@Erhynn : comme quoi


Ah bah c'était de la connerie.

Je trouve assez fou qu'au moment où on assiste à une prise de conscience générale d'un phénomène de grande ampleur, et dr libération de la parole des femmes, on puisse avoir comme réflexe de s'inquiéter des possibles dérives alors même qu'elles ont très largement été évitées et qu'il n'y a pas encore d'effet concret. Comme quoi c'est vrai que quoi qu'on fasse à ce sujet, ça ne va jamais : c'est trop ou trop peu, trop tôt ou trop tad, bref, ce n'est jamais fait de la bonne façon.


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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Bof, y a quelques neuneus de nous balancer la France de Vichy (délation, tout ça) et de nous faire "la comparaison finale.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Et je sais que ce n'est pas du tout le cas ici mais bon, je m'emballe.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Merci de le préciser (je le dis sans ironie).

J'ai horreur de parler de sujets personnels et encore moins sur ce type de forum, mais histoire de montrer que les choses sont complexes, j'ai été victime de deux types d'agressions sexuelles pendant mon adolescence, dont une a encore des conséquences sur ma vie quotidienne.

J'ai aussi commencé de vivre mon homosexualité à 19 ans à Lyon dans les années 1990, et à l'époque, pour faire des rencontres, il y avait en gros les lieux de drague la nuit (genre des quais non éclairés), le minitel (qui était à 50% une arnaque et sans traçabilité), et des bars et des boîtes spécialisés, c'est-à-dire le milieu de la nuit et tout ce qui va avec.
Alors autant te dire que les types qui t'embrassent sans que tu aies l'impression que quoi que ce soit dans le contexte pouvait indiquer que tu étais d'accord, les types bourrés qui te fichent les jetons parce que tu ne sais pas comment les désamorcer ni jusqu'où ça peut aller, les types qui tout d'un coup s'énervent parce que pour toi, naïvement, "aller chez moi pour boire un verre" ça veut dire "aller chez moi pour boire un verre" et pas "tu fais ce que tu veux", les types qui se branlent devant toi sous la douche dans des piscines publiques (et donc pas "spécialisées", hein, des douches normales) en clignant de l'œil jusqu'à ce que tu les menaces de leur foutre ton poing dans la gueule (pour se faire traiter d'homophobe, j'adore) - tout ça, je connais, je sais ce que c'est.

Sortir le soir seul avec la peur au ventre, je sais aussi ce que c'est vu que ces lieux-là étaient régulièrement patrouillés par des lascars de Vaulx-en-Velin qui venaient casser du pédé, et donc il fallait suivre quelques consignes de prudence (repérer les mecs en question, être nonchalant, ne pas se déplacer avec trop de papiers sur soi, pas de CB et juste le nécessaire d'argent liquide).

Pour l'anecdote, je pourrais aussi jouer à "balance ton porc", puisqu'un mec un fois chez lui m'a foutu un couteau sous la gorge en me demandant: "comment tu sais que je ne suis pas un serial killer?", ce à quoi j'ai répondu très calmement: "je n'en sais rien, mais il y a sur mon bureau un papier avec ton pseudonyme, l'heure de notre dialogue, ton numéro de portable, et notre lieu de rendez-vous", ce qui était parfaitement exact puisque je prenais cette précaution à chaque fois (être paranoïaque, ça aide). Eh bien, ce type était un gars "connu", marrant comme chez certains la moindre "notoriété" leur fait croire qu'ils peuvent tout se permettre.

Je connais aussi deux personnes qui se sont fait violer après avoir été droguées, une dans un bar et une chez lui (lui, il s'est fait dépouiller, aussi). L'un des deux est du coup devenu séropositif à cause de ça, à près de 60 balais. Il n'a pas témoigné, le salopard qui l'a plombé doit continuer à piéger d'autres mecs tranquillement.

Des histoires comme ça, j'en ai long comme le bras.

Ceci étant dit, je vais dire ce que je pense: cette histoire de #balancetonporc, c'est d'une stupidité crasse, une honte absolu, du pur n'importe quoi, la pire façon d'aborder le sujet. Le tweet de départ est scandaleux, l'exploitation médiatique est immonde, l'instrumentalisation est palpable, l'écriture inclusive est une connerie (je serais curieux de voir Gamekult réellement l'appliquer à tous leurs articles, pour rire, pas juste une ou deux phrases pour marquer le coup), tout cela va braquer des gens et créer des "camps" là où tout le monde devrait avoir la même cause commune, parce qu'absolument personne ne peut excuser ce type de comportement, et tenter de s'en débarrasser en s'identifiant mieux à l'autre bénéficierait à tout le monde.

La militance contreproductive, je connais très bien. Si j'étais une femme, ce dont je parle plus haut, je pourrais en parler à plein d'associations, mais pour les associations concernées dans le cas présent, la consigne sur ces sujets, c'est motus et bouche cousue: il faut donner l'image d'un milieu merveilleux et fraternel conforme à l'image du "safe space" des militants américains et des séries TV, le vrai fléau coupable de tous les maux étant l'homme hétérosexuel - pardon, le "mâle hétéro blanc cisgenre", pour citer certains tracts. Et ce n'est pas grave si c'est totalement faux, si du coup on ne prévient pas les jeunes de certains risques, etc. il faut "défendre son camp", quitte à promouvoir une vision manichéenne, à mentir sur le réel, à braquer des gens qui auraient pu être sensibles à d'autres arguments, et à tirer sur la corde de la culpabilisation jusqu'à ce qu'elle se casse.
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En tout cas j'espère qu'en plus de dénoncer sur twitter, les gens vont se motivee à porter plainte, déposer une main courante etc....
Si on veut que les mentalités changent, il faut des sanctions, sinon ça fera comme d'hab : les gens ralent, ça succite un débat, et après un petit tassement ça repart comme avant ....

@Lolo, je sais que tu es fan aussi de Steven Seagal. Nie pas je sais
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En tout cas c'est chaud pour lui aussi, je pense que c'est le prochain qui va sauter.

Hs (ou pas), ca part total en sucette sur jv.com
https://www.telestar.fr/culture/cyber-harcelement-sur-jeuxvideo.com-deux-annonceurs-souhaitent-retirer-leurs-pubs-311686#xtor=RSS-2689

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Sim, la mentalité que tu décris là tient en trois mots.

Eux et nous.

C'est une pensée transversale, génératrice de tout ce qui brise la société : concevoir le monde en "eux" les méchants et "nous" les gentils, comme si les personnes pouvaient rentrer dans une seule case. Et bien sûr dans cette conception débile chacun voit son "nous" comme étant le seul qui vaille.

Les militants qui préfèrent ce qu'ils croient être leur intérêt de groupe, plutôt que la vérité factuelle, fût-elle complexe, sont des boulets pour leur propre camp. Hélas souvent encouragés par leurs dirigeants. Et dans le fond ils ne valent pas mieux que les fachos qu'ils sont persuadés de combattre.

Reste que je n'irai pas pleurer si des dénonciations à la bourrin dérangent des agresseurs ou des ordures complices.

J'espère juste que les réelles calomnies pour d'autres raisons, manipulant le phénomène, ne seront pas trop nombreuses.

Pluie : jv c'est comme les petits cons de 9gag ou 4chan. L'équivalent des poules qui continuent à courir malgré la tête coupée : ils se comportent en parfaits petits fascisants sans même en saisir les références historiques. Les réacs modernes, que ne savent même pas pourquoi ils le sont.

ET ben Simbabbad, je pensais pas que c'était aussi chaud/dangereux de vivre une homosexualité masculine...

On a une amie qui est homosexuelle, et bon c'est pas aussi glauque, c'est plutôt galère de son côté pour trouver quelqu'un car déjà trouver la bonne personne en étant hétéro, c'est pas évident, mais alors quand on est homo, c'est une niche dans une niche.

Question, d'ailleurs c'est peut être un cliché qu'on voit mais est ce que dans les couples homosexuels côté homme, les relations longues durée sont entre des personnes qui ont une bonne différence d'age ?

@ryo95100: après, c'est un peu comme #balancetonporc, il y a évidemment plein de gens très bien, respectueux, etc. Même dans les exemples que j'ai donnés, il y a une part de malentendu dans certains cas, l'influence de l'alcool, et un certain clientélisme/communautarisme qui encourage des comportements...

Je voulais surtout illustrer que ce type de problématique, je connais, parce que j'en ai un peu marre que dès que l'on conteste telle ou telle lubie d'un certain nouveau féminisme (que j'oppose à Elizabeth Badinter par exemple, avec laquelle je suis toujours d'accord à 100%), on a droit à "vous êtes un homme, vous ne savez pas ce que c'est", et je suis obligé de fermer ma gueule si je ne veux pas avoir à déballer mon expérience. Même si évidemment je suis conscient de ne pas être touché par d'autres problématiques, comme les rapports hommes/femmes au boulot, les choses n'étant bien sûr pas totalement symétriques.

Je voulais aussi illustrer que les gens qui proclament haut et fort défendre une certaine cause, très souvent, n'en ont strictement rien à foutre. Il y a certes une notion de "camps" et d'œillères comme je l'ai dit et comme petitevieille l'a souligné, mais il y a aussi voire surtout la question du pognon et du pouvoir: certains groupes ou personnalités cherchent toujours à exploiter certaines problématiques pour obtenir des subventions, faire du lobbying pour leurs propres intérêts, percer en politique, obtenir des postes et caser leurs amis, etc. sans vraiment se soucier de la réalité de ce qu'ils exploitent - le truc est d'avoir un discours qui fonctionne médiatiquement et qui permette d'étendre sa sphère d'influence. Je l'ai constaté de visu et je pourrais détailler, et cela touche aussi le mouvement féministe. Il faut donc différencier les problématiques réelles vécues par les gens et l'exploitation que certains en font en caricaturant ces problématiques ou en les tirant dans un sens qui les arrange.


C'est tout à fait vrai, et d'ailleurs, quand je compare mon expérience dans les années 1990 et ma lecture de Proust ou de Gide, je retrouve les mêmes problématiques: ce qui a pourri la vie des homosexuels pendant des millénaires, c'est tout simplement l'isolement. Les chiffres fiables (et non ceux de Kinsey par exemple), c'est 3% d'homos stricts dont 2% d'hommes et 1% de femmes, et 3,5% de bisexuels qui évidemment ont toujours l'opportunité de choisir la solution la plus simple. A une époque où la mobilité et les possibilités de communications étaient très limitées, cela faisait forcément tourner les choses au vinaigre pour les populations concernées, y compris pour leur équilibre mental et leurs comportements, sans que les hétéros n'aient quoi que ce soit à y voir.

Les associatifs qui clament que l'amélioration des conditions de vie de cette population vient de leurs luttes pipeautent de façon éhontée: c'est Internet qui a tout changé, point barre. J'ai connu l'arrivée d'Internet et ça a été une revolution, parce que justement ça permettait d'échapper aux lieux spécialisés, aux associations, etc. - du coup, au lieu d'avoir comme intérêt la normalisation de l'homosexualité, ces commerces et associations se sont mis à avoir l'intérêt exactement inverse, car si la normalisation se complétait, ils n'auraient plus de raison d'être et disparaîtraient, et adieu pognon, situation, réseau, veaux, vaches, cochons, poulets. Là encore, je pense que c'est valable pour ce que je connais, mais aussi pour tous les mouvements analogues. La seule solution pour ces groupes, c'est alors la surenchère.


Je n'ai pas de statistique objective, mais de ce que j'ai observé: non, pas plus que chez les hétérosexuels. Après, il y a une question d'inclination personnelle, moi par exemple je me suis toujours mieux entendu avec les gens plus âgés que moi, mais comme pour tout le monde, c'est toujours la personnalité individuelle qui prime au final.
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Ah ce terrible "vous êtes un(e) XXXXX, vous ne savez pas ce que c'est", je ne le supporte plus.
C'est précisément avec ce raisonnement qu'on empêche les gens de "savoir ce que c'est", en cloisonnant.
Combien de fois j'ai pu entendre ses variantes, parce que mon apparence me classait à tort dans un groupe donné, alors que j'avais vécu par accompagnement bien des choses significatives dont on me prétendait ignorant…
Certes, ce n'est pas mon nom à moi qui est sur le CV rejeté 50 fois pour de mauvaises raisons, ce n'est pas ma voix et mon accent qui modifient la façon d'être reçu par téléphone, ce n'est pas moi la cible des réflexions que j'entends dans la rue comme "y'a des gens on ne sait pas ce qu'ils sont", etc. et pourtant je le vois, je le vis, je le comprends. C'est moi qui ramassais et ramasse les morceaux des personnes cassées par ces saloperies. Donc, si, je sais ce que c'est.

@Simbabbad :
Sincèrement, je m'estime extrêmement chanceux bien souvent, de n'avoir jamais connu ce genre de situation horribles, même s'il m'arrive de prendre autant de précautions que toi (noter avec qui j'ai RDV, où et à quelle heure et où je l'ai connu sur un papier sur mon bureau). Je m'estime aussi violemment chanceux d'avoir la famille que j'ai qui a pleinement accepté mon homosexualité, ce que la majeure partie des hommes que j'ai connu, tant amis qu'ex, n'ont pas le privilège d'avoir.

En voyant un court métrage en pleine nuit sur Arte, j'ai appris sans le vouloir qu'un de mes ex avait fait des trucs pas très joyeux pour s'en sortir quand ses parents l'ont foutu à la porte, le genre de choses qui lui vaudrait bien d'être taggé "#BalanceTonPorc" avec le regard d'aujourd'hui, peu importe le contexte dans lequel il l'a fait.


Pour ce qui est de l'écriture inclusive, je n'avais pas du tout suivi le débat, et là, je prends peur. Je ne me suis jamais fait d'illusion concernant mes écrits mais si je devais l'appliquer à Denaris et Soleil Lirien, oh boy, le bordel monstre. Et effectivement, vu comment la chose divise les gens façon "Manif pour tous" sur le net, c'est un foutoir monstre.

@petitevieille :
Ah ben tiens, un exemple de "Tu n'es pas XXX, tu peux pas comprendre ce que c'est :"

Sur Twitter. J'ai eu le malheur de demander à un de mes "amis" pourquoi, dans la VF de Get Out, il est très regrettable que le doubleur français de Chris Washington dise "Mais ils savent que je suis BLACK ?!" au lieu de "Mais ils savent que je suis NOIR ?!". L'ami en question prenait la chose très au sérieux et, étonné, car employant autant Noir que Black sans que cela n'ai jamais gêné qui que ce soit dans mon entourage, autant avec mes amis Noirs qu'avec mes ex Noirs. Je lui ai donc demandé pourquoi. Et j'ai compris que sur Twitter, qu'humilier quelqu'un, retourner et déformer les propos rien qu'avec le RT/Citation, ben c'est terriblement facile, et extrêmement douloureux.

Ouaip, en deux minutes, j'ai reçu des tonnes de notifications sur le mobile, d'innombrables RT, citations avec propos haineux, on m'a traité de raciste évidemment (?), mais aussi de pervers (c'était presque #balancetonporc avant l'heure), de sale obsédé par les noirs parce que voyez vous, j'ai des amis mais aussi des ex-noirs donc je suis un de ces fameux "Blancs qui ne veulent se taper que des Noirs car selon la légende ils en ont une grosse, hein ?". Et aussi "Ah oui, c'est comme Nadine Morano, et le fameux ami Noir des fachos !" (pour le coup, j'ai bien un cousin Gabonais mais était-ce utile de le citer ? Pour info il emploie Black au quotidien et s'en tamponne l'oignon). On a transmis mon simple Tweet à gauche à droite à toute sa TL pour m'inonder. Ça m'a servi de leçon, j'ai du supprimer mon compte. Passer en privé ne suffisait plus.

Mes fameux "potes et ex Noirs" étaient plutôt hilares quand je leur en ai parlé, même s'ils m'ont expliqué que ça pouvait "effectivement en chagriner quelques uns, mais ça ne va pas nous empêcher nous ni toi ni qui que ce soit en France de dire "Black" au lieu de "Noir".



Tiens ça me fait penser que je n'ai toujours pas vu Get Out, j'ai le film chez moi, il m'attend. Mais je n'ai pas envie de le voir. Il parait qu'il est excellent. Faut aussi que je matte Moonlight aussi mais je ne suis pas trop dans le bon état d'esprit...
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@Erhynn: c'est hallucinant ta mésaventure sur Twitter. Je n'ai pas de compte, je n'y vais jamais, et j'étais déjà d'avis que ça se prêtait beaucoup trop à ce genre de chose, mais à ce point, c'est effrayant.

J'avoue que je n'ai même pas compris le truc avec "Black"/"Noir", je n'aime pas les anglicismes, mais c'est quoi le problème?
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Un pote m'a expliqué et en gros (désolé de simplifier à l'extrême), mon "ami" parlait sans arrêt de la "racisation", notamment des "racisés" sans arrêt et détestait le whitesplaining (oui, lui par contre écrire "White" -comme par exemple : "Regardez ces #whitetears, ça n'a pas de prix !" au lieu de "Blanc" ça ne le gênait pas).

Donc, selon lui, employer "Black" tenait plus de la racisation que de dire "Noir".

Pour rappel, "Raciser une population, c’est l’enfermer dans un passé sans présent ni avenir : l’assigner à être une Race sans histoire."

Et pour le "whitesplaining" :
"Ainsi, lorsqu'un homme essaye d'expliquer le sexisme vécue par une femme à celle-ci, on appelle cela du mansplaining (ou encore parfois, mecsplication en français). Le whitesplaining est l'équivalent du mansplaining pour le racisme."

D'où le "Non mais d'où tu parles de ça, tu peux pas comprendre, t'es qu'un white, arrête ton whitesplaining !". Sauf que... je cherchais à comprendre tout ça, vu que ça m'était complètement passé par dessus la tête...



Et au lieu de me dire ça, "l'ami" m'a filé une douche pas possible. Au royaume des ignares, celles et ceux qui rêvent de savoir se font battre.
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C'est lui qui réalisait ou c'etait un biopic ?

Erhynn: y'a aussi le même souci avec arabe/reubeu/magrebin. Mais ton explication sur les noirs ça m'etonne. Perso j'avais compris le contraire, que Black ca fait plus cool et moins stigmatisant que noir....


Les gens n'ont jamais été aussi connecté avec les reseau sociaux, le tel illimité... surtout en bagnole voire même en scootet ou en velo. J'ai vu des mecs taper des sms à vélo putain ....
bref les gens sont hyperconnecté mais ils se parlent plus sans que ça parte en clash direct....
Ca c'est à force de matter les chti et les marseillais ^^
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Il y a un truc que j'ai jamais pensé à faire à l'époque d'avant avoir rencontré ma future femme quand je sortais avec des femmes rencontrés sur des sites de rencontres il y a 15 ans, c'est effectivement de marquer sur un papier pseudo, heure de rencontre et tous les détails.
C'est vrai qu'il y a une certaine réalité, c'est qu'on se sent pas vraiment en danger de rencontrer une femme, alors que rencontrer un homme pour un deal par exemple sur le boncoin, je suis plus méfiant...
(quoique la première rencontre IRL neo arcadia, j'y suis allé cool, enfin samedi après midi à la tête dans les nuages aussi... )


Du coup question pour les quelques femmes de forum, quand vous partez rencontrer quelqu'un que vous avez jamais vu ? (rencontre possiblement amoureuse ou simple rencontre passionné JV ou autre ), vous pensez à faire comme Simbabbad ou Erhynn et noter tous les détails sur une feuille de papier en évidence ?, c'est pas con du tout comme précaution...

Je n'ai pas Twitter, mais c'est pas comme sur Facebook où tu peux rendre ton profil privé ? Dans ce cas, faut juste rendre ton profil accessible aux gens que tu connais, t'auras moins d'emmerdes. C'est ce que je fais : je dois avoir 190 amis Facebook, et ce sont tous des gens que je connais : entourage, famille, amis, anciens collègues de travail que j'ai kiffé, etc (même si certain(e)s ont 2 ou 3 profils différents, et là j'avoue que je comprends pas ^^).
Bon après quelques fois ça part en couilles - j'ai des amis d'opinions différentes, de l'extrême gauche jusqu'aux gars un peu identitaires, mais ça reste rare quand même qu'ils s'insultent.
Ca limite les tensions et de se prendre la tête pour que dalle (les dramas sur les réseaux sociaux, je suis pas fan).

Sinon, je suis bi (même si j'ai une préférence pour les femmes) et j'ai eu de la chance de tomber sur des mecs cools lors de certaines rencontres. Bon après, vu mon gabarit de l'époque, faut dire que ça aide ^^

Ni l'un ni l'autre, Rain. Si tu veux tout savoir, le court métrage parlait d'un jeune noir qui se retrouve à la rue et dont le "meilleur ami" l'amène dans une situation pas possible. Le jeune se retrouve à devoir se prostituer et même à coucher avec sa "copine" (qui s'avère être complice de l'ami) devant son pote, sans quoi il n'aura pas ce qu'il lui a promis.

Entre ces séquences particulièrement dures, le jeune a rencontré une autre femme, sérieuse, ouverte, cool et qui l'aiderait sans aucun doute à sortir de là. Mais il est sans cesse rattrapé par son entourage toxique et à force d'excuses bidons et de lapins posés, fini par ne plus pouvoir rencontrer la nouvelle femme et reste bloqué dans sa spirale infernale.

Je n'étais pas encore séparé de mon homme à l'époque mais ce court métrage a plus ou moins résumé ce qu'il a vécu quand ses parents l'ont foutu à la porte, car il faisait le taxi pour des dealers bien avant que je le rencontre, et les dealers ont parlé de lui à la police. Sa mère, en apprenant qu'il était convoqué au commissariat, a fait un malaise et son père a décidé de le renier. Tout ça pour quoi au final ? Rien, car il n'a pas été inquiété par la police. Et avec ça, il devait aussi gérer sa relation avec moi et le conflit que ça posait avec sa religion et son entourage toxique (évidemment homophobe, ultra pratiquant et j'en passe).




Oui, d'ailleurs j'ai rarement été à l'aise à dire "rebeu". Quand j'étais plus jeune, je pensais aussi que "Black" ça sonnait bien. Je n'ai jamais connu, IRL, de personne que ça gênait de dire "Black" au lieu de "Noir". Même si, désormais je peux éventuellement comprendre que ça en gêne certains.




Non mais tu n'es pas loin de la vérité. Si je n'utilisais pas Twitter, je n'aurai jamais été au courant de cette histoire d'écriture inclusive, de Black Vs Noir, de tout un tas de nouveaux termes et autres néologismes (malaisant, gênance).

@Florence06 :
Ouaip, je connais bien la fonction "Privé" ^^, mais c'était trop tard, je suivais trop de personnes qui pouvaient en retour me contacter, et après être passé en privé, j'ai vu qu'il avait fait des captures d'écran de ses RT & citations pour continuer le harcèlement. Le problème avec ces réseaux sociaux, notamment Twitter, c'est que quand tu RT un post, tu ne fais que citer quelqu'un sans modifier son propos, mais parfois ça le sort de son contexte. Et en plus du RT, tu peux "Citer", c'est à dire que tu repostes le tweet, tout en ajoutant en plus ton propre message au dessus (un peu comme les Quotes du forum). Et ça, c'est très pratique pour déformer les propos.

Et du coup, le texte n'aidant clairement pas à se mettre dans la température du dialogue, ben ça part en vrille en deux-deux.

Je me suis même pris la tête avec ma frangine parce qu'elle RT beaucoup de trucs de personnes qui se vantent d'être athées et "laïques", voire de mecs qui vont jusqu'à s'introduire dans les conversations, genre :

Personne A : Ouf, la maladie de mon fils est passée, merci mon Dieu !
Personne B : Allah est avec toi ma chérie !
Mec toxique : Bonjour, avez vous une preuve que cela soit le fait de votre Dieu ?
Personne A : Ce n'est pas ce qu'on a dit.
Mec toxique : D'accord, dans ce cas avez-vous une preuve que votre Dieu existe ?

Voilà comment on déraille. J'en ai parlé à ma sœur, qui m'a en retour accusé de me pencher devant les croyants, que la religion c'était le mal, bla bla bla (oui ça va loin sur le net pour partir en couilles pour n'imp').

Le truc c'est que bien qu'étant athée, je ne vais pas aller m'en vanter sur le net ou partout où je me trouve, l'exposer comme une fierté ou aller jusqu'à faire chier les gens pour leur dire que, ben dis donc, moi je "sais" que votre Dieu n’existe pas, alors prouvez moi qu'il existe. Puis ensuite Citer leurs tweets pour les tourner en ridicule et faire croire que j'ai une sorte de supériorité intellectuelle méprisante au possible.

Argh, que je hais Twitter pour ça... (et je déteste Facebook...).

Le seul endroit paisible c'est Google+, y'a tellement personne...
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Les réseaux sociaux ont été vendus comme étant une ouverture à l'autre, mais c'est exactement l'inverse qui se produit: de petits groupes hyper homogènes se constituent, et quiconque dévie d'un micropoil du groupe se fait lyncher. C'est comme une exploitation volontaire du malentendu naturel qui existe dans le format "écrit/parler" (déjà à l'époque de MSN avec des gens que l'on connaissait bien ça pouvait partir en vrille sur pas grand-chose). Le format très court de Twitter semble fait exprès pour couper tout contexte.

Le seul moyen que ces trucs fonctionnent sainement c'est de les limiter aux gens que l'on connaît réellement.


De nos jours, quand quelqu'un disparaît, on examine automatiquement ce genre d'élément (communications sur le portable, messages échangés sur l'ordinateur de la personne). A l'époque du minitel et quand les portables n'existaient pas, en revanche... Je ne prendrais peut-être pas ce genre de précaution maintenant parce que tout est tracé.
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Oui, y'a moyen de limiter la visibilité sur Facebook, mais encore faudrait-il que l'entourage "privé" suive...



Dérive typique des commentaires face-bouque - et ce qui m'a poussée à ne plus fréquenter cette plateforme, parce que même un innocent sujet à base de fromage au lait cru ramené de vacances, ou une photo de panier de chatons nouveaux-nés peu vite dégénérer en bisbille de militants "anti-poison-lacté" ou "pro-life-félin-stérilisé".
Et encore, oui, ces exemples-là sont "gentils" à côté de ton exemple sur la dérive "HS-guerre de religion"... - Bref, c'est le genre d'endroit ou même entre personnes qui pourrait tomber d'accord sur une "cause commune" en arrive à se bouffer le nez.

( - Se rappelle un quiproquo pitoyable sur la "notion de représentation ethnique dans les Mangas et omniprésence du modèle "caucasien"" avec arguments-foutaises à la clef pour se justifier, alors que ça reposais pourtant sur une dénonciation de l'oppression des "minorités"...Et que ça avait juste démarré suite à un shitpost sur le remake de Ghost in the Shell, plus concrètement.
Que répondre à ceci, au risque de passer aussi pour quelqu'un de tout aussi réac ?
- Un "Non, ils sont peut-être juste "dessinés comme ça" ? Il faudrait peut-être demander son avis à l'auteur ? "", aurait-il pu calmer le jeu ? )



[HS] @Rainmaker : ça, ou alors chasser du Pokémon à bicyclette. ( Sérieusement, certains le font parce que ça permet de rallier plus vite les points voulus, tout en restant en dessous du seuil de vitesse de déplacement limite. ) [/HS]



@Erhynn : ( Ouh-là... Merci pour la mise en garde sur ces expressions. Perso, j'ai pas non plus eue à faire à ce genre de malentendu sur le terme Black/Noir dans mon entourage. )

Bin, j'en suis à me demander si certaines "susceptibilités" ne seraient pas aussi un peu localisés, parfois ? ( Pas dans le même contexte, mais j'ai pu constater que chez certains groupes de personnes les émoticones " ^^" , et leur variantes étaient parfois perçues comme une forme d'insulte du même niveau qu'un "va te faire f... " bien placé. :/ Alors que d'habitude, c'est utilisé bien plus comme une alternative au smiley " ", et/ou au pire pour exprimer de la gêne, à la rigueur - Dérive de langage "iconique" ? )

C''etait evident, les reseau sociaux c'est juste un forum géant. Et donc les mêmes règles s'y appliquent ...


Bah si j'avais acheté" un velo neuf (le mien est trop petit) je le ferai ^^


Pour le terme arabes ce qui m'embete c'est que je l'utilise souvent pour parler de potes à moi. Arabes ils le sont (marocains, egyptiens etc....) et ils m'ont toujours dit que les designer comme ça ça les génaient pas.
Et quand je parle d'eux à des gens ils me regardent toujours bizarrement genre quand tu dis arabes c'est que t'es un raciste
Ce qui est dingue c'est que y'a de plus en plus d'expressions bannies mais que comme c'est pas officiel bah des fois tu te fais reprendre de volée


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