Bah, laissez-moi "deviner" le pitch, pour voir ^^" : Ralph s'est retrouvé dumpé sur la toile grâce à un kit d'émulation ?

Vu le garçon et la bête, et bon sang que ce dessin animé m'a marqué, ça faisait un moment que je regardais un peu blazé des long métrages d'animation du studio ghibli, mais sans retrouver la flamme des débuts style nausicaa, laputa, porco rosso et là une gifle.

C'est simple avec ma femme, on s'est mis à bouffer du riz les soirs de semaine, et je mets des oeufs cru que je mélange dans le riz façon Katsu don

C'est magnifique, des métaphores énormes sur les problèmes de société, les différences, le refus de la société puis l'acceptation et l'insertion.

Si tu ne l'as pas vu, je te conseil Ame et Yuki : les enfant loups du même réalisateur que je trouve plus aboutit sur certain point.
_________________

Don vendredi soir je suis allé avec mes deux grands voir La tortue rouge.

Ce film réalisé par un Néerlandais était à l'origine un projet de court métrage, c'est Isao Takahata, grand admirateur des précédents films (tous courts) de Nicolas Ducock de Wit qui l'a poussé à développer un long métrage, coproduit par Ghibli du coup.
Ça en fait le premier film non japonais à arborer un gros Rototo bleu au début.

Ce film est une pure robinsonnade d'une qualité visuelle et sonore époustouflantes. Après la traditionnelle phase d'adaptation, viennent les tentatives de départ, mais qui échouent toutes de la même manière, mystérieuse.
Sans vous donner le rôle de la tortue rouge du titre, à partir de ce moment le film tourne au conte, après une scène d'une cruauté assez impressionnante dans un film visant un public enfantin (les crabes sont tout droit décalqués des petits sidekicks made in Disney), le récit stagne un peu, contrebalancé par une orchestration presque assourdissante.



Mais cela n'empêche pas d'être émerveillé par les paysages, le design des persos qui pour moi évoquent très fortement Hergé (le nez, les yeux , les proportions), et surtout le rythme. Il y a toujours un événement en préparation, toujours une péripétie à venir. Je n'ai pour ma part pas trouvé le rythme ennuyeux, c'est même assez enlevé je trouve, à part tous les plans sur les couchers de lune.

Bref ce n'est peut-être pas le chef d’œuvre terrassant que j'ai pu lire un peu partout mais c'est très bien quand même.
Et puis emmener voir ça à ses enfants alors que dans la salle d'à côté il y a Le monde de Dory, c'est d'un snobisme délicieux.
_________________

... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

( Totoro qui se retrouve tout rouge pour la première fois, en passant ...Enfin, à moins qu'il n'y aie eue plusieurs versions de la copie-ciné ? )



Oui, voilà, c'est surtout l'ambiance et la mise en scène qui m'à empêché de "vraiment m'ennuyer" pour ma part - parce que, même en "mode survie", nos robinsons ne font que vivre leurs vie de tout les jours à l'écran.
( A part la séquence du tsunami, très bien amenée niveau mise en scène d'ailleurs, vu qu'elle est arrivée pile au moment ou je retenait avec honte un baillement de lassitude. Bien calculé, niveau timing. -Et perso, je n'aie pas pu m'empêcher de me rappeler un passage dans Conan le Fils du Futur à ce moment aussi. )



Ou comme les Noiraudes ?

Les "vraies stars" de l'histoire, perso. ( Non, j'exagère un peu, mais ils apparaissaient souvent aussi comme pour ponctuer les différents "chapitres" du récit avec des petites scénettes de poursuites. Et je suppose que c'était aussi la seule distraction du naufragé au départ - Il aurait pu tout aussi bien les manger, mais non, il essaye même de les apprivoiser à un moment. )



J'avais vu une interview plus tôt de Dudok de Wit qui parlait justement de cette référence au "style ligne claire" ( Et à une animation plus "retenue" que d'habitude chez lui , si l'ont connait ses courts-métrages précédents. )

Bon, le "apprendre à s'ennuyer" de ma part est ambigüe : disons qu'il ne faut pas s'attendre à du récit d'aventure, ni à d'énormes twists scénaristiques ( à part vers le début et à la fin, si l'on veux. ), mais après coup, je me suis rappelée le court-métrage "Father and Daughter" du même auteur et j'ai un peu mieux compris l'enjeu narratif et ambiants de ce film en le revisionnant :





( Hé! Hé! Mais je suppose que le poisson-amnésique-chronique restera encore assez longtemps en salle à côté pour qu'il n'y ait pas à courir après les dernières séances, il n'y pas trop à s'inquiéter là dessus. ---> )

Bon, bémol technique, par contre : Les tout premiers plans du films m'ont parus presque trop sombre pour être appréciés - alors que le reste du film n'à plus ce soucis par la suite.
( mais je suppose que c'était peut-être un soucis d'étalonnage des luminosités/contrastes lors de la diffusion dans mon ciné de quartier ? )

_________________

Oui, c'est une série-Mickey remise au gout du jour, avec des références rétro. ( Au moins, ils ont conservé le côté Chaplin du personnage de départ, c'est déjà ça - pour le reste, j'en aie pas vu assez pour juger l'ensemble. ^^" )

---> "-Ah, bon - Par contre encore une série animée qui se retrouve dans la section "film d'anim'"... c'est à se demander si ça ne fait pas doublon, a force ? "

tain c'est vrai j'oublie a chaque fois que y'a un topic dédié. Bon je c/c mon truc là bas du coup
_________________

Vu l'age de glace 5, et bon pour ma part je vais m'arrêter au 4, là je sais pas, le rythme, les gags qui prennent moins, enfin bref, je commençais à regarder l'heure au bout d'une demi heure de film...

( Ok, je retire ma "critique" perso sur La Tortue Rouge. ^^" )

Le filon glaciaire s'épuise ? (J'ai du m'arrêter au 3 et son "monde perdu", personnellement. :s )

Merci d'avoir parlé de ce film, sans vous je l'aurais raté C'est aussi un peu mon sentiment sur la musique, à quelques occasions les raisons de l'envolée de la musique m'ont échappé.
J'ai trouvé que le film s'en tire plutôt bien sur le fait d'être muet, ce qui était loin d'être gagné.

Le film met le réalisme assez loin au second plan, par exemple, rien ne montre comment les personnages survivent aussi facilement (bon ok on voit des fruits, mais ça ne nourrit pas toute l'année, ça ), particulièrement après le tsunami (adieu la faune et la flore, j'imagine) . Mais c'est sûrement pour éviter des lourdeurs inutiles.

Bon et saluons le travail graphique : c'est vraiment très beau, ce qui est essentiel pour un film au rythme lent.

PS. quelqu'un a compris pourquoi ils ont allumé un brasier ? Ils voulaient se faire repérer par un navire ?

j'aime bien les films mais ca fait depuis le 1 qu'elle doit arriver l'ere glaciaire. Ca en devient un running gag a force
_________________

Tu es parti avant la fin? L'age de glace est bien là à la fin du 1.
Et dans le 2 c'est déjà le réchauffement.

oui c'est ce que je dis
_________________

Non. Tu dis qu'elle doit arriver. Hors, elle ne doit pas, elle est là et même passée depuis plusieurs films.

Vu comme des bêtes, et c'est simple, on peut faire un parallèle avec Toy story, c'est presque un toy story avec les animaux de compagnie.

C'est très bien fait, j'ai passé un bon moment, mais si j'achète le bluray dans quelques mois, ce sera surtout pour le DA d'ouverture sur les minions

Curieusement les films d'animation ont tendance à me laisser de marbre. Il n'y a que la trilogie Toy Story que je prends toujours énormément de plaisir à regarder. C'est drôle, bien réalisé, et cela réveille l'enfant que l'on est toujours un peu (beaucoup) resté.

J'ai vu dans la semaine One Piece Gold, qui passait miraculeusement en avant-première et en VO dans mon ciné.



L'intrigue se situe après Dressrosa, il vaut donc mieux être à jour de la publication française du manga pour ne pas se faire spoiler certains éléments de l'intrigue (mais si on s'en fiche, on comprend tout sans problème pour peu qu'on connaisse un peu One Piece car il ne rentre pas tout à fait dans la chronologie du manga).

L'équipage de chapeau de paille arrive sur le navire-île-casino de Gran Tesoro, qui est le plus haut lieu de divertissement au monde. Il est dirigé par Gild Tesoro, qui a le pouvoir de contrôler l'or. Il accueille l'équipage comme des membres VIP, mais il a néanmoins des griefs envers eux, tandis que Nami retrouve une vieille connaissance...

Je n'ai pas vu beaucoup de films One Piece (2 je crois), et j'ai été agréablement surprise par le déroulement du film : dans le manga, les combats sont tous calqués sur le même moule : Luffy va affronter le big boss, tandis que le reste de l'équipage, soit individuellement, soit en binômes, se chargent des sous-fifres en différents endroits du lieu attaqué. Ici le déroulement est différent, avec un petit aspect "film de braquage" intéressant.

La baston est évidemment présente, mais elle ne commence vraiment qu'après une bonne moitié du métrage, et là, surprise : alors que le film dure 2 heures, on ne voit pas le temps passer avant ET pendant la baston, qui est très impressionnante, tout en ménageant un minimum de suspense. Le scénar est bon, le méchant est charismatique, il y a comme toujours du fond (même si c'est pas très subtil), et si techniquement il y a des hauts et des bas, la mise en scène en jette.

Bref, One Piece Gold est pour l'instant, et sans forcer, le meilleur film d'action de l'année, et de loin.



(Et parce que ça ne mange pas de pain, l'équipage arbore pas moins de 4 tenues différentes durant le film, de quoi vendre un paquet de figurines !)
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Voulant profiter de la fin des vacances pour voir des "Disney oubliés" j'ai trouvé dans mes recherches le site http://www.chroniquedisney.fr/
(cliquer sur Ciné TV en haut)

Je ne connaissais pas et c'est vraiment bien! Tout ce qu'a produit de près ou de loin la société est chroniqué, souvent on a droit à de véritables making of. Là par exemple je cherchais ce qu'ils disent de Taram et le chaudron magique, et je me retrouve avec un état des lieux super complet de Disney au début des années 80. Avec toujours un souci de transversalité qui fait plaisir à voir.

Recommandé!
_________________

... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Effectivement c'est un excellent site, merci de nous le faire partager. En le consultant j'ai pu decouvrir le listing complet des productions Pixar, et je suis tombée par hasard sur une critique vraiment très exhaustive concernant l'un des tomes appartenant à la collection intégrale de Carl Barks, avec référence complète de toutes les histoires y figurant. Une vraie mine d'infos !