Je ne peux que plussoyer Yoshiki.

Meilleur film de 2014 pour moi.

Ca parle instantanément au corps, au coeur et à l'esprit sans avoir besoin d'expliquer quoi que ce soit. C'est juste la perfection.

Si vous êtes batteur, si vous aimez le jazz, si vous aimez la musique, si vous aimez le cinéma général, si vous êtes en vie : vous devez voir ce film.
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Ce soir visionnage d'un petit Nicolas Cage sur arte : Bad Lieutenant : Escale à La Nouvelle-Orléans

Je tiens à preciser, j'ai pas vu l'original. Visiblement le rea se defend d'avoir faire un remake de Bad Lieutenant mais bon vu le resumé ca ressemble pas mal.
Le film est realisé par un allemand, et le seul autre allemand que je connais c''est Uwe Boll. Bah mine de rien ca se vaut.

Le film a des moyens mais putain le rea doit prendre de la drogue (sujet du film). Le montage est totalement délirant par moment. Le scenar part dans tous les sens, y'a des scenes qui servent à rien à part gagner du temps et qui sont totalement ridicules.
Nicolas qui voit un mec faire de la breakdance
Le passage avec le crocodile en plastoc

Serieux y'avait moyen de faire un bon truc, mais quand meme de grosses incoherences qui foutent en l'air le film.

Par contre Cage est très bon. Surjouer le mec qui prend de la drogue, ca il sait bien faire. Mais bon le scenar .... la fin ... le scenar ....
Moi qui pensait tomber sur un mix angel heart/chinatown, ou même un gros nanar. Et en fait pas du tout, juste un film sans interet....
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Mettre Werner Herzog au même niveau que ce tacheron de Uwe Boll
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Uwe boll a fait des bon films quand meme.

Lui par conre j'ai vu aucun film de sa filmo.

Sinon la fameuse scene

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Pour Whiplash, le film a un rapport avec la chansdon de Metallica ou le groupe de thrash du même nom ?

Sinon, The Chaser :



Un thriller qui sent le déjà vu à la lecture du synopsis.
Un tueur en série, des courses-poursuites, de l'ultra-violence mais aussi de l'émotion...
Bien que classique, The Chaser diffère un poil des autres films du genre. On connaît déjà le tueur en série dès les 10 premières minutes. Celui-ci, basé d'ailleurs sur un vrai tueur en série ayant réellement existé, tue les prostituées. Manque de pot pour lui, le proxénète derrière elles commence à en avoir marre qu'elles disparaissent comme ça dans la nature et décide d'enquêter pour les récupérer. Ce proxénète, ex-flic corrompuu, est un être méchant, égoïste, violent, qui considère ses filles comme des biens. Comment va se passer la rencontre entre ce dernier et le tueur en série, un jeune taré, ultra-violent, cruel et rusé ?

Difficile d'en dire plus sur ce film, là je viens de vous révéler les 20 premières minutes.
Les 2 acteurs qui interprètent les 2 rôles-titres sont vraiment excellents et très crédibles, le film se laisse voir vraiment sans peine, je le trouve même vraiment très bien foutu même s'il n'évite pas quelques clichés du genre.
Attention, quelques scènes sont très violentes, dans la pure tradition du style.

En même temps, ce que j'aie compris persos de toutes ces scènes "nawak-wtf", c'est surtout que ce sont des hallucinations du personnage principal, qui semble avoir une case en moins (la dope, peut-être, aussi ).
Du coup, ça m'as pas posée de problèmes particuliers, ces trucs chelous dans le film, perso .

non
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tu dis ca parce que t'es enervé

House of the dead il est quand meme super fendard
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non
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

[......désolée, c'est juste un réflexe ! ]

Et King Rising? J'aime bien le 1° King Rising...

non

pour dévellopper :

Ce n'est absolument pas un bon film. Dire que Uwe Boll à fait de bon film et sortir cette daube comme exemple c'est être complètement a coté de la plaque. Après on peut se marré de sa médiocrité mais ça rest un mauvais film.


Kollembole : je vais peut être reprendre ton gif à l'avenir. ^^
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Sinon, vu à l'instant :



Un bon vieux Dick Tracy, avec le grand Boris Karloff en (très) méchant chef de gang.
Et c'est bizarre, parce que ce n'est pas la 1ère fois que je vois un film avec Boris Karloff, mais c'est la 1ère fois que je lui trouve des ressemblances physiques avec François Fillon (non, je n'ai ni fumé ni bu, en tous cas pas encore).

Sinon, c'est un très bon polar noir, j'aime beaucoup l'ambiance de ces vieux films.
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Hier soir j'ai vu Whiplash, et comme mon avis contraste pas mal avec celui de Yoshiki, je me suis dit qu'il serait intéressant de le poster.

Ce ne sont pas les qualités cinématographiques que je remets en cause. Les acteurs sont formidables, la mise en scène est aussi virtuose que la musique qu'elle illustre, et le film est passionnant malgré son côté répétitif. Ce qui me gêne beaucoup c'est le discours véhiculé, qui n'est réellement clair qu'à la toute dernière seconde du film et c'est heureux car sans ça je serais parti avant.

Yoshiki a involontairement spoilé en expliquant que l'histoire se conclut sur une scène de concert qui se passe bien sur le plan musical malgré la présence du prof de batterie, impliquant donc que la relation entre les deux personnages débouche sur du positif. Le réalisateur nous indique que tout ce qui a précédé, finalement, en valait la peine. On pourrait se dire que c'est un film d'autiste, mais non, ce n'est pas le cas, il n'y a pas que la musique, d'autres aspects de l'existence du jeune batteur sont pris en compte et résolus.

Le résultat est que selon moi ce film valide pas mal d'idées à la con :

- Le jazz se joue sur des partitions classiques qu'on suit à la triple croche près, sans droit à l'erreur, et on n'a le droit d'improviser que quand on fait partie de l'élite. C'est absurde, et il se dit déjà que les amateurs de cette musique détestent le film.
- Seules des milliers d'heures de pratique révèlent le génie. Une approche raisonnable et non auto-destructive de l'art condamne à la médiocrité.
- Il n'y a plus de grands jazzmen.
- Quand on fait du jazz, réussir c'est jouer au Carnegie Hall devant un public qui a ta carrière entre les mains, être honni c'est jouer du piano dans un bar près de gens détendus. Entre les deux il n'y a rien, comme l'implique l'absence totale d'infos sur le parcours personnel du prof joué par JK Simmons.
- Mettez les gens en compétition tout le temps, chaque instant, vous en tirerez le meilleur. Ne vous inquiétez pas pour les perdants, ils trouveront une autre voie.
- Si vous vous imposez en laissant planer un doute quant à d'éventuelles manoeuvres frauduleuses de votre part pour écarter les autres, ce sera oublié par la suite, on ne retiendra que votre soif de vaincre (le coup du dossier égaré...).
- Traitez votre fils avec de la douceur, de la compassion, des encouragements, montrez lui comme vous êtes fier de lui... et il vous tournera le dos.

Bon, après il y a pas mal d'autres choses mieux écrites à mon goût, notamment la relation avec la petite amie, et la scène qui se conclut sur un accident de voiture, remarquable. C'est le vrai climax du film et j'essaierai de rester sur ce souvenir. Mais bon, ça reste un bon gros film darwiniste à mon avis. Et on pourrait y remplacer le jazz par d'autres styles musicaux sans que ça change grand chose.
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Je trouvais que le film prenait justement ses distances avec les clichés que tu dénonce. Ces idées qui sont développées tout au long du film, ce sont celles des deux antagonistes, pas de leur entourage.

Le héros est clairement montré comme étant un connard. Certes, il a l'excuse d'être un incompris dans sa famille, mais il consent totalement à tout ce qui lui arrive.
Après le film, j'ai lu que Buddy Rich ne s'entraînait pratiquement jamais. Et il doit y avoir une palanquée de grands musiciens, jazzmen compris, qui sont parvenus au sommet sans passer par une voie académique et tortionnaire comme on le voit dans le film.

Au final, on montre seulement les deux personnages progresser dans le monde fictif qu'ils se sont construit et dans lequel ils s'enferment un peu comme Les Duellistes qui, dans un style totalement différent, vivent pour leur lutte absurde.
Je ne pense pas qu'il y ait derrière la volonté de délivrer un message universel sur le jazz ou la musique en particulier.


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Laurent, je suis très enthousiaste sur le film, mais ça n'empêche pas que je suis un peu d'accord avec toi, j'ai quand même relevé la critique d'une société ultra-compétitive et individualiste. Le personnage de JK Simmons est quand même un beau salopard, et le jeune étudiant est aussi très con. Et comme je ne suis pas musicien, il y a surement des nuances que je n'ai pas vu. Mais la narration, la mise en scène, et le climax final est un pure moment de cinéma. C'est surtout ça que je retiens du film. C'est la rencontre de 2 êtres à l'ambition démesurée, qui va provoquer des étincelles, faire du dégât autour d'eux, mais qui abouti à un momentum musical extraordinaire. J'ai envie de comparer un peu la fin avec celle de Black Swan, ou le spectacle final atteint la perfection absolue, mais à quel prix pour la danseuse?
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(pfiou, si c'est ça le cinéma dit intelligent, je le laisse à qui veut et je repars avec mes films jeunesse, mes Jackie Chan, mes japoniaiseries, mes Terence Hill & Bud Spencer, mes films gores, mes vieux westerns et mes autres crétineries sans remords... en tous cas, moi qui souffre d'insomnie, au moins pour cette nuit, je vais bien dormir après avoir vu tout ça).

On peut aimer les Jackie Chan, les films gore, les vieux westerns et Black Swan.


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Et heureusement
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

C'est juste, mais la conclusion est tellement resserrée sur ces deux personnages que j'ai ressenti ça comme une validation de leur attitude par le réalisateur. Ceci dit tu as raison, les deux sont clairement antipathiques, et d'ailleurs c'est sans doute ce qui m'a empêché d'aimer le film.


En tout cas il y en a un qui ne pense pas comme ça, c'est le réalisateur du film que j'ai vu hier soir, Birdman avec Michael Keaton. Lui, il met les blockbusters et les trucs intellos dans le même panier, il les déteste tous. Enfin c'est comme ça que je l'ai perçu, encore une fois, peut-être que je me trompe.

En tout cas c'est un film très déroutant, si vous aimez être surpris allez le voir. Ca parle d'un acteur qui a autrefois incarné un super-héros au cinéma, mais qui a vieilli. La célébrité lui a échappé, sa vie personnelle aussi, et il tente un come-back en montant une pièce de théâtre intimiste à Broadway. Il a beaucoup de problèmes et tout le milieu intello l'attend au tournant à cause de son passé filmique. Sa raison vacille et il entend le super-héros qu'il incarnait lui parler en voix intérieure. Il a aussi des hallucinations, montrées de facto dès que le film commence : il se voit capable de voler, de déplacer des objets à distance... Il doit aussi se coltiner un acteur insupportable joué par Edward Norton, sa fille (Emma Stone) qui le méprise, se drogue et ne jure que les réseaux sociaux, sa très jeune maîtresse qui lui fait du chantage au bébé, son avocat prêt à tous les compromis pour sauver l'entreprise financièrement...

L'ensemble du film se passe dans les coulisses du théâtre, le plus souvent dans des pièces sans fenêtres et très encombrées, et il y a plus d'une heure et demi de scènes filmées en plan-séquence avec des mouvements de caméra impossibles qui montrent d'emblée que le film est bourré d'effets-spéciaux, donc pas si improvisé que ce que suggère la direction d'acteurs. Le réalisateur a cru bon de mettre en fond sonore un solo de batterie qui souligne l'action sur une bonne moitié du film. Selon l'installation sonore dont vous bénéfécierez, cette batterie pourra être correctement mixée ou trop présente, et donc être une bonne idée ou au contraire prendre prodigieusement la tête.

Ca dure deux heures et c'est très dialogué, parfois brillamment (j'ai bien aimé le face-à-face avec la critique du NY Times), parfois sans imagination (toutes les scènes où Keaton se parle à lui-même). Les acteurs se dépensent sans compter et Keaton est excellent, très courageux et souvent touchant. Mais je ne sais pas trop où le film veut en venir et j'ai vu qu'il est assez controversé. Certains y voient une charge contre les blockbusters débiles, d'autres font remarquer que les intellos s'y font également égratigner, et finalement on a l'impression d'assister à un règlement de compte, un peu comme un film de George Romero mais sans le côté fun. J'ai également beaucoup pensé, en le voyant, à Ca tourne à Manhattan (Living in Oblivion) de Tom DiCillo, mais également en moins drôle et attachant.

C'est tout de même une vraie curiosité, et techniquement c'est très fort, même si parfois assez inconfortable à regarder.
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