Ce qu'il y a de bien sur grospixels c'est que l'on peut discuter de certains ouvrages AVEC les types qui les ont écrits.

Comme quoi, le monde est petit ^^

Disons qu'il y a quelques passages que je n'ai pas compris, du genre le hamster de Max Clifford. Cette expression revient plusieurs fois au début du livre. C'est souvent au sujet de tournures familières dont je n'ai pas saisi le sens. Après ça ne fait ça qu'au tout début du livre.
Pour les coquilles, je n'en ai dénombré que 2 ou 3 dans tout le livre (une lettre en moins ou en plus, une virgule manquante, etc) donc je te rassure no problem là-dessus. Mes posts sont beaucoup plus fournis en fautes d'orthographe et en tournures de phrases incorrectes que le bouquin ^^

Sinon hier, j'ai fini la partie "Hot Coffee". J'en avais entendu parler vu le scandale que ça a fait, mais je ne pensais pas que ça avait pris autant de telles proportions. Entre les mensonges et la mauvaise foi de Rockstar ("mais euh, c'est pas notre faute car ces scènes de baise ne figuraient pas dans notre jeu à l'origine, c'est les modeurs qui ont tout manigancé"), l'ambiance de plus en plus dure dans les locaux de Rockstar - ce qui finira par créer une scission avec le départ de plusieurs membres fondateurs, Jack Thompson qui en fait toujours trop, l'ESRB pas loin de péter les plombs, les politiciens qui se servent de cette affaire pour avoir des voix, les problèmes de fisc de Take-Two à cette même période et les gens qui combinent ces 2 affaires alors que ça n'a rien à voir... Ca m'a fait la même chose que le scandale avec les Haïtiens (en gros, je me suis souvent dit "mais ils sont tous tarés, quoi !") mais le scandale avec "Hot Coffee" était quand même un degré au-dessus. Ca a quand même faiilli coûter la peau de Rockstar.
Par contre, j'ai beaucoup ri lors du chapitre "Les cancres", qui parle des chamailleries de cour de récré entre certains joueurs et Jack Thompson.
Là, j'en suis à la sortie de GTA IV, donc à une vingtaine de pages avant la fin.

Donc oui, je recommande ce bouquin à tout le monde.
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

De mémoire le hamster de Clifford c'est une référence à une campagne que Clifford avait organisée pour un chanteur, comme quoi le chanteur en question se serait mis à bouffer des hamsters vivants sur scène ^^ Du coup j'ai regardé dans le bouquin, c'est vrai que l'explication de la référence est un peu rapide et si on y fait pas gaffe ça peut sembler sorti de nulle part après...

Mais bon, j'espère que tu as apprécié la lecture quand même Il y avait effectivement quelques trucs pas évidents à traduire, comme le malentendu avec Burt Reynolds ^^
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Si loin une roue

Ah ok merci, de plus l'info avait déjà été expliqué dans les premières pages du livre, mais il est vrai que vu le nombre d'informations entre temps, je n'avais pas fait le rapprochement entre ça et le hamster de Freddie Starr.
J'ai aussi pas trop pigé le malentendu entre Rockstar et Burt Reynolds, à part que celui-ci semblait être un gros con. Marrant pour Ray Liotta, je le pensais plus cool aussi.

J'ai beaucoup apprécié la lecture, c'est pour moi l'un des livres les plus intéressants que j'ai pu lire sur le monde des jeux vidéo (et je ne suis ni fan de Rockstar ni fan de GTA à la base).

A part les tetes d'affiche, y'a encore pas mal de changement de doubleurs
J'ai vu des dr house en allemand. C'est deja affreux comme langue l'allemand, mais dr house doublé en allemand c'est absolument chiant.
Le doubleur avec un ton monocorde, genre je lis mon texte au km
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Ils ont embauché le doubleur de Derick ?

Non, il est décédé dans son sommeil pendant le tournage.

Je crois que j'ai jamais vu d'episode de derrick
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Tu as compris l'essentiel ^^
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Si loin une roue

Derrick, je m'en moquais aussi.

Et puis un jour, j'ai vu un épisode de Derrick... dont la BO était "Painkiller" de Judas Priest.


Depuis, je ne me moque plus.

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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

WAS ? C'est de moi qu'ils causieren les Französen là ?
Tu la veux dans ta gueule celle-là ?




Écoute-moi bien toi le jeune, tu vas respecter ma série ! Sinon tu vas mourriren dans d'atroces souffrance à FroschStrümpfeStraẞe, avec Frau Ttruthahn ! RAUS !

Le mec à coté, c'est son jeune adjoint de 47 ans...

Ce que je préfère, c'est qu'ils ont des flingues qui donnent l'impression qu'à côté les fusils à plomb de fête foraine sont des Pulses Rifle.

Derrick est a regarder sans l'image (tout du moins jusqu'a l'episode 164 d'apres le listing Wikipedia), vu que les doubleurs de Derrick et de son adjoint sont respectivement ceux du Professeur Procyon et d'Actarus
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Et ça c'est la méga classe!!!

J'ai regardé pas mal d'épisode de Derrick en compagnie de mon père, à l'époque de la 5 de Berlusconi.

C'est une série policière comme les autres, comparable aux séries françaises, rien de spécial à en dire et ce n'est pas honteux. Ca baignait en permanence dans une atmosphère déprimante, des couleurs grises, des décors urbains banals et crasseux, et les protagonistes étaient souvent pathétiques, fielleux, vicieux, de vraies pourritures. Certains disent que ça craint d'avoir regardé ça car le scénariste de tous les épisodes a été nazi dans les années 30, mais je n'ai jamais rien senti qui aille dans ce sens dans les épisodes.

Pas mal d'acteurs allemands connus sont apparus dans Derrick, comme par exemple le faux gamin qui jouait dans Le Tambour. Derrick faisait parfois preuve d'humour dans ses échanges avec son coéquipier Harry Klein, et il n'hésitait pas à balancer leurs quatre vérités aux suspects. En fait il était très comparable à Horatio Caine des Experts Miami (à part les lunettes de soleil).

Il y avait toutefois deux défauts notables : trop d'apparition des mêmes acteurs dans des rôles différents, et un rythme immuable avec résolution du cas et retournement de situation prévisible à la seconde en suivant simplement le chrono.
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Laurent : pareil, au niveau de la qualité globale de la série, ce n'est pas plus "mou" qu'un Navarro ou un Julie Lescaut. Après oui, le fait que le scénariste des Derrick était kaporal SS ou un truc du genre, ça c'est une autre histoire. Mais la qualité globale des épisodes de Derrick n'est pas pire ou meilleure que bien d'autres séries.


Sinon, j'ai pratiquement lu toute l'Anthologie Nintendo 64.



Alors, je tiens à préciser que je ne suis absolument pas spécialiste ni fan de cette machine. Hormis les 2 Zelda 3D, les Mario Party, les Banjo Kazooie et Conker, tous les autres titres réputés de cette machine que j'ai pu essayer (Mario 64, Golden Eye, Perfect Dark, Yoshi's Story, etc) m'ont particulièrement déçus. A l'époque de la sortie de la machine, j'étais passé dans le clan du Côté Obscur chez Sony.
Ceci pour dire que le livre m'a quand même appris beaucoup de choses sur cette machine et ses jeux, même si certaines critiques sur le net pointent du doigt quelques erreurs et oublis.
On est loin des Bibles Pix'n'Love quand même, même s'il y a quelques fautes de frappe, il y a derrière un travail de relecture : pas de paragraphes coupés, pas d'images ou de textes intervertis, les jeux sont classés principalement en fonction de leurs noms européens s'ils existent (donc pas de doublons ou de triplons) et il y a, pour une très grande partie des jeux, un ou des trivias pour chacun.
Pour l'histoire de la machine, je suis content que l'auteur ne fasse pas son fanboy aveugle quant à l'échec de la N64 (du genre "bouh c'est la faute à Sony") mais montre bien les nombreux problèmes qu'il y a eu durant toute la durée de vie de cette machine.
J'avais aussi entendu parler de la 64DD sans plus, j'ai pu enfin comprendre les raisons de sa loose. Dommage, car si Nintendo aurait mieux géré au lieu de se reposer sur ses lauriers, à la vue des nombreux projets avortés et abandonnés qui devaient sortir sur N64 et surtout sur 64DD, ces dernières auraient pu vraiment avoir une meilleure durée de vie.

Bref, un bon ouvrage pour moi. Bizarrement, les 2 gros bouquins de jeux vidéo qui m'ont le plus passionné ces derniers temps traitent de sujets dont je ne suis pourtant pas fan à la base (GTA pour "Jacked" et la Nintendo 64 pour cette anthologie).

Merci pour ton retour sur le bouquin N64.
Je ne l'ai pas encore pris, car pas donné et je ne suis pas un grand fan de cette console, mais pour l'avoir feuilleté, c'est vrai que ça a l'air pas mal.
Les tests sont beaucoup plus lisibles et agréables à parcourir que ceux des bibles de Pix. Après, les avis valent ce qu'ils valent, mais en tout cas c'est informatif.

Je cherche toujours des avis / retours sur le livre "L'histoire des RPGs" de Raphael Lucas. Comme cet auteur écrit pas mal à droite et à gauche (The Game, Level Up ...), j'ai une idée de la qualité du contenu mais je voudrais surtout être rassuré sur les éventuelles coquilles et fautes d'orthographe ...

J'ai un petit méa culpa à faire envers les gens de JV Le Mag.
J'ai parfois été un peu critique sur ce forum d'une partie du contenu du mag, jugeant certains sujets un peu faciles / légers et n'accrochant pas toujours à l'humour (mais c'était surtout en comparaison avec d'autres sujets du même mag, souvent d'un très très haut niveau).
Après avoir alterné avec The Game le temps d'un numéro, je me rend compte à quel point il faut relativiser tout ça.
J'ai ainsi acheté le mois dernier le numéro de The Game avec Mario en couverture. Le dossier Nintendo est bien, et certains papiers rétro intéressants (par exemple ceux de Raphael Lucas cité plus haut : l'influence occidentale des JDR japs et l'influence de Ultima Underworld sur les jeux de Karmack). Par contre, le reste du mag, désolé je peux pas. Le ton se veut "adulte et sérieux", mais là ou Games est entre les mains de gens qui savent vraiment bien écrire, The Game lui se lit souvent comme une page de Wikipedia. Alors quand je re-passe à JV Le Mag derrière et lit l'intro rigolote du dossier sur la mort dans les JV, forcément c'est une grosse bouffée d'air frais.
Autre soucis : la plupart des articles de The Games sont écrits en mode "recopiage du dossier de presse" : informatifs mais pas analytiques, assez complaisants et manquant de recul. Le dossier Star Wars est un exemple de ça, tout comme la plupart des papiers consacrés à des jeux pas encore sortis qui se lisent exactement comme les pages preview de nos anciens mags (l'humour naze en moins donc, mais sur le coup ça me manquerait presque). Je suppose que certains pigistes collaborent également à JeuxVideoMagazine (parfois vendu en bundle avec The Game) car j'imagine que ce genre de style s'y retrouve également.
Bref, je suis repassé à JV Le Mag (qui a aussi Mario en couv') qui, s'il ne comble pas toujours toutes mes attentes, reste la tête et les épaules au dessus des concurrents dans ce segment de la presse JV (je considère Canard PC et Games comme faisant partie d'un autre segment, donc pas vraiment en concurrence avec JV, quoique tout le monde n'a pas forcément les moyens d'acheter les 3).

Je suis moi aussi devenu accro à JV, un vrai lecteur conquis. J'adore le ton, le traitement rétro / actu sur un même plan, la pincée d'humour.
Par contre le dossier sur la Saturn du mois dernier n'est pas passé. En gros elle ne vaut rien car elle n'a pas dominé le marché. On pourrait reprocher bien des détails techniques à la NES mais personne n'y penserait vu qu'elle fut la plus vendue.
Le dossier zappe une grosse partie de la ludothèque, voire fait preuve de mauvaise foi (le pad 3D, le gameplay de Nights). Je n'ai pas bien compris ce coup là, qui est surtout dû aux à côtés de l'article, le corps d'icelui étant plutôt informatif sur son lancement précipité.

Mais le dernier numéro en date, je n'ai pour l'instant rien à lui reprocher.

Je me demande si cette opinion n'est pas influencée par le bouquin Console Wars de Blake J. Harris, évoqué récemment dans le topic Sega, est que je viens de terminer, c'est donc l'occasion de livrer ma critique.

Certains ici ont dit que ça se lisait comme un roman, ça se lit carrément comme un polar, avec un véritable combat David contre Goliath entre Sega l'outsider absolu par rapport au géant Nintendo, apparemment totalement invulnérable.

Le héros du récit est clairement Tom Kalinske, homme d'expérience (il a relancé la Barbie de Mattel à une époque où les ventes commençaient à méchamment s'essouffler) propulsé à la tête de Sega of America pour qu'il puisse appliquer son sens de l'initiative audacieuse.

Et si l'on suit la thèse du bouquin, sans Kalinske Sega ne serait qu'une notule dans l'histoire des jeux vidéo aux côtés de la GX 4000. Avec un budget promo dérisoire et une part de marché risible, Kalinske a réussi à imposer la Megadrive (pardon, Genesis) aux USA à coups de pubs audacieuses et d'une compréhension profonde du produit qu'il avait sur les bras et de l'image qu'il voulait en donner.

N'ayant pas du tout une mentalité business (et encore moins marketing) je dois reconnaître à ces gens, pas gamers pour un sou, un véritable talent pour décrypter l'air du temps et savoir vendre aux gens le produit qui leur donnera satisfaction, et c'est cette approche qui fait la différence entre une console culte pour une poignée de connaisseurs (de la Néo Géo à la PC Engine) et une vraie machine populaire qui peut orienter toute l'esthétique et même la philosophie d'un medium.

Si Kalinske est le héros du récit, Sega of Japan apparaît clairement comme les méchants: jaloux, coincés, Kalinske leur offre une voie de boulevard pour devenir les leaders du marché, et eux la loupent pour de pures questions d'ego. J'aime bien la Saturn, mais il faut bien reconnaître que c'est une machine mal conçue, difficile à programmer, et surtout pas en phase avec le raz de marée de la 3D qui allait porter la Playstation au sommet. Il est ici un aphorisme populaire sur les éditeurs/constructeurs qui sont tous méchants et sur celui qui est con, et Console Wars valide totalement la thèse. Le jeu vidéo n'a jamais un enjeu colossal pour mettons Nec, mais Sega aurait pu être tellement plus que la coquille quasi vide qu'il est aujourd'hui...

Console Wars n'existe qu'en anglais (mais un film est en chantier), le niveau de langue n'est pas trop élevé, et la version Kindle est dispo à un prix totalement ridicule sur Amazon. Recommandé.

On connaît les histoires internes à SEGA qui ont empêché la réussite commerciale sur la génération 32 bits. On sait que le développement matériel de la Saturn a été mal pensé, et a compliqué le travail des développeurs (comme c'était le cas de la PS3, et on se souvient de son échec cuisant ayant conduit son constructeur à arrêter son activité).

Mais cela ne justifie pas qu'on applique ce raisonnement débile qui veut que la Saturn ne vaudrait rien parce qu'elle n'a pas marché, comme si c'était la preuve d'une mauvaise qualité.
Surtout de la part de gens ayant la prétention de publier un journal.

La Saturn est une excellente console de jeux qui dispose d'une ludothèque de qualité, tout à fait satisfaisante y compris en quantité, et même en PAL uniquement.
Pendant toute sa période de vie commerciale normale, avant que l'autre ne prenne le dessus, il n'y avait d'un point de vue strictement ludique rien à reprocher à la Saturn, et surtout rien pour justifier son échec (pas non plus le prix, qui était aligné dès octobre 95, preuves à l'appui). Cet échec est un échec mercatique. Pas vidéo-ludique.

Tout rédacteur de presse critiquant la Saturn en tant que support ludique n'est qu'un colporteur de clichés qui ne connaît pas son sujet et mérite la torture par insertion d'objets contondants par tous les orifices possibles.

Ça fait 15 ans que je soutiens cette thèse, je n'ai toujours pas vu d'arguments recevables pour s'y opposer.