J'ai quelques livres sur le feu, notamment l'Histoire de Shenmue, Little Big Stories, Histoire secrète des jeux vidéo, Génération Pokémon (chez Third) et le HS n°1 de Pix'n'Love - j'entretiens des réserves sur ce dernier, traitant de la guerre Playstation/Saturn, et affichant sur la couverture Wipeout et Tomb Raider dans le camp de Sony...
Comme ces bouquins sont tout de même touffus (300 pages en moyenne), ça prend un peu de temps, c'est tout
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Psygnosis (l'éditeur de Wipeout) a été racheté par Sony en 93, même s'ils ont pendant un moment conservé une certaine indépendance qui leur a permis de sortir un épisode sur N64, Wipeout a joué un rôle important dans le marketing de Sony pour le lancement de la PS1 en Europe. Quant à Tomb Raider, qui a techniquement été une exclusivité temporaire (de courte durée) pour la Saturn, et qui était également dispo sur PC, la série était quand même là aussi très associée à l'image de la PS1. C'est flagrant dans la presse de l'époque, qui l'évoque parfois comme si c'était une exclue PS1 et certains l'ont d'abord testé dans sa version PS1. Et surtout, Sony intégrait Lara Croft dans ses publicités pour la console. Donc on peut chipoter et dire que c'est pas correct de positionner Tomb Raider comme une "arme" de la PlayStation, mais ça fait clairement partie de l'identité de la console.

Je te promets de donner un avis sur Pix 30 et son dossier Zelda quand je l'aurai lu


Il est sorti pourtant. Il sont d'humeur assez grognon dans ce numéro. Resident 7 ? Bof. Gravity Rush 2 ? Bof. Yakuza 6 ? Bof. La Switch ? Bof. Attention, c'est pas juste pour se faire remarquer : c'est argumenté et pertinent dans tous les cas (et pour la Switch je suis loin d'être enthousiaste moi aussi !).

Peut-être que Niloc-Nomis parle pour ceux qui sont abonnés ?
Je ne l'ai reçu que samedi.

Perso, je pense que je ne vais pas renouveler le mag car je me rends compte que je le lis pour m'occuper plus qu'autre chose. Leurs avis sont prévisibles (pour caricaturer, gros titres : pas bien, jeu indé financé par le livret A du développeur : bien) et ne me correspondent pas (putain, Virginia, la purge ) et les interviews tournent en rond (il y a eu tellement d'interviews ces dernières années que je trouve qu'elles commencent à toutes se ressembler).

Pix'n'Love HS 1 : La guerre des 32 bits



Un livre assez étrange, tout bien considéré. Il est très instructif, bourré d'anecdotes et de connaissances, et j'en ressors avec plein d'infos et un meilleur éclairage sur cette période. Sur ce point, le contrat est à 200% rempli

En revanche, plusieurs choses m'ont fait tiquer. La première, quand j'ai reçu le bouquin, a été de le tourner pour vérifier la tranche et l'épaisseur. Comme vous le savez peut-être, ce HS est divisé en deux parties, chacune renversée, et les couleurs des pages correspondent à une console (blanche pour la Saturn, noire pour la Playstation). Et je constate qu'il y a beaucoup plus de pages côté Sony - 149, contre 115 chez Sega ! Après avoir râlé contre un éventuel favoritisme, je me suis dit qu'étant donné les périodes de vie respectives des deux machines, l'écart dans le nombre de pages était compréhensible...en fait je n'avais qu'à moitié raison.
Si j'ai bien compris, les deux partis ont été rédigées par deux rédacteurs différents. Or, côté Sega (par Regis Monterrin, je pense), on fait dans le concis et l'ordre chronologique, sans trop de fioritures. L'ensemble est très clair ; mais côté Sony (par Damien Djaouti), la ligne directrice est bien plus floue, le texte fait de fréquents retours en arrière et m'a perdu plus d'une fois. Il y a même un tableau chronologique des événements chez Sony à la fin, à croire qu'il s'en rendait compte lui-même.

De plus, une fois la lecture terminée, j'ai vérifié le titre "La guerre des 32 bits" et je me suis demandé si le livre portait bien son nom. Parce que, pour ce que j'en saisis, cette période m'apparaît bien plus comme un Sony VS Nintendo (qui n'a pas produit de 32 bits), et Sega America VS Sega Japon ! Si le livre fait un réel effort pour expliquer pourquoi des jeux, pourtant non exclusifs à la Playstation, sont restés comme des marques associées à Sony (Tomb Raider, Wipeout, etc, et c'est une excellente grille de lecture), le sous-titre "Guerre des 32 bits" avec citation de quelques titres sur la double couverture ne me paraît pas très bien choisie...
Cette lecture a aussi mis en lumière l'aspect déséquilibré des sources d'information. En lisant l'histoire de Sega, on n'a que le point de vue de Kalinske, mais pas des autres. Ainsi, les actionnaires de Sega Japon apparassent comme une bande d'arriérés, Hayao Nakayama comme son ancien ami affaibli psychologiquement et qui pète un câble (ou plutôt une Pico !), Yuji Naka comme un sale con arrogant et possessif, et Kalinske comme le dernier rempart qui lutte vaillamment envers et contre tout. Je sais que Sega est dévoré par ses luttes internes, mais c'est tout de même une vision à sens unique...on n'a jamais eu le point de vue de Nakayama ou de quelqu'un d'autre côté japonais ?

L'autre côté un peu gênant est la partie "jeux emblématiques". Certains d'entre eux se devaient de figurer dans le livre, et encore une fois l'approche via la genèse du jeu est très réussie ; mais je reste très dubitatif sur d'autres. Que vient faire ici Metal Gear Solid, sorti très tard alors que la Saturn ne présentait plus aucun danger ? Castlevania SOTN dont le portage Saturn est presque fourré sous le tapis ? Et mettre Grandia côté Saturn est un parti-pris assez discutable, je trouve.
En plus, les textes ont trop souvent un côté ultra neutre/publicitaire, comme si ils étaient extraits d'un dossier de presse. On dirait que les rédacteurs n'ont pas vraiment joué aux jeux chroniqués, mais plutôt qu'ils se basent sur quelques souvenirs, quelques articles sur des sites rétro et des longplays sur Youtube. Ça crève les yeux sur Burning Rangers, Final Fantasy VII, Metal Gear Solid et Panzer Dragoon. Là je sais que je suis très difficile, mais je ne lis pas un bouquin de JV pour me retrouver devant un reader's digest du Net - et ça dénote trop avec le contenu historique des parties historiques.

L'un dans l'autre, ça reste une lecture très agréable et instructive, sans compter que le bouquin est très beau (mais j'ai enlevé le fourreau à la lecture) et bien mis en page. Il y a juste le côté Playstation dont la police d'écriture blanche sur noire fait parfois des gros pâtés, rendant certains pages assez pénibles à lire. Mais comme je n'ai pas lu les autres bouquins, comme Console Wars ou La Saga des Jeux Vidéo, ça me fait une très bonne source d'infos !
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On a exactement le même problème dans Console Wars de Blake Harris, qui détaille la période juste avant (guerre des 16 bits). Mais d'après l'auteur son souci était qu'il est bien plus facile d'interviewer Kalinske et les autres américains que les japonais qui sont bien plus élusifs ou difficiles à rencontrer, ce qui fait qu'il n'avait qu'un seul point de vue sur la situation.
Je pense qu'ils ont du avoir le même problème ici vu que les acteurs sont quasiment les mêmes.

Merci pour cet avis détaillé Tama.

Moi aussi je suis déçu d'apprendre qu'on y retrouve le même point de vue uniquement occidental sur l'échec de la Saturn que dans Console Wars.
Je rappelle d'ailleurs encore une fois que ce dernier est à aborder comme une version romancée de la carrière de Kalinske chez Sega : c'est clairement expliqué dans la préface du livre mais malgré ça des sites de JV le présentent et le citent comme une source historique qu'on peut reprendre à la lettre. Du coup, c'est moins ennuyeux (même si toujours regrettable) que dans Console Wars donc, les japonais soient dépeints comme les méchants de l'histoire, sans qu'on ait pu avoir leur version des faits. C'est par contre difficilement défendable dans un livre comme la Guerre des 32 Bits de la part duquel on aurait attendu plus d'investigation et de neutralité.


Je ne sais pas si c'est l'angle d'attaque utilisé pour traiter Grandia dans le livre, mais Grandia est effectivement à ranger du coté Saturn parce que cette version sort en grande pompe (au Japon) fin 1997 et est attendue comme la réponse au FF7 de la PS1 (sorti également en 97). Il était de plus à la base prévu sur Mega-CD. Donc c'est un projet très proche de Sega. La version PS1 ne débarque qu'en 1999.
Après pour un joueur occidental, c'est sur qu'on pense d'abord à la PS1 quand Grandia est évoqué.

C'est surtout que ce HS utilise largement comme source Console Wars, en paraphrasant certains passages.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Serieusement, j'ignorais jusqu'a aujourd'hui qu'il existait une version Play...
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Oui Sebinjapan, c'est bien cet angle d'attaque qui est utilisé dans le livre, d'où ma remarque sur la vision nippo-centrée de Grandia. Il est tout à fait vrai qu'au Japon, le jeu a été un concurrent très sérieux à FF VII (en même temps, faire mieux que FF VII c'est pas dur...oui, je n'aime pas ce jeu ) en 1997. Mais ça, ça ne vaut qu'au Japon, et le livre passe trop vite sous silence le fait que partout ailleurs dans le monde, Grandia se passe sur Playstation. Autant j'adore ma Saturn, autant je ne suis pas aveugle ; si je demande à cent personnes à quelle console leur fait penser Grandia, ils me répondront la console de Sony sans trop comprendre où je veux en venir...
En plus, je trouve que ça contredit une des particularités du bouquin, qui est d'expliquer pourquoi tel jeu est parfois associé à telle console plutôt qu'une autre, en ayant un point de vue mondial. Tomb Raider a beau être sorti sur Saturn en premier et associé à la Playstation, c'est bien sur PC qu'il a été conçu et pensé à la base, un fait bel et bien abordé. On a beau savoir que la ludothèque Saturn est presque 6 fois plus étoffée au Japon qu'ailleurs et que la guerre Sony/Sega a eu une autre tête, le livre ne peut pas, d'un côté, adopter un point de de global sur la totalité des pages, mais de l'autre faire l'autruche et prendre un point de vue singulier sur un jeu en particulier.

En fait, je réalise que ce n'est pas le fait que Grandia sont associé à la Saturn qui me gêne (tant mieux pour elle !), mais qu'il y ait un écart de traitement aussi brutal, ça dénote trop pour le tatillon que je suis
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Grandia est un jeu Saturn.

Dit-on de Resident Evil 4 que c'est un jeu PS2 ?

Dans un monde cohérent, SEGA aurait eu la lucidité de faire traduire le jeu pour le sortir en Europe dès 1997, et la face du monde en aurait été changée.

Ess-ce que ce bouquin fait une comparaison chronologique des consoles, ou en vrac ? Parler de MGS est en effet absurde…


Sinon, rien à voir : le Virus va mal.

http://www.acbm.com/virus/749_Virus_Info_sur_le_point_de_s_arreter_encore_sauf_si_.html

pourquoi on dirait ca ? la version gc est plus marquante ^^
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Merci Pluie. Tu as parfaitement répondu.

Resident Evil 4 a beau être sorti et conçu sur Gamecube à l'origine, son gameplay prend bien plus de sens (et est bien plus agréable) sur Wii...
A partir du moment où un jeu n'est pas sur une machine unique, savoir à quelle console tel jeu est censé appartenir est un exercice périlleux. On prend quel critère ? La date de sortie ? La version pensée et optimisée selon les développeurs ? La version que les joueurs estiment meilleure grâce à l'éclairage historique ?
Car pour moi, Grandia 2 est totalement un jeu Dreamcast, mais Grandia 1 me laisse plus perplexe ; et histoire de digresser, le cas de Flashback est un vrai sac de nœuds !



C'est justement très décousu. La partie Sega est très carrée, rédigée dans le sens chronologique ; la partie Sony, elle, fait des allers-retours entre les périodes, que ce soit pour évoquer les progrès technologiques ou la fondation des équipes. Mais il a dû leur échapper qu'en septembre 1998, date de sortie de MGS au Japon, la Saturn n'était plus franchement une menace - pas pour le jeu en tous cas...et encore moins en Europe !
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Ouaip, c'est un débat intéressant et il faut y aller au cas par cas. La date de sortie n'est pas forcément le critère le plus important, sinon Rayman est un jeu Jaguar et Towerfall un jeu Ouya.

Dans le cas de Grandia, si on aborde le jeu d'un point de vue objectif et global, c'est un jeu Saturn car créé principalement pour le marché japonais et pour concurrencer FF7 sur la console d'en face. Pour RE4, c'est un jeu GC car, si je me souviens bien, faisant partie des fameux jeux issus de l'accord passé entre Capcom et Nintendo pour aider à promouvoir la machine (avec Killer 7 entre autres).
Enfin, c'est comme ça que je le vois.

Pour le Virus, ils semblent dire que conquérir quelques lecteurs de plus leur suffirait à survivre, donc je vais acheter le dernier numéro. Même si je trouve la lecture dans l'ensemble décevante, et trouve qu'ils sont souvent de mauvaise foi, c'est quand même cool d'avoir un journal comme ça au sein de la presse micro. Et puis ça me déculpabilisera d'avoir été trop jeune pour acheter plein d'Hebdogiciels à l'époque

La mauvaise foi et la rédaction systématiquement à charge font partie de l'identité du Virus, il faut prendre ça comme un ingrédient donnant de la saveur au plat.

Ce comparatif biaisé me renforce dans mon envie de faire un récapitulatif chronologique des sorties sur les deux consoles pendant leur confrontation réelle histoire de démonter les arguments fallacieux des imbéciles qui brandissent MGS, ISS PE, Gran Turismo ou Vagrant Story pour démontrer la prétendue supériorité ludique de la Plaie à l'époque. C'est comme si on disait que FF12 a permis à la PS2 de vaincre la Dreamcast.
En gros, au lancement, il y avait ça et ça, au premier Noël, ça et ça, etc. Ce serait instructif.

Ce flot de nouveau messages est fort satisfaisant. o/

Je rejoins seb sur le cas de Grandia et RE4. À mon sens, ce sont vraiment des jeux collant à l'identité de, respectivement, la Saturn et la GC, parce que conçus comme des exclusivités. Le traitement occidental importe peu, et on sait qu'il a été décidé en fonction du fiasco de la Saturn qui était effectivement acté à cet instant. Mon exemple est un peu foireux parce qu'il n'a pas subit ce traitement, mais imaginons que Mass Effect ne soit pas sorti sur 360 au Japon et que seule la version PS3 soit sortie là-bas, tu trouverais logique que les japonais l'identifient comme un jeu PS3 plutôt que comme un jeu 360 ?

Je pense que le facteur des ventes importe aussi, de la même manière que Tomb Raider a acquis son identité PS1 après coup, indépendamment des développeurs, parce que le jeu a surtout marché sur PS1. C'est là que ça devient plus délicat pour RE4 étant donné que le jeu s'est davantage vendu sur PS2 que sur GC. Mais le fait que le jeu était très attendu et a eu une grosse couverture médiatique en tant que jeu GC, que le réalisateur ne voulait pas d'une version PS2 et que lui et une grande partie de son équipe n'ont pas participé au développement des portages PS2 ou Wii, ça en fait à mon sens malgré tout un jeu GC avant tout. Pour en revenir à Grandia, côté ventes, il a fait 350 000 sur Saturn et 130 000 sur PS1 au Japon. Aux USA, sur PS1 uniquement donc, il a fait environ 100 000. Donc même avec l'inconnu des ventes européennes, il est probable qu'en dépit de ne pas avoir été localisé sur Saturn en Occident, c'est malgré tout la version Saturn qui est la plus répandue.

Dans ce genre de problématiques, les cas où j'arrive le moins à trancher concernent les Zelda sur deux générations, Twilight Princess et Breath of the Wild. TP s'est largement plus vendu sur Wii que sur GC et il est évident que BotW se vendra bien plus sur Switch que sur Wii U, et dans les deux cas ce sont les versions sur la nouvelle console que Nintendo met le plus en avant. Reste que techniquement, les versions Wii de TP et Switch de BotW sont des portages et que les jeux ont été conçus respectivement pour la GC et la Wii U. Donc je trouve que c'est difficile à trancher.

À part ça, je n'ai pas (encore) lu cet ouvrage sur la guerre des 32 bits, et je dois dire que je partage totalement le regret habituel de ne pas avoir le point de vue japonais de Sega, et ça m'agace un peu cette tendance à donner constamment (pour la Dreamcast aussi, sinon plus) le mauvais rôle à Sega Japon en se basant presque uniquement sur les témoignages des américains. Après, ça ne m'étonne pas que ce soit le cas dans cet ouvrage. Faut aussi comprendre qu'un livre de ce genre n'a pas un potentiel commercial très important, et y a donc pas un énorme budget en matière de paye des auteur (ce qui influe sur le temps qu'ils ont à accorder à leur travail). Et obtenir des interviews de japonais, c'est très compliqué. En matière d'interviews de japonais sur des vieux jeux, la référence du moment c'est Untold History, et c'est un truc qui est rendu possible par une campagne Kickstarter qui offre à l'auteur un budget pour séjourner au Japon sur une période suffisamment longue et s'associer avec un traducteur. Ce que je veux dire c'est que faire un tel travail demande un investissement conséquent qu'on peut difficilement avoir pour ce type d'ouvrage de niche.

Je veux bien que tu detailles pour le coup. J'ai joué sur GC/PS2/xbox et même si le jeu est plus complet sur ps2 je garde quand meme une petite tendresse pour la version gc.

Par contre sur wii je vois pas du tout en quoi il serait mieux oO obligé de viser avec ce pad en kit ca doit etre la miserE. Rien que zelda twilight princess des fois tu galeres sur gc, alors sur wii ca doit etre pire
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Non car la visée au pointeur IR est très intuitif et précis.
Il y avait cependant des points qui pouvaient faire dysfonctionner le dispositif : émetteur IR mal positionné ou réglé dans les menus, signaux parasites etc.

En terme de confort, si je devais établir une hiérarchie : souris > pointeur IR > stick droit.
Et sur canapé, le pointeur IR est plus confortable que la souris.

Dommage que l'idée n'ait pas germée et ne soit plus reprise par personne. Il semblerait que les trackeurs avec caméra et accéléromètre (comme le contrôleur du HTC Vive) aient davantage le vent en poupe.
Mais ça illustre bien l’ingéniosité de Nintendo qui a réussi à construire à l'époque un système de visée super précis avec un coût minime.

Il y a par exemple le cas du Sonic2sday dans Console Wars qui est agaçant. En gros on nous dit que Sega Japon sabote le lancement mondial sans aucune explication, et ça semble même être par pure méchanceté pour faire ch... Kalinske.
Mais il me semble que depuis je ne sais plus quel Dragon Quest Famicom qui avait provoqué le chaos lors de sa sortie (les gamers ont seché les cours ou le boulot pour aller l'acheter), il est interdit de faire une grosse sortie JV un jour de semaine : normal donc que Sega Japon n'ait pas pu suivre la sortie mondiale du Mardi et l'ai commercialisé le WE précédent.

Et sinon, comme David ne s'y est pas encore collé, voici mon avis sur le dernier Pix and Love :


Pix and Love 30 :

Le gros morceau de ce 30ème (bravo) numéro est un article consacré au premier Zelda. Le genèse du jeu est bien relatée et puise dans des sources « récentes » (Iwata Ask) pour apporter un maximum de détails. On y retrouve l’influence de jeux comme Hydlide, la réticence de Yamauchi envers le genre RPG, la direction initiale prise par l’équipe de dèv (pas d’overworld, succession de donjons …), les contraintes techniques qui ont amené le look de Link … En plus de l’aspect purement historique, l’article aborde aussi un peu la question du game-design en parlant de la progression du gameplay basée sur les objets ou en analysant brièvement le tout premier écran du jeu. Et c’est très agréable à lire, l’auteur ne gaspillant pas de la place pour répéter à chaque paragraphe que le jeu est un chef d’œuvre ou un précurseur ou un titre culte, le genre d’emphase qui me gêne toujours dans certains articles du mook (même si pour ce jeu là au moins ça aurait été mérité !)

Le reste est tout aussi intéressant avec en vrac un dossier assez exhaustif sur Altered Beast, un making of un peu trop court de Mario 3, Terraforming, Skate Ball et un petit dossier Mega-CD (il faut bien contenter les Sega fans J ).

Au rayon des découvertes : Ribbit la suite cachée (en tout cas je ne connaissais pas) de Frogger ou encore Overdrive sur Amiga. Non, pas celui auquel vous pensez : ici un shmup totalement obscur, développé par des français mais uniquement publié aux USA et sorti la même année que l’autre Overdrive de Team 17. L’enthousiasme, l’amateurisme, et la naiveté dont ont fait preuve ses auteurs rappelle l’aventure tragique Stywox relatée dans le numéro 29 du mook. Je remercie au passage l’auteur (Eric / Titan bien sur) de pour une fois ne pas nous faire croire que le jeu est un chef d’œuvre injustement oublié, parce que je l’ai essayé suite à la lecture de l’article et … hou là là.

Voici maintenant quelques reproches, pas grand-chose. Dans le portrait de Thierry Perreau, le style m’a un peu dérangé, genre « le monsieur nous fait des révélations fracassantes », comme par exemple lorsqu’il rapporte que Croisière pour un Cadavre avait une toute autre identité graphique avant qu’il n’arrive sur le projet et que tout l’aspect visuel soit repris à zéro (l’auteur écrit un truc du genre « les yeux écarquillés après cette révélation inédite » sauf que bon, il aurait du relire les mags d’époque ou l’article consacré au jeu dans Pix and Love 10, ça lui aurait évité un tel choc émotionnel J ). Mais il faut bien dire que certaines infos dans l’article sont assez étonnantes (l’histoire du meurtre commis par un fan de Croisière pour un Cadavre ( ?!!?) et le fait que le dèv de Flashback aurait commencé bien avant celui d’Another World). Et signalons encore quelques problèmes de relecture qui laissent des coquilles zarbi comme dans le portrait (très intéressant) de Manami Matsumae ou l’auteur nous dit qu’elle a bossé sur Shovel Knight de … Baywatch ? (Yatch Club Games => Baywatch ??). Ou c’est moi qui ai loupé une blague ?