Je me suis revu un bon vieux film que j'avais adoré étant gosse, et je savais plus trop pourquoi (la musique me trottait dans la tête), et là je viens de me le refaire : luke la main froide avec paul newman, et là j'ai encore une fois adoré, enfin un peu déçu de la qualité du bluray mais bon, passé l'adaptation de l'oeil à la qualité pas terrible de la remasterisation et le son pareil qu'en DVD, c'est un pur chef d'oeuvre (enfin pour moi).

A la base, c'est un gars un peu paumé qui se rebelle contre le système et l'ordre, et shoote des parcmètres pour aller en taule, et petit à petit il se fait accepter par les autres tolards et provoque gentiment les gardiens jusqu'à ce qu'ils arrivent à des actes injustes envers lui, et il se rebelle d'autant plus, fais des évasions qui les ridiculise, bref ce côté rebelle contre la société que j'avais du aussi apprécier étant gamin, je l'ai vu et décortiqué d'avantage, avec des scènes où justement son meilleur compagnon de prison lui dit de lacher prise de se rendre, et il cède pas, un instant magique qui me fait penser dans une moindre mesure au charactère trempé d'un rorschach dans watchmen (ne jamais faire de concession ou compromis et rester entier et soi même)

Bref, avec mon regard de bientôt quarantenaire et ce que je vois du monde, de la société, c'est raffraichissant, simple et ça fait bien réfléchir sur le cadre oppressant qui nous entoure tous les jours sans forcément une bonne logique..

Super film et une fois de plus Newman génial, quel acteur ! Un film drôle et doux malgré la dureté du contexte, son injustice profonde m'avait beaucoup marqué enfant.



C'est amusant de voir les choses comme cela parce que pour Alan Moore, et même si un auteur n'est pas toujours le meilleur analyste de sa propre oeuvre, Rorschach est juste un facho, un vigilante dont les limites morales ont explosé. Il était d'ailleurs effrayé du succès de ce personnage auprès des lecteurs.
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Bah disons que ce que je retiens le plus du personnage de rorschach, c'est qu'il continuait ses missions underground de vigilante alors que les autres avaient laissé tombé suite à la loi anti super héros, que c'est parti de lui l'enquête sur la mort du comédien, et qu'il a préféré mourrir que de répandre le mensonge sur le dr manhattan et la fausse menace mondiale... (qui a certes servi a unifier le monde mais bon...)

Bref, un personnage sans concession, dans le bon ou le mauvais...

C'est en ce côté "je reste moi même et assume les conséquences" que j'ai trouvé le personnage de luke la main froide proche de rorschach même si on a d'un côté un joyeux drille provocateur et d'un autre un psychopathe vigilante né d'une enfance malheureuse...

Vu gone girl, et je confirme tout le bien qui en a été dit, et c'est bien un des meilleurs films de 2014 (mais derrière les guardiens de la galaxis, faut pas déconner non plus )

Le film m'a d'ailleurs pris à contrepied par rapport à ce que je pensais à la vue de la bande annonce, je dis rien pour pas spoiler, mais sacré scénario, et bien flippant tout ça.

C'est sombre, mais pour le coup c'est un film que j'ai quand même envi de revoir, pour mieux décortiquer certains passages.

J'espère que tu l'as vu en VO, où Gene Hackman parle en anglais et il n'y a que Bernard Fresson qui lui répond dans cette langue, les autres personnage ne parlent que français. Dans ces conditions on comprend mieux sa frustration et son comportement hautain, il se retrouve à la remorque d'un autre flic alors qu'à New York son coéquipier le suivait. Et je confirme, le film a bien été tourné à Marseille. Le vieux port a pas mal changé depuis, mais les petites rues autour pas tant que ça.
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Yep, ça rend le film bien plus authentique ainsi. Et ça rend Gene Hackman vraiment désagréable
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Avant hier Arte avait diffusé Le salaire de la peur. Chose interessante, ils ont également diffusé hier le remake de Friedkin le convoi de la peur. N'ayant vu aucun des deux, j'en ai profiter pour ratrapper mon retard et par la même occasion un petit comparatif.

Au final, j'ai préféré le remake au film original. J'ai trouvait que l'original de clouzot avait des problèmes de rythmes, notament sur le début qui prend une plombes pour tout mettre en place avant de lancer l'aventure. Par ailleurs j'ai vraiment eu du mal avec les héros français de Clouzot qui a aucun moment ne m'attirait la sympathie, sans souhaiter leur mort ça ne me faisait ni chaud ni froid de me demander ce qui pouvait leur arriver, je m'était plus attaché à Luigi et l'Allemand pour tout dire. Attention je ne remet pas en cause la qualité du film qui a de bonne séquence de tension, certaine scène sont bien plus réussit a ce niveau que dans le remake d'ailleurs, mais dans l'ensemble j'ai trouvé le film de Freidklin bien mieux construit et équilibré.

Et puis mince

la scène ou Roy Schneider arrive en portant le paquet de nitro après avoir fait deux kilomètre a pied, c'était bien trippant comme image.

Bref c'est deux très bon film mais si on me demandait lequel choisir, je conseillerais la version de Friedkin.
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En toute modestie, le scénariste et Friedkin ont estimé qu'ils étaient parvenus à supplanter l'original dont ils sont fans.. Ils le justifient en expliquant que leur film reste terriblement actuel en 2015, en dépit de son âge, tandis que celui de Clouzot demeure marqué par son époque (message anticapitaliste, etc...).
Le début du Salaire de la Peur est une formidable satire sur le comportement colonial adopté par les voyous de l'époque, persuadés de s'installer pépère dans un terrain conquis pour faire du flouze avec des autochtones réduits en esclavage, et qui se retrouvent dans la situation inverse.

Le Clouzot est formidable dans les moments de tension, la déchéance de Charles Vanel, l'introduction, etc... Le Friedkin est une expérience sensorielle de dingue. Le premier m'a le plus marqué, mais les deux sont de véritables chefs d'oeuvre pour moi.

Merci Arte d'avoir diffusé la version remastérisée en plus.
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C'est un peu reproche que je ferais au film de Clouzot les décors me faisaient plus penser à l'Afrique que l'amérique Latine.

Au début je pensais que ça se passais dans une colonie d'Afrique mais au final tout le film est censé se passé en Amérique Latine, du coup je pensais au début avoir affaire a une critique de la colonisation et au final c'est juste des occidentaux paumé au guatemala.
Je sais que le fait que les habitant parle espagnol aurait du me mettre la puce à l'oreil, mais l'Espagne avait aussi des colonie en Afrique.



je suis d'accord et comme je l'ai dit, je ne remet pas en cause le statut du film malgré ses quelques défauts.

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Le pire, c'est que c'est tourné en Camargue


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id PSN : mode7_13

ça explique mon ressentit vis a vis du décors donc
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Tiens, je connaissais "Le convoi de la peur", que j'avais beaucoup aimé, mais pas "Le salaire de la peur". Votre discussion me donne envie de mater ce dernier.

Sinon, avant-hier :



A vrai dire, vu le scénario (l'histoire d'une amitié entre 2 filles que tout oppose, la 1ère fan de rococo et un peu pédante et la 2ème, chef d'une bande de motards et adepte du coup de boule quand quelqu'un ne lui plaît pas), j'avais peur que ce soit trop cul cul la praline ou gnan gnan, mais l'extrait sur Youtube avec le mec à la banane de 15 mètres de long m'a donné envie de voir ce film.

Et ben, bien vite mes craintes ont été dissipées. Ca ne se prend pas du tout au sérieux, c'est auto-parodique, c'est souvent port-nawak, c'est pas du tout tarte et certaines scènes sont très amusantes.
Franchement, j'ai beaucoup aimé. Bon c'est pas non plus un chef d'oeuvre immanquable, mais ce film donne le sourire.

Sherlock Holmes: A Game of Shadows — Je l'ai préféré au premier volet, de par son scénario n'impliquant plus rien de surnaturel surtout. Je retrouve tout ce qui m'avait plu dans son prédécesseur (respect des codes de l'œuvre originale, charisme des personnages, effets de mise en scène, reconstitution remarquable, dialogues, Kelly Reilly) mais sur fond d'une trame plus captivante à mes yeux. Un très bon moment, donc.

Les Tontons Flingueurs — J'avais tenté de regarder ce grand classique il y a des années, sans rentrer dedans, et avais arrêté en cours. Je n'en suis toujours pas énormément fan parce que le côté "comédie" l'emporte sur ce qui aurait pu être un grand film de gangsters à la française, à une époque où nos acteurs avaient des "gueules", et en imposaient. Fort heureusement, le script est franchement génial et contient un paquet de répliques de dingue.

The Untouchables — Alors donc ici, nous avons affaire à un film de Brian de Palma (excellent réalisateur: check), avec une OST signée Ennio Morricone (ambiance sonore: check), sur le thème de la prohibition à Chicago (thème de qualité: check), avec les jeunes révélations Kevin Costner et Andy Garcia, un Sean Connery qui commence à exceller dans ses rôles de vétéran, et Robert de Niro en Al Capone (casting de ouf: check). QUE DIRE DE PLUS. Magnifique, émouvant, prenant, super bien joué. Un chef-d'œuvre absolu, digne de la trilogie du Parrain, honnêtement.



Sinon, j'ai vu des westerns. Je poste ça dans quel topic?
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c'est celui avec Iron man qui joue sherlock ?

Parce que je l'ai vu aussi et j'ai vraiment pas du tout aimé. Effet spéciaux sympa mais pas à propos, rebondissements en mousse, et scenar qui s'y croit trop
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Ben dans le premier le truc c'est justement

qu'en réalité il n'y a rien de surnaturel, que des tour de passe passe du méchant.

Sinon faudrait que je voit cette suite, je l'ai en DVD/Blue Ray et les critique les plus négative que j'ai eu sont "c'est du même niveau que le premier" et vu que j'ai aimé ce dernier...
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Vu charlie mortdecai avec johnny depp, gwyneth palthrow, ewan mac greggor, paul bettany et c'est juste hilarant, un excellent film qui malheureusement va sans doute faire un four vu comme il est distribué (première semaine dans la plus petite salle de mon ciné).

Il y a pas johnny depp excelle dans ce rôle de dandy complétement décallé et paul bettany en garde du corps/homme de main supra loyal qui corrige les boulettes de son maitre, hilarant

Johnny j'ai l'impression qu'il s'enferme quand meme totalement dans ces personnages de doux dingues. Il tourne un peu en rond je trouve
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Pareil, ça commence à faire trop là, d'autant plus qu'il sait très bien faire d'autres choses.

D'ailleurs je me suis toujours demandé, est ce que c'est lui qui détourne ses personnages, ou alors c'est lui qui est en total roue libre et fini par jouer toujours pareil.

Mais sinon oui il est pas mauvais comme acteur à la base. C'est dommage
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Tiens, le film sensation de la fin de l'année 2014 n'a pas attiré certains d'entre nous dans les salles? Je l'ai vu la semaine dernière et wow, quel film!

Whiplash

C'est l'histoire d'un jeune étudiant batteur au conservatoire de Manhattan qui veut intégrer l'orchestre dirigé par Terrence Fletcher, un professeur d'une extrême exigence et réputé pour former les meilleurs musiciens de jazz au monde. Andrew Neyman a un don pour la batterie. Il sent qu'il y a quelque chose en lui, un feu au plus profond de son être qui ne demande qu'à être nourri pour exploser aux yeux de tous. Ça tombe bien, Fletcher a toujours rêver de découvrir et former un nouveau Charlie Parker. La rencontre entre Terrence et Andrew ouvre le film, et ils vont peu à peu se découvrir, se nourrir, s'aimer, se détester et dans ce jeu de chat et de la souris parfois cruelle et sadique, quelque chose de magique va se produire et se révéler à la face du monde.

La musique au cinéma est un sujet peu commun. Un film sur la batterie l'est encore moins. Curieux paradoxe qu'est cet instrument si particulier. Il est souvent caché derrière tous les autres musiciens. Le batteur lui-même est caché derrière son installation. Il est surtout unique dans un orchestre ou un groupe. Whiplash nous fait découvrir l'envers du décor du batteur. Le batteur, c'est un peu comme le gardien de but dans un orchestre. On ne le remarque seulement quand il se loupe. Il agit dans l'ombre, mais tous ses autres partenaires se reposent sur lui pour exprimer leur talent. En résumé, c'est un poste fascinant et qui mérite qu'on se penche dessus. Et Whiplash le fait admirablement bien.

J'ai du mal à trouver les mots pour parler de Whiplash. Peut-être parce que c'est un film qui ne se raconte pas tout simplement. Il faut le vivre. Il faut faire l'effort d'aller en salle, s'installer dans une ambiance feutrée, s'immerger dans le noir complet, pour assister à un spectacle qui va nous en mettre plein les yeux et les oreilles. Je ne connais pas le réalisateur Damien Chazelle, mais sa mise en scène est incroyable. La musique prend vie littéralement sur la pellicule. Le tempo et les percussions virevoltent à travers les images. La direction d'acteur n'est pas en reste car on découvre ou on redécouvre Miles Teller et JK Simmons. Ces deux-là on peut être trouver le rôle de leur vie, et pourtant, ce n'est que leur premier grand rôle au cinéma. Whiplash n'est pas seulement un film sur la batterie et le jazz, il distille également en filigrane une critique cruelle et acerbe d'une société individualiste ou la concurrence est sans pitié et tous les coups sont permis pour arriver au sommet.

Mais ce que je retiendrais de Whiplash, c'est que c'est un film sur la passion. La passion d'un musicien envers son instrument de vie. La passion d'un professeur pour l'histoire de son art. La passion qui va les pousser à aller au-delà de leur limite pour atteindre le nirvana musical. La passion qui va aboutir à une séquence finale ahurissante de virtuosité ou le batteur et son professeur nous offre une confrontation d'une intensité folle, où les dialogues sont remplacés par des regards, où les provocations et les réponses sont illustrés par des changements de rythme et de tempo. Et la montée en puissance de l'osmose entre l'image et le son va atteindre son paroxysme dans une conclusion parfaite et jouissive. La perfection.

On en ressort vidé, épuisé, groggy, terrassé sur son siège. Un final comme ça, ça enterre la majorité des scènes d'action qu'on a vu au cinéma ces dernières années. Facile.

Whiplash est un film rare.

Courrez le voir à tout prix.

Le meilleur film de l'année 2014.
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