Demon pouvant être n'importe quel d'entre nous.

La brume s'abattant sur le village plonge les esprits dans la confusion la plus totale.





Rikki, Nordine et moi même discuttons autour d'une cervoise qui il faudrait empaller ce soir.


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L'aube pointe, peu ont dormi dans le village, qui à guetter les mouvements cloîtré dans sa demeure, qui à repasser dans son esprit les derniers événements, qui à vider les cuves de l'auberge.

Au petit matin, Thezisoglü traverse laplace du village pour aller recueillir l'eau au puit central afin de réveiller l'Italien (Dante, c'est pas un prénom de chez nous ça!), ivre. Il réalise alors que les autres le regardent tous ou presque de travers (à l'exception de Kamite qui dont le regard torve tordu devient un regard droit dans les yeux).

- Pourquoi me regardez-vous ainsi? Parce que je suis le seul à vous avoir adressé la parole hier? Parce que je suis le seul à avoir osé aborder à haute voix le problème qui vous travaille tous? Pourtant, je n'ai émis aucune attaque, aucun soupçon contre l'un d'entre vous? Je n'ai fais que mon métier de tavernier... Qui a émis des soupçons? Qui a accusé d'autres membres de notre village? Qui le premier a appellé à la discorde parmi nous, à voix basse et à force de sous-entendus? Remontez le temps dans vos mémoires (et le forum), vous comprendrez que celui qui fait le plus de bruit n'est pas forcément celui qui provoque les meurtres et les clans.

Rentré chez lui, Thezisoglü ne peut que maudire sa maladresse. "Décidément, je comprends que ma femme ait préféré mourir de la peste et mes neveux se suicider sous une charette que de vivre avec moi..." se dit-il en avalant ses tartines de houblon.
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Allons Tavernier, tais-toi donc un peu et sert nous plutôt une de tes fameuses bières belges, cela t'évitera de t'empêtrer un peu plus dans tes divagations !

Je viens de faire le tour du village : tous les habitants semblent être là, excepté Thundard. J'ai eu beau frapper à sa porte pendant un long moment, aucun bruit ne m'est parvenu de l'intérieur. Sa demeure reste désespéremment silencieuse... Mais j'y pense, les vampires ne dorment-ils pas pendant la journée ?

D'ailleurs Sodom, je t'ai vu aller chez Thundard, bizarre que tu profites de la brume matinal à travers laquelle ne filtre aucun rayon du soleil pour t'y rendre.

Aurais tu quelque chose à cacher...
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Le silence de Thundard devient de plus en plus pesant, à mesure que le brouillard s'épaissit et que le ciel se couvre de nuages lourds et noirs.

Prétextant de lui rendre un ouvrage intitulé "Osszejár meg nem ismer lenni megfigyelt", traduit du grösspixenlhein, je me suis de nouveau rendu à sa demeure mais malgré mon insistance, personne ne répond. Est-il seulement chez lui ?...

Le jeune Riki a eu l'ingénieuse idée d'enquêter sur l'horrible décès de notre père, tenter de relever des indices, des éléments qui auraient trahis l'identité du démon qui se cache dans notre village.
Zulios, entre deux choppes de bière, a annoncé au reste du village qu'une bague avait été retrouvée près du corps du père, mais quelle valeur peut-on apporter au témoignage d'un ivrogne, d'autant que Riki est encore sur les traces du démon et n'a pas confirmé les propos du saoûlard.

Malheureusement, nos défenses restent bien maigres face à ces forces maléfiques. Et je n'ose imaginer quels mystérieux pouvoirs a pu leur permettre de franchir le seuil d'un sanctuaire sacré sans subir le courroux du Divin...
Dans la réserve de la grange se trouvent quelques fourches et faux, mais nous donneront-elles suffisament de force pour abattre ce démon ? Il faudrait tout un bataillon, que dis-je, toute une armée pour venir à bout de ces créatures aux multiples visages. Une foi innébranlable en notre Seigneur créateur sera-t-elle suffisante pour nous motiver et tenir, encore quelques jours ?
Mais, ce soir, il faudra faire un choix, il ne peut en être autrement, et ce choix devra être juste au risque de voir périr de nos mains un innnocent.

Que Dieu nous vienne en aide!!!
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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy

Les démons restant invisible, il va nous falloir tuer au hasard.
Je ne crois en l'intérêt de voter blanc, cela ne fera que retarder l'inévitable. Nous sommes trop nombreux et beaucoup de comportement sont ambigüs.
Que Dieu garde près de lui l'innocent ou l'âme délivrée dont nous détruirons le coeur ce soir ...

Démons lâches !! Osez seulement sortir de votre cachette dans laquelle vous vous abritez tels des cafards !

Les vampires sont pour l'instant tapis dans l'ombre, et ne se manifesteront qu'à la nuit tombée.

A moins que...
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Je viens de me réveillé, Sodom, l'étranger m'a dit qu'on avait retrouvé le père Brasov. Dorénavant, la communauté est sous le joug des vampires. La journée est aussi sombre que la nuit grâce a cette brume. Un temps idéal pour aller faire un tour, je vais me rendre a la taverne. Rester seule n'a plus aucun intéret, d'autant que je vais sans doute être leur première suspecte.

Eowynska mit son mantel et sortit.
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Qui va là ? Es-tu seulement une veuve éplorée ou bien serais-tu l'une de ces redoutables lahmia se repaissant du sang des hommes ? Réponds !

Le soleil va bientôt entamer son long déclin et je ne sais toujours pas qui croire... Mais si Thundard ne se manifeste pas avant la tombée du crépuscule, je saurais qui redouter...

Je suis une femme, tu devras te contenter de cela! Je sais de quoi l'on m'accuse, je sens les regards perfides dans mon dos et les mumures sur mes pas! Si je te demande qui tu es pourras tu me répondre sans rien me cacher? j'en doute!

je suis suspecte, mais innocente, dur a croire? certes, mais au final, celui qui me rendra justice sera dieu ou le diable...
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Moi ? je ne suis qu'un humble bucheron originaire de ce pays et vivant dans la paix du christ, comme un bon chrétien !





Pour mon plus grand malheur, mes parents étaient ivres au moment de choisir mon nom de baptême ; je leur pardonne ce faux-pas depuis que le Seigneur les a rappelé à ses côtés : les dernières famines ont fait tant de victimes innocentes...

- Mes amis, reprenez vos esprits! Nous avons tous été bouleversés par la peste qui frappa durement notre village, la famine qui emporta la plupart des nos enfants, les loups qui tuèrent plusieurs de nos amis et la diphtérie qui ravagea les derniers survivants. Néanmoins, tentons de faire face à cette nouvelle épreuve! Rassemblons nos forces et ne cédons pas à la dissension qui nous menace. Si nous devons lutter et débusquer le démon, organisons-nous! Lesquels d'entre nous ont vu le curé vivant pour la dernière fois?

Les tartines de houblon n'avaient jamais autant réussi à Thezisoglü, il était enfin parvenu à parler sans faire de faute de grospixellien.
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Et par pitié, arrêtez de courir en tous sens
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Mon silence n'était du qu'à la peur qui m'assaille depuis la découverte de notre curé.
Je me suis enfermé toute la nuit et toute cette journée pour éviter qu'un vampire ne m'attaque, sous une forme ou une autre.
Je me décide enfin à rejoindre la taverne afin d'annoncer l'éxécution de quelle personne me rassurerait.
"Tavernier, une double cervoise s'il te plaît !"
Après avoir pris une gorgé, je me décide enfin à vous
Nordine m'a paru louche lorsque nous avons discuté le soir du meurtre du père Brasov, mais est-ce en rapport avec la solitude de son métier ou n'a-t-il pas rapporté pas le diable de l'extérieur ?
Personne n'a eu de nouvelles de Thundard aujourd'hui. Est-il plus sensible que nous (ou avait-il une relation particulière avec le curé ?) ou se repose-t-il d'une dure nuit ?
Et puis, la folie aurait pu touché n'importe quel individu, même les plus anciens villageois.
Quand à Eowyn, comment fait-elle pour tenir au milieu de tout ces mâles. N'attend-elle pas son heure pour se venger de nos regards ?

Cependant, je ressens une étrange fourberie chez Zulios. J'ai peur qu'ils nous arrivent quelquechose si nous le laissons en vie.

Van Twipoleyen avait séjourné tard au comptoir du vieux Thezisoglü et aujourd'hui il avait un peu mal aux cheveux. A nouveau perché sur son silo à grains, il songeait à la conversation de la veille, et chacun sait que certains élixirs à fermentation haute délient volontiers les langues. Lui qui se refusait à céder à la vindicte populaire n'avait pu s'empêcher de nourrir quelques soupçons tenaces. Il en avait fait part à son ami le tavernier, mais sans le dissimuler aux autres villageois.



"Les mots du jeune Riki m'ont pour le moins troublé - on dit certes qu'en temps de crise, un élu est choisi qui peut guider les innocents à la vérité... Qui pourrait-ce être ? Lui ? Toi ? Toi ? Moi ? Et que sais-je sur Riki ?
A quoi bon en parler... Chaque parole peut susciter autant de doutes que de confiance. Je ne souhaite rien commenter que vous autres ne puissiez voir ou entendre aussi bien que moi - en l'occurence, vous avez entendu Riki comme moi. Il semble vouloir nous signifier qu'il connaît l'identité d'un, au moins, des monstres qui nous menacent.
Cela implique-t-il que lui, entre nous tous, a été élu par le Seigneur, et que par dessus le marché, il a déjà eu, si vite, si tôt, une si précieuse révélation ?
Possible certes. Mais le meilleur moyen de connaître aussi tôt et aussi sûrement l'identité d'un vampire, c'est d'en être un soi-même. Et puis, tout de même, pourquoi tant de hâte ? Et ce jusque dans sa sortie de la taverne.

Ce comportement pourrait bien être celui d'un individu fébrile qui cherche à brouiller les pistes, quand nous autres souhaitons ardemment la vérité la plus limpide. Et, bien que l'idée me répugne, il nous faut désigner un suspect qui recevra le pieu en plein coeur, dès demain soir. Si Dieu le veut, il s'agira d'un démon. Riki, d'ailleurs, l'a très bien dit : "Je ne crois en l'intérêt de voter blanc, cela ne fera que retarder l'inévitable. Nous sommes trop nombreux et beaucoup de comportement sont ambigüs". Alors accordons-lui au moins crédit pour ces quelques mots, car s'agissant de comportements ambigus, il en est la meilleure illustration."

Tels furent les propos de Van Twipoleyen hier soir dans la taverne, et il en avait quelque remord, mais il n'était pas question de faire marche arrière. Ce soir, il choisirait Riki.

Il tenta de se réchaufer le coeur en jouant quelques arpèges sur sa guitare, mais le coffre d'acajou ne résonna que d'un feulement sordide.

C'est parce qu'il s'était gourré ce matin en changeant les cordes.
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"Et quand ils devenaient mécontents […] cela ne menait à rien, car sans idées générales, ils ne se focalisaient que sur des contrariétés insignifiantes. Les plus grands maux échappaient invariablement à leur attention." G. Orwell

Toute la journée, Laszlo blablabla Kamitt avait travaillé aux champs d'érable pour y manoeuvrer avec son compagnon d'infortune Van Twipoleyen les carioles Nidforspidz. La nuit tombant, il se dirigeait vers les lumières du village et s'arrêta à la taverne. A peine avait-il refermé la porte derrière lui qu'il entendit la fronde de Nefka à l'encontre de son frère au regard torve, Zulios. Un malaise s'empara de lui, car c'est son propre frère qu'on voulait transpercer d'un pieu dans le coeur. Mais en quelques secondes, il mesura l'ambivalence du sentiment qui naissait en lui. La situation du village paraissait tellement désespérée que l'évidence lui parut. Tout le monde pouvait être bourreau des ténèbres dans cette foule.

Nefka - Cependant, je ressens une étrange fourberie chez Zulios. J'ai peur qu'ils nous arrivent quelquechose si nous le laissons en vie.
Camite - Et moi, je crains pour la vie de mon frère si VOUS restez en vie. Mais je ne vous en veux pas. Vous êtes comme moi, vous craignez pour votre vie et ne pensez qu'à la sauver.

Il jaugea son interlocuteur du regard (torve, comme toujours) pendant un instant. Puis se déplaçant au centre de la pièce, reprit plus haut.

- Je suis comme vous tous intrigué du silence de Thundard. Je le trouve même étonnamment calme en de telles circonstances. Mais il doit le savoir. Il doit savoir qu'une telle attitude en fait le suspect idéal, aussi le crois-je au delà de ce genre de considérations. Mais nous devons nous entraider pour découvrir les vampires, et je crains que Thundard n'ait guère brillé dans ce domaine pour l'instant. Peut-être souhaite-t-il passer la nuit tranquillement avant de se servir de ses dons.

Il laissa un temps à tous pour réfléchir au sous-entendu (volontairement peu subtil) qu'il venait de faire. Il se tourna ensuite en direction du tavernier.

- J'aimerais porter à votre connaissance un fait qui m'a troublé. La nuit dernière, Thézisoglu est venu me questionner au sujet d'un médium. Si je comprens la nécessité de s'en faire un allié, je trouve votre empressement pour le moins suspect. Pour tout dire, cela ressemblait fort à une question de vampire, cherchant à découvir le plus grand obstacle à son entreprise de mort pour s'en débarrasser au plus tôt. Ne vous méprenez pas, je ne sais trop encore qui soupçonner, mais j'aimerais que vous nous apportiez quelques éclaircissements sur vos "recherches".
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Si loin une roue

Devant les personnes réunnies dans la taverne dante est le premier à lever la main pour désigner l'infame suceur de sang...

Twipol a le tein blafard, mais dante regrette à présent d'avoir montré sa décision avec autant de conviction...

Le jour décroît, la nuit augmente et c'est l'heure de faire un choix des plus pénibles. Thundard n'est toujours pas apparue et je crains qu'il ne se manifeste désormais que pour rendre une visite nocturne aux villageois pendant leur sommeil : c'est donc lui qui devra trépasser par le pieu.

Quoique, l'insistance de Zulios à paraître neutre est également suspecte...