Ben moi je suis sur Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé. Je n'ai pas du tout aimé les films (me suis arrêté au 2 ou 3°), j'ai découvert les romans sur le tard grâce à ma maman, et j'adore, voilà. C'est beaucoup plus détaillé, beaucoup plus drôle, plus fantastique tout en étant moins cul cul.

En King j'ai commencé Mr Mercedes, et ça commence très bien (mais tous les King commencent bien, sauf peut être Dreamcatcher où c'était du caca dès le début)...On verra la suite.

Mince Dreamcatcher c'est du caca? Je vais peut être pas me lancer dedans alors.

Je viens de terminer Captain Future, l'Empereur de l'Espace. Pour ceux du fond qui connaissent pas, c'est les romans dont est tirée la fameuse série Captain Flam des années 70. Donc c'est un roman paru en 1940, dans le genre science fiction "sérieuse" (si si) ou tout est expliqué à la lumière des connaissances scientifiques de l'époque, l'auteur évite les grosses invraisemblances. Le roman est léger, écrit gros, y'a un rebondissement à la fin de chaque chapitre (qui débouche parfois sur rien, serial oblige). C'est naïf, c'est frais, pas trop manichéen. Il m'a parfois rappelé les vieux Bob Morane en Bibliothèque Verte, chaque fois qu'on parle du héros, on mentionne sa musculature saillante, son intelligence stupéfiante, sa peau d'airain, etc, ça pourrait énerver mais ça passer bien.
Et surtout, je me suis rendu compte que la série animée était particulièrement fidèle au roman, je me suis même demandé si elle faisait pas partie des World Masterpiece Theater de Nippon Animation. La lecture du tome 2 me confirmera la chose (ou pas).
Bref si vous êtes fan de SF à l'ancienne sans prise de tête genre Flash Gordon, Dan Dare ou Magnus, allez y, le roman est plutôt sympa. Sans rien révolutionner, hein!

Tiens, j'ai terminé Rose Madder il y a peu, je me suis vraiment régalé. Ca part d'un thriller (une femme battue par son flic de mari s'enfuit de chez elle, et elle est traquée), et ça arrive sur du pur Stephen King.
Pas aussi bien que Revival, mais j'ai vraiment beaucoup apprécié et j'ai dévoré le bouquin rapidement

Là je suis reparti sur Le Fléau, mais l'Epub que j'ai pu télécharger est moisi, et j'ai des retours à la ligne toutes les 2 lignes, c'est assez lourdingue à lire

Quelques bouquins lus récemment :



Conspiration 365 (12 tomes)

"Je m'appelle Cal Ormond, j'ai quinze ans, je suis un fugitif…"
La veille du Nouvel An, Cal, 15 ans, reçoit un terrible avertissement : " Ils ont tué ton père. Ils te tueront. Tu dois te cacher pendant un an !" Recherché par la police ainsi que par 2 bandes de tueurs, commence alors pour Cal une folle course contre la montre. Chaque seconde qui passe risque d'être la dernière... Il a 365 jours pour survivre.

12 tomes pour les 12 mois de l'année. Chaque chapitre concerne une journée précise.
Bon bah j'avoue que j'ai bien kiffé même si je n'ai lu que les 6 premiers tomes (faut que j'achète les 6 autres).
Sans aucun temps mort, le récit (construit comme dans un journal) regorge de rebondissements. Cal doit-il faire confiance à Winter, la nièce de l'un des caïds qui veut sa peau ? Et Ralf, son beau-père, pourquoi a-t-il affirmé à la police que Cal l'avait agressé et mis sa petite soeur dans le coma ? Cal pourra-t-il prouver à sa mère qu'il n'en est rien ? Et tous ces personnages qu'il rencontre, sont-ils fiables ? Quelle est cette malédiction Osmond ?

Ca ne révolutionne aps le genre du thriller, mais à chaque tome fini, on a envie de connaître la suite.





Cyrano de Bergerac

Ah ben enfin je lis ce classique du théâtre (mieux vaut tard que jamais).
Finalement, même si j'ai eu un peu de mal au début à cause du surnombre de personnages, j'ai beaucoup aimé.
Une tragi-comédie en 5 actes, centré sur un personnage très charismatique, Cyrano.
Rigolo quand il déteste que l'on se moque de son nez (qu'il a fort long). Quand il se bat à l'épée tout en déclamant des proses.
Emouvant quand il désire secrètement une femme, mais qui sait qu'elle ne l'aimera jamais à cause de sa laideur. Quand il va quand même aider son rival à séduire sa promise.
Des jeux de mots en pagaille, une fin émouvante. Je comprends que la pièce ait eu autant de succès (lors de sa 1ère représentation, à la fin de la pièce, le public a applaudi... 20 minutes sans s'arrêter).
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Pour (mon) info, c'était en quelle année ?

Toute la première partie du Fléau est dingue. Cette ambiance !

J'aimerais bien me lire sa a « trilogie féministe »Jessie, Dolores Claiborne et Rose Madder. Mais pas moyene mettre la main dessus

Décembre 1897, selon Wiki

Mais sinon ouais beaucoup aimé le personnage de Cyrano, très charismatique.
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Dolores Claiborne est très bien, et j'ai adoré Rose Madder. Un vrai bon bouquin qui commence comme un thriller, et qui verse petit à petit dans le Stephen King pur jus. Une vraie belle découverte!

Je me suis récemment aperçu que j'avais jamais lu Dead Zone, ce que j'ai fait récemment. J'ai bien aimé, le livre se lit tout seul.
Et là je suis en plein dans Docteur Sleep, la suite de Shining. Dediou que ce bouquin est fantastique. Je m'éclate

Et je remonte ce topic. APrès avoir fini le dernier King (l'Outsider, très bon, pas le meilleur mais je l'ai lu en peu de temps), je suis reparti sur Herbert, parce que je m'étais arrêté au premier tome de Dune.
Je suis donc sur le second, et j'arrive pas trop à entrer dedans.. Ca vire au Cryptico-philosophique, et j'avoue que je ne suis pas client de la philo, du coup ya des passages que je lis sans vraiment comprendre...
Je vais finir ce tome et voir comment se passe le troisième, mais si ça continue comme ça je suis pas certain de finir la saga

plus tu avances dans Dune, plus ça devient effectivement "philisophique", là où les premiers tomes peuvent se lire comme des romans d'aventure, d'initiation, ça bascule sur l'évolution d'une civilisation, le poids des religions...

J'adore, et je vais le relire une troisième fois prochainement, mais gamin par exemple j'ai été rapidement largué, car l'histoire devenait très compliqué (à partir des enfants de dune).

En revanche, j'adhère assez peu aux autres romans d'Herbert père, du mois ceux que j'ai lu.

Merci ! Il va falloir que je les relise pour la 7ème ou 8ème fois...

Après c'est vrai que les 3 premiers sont pas encore tant orientés '' phylosophie '' que ca

Ca me rassure pas du tout
J'ai fini ce matin le second tome. Du coup j'embraye sur le 3eme. Mais j'avoue qu'il y a des passages entiers que j'ai lu en diagonale, ce qui m'importait c'était de savoir ce qui allait arriver aux protagonistes

je vais te faire gagner du temps, tu peux arrêter de suite. C'est dommage, car lorsque j'ai relu le cycle adulte, j'ai vraiment découvert pourquoi c'était - à mon sens - une oeuvre magistrale. J'étais passé à côté gamin.

Et je vais prochainement le relire car c'est majeur.

Mais ce n'est rapidement plus vraiment de la SF, mais d'avantage une reflexion.

ce qui est surprenant, c'est que les autres bouquins d'Herbert m'ont laissé de marbre. Mais alors Dune... Et je trouve l'adaptation de Cryo magique.

et sinon sur ce que je lis en ce moment (si ça intéresse )

Sandman de Neil Gaiman, une BD étonnante. J'y retrouve la poésie et l'onirisme d'Hellboy ou d'un Corto Maltese. Je ne connaissais pas, et dire que j'adore est un euphémisme.

J'ai relu entre temps The Crow dans la version refaite par O'Barr.

Et en roman j'ai repris un bon rythme c'est cool, même après avoir fini le cycle de la tour sombre de King qui m'a occupé quelques mois quand même.

Tu m'excusera Noah, je n'ai pas suivi ton conseil, j'ai continué
J'en suis actuellement au troisième tome, et même si j'accroche pas autant que sur un King, je continue à lire pépère tous les matins et tous les midis. Ca devient effectivement très violent niveau religion/philosophie, mais bon, je suis curieux de savoir comment ça peut se finir cette histoire
Entre Duncan Idaho ramené d'entre les morts par les Tleilaxu, puis marié à Alia, Alia qui succombe à l'influence du Baron, les 2 gosses de Paul qui sont des êtres omnisicents, les conspirations et les conspirations de conspirations qui conspirationnent , j'avoue que j'ai du mal à lire le bouquin aussi vite que je dévore un King...

J'ai tout de même bon espoir, j'arriverai bien le tomber ce cycle!

Je mets à jour: je suis au milieu du tome 4 de Dune. Peut être un peu moins cryptique (ou alors je m'habitue). Ca se lit, mais j'avoue que c'est pas aussi prenant que les 2 premiers tomes

Bonne chance si ce quatrième Tome est bien Les Enfants de Dune : c’est là que j’ai lâché l’affaire, il y a de cela une paire d’années. Dans mon souvenir, l’intrigue faisait du surplace et l’ennui allait grandissant. Je n’avais pas accroché à la nouvelle orientation du cycle, en effet plus philosophique qu’autre chose. Faudrait que je redonne sa chance au produit, comme on dit, d’autant que j’ai tous les bouquins qui attendent sagement d’être lus sur un rayon de ma bibliothèque.

Concernant Revival, on me l’avait vendu comme le grand retour de l’écrivain d’horreur des années 70/80, avec des tas de références à Machen et tout et tout… « on » s’était bien payé ma tête. Revival est assez bien écrit pour qu’un fan inconditionnel de King rentre dans ses frais, mais les seules choses avec lesquelles King s’amuse désormais à nous faire peur sont la maladie, les accidents de la vie, le deuil, la maladie, les accidents de la vie, le deuil et encore la maladie… Ah, si, dans les dernière pages, l’auteur semble s’être rappelé qu’il avait une promesse à tenir envers le lecteur, celle d’un récit d’horreur à la Machen. Problème : cette dernière partie est à la limite du bâclé avec une accumulation de scènes maladroites qui témoignent un peu plus du désintérêt de King pour le genre horrifique depuis belle lurette. Vous voilà prévenus...

Les battements de mon cœur se sont accélérés en lisant l’ami Iskor chanter les louanges du Stephen King des années 90/2000 (soit sa plus mauvaise période), pour ensuite trouver les Chroniques Martiennes pas terribles ! Bon, on dira que c’est chacun ses goûts, tout ça… Cependant, aborder les Chroniques Martiennes sous l’œil critique d’une SF manquant de réalisme est le meilleur moyen de passer à côté de l’essentiel.

Ray Bradbury n’a jamais été un écrivain de science-fiction : il a toujours refusé cette étiquette que les éditeurs lui ont accolé. On peut faire une exception avec Fahrenheit 451 — où l’auteur prédit avec une lucidité terrifiante comment l’omniprésence des écrans et des réseaux sociaux va venir à bout des livres plus efficacement que n’importe quel autodafé — mais autrement Bradbury est un écrivain fantastique oeuvrant dans une veine surréaliste, où il n’est pas besoin de tout expliquer, tout justifier, tout rationaliser. On peut presque parler de poésie en prose pour qualifier son écriture et, plus globalement, son univers et ses obsessions.

Les Chroniques Martiennes sont le reflet de tout cela. Le King de la bonne époque (celui des années 70/80, donc) l’avait compris lorsqu’il écrivait : « Lorsqu’il nous emmène dans l’espace, Bradbury se contrefiche de la propulsion ionique et des convertisseurs relativistes. Il y a des fusées, dit-il dans le cycle de nouvelles qui forme les Chroniques Martiennes. C’est tout ce que vous avez besoin de savoir, et par conséquent, c’est tout ce que je vais vous dire (…) Les moteurs de fusées, ça regarde les mécanos. L’écrivain, lui, s’intéresse à ce qui fait fonctionner les gens. »