D'un coté, on ne peut pas vraiment comparer le manga et le comics, les droits des personnages ne sont pas du tout les mêmes, chez le manga, c'est le mangaka qui décide du sort de ses personnages, pas les scénaristes des comics.

Mais c'est vrai que c'est chiant, cette discontinuité, c'est pour ça que j'ai une tendance à privilégier les one-shots au lieu des séries régulières. Et il y a quand même des perles pour l'univers DC.

Je suis un énorme fan de Superman, et je ne peux que vous conseiller Identité Secrète, Red Son, et Birthright (le Droit du Sang en VF je crois), tous les 3 sont de vrais chef d'oeuvre.

De même que 100 Years de Tim Pope est très très bon.

Dommage que les comics coutent aussi cher, ça devient assez difficile de découvrir tout ce qui sort, et à mon avis, il doit y avoir beaucoup de choses intéressantes en dehors des sempiternelles Marvel et DC. J'ai d'ailleurs lu récemment Ghost World, la BD original dont est tiré le film, et c'est un vrai coup de coeur, si vous avez aimez le film avec la magnifique Scarlett Johansson, foncez sur le livre!
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J'ai découvert les comics dans les années 1990 mais avec le recul, l'évidence est apparrue: ç'était très très mauvais. Les 90's correspondent à un effondrement du média sur lui-même entre la multiplication des titres, les éditions collector (certains achetant des cartons entiers de numéros spéciaux...) et la mise en avant du dessinateur au détriment du scénario (il n'y a qu'à lire les séries Image de la période -hormis quelques exceptions). Résultat des courses, Marvel s'est même retrouvé en faillite.

J'apprécie ainsi beaucoup plus tout ce qui s'est fait avant, époque que je redécouvre au gré de mes découvertes. Il y avait de très bonnes choses dans les 80's et même avant. C'est d'ailleurs je crois l'apogée des ventes de comics, à juste titre.

Par contre là ou je ne te rejoins pas ç'est sur la qualité de la production 2000's qui est un véritable bond qualitatif par rapport à la décennie précédente. Maintenant que les scénaristes ont le statut qu'ils méritent, que la folie collector s'est apaisée, que le travail sur ordinateur commence à être maîtrisé, la production globale est très satisfaisante.




Tu retardes, le Hulk intelligent ayant été mis aux oubliettes dès la fin des 1990's. Il n'y a qu'à voir l'actualité récente de la série (en France): après avoir été envoyé de force dans l'espace par quelques super héros qui croyaient bien faire, Hulk revient sur Terre pour se venger de tout le monde. Bref, ç'est pas du Hulk intelligent ça .




Il faudrait que tu m'expliques le lien. Redéfinir les origines, ça peut être pour alléger l'histoire du personnage ou attirer de nouveaux publics. Mais ça ne fait pas vendre des figurines, des peluches et autres joyeusetés.



C'est tout de même moins vrai depuis l'avènement d'Image et d'une ribambelle de studios indépendants. Et Marvel propose même des BDs en creator-owned (les droits appartiennent aux auteurs).


Sinon je plussoie l'unique et plus particulièrement sur Planetary, un festin narratif et graphique.

Je fréquente pas mal le quartier des boutiques de BD à Saint Michel et j'observe que, de manière générale, les BD en question servent en grande partie à écouler les divers objets de merchandising qui vont bien. Comme dit plus haut, ça ne me dérange pas outre mesure, du moins tant que ça reste de l'ordre du raisonnable, mais là on ça m'embête nettement plus, c'est au niveau des histoires des personnages.

Quand tu as suivit pendant un certain nombre d'années les aventures d'un héros ou d'un vilain (ou d'un personnage "neutre"), avec une biographie bien définie et que, d'un seul numéro ou presque, sa biographie est remaniée à l'arrache pour coïncider avec les fantaisies du moment, ça fait quand même un choc (tout est relatif, mais bon).

L'un des trucs que j'ai justement toujours aimé dans ces séries, c'était de voir un personnage évoluer tout en conservant ce que l'on connaissait déjà de lui, de retrouver une base de sa psychologie et de son vécu si tu préfères.
Parfois, c'est du domaine du détail, du moins en apparence, mais quand tu regardes, par exemple, les récents films Spiderman où, toujours par exemple, la toile de Parker n'est plus une de ses inventions de laboratoire mais un machin qui lui sors du bras comme par magie histoire d'éviter d'avoir à se casser la tête pour placer ça dans le scénario (et donc d'esquiver sa vie estudiantine et tout un lot de personnages), ben crotte quand même.

Plus largement, je m'interroge sur le suivit de ces personnages en interne, me demandant si les auteurs amenés à bosser dessus sont forcément bien au fait du personnage traîté, cette interrogation s'étendant aux travaux créés par d'autres boîtes, comme les séries animées par exemple.

En tout cas, le phénomène n'est pas neuf, voir Les Guerres Secrètes ou comment refourguer aux gosses l'immonde Spidermobile ou le side-car d'Iron Man.
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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy

Ben non, justement, concernant les films Spider-Man, Sam Raimi a juste gommé un détail vraiment trop fantaisiste de la BD, les fameuses toiles fabriqués dans la chambre d'un étudiant en biochimie, toile aux propriétés physiques extraordinaires, par une mutation génétique, ça rend les toiles nettement plus crédible. Et le personnage n'est pas du tout dénaturer puisque son côté étudiant en biochimie est resté, et est énormément présent dans les 2 films (surtout le 2 et sa relation avec Doc Ock). L'essence de Peter Parker est resté intacte je trouve.

Oui mais les dits-vehicules n'existaient pas dans la bd du meme nom Par contre, il y a bien eu une Spider-mobile autour du numero 100 de Strange mais elle n'a (heureusement) pas fait long feu (Peter n'ayant pas le permis et donc ne sachant pas conduire, elle a fini dans un fleuve apres une course-poursuite si mes souvenirs sont bons...)


Cadeau: les spider-chiottes

Je ne saisis toujours pas ton lien nouvelles origines-marchandichingue.

Retravailler les origines, ç'est avant tout une histoire de fond des personnages. Le marchandishing, ç'est proposer des personnages, du visuel.

Il y a bien sûr des liens entre le monde du comics et ses produits dérivés, et aussi des comics servant de production à tel produit (Secret Wars mais aussi Rom). Mais réaménager l'histoire des différents personnages ç'est avant tout une affaire des comics. Quand DC a remis à zéro l'histoire de Superman et Batman dans les années 1980, ç'était avant tout pour donner un bon coup de balai à 40 ans d'histoires. A force, cela devenait soit ridicule soit trop compliqué à lire. Superman avait presque une dizaine de kryptonites de couleurs différents avec chacune un effet particulier, un Super chien et tant d'autres éléments qu'il était nécessaire de mettre de côté.

Pas mal! Moi j'en etais reste a la verte et la rouge... C'est quoi les effets des autres?
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

il ya la doré qui lui enleve ses pouvoirs me semble t'il

Réflexe Wikipedia, les gens: http://en.wikipedia.org/wiki/Kryptonite

Il y a donc 16 types de kryptonite différents, avec des effets parfois, hum... Disons qu'on sent le manque d'imagination du scénariste: la kryptonite rose, par exemple, rend homosexuel.
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https://twitter.com/MaxNoelBass
https://www.youtube.com/c/TheTiberianSons

Pourquoi vous filez toujours des liens en anglais ?

Sinon beaucoup de kryptonites ont été inventée dans smallville...
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Mort de rire...
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Pour en revenir aux comics, il faut noter que, depuis 2001, Marvel ( et dans une certaine mesure DC) ne se soumet plus au Comics Code Authority, ce qui a quand meme largement change la nature de leurs publications (et a permis des scenarios plus profonds qu'a l'accoutumee).

D'un autre côté le Comics Code n'avait plus la même autorité morale que lors de sa création (suite à un énorme scandale où les comics étaient accusés d'avilier la jeunesse américaine, de faire l'apologie de la drogue, de l'homosexualité et autres joyeusetés).
Quand Marvel a fait "sécession" en 2001, ç'était plutôt un moyen d'attirer l'attention. La qualité des histoires depuis dépend plus d'une revalorisation des scénaristes et de responsables éditoriaux compétents qu'une chape de plomb qui se serait levée.
Et il ne faut pas oublier que le CCA était une association d'éditeurs, et donc Marvel y siégait, ce qui l'a rarement gêné (une fois pour une histoire de Spiderman relatant les ravages de la drogue à l'époque où toute mention devait être bannie) jsuqu'en 2001.

Batman : L'asile d'Arkham



Je viens de le lire. Un vrai choc. C'est glauque, perturbant. Le joker y est incroyable. Une très grande maturité dans la forme. Ca m'a fasciné et fait frissonner du début à la fin.
Foncez le lire !!
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Pareil que toi Yoshiki. Je suis un grand fan de comics, mais je n'ai chez moi presque que des one shot, ou des vieilles compils (comme la compil XMen qi part du tout début, et est excellente).
La discontinuité m'a vraiment gonflé, surtout lorsque je me suis mis à 2 séries que j'adore car j'adule leur dessinateur: Danger Girl (Scott Campbell) et Battle Chasers (Joe Madureira). le 1er a vu son 1er tome sortir en français, et plus rien. Du coup, j'ai du aller les acheter direct aux USA, et même là, au bout d'un moment, plus rien, à part des spinoffs plus ou moins heureux.
Battle Chasers, encore pire: entre la publication du 1er et du 2eme tome en français (Editions USA comme DG), il s'est presque passé 3 ans, et depuis, le vide. C'est vraiment dommage.

Bon allez, pour changer, je vais parler un peu de BD. ^^

Alors, j'ai lu depuis quelque temps le Spirou dont j'ai parlé dans la page précédente, et ça correspond tout à fait à ce que j'en disais. Donc je recommande vivement cet excellent album:




Mais là, je voudrais m'attarder un peu plus sur une autre série dont le deuxième tome ("Comprendre") est paru il y a peu... cinq ans après le premier ("Apprendre"). Il s'agit de Je Suis Morte, de Morvan et Nemiri:





D'habitude, je ne suis pas tellement fan des bd de Morvan (Sillage et compagnie), mais là pour une fois je suis épaté.

Alors, Je Suis Morte, qu'est-ce que c'est? Ca se passe dans un contexte de SF au XIVème siècle, mais en même dans un monde très proche du nôtre, à tel point qu'on peut se dire qu'il est identique à notre monde actuel. La différence de taille, c'est que l'humanité a vaincu la mortalité et réglé les problèmes de conflit planétaire. Tous les hommes et toutes les femmes sont donc immortels... sauf une poignée de personnes (dont l'héroïne), environ une demi-douzaine (donc vraisemblablement le cas inverse du jeu Lost Odyssey).

Tout commence avec la naissance de l'héroïne: Aster. Une naissance naturelle avec accouchement de sa mère, alors que tous les autres immortels sont nés in vitro.

Le début de la voix-off de la fille est très évocateur:

"Ca y est, je suis née. Mais dans le temps d'un de vos battements de paupières, je suis morte."

Ainsi, le temps va filer comme le vent dans le premier tome. On assiste à sa naissance, puis à une partie de son enfance, et ensuite à son adolescence.
C'est une fille différente qui tour à tour fascine, fait peur ou fait pitié. Inconsciente au départ de sa condition de mortelle parmi les immortels, elle va être d'abord rejetée par les autres enfants à cause de la différence qu'ils soupçonnent, puis traquée par des paparazzi. Elle va également souffrir de l'absence totale d'affection de son père qui n'arrive pas à l'aimer, conscient qu'en concevant naturellement son enfant avec sa femme, il l'a condamnée à mourir. En la faisant naître naturellement, il l'a tuée.

Quand plus tard elle va prendre conscience de sa particularité dans un contexte de conflit familial, elle va se révolter contre la société qui ne la comprend pas et rejoindre les quatre seuls autres mortels de la Terre qui vivent en marge.

La série va donner l'occasion de suivre l'évolution de cette fille paumée, qui rêvait de devenir cosmonaute (puisque les immortels ont tout leur temps pour rejoindre une autre galaxie en vaisseau). Ne comprenant pas pourquoi on lui a refusé cette existence d'immortelle, elle essaie de tout oublier, de se dire qu'elle n'a pas d'avenir. Elle éprouve une certaine haine envers les immortels qui en retour essaient de l'aider, ce qui l'énerve encore plus.

Peu à peu, elle se livre à des réflexions sur ce qu'est être mortel ou immortel. Elle envie les immortels, mais contrairement à eux, elle profite au maximum de chaque instant de sa vie puisque son temps est compté, que sa mort est inéluctable. Les immortels, quant à eux, progressent moins vite qu'elle (qui était la meilleure de sa classe, beaucoup plus mature que ses camarade), ne tiennent pas toujours compte des leçons qu'ils ont apprises, oublient beaucoup de choses au fil du temps.

Le dessin de Nemiri est très approprié, très sensible avec ses touches d'aquarelle. La couleur est d'ailleurs beaucoup mieux dans le tome 2, plus naturelle:





Bref, je sais que la BD n'intéresse personne ici, mais je voulais vous communiquer mes impressions sur cette série qui m'a conquis. C'est assez beau.

Elle a l'air vraiment pas mal ta BD Rudolf.. Je vais tenter de la dégoter pour la feuilleter

Sinon, ben en ce moment, je suis en train d'acheter la saga Dragon Ball depuis le début, profitant de la réédition actuelle comprenant 2 tomes en 1... Ya pas à chier, la période Dragon Ball était vraiment excellente. A partir de DBZ, ça se prend au sérieux, et c'est nettement moins marrant. Par contre, le truc bien, c'est que c'est toalement différent du DA: les choses vont bien plus vite: en 4 volumes (4 doubles), Goku a récupéré les Dragon Balls, fait le tournoi avec Jacky Choun, et torché l'intégralité de l'armée du Ruban Rouge... Si ça c'est pas de l'efficacité

Le syndrome du trainage en longueur est visible dans l'anime, mais pas vraiment dans le manga ; si effectivement ça va très vite dans la première partie de DB, par la suite ce n'est pas mal non plus :

- Combat contre les Saiya-Jins : c'est bizarrement le plus long, puisqu'il prend 5 volumes 1/2

-Combat contre Freezer (avec quand même le voyage vers Namek, la quête perso de Vegeta, Dodoria, Zabon, la Ginyu Force puis Freezer ) : 5 volumes 1/2

-Combat contre Cell et les Cyborgs : 8 volumes

-Combat contre Buu : 7 volumes.

Ce qui est marrant, c'est que la partie la plus délayée dans l'animé (Freezer) est la plus courte du manga !

Il y a beau y avoir des hauts et des bas niveau scénario, le rythme ne faiblit vraiment jamais, et tout se règle assez vite. On est loin de l'irritant immobilisme de Naruto !

C'est vrai que je suis en train de me mater les Shippuuden, c'est effrayant.. J'adore Naruto, mais là, ça devient insupportable: le pire étant atteint avec le double épisode 0-41, ou il ne se passe absolument RIEN. Pendant une heure. OIn commence sur le Pont, on finit presque dessus..

Oui les shipudden sont affreux, quoique ça s'améliore un peu sur le débit d'informations là car le début c'est vrai, j'ai failli arrêter de regarder tellement c'était frustant surtout qu'on a lu les scans avant.
Pourtant j'ai adorée Naruto jusque là y a du potentiel, j'ai bien peur qu'il fasse trainer pour ne pas faire d'énorme Hors série comme la période avant les Shipudden, j'ai décrochée assez vite les HS puis j'ai attendue les Shippuden mais pour ce que ça vaut..

On connais et c'est dur ça parle ça parle tout ça pour ne rien dire et surtout l'histoire n'avance pas !!

Alors en ce moment entre ça et Bleach qui repasse en Hors série c'est pas bien folichon ! Faut que je me trouve une autre série tiens.

Sinon ce que j'ai regardée est beaucoup apprecié c'est les Blood+, Black cat, Tsubasa reservoir chronicles, interluse et Black Cat aussi.