute... Spirou est avant tout une série d'enquêtes (comme "La corne du Rhinocéros", "Z comme Zorglub" ou encore "Kodo le Tyran") : et s'il prend des gants de boxe, c'est face à un Poildur devant une assemblée des potaches d'une ville. Rien n'est jamais sérieux, il est vrai, dans Spirou, même quand il combat un dictateur ou un savant fou. Quand on y pense, il est même un rien altruiste... en cela il se rapproche de Tintin.

J'ai hâte de voir, en tous cas, ce que donne la fin de l'album ; je n'ai réussi à trouver sur Internet que les six premières planches... peut-on me donner le lien vers les 17 autres ?

www.dupuis.fr

Bon, en fait, dupuis a supprimé la pré-publication en ligne ce week-end... en même temps, l'album sort dans deux jours.