Kabuki Rocks
(Red / Atlus - 1994)



Ce RPG au gameplay et à l'interface ultra-classique (les dialogues dans les villages, les combats aléatoires au tour par tour en vue subjective ailleurs ... vous connaissez la chanson ...) met en scène un jeune garçon souhaitant devenir un grand acteur de Kabuki (une forme de théatre traditionnel japonais) d'après ce que j'ai cru comprendre. Il va voyager avec une amie de ville en ville pour tenter d'accomplir son but. Mais en chemin il va se retrouver embarqué dans une grande aventure ou il faudra encore une fois sauver le monde. L'univers théatral se retrouve partout dans le jeu puisque de nombreux persos rencontrés portent costumes, maquillages ou masques, et que les monstres rencontrés lors des combats apparaissent sur une scène avec en arrière plan un décor de théatre reproduisant l'environnement dans lequel on se trouve (pas exemple une grotte sur le screenshot ici présent).
Les graphismes sont moyens mais on appréciera le design sympathique des héros dont les portraits apparaissent lors de certains dialogues. Les musiques donnent, comme on pouvait s'y attendre vu le thème abordé, dans le traditionnel japonais et son de facture très honnête. Le système de combat et d'expérience me semble semblable à tous les autres jeux du genre et, s'il a sa petite particularité, je ne l'ai pas découverte en testant ce jeu que les textes et menus entièrement en japonais ne m'ont pas permis de réellement apprécier. Il n'existe pas de patch à ma connaissance.


Kishin Kourinden Oni
(Pandora Box / Banpresto - 1994)



Ce jeu est la préquelle de Bakumatsu Kourinden Oni présenté en page 9. Il se déroule également dans un japon médiéval romancé et fantastique, mais comportant de vrais personnages historiques et contant des événements liés à la véritable histoire du Japon. Le scénario se déroule en effet pendant la période Kamakura. L'interface et le gameplay, typiques du RPG nippon, répondent évidemment présent avec l'exploration des villes et les combats aléatoires sur la carte. Forcément moins réussi graphiquement que sa suite sortie 2 ans après, Kishin Kourinden Oni fait quand même peine à voir par rapport à d'autres RPG sortis la même année : sa réalisation technique n'est clairement pas son point fort. Alors quel est son point fort ? Son histoire ? Pour le vérifier il faudra prendre des cours accelérés de japonais ou attendre la peu probable publication d'un patch de traduction.

Je pensais que tu maitrisais le japonais comme un dieu moi.

Kabuki Rocks est un rpg que j'avais remarqué lors de mon exploration perso. J'aime bien le principe de la scène de théâtre pour les combats, et l'ambiance très Tengai Makyo a l'air assez attachante. J'avais aussi relevé Kishin Korinden Oni, que je trouve pas si limité que ça graphiquement. En tout cas, sur Snes, il y a beaucoup plus laid dans le genre

Bon sang, je connaissais pas mais ca sent le Tengai Makyo a 15 kilometres oui! (Normal, c'est Red). Faudra que je l'essaie, meme si je doute qu'il puisse lutter contre TM Zero sur la meme machine...
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Ton avis sur Kabuki Rocks sera le bienvenue LVD.
Effectivement, j'ai oublié de mentionner la ressemblance avec Tengai Makyo, merci pour vos commentaires.
@Kimuji : je parle un peu le japonais (avec l'accent d'Osaka !) mais je suis incapable de le lire/écrire

Pour remercier Shenron qui nous a offert l'article de la semaine (Sonic R), je présente quelques jeux qui n'interesseront pas grand monde à part elle !



Kabuki Machi Reach Mahjong
(Pony Canyon - 1994)




Après avoir entré son nom, on dirige un petit personnage dans une ville qu'on ne pensait pas voir figurer sur l'atlas de Nintendo. En effet on y trouve bon nombre de bâtiments ou les jeunes enfants ne mettent habituellement pas les pieds comme des salons de massage "douteux", des love-hotels, ou des établissements de prêt (d'argent) dont l'enseigne bien connue fait partie de l'empire des Yakuza ! Qu'on se rassure (ou pas), il n'est pas possible d'entrer dans ces bâtiments. Là ou il est possible d'entrer par contre c'est dans l'un des nombreux endroits ou il est possible de disputer une partie de mahjong. Ici pas de foules d'options ou de menus comme on a pu en voir dans d'autres titres, la partie commence immédiatement (rappel : je ne sais pas jouer au mahjong).
Il est également possible d'aller dans une salle de jeu ou on pourra s'adonner à une sorte de Space Invaders ou il faut tirer sur des pièces de mahjong. On remporte de l'argent et réussissant un bon score. Ce petit jeu n'est pas vraiment passionant.
Graphiquement, le jeu est carrément immonde, surtout la représentation de la ville, et on a du mal à croire qu'il soit sorti en 1994 ...


Kikuni Masahiko no Jantoushi Dora Ou
(Planning Office Wada - 1993)



Ce jeu de Mahjong en 1 contre 1 est doublé d'un mode story dans lequel l'interractivité semble limitée à faire quelques choix lors de très nombreux dialogues. Quoi qu'on fasse, on est vite amené à affronter un personnage rencontré en route dans une partie de mahjong. Certains adversaires semblent dotés de pouvoirs magiques qu'ils invoquent pendant les parties pour changer leurs tuiles par exemple. Tout est bien entendu en japonais et si l'histoire semble loufoque et se dérouler dans un monde mélangeant l'antiquité et l'héroic-fantasy, j'ignore totalement ce qu'elle raconte. Les personnages sont l'oeuvre du mangaka Kikuni Masahiko, spécialisé dans les manga de ... Mahjong.


Kikuni Masahiko no Jantoushi Dora Ou 2
(Planning Office Wada - 1993)



Dans ce 2ème épisode on dispute des parties de mahjong à 4 joueurs, ce qui est plus classique. Le mode normal permet de choisir 3 persos à affronter dont les portraits sont toujours dessinés par le mangaka Kikuni Masahiko. Un mode story est également présent et raconte une aventure se déroulant à notre époque et racontée par l'intermédiaire d'écrans fixes montrant les personnages rencontrés ou affichant une carte de la ville dans laquelle le héros se déplace. Pendant l'aventure on jouera au mahjong bien sur, mais également à un jeu de dés et à une sorte de tiercé ou les chevaux sont poussés par des tuiles de mahjong.


Kindai Mahjong Special
(Imagineer - 1995)



Dans ce jeu de mahjong, on dispose de 4 modes de jeu. Le mode "challenge" nous fait affronter les personnages du jeu dans un ordre précis et chaque partie est précédée d'un petit dialogue. Le mode "free" permet de jouer normalement en choisissant ses adversaires. Le mode "party" permet de jouer à plusieurs, et enfin le mode "quizz" nous propose de répondre à des questions tournant autour du mahjong : par exemple il faudra dire quelle tuile va avec quelle séquence, ou combien rapporte telle séquence avec une mise donnée. Le jeu lui même ne brille aucunement sur le plan technique avec des graphismes ternes et peu détaillés (on est vraiment en 1995 là ?). Petit détail : lorsqu'ils réussissent un bon coup, les persos apparaissent dans une petite fenêtre pour faire les malins et donner un peu de vie à la partie.

Kaizou Choujin Shubibinman Zero
(Masaya / NCS - 1994)



Suite de 3 jeux de plate-forme/action sympathiques sortis sur PC Engine, ce jeu était disponible uniquement sur le Satellaview, le service de téléchargement de la Super Famicom au Japon. C'est un action/plate-former classique vu de profil et jouable à 2 simultanément. Les 2 héros n'ont pas tout à fait les mêmes attaques et peuvent s'entraider. Le gameplay est simple avec un bouton pour sauter et un autre pour frapper, qui peut également être chargé pour délivrer une attaque puissante. On parcoure des stages aux thèmes urbains et futuristes pour affronter des robots et les traditionnels boss de fin de niveau. Petit détail amusant : les ennemis laissent des bonus en forme de Super Famicom ou de cartouches de jeu.
Les musiques sont entrainantes et les graphismes mignons sans plus. Les sprites sont très petits et pas particulièrement bien animés. Mais le jeu est rapide et très jouable avec une très bonne maniabilité. On se plait à traverser les niveaux à son rythme (il n'y a pas de temps limité) en évitant les multiples pièges qui ne sont pas très vicieux il faut dire. Car le petit problème du jeu, c'est sa facilité. C'est un peu "Megaman pour les nuls" car, si on retrouve des mécaniques proches du hit de Capcom (sans les stages à choisir ni les armes des ennemis à acquérir), on meurt beaucoup moins souvent et on ne rencontre aucun passage bien compliqué à franchir (dans les 4 premiers niveaux que j'ai parcouru en tout cas), ce qui peut éventuellement déclencher une certaine lassitude chez le joueur en quête d'un challenge corsé. Mais pour les autres, (les "ptits joueurs" comme moi ), c'est un jeu d'action à essayer qui devient semble-t-il vraiment bon à 2 joueurs.
3/5

Moi aussi, j'ai toujours un peu considéré Shibibiman comme le Mega Man du pauvre, ayant pratiqué un peu les épisodes 2 et 3 sur Nec. C'est beaucoup moins élaboré et fini que la série de Capcom, mais ça reste assez sympathique malgré tout. Cet épisode Satellaview est assez réussi graphiquement je trouve, et plutôt agréable à jouer.

A propos de ce support de téléchargement, je me posais une question. Y a-t-il eu des jeux vraiment ambitieux sortis dessus ? J'ai l'impression que la plupart du temps, c'était plutôt des add-on, des suites assez vite expédiées. Mais je connais pas encore très bien.

Les 2 meilleurs jeux sont ensuite sortis en cartouche (enfin via le Nintendo Power)Fire Emblem je sais plus lequel et Sutte Hakkun. Sinon Radical Dreamers est plutot pas mal.
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Ce jeu me fait bien envie mais je n'aime pas l'émulation et pour y jouer sur le support,je sens que je vais galerer

Sinon Kishin Kourinden,on ne peut pas parler de "prequel" à proprement parler,c'est juste le premier épisode (mais j'encule les mouches)

Merci Amindada, t'as raison de le souligner, j'emploi le terme "préquelle" à tort.
Pour l'émulation, c'est sur qu'on préfère tous jouer sur un support original, mais le combo Wii modifiée + émulateur Snes9X + cable RGB + pad SFC à brancher sur la wiimote, c'est la solution quasi parfaite, il faut vraiment chipoter pour trouver une différence avec la vraie console, et tu bénéficies en plus des save-states qui rendent certains jeux mal conçus (trop durs) bien plus abordables.

Pour Fire Emblem, il me semble que ce sont seulement les chapitres "bonus" du dernier épisode qui sont sortis exclusivement sur Sattellaview (je n'avais pas réussi à les émuler, voir page 33). Après j'ai l'impression qu'on trouve surtout des "petits" jeux pour les fans comme le F-Zero ou les Excite Bikes, ou le remake de Zelda qu'on verra plus tard. Si ça se trouve, ce Shubibinman est le plus "gros" jeu sorti uniquement sur ce support. Mais on a pas encore tout vu

Kawa no Nushi Tsuri 2
(Natsume / Pack in Video - 1995)



Ce jeu de pêche est très similaire à "Itoi Shigesato no Bass Tsuri No.1" vu en page 53 car il est également mis en scène comme un RPG japonais avec un perso vu de dessus qui se déplace librement dans un petit village ou il peut parler aux autres habitants et réaliser diverses actions comme acheter de l'équipement dans des magasins (hameçons, cannes à pêche) ou faire des offrandes aux divinités locales pour qu'elles lui soient favorables. On peut ensuite aller pêcher n'importe ou (du moment qu'il y ait de l'eau !) et là nous avons à faire à une simulation du genre assez simplifiée puisque de nombreuses phases vues dans d'autres titres passent à la trappe (force du lancer, inclinaison de la canne) et on se contente de "doser" pour remonter le poisson une fois qu'il a mordu.
Techniquement c'est assez bizarre avec une partie RPG graphiquement plutot moche, ou tout du moins au style très simpliste, tandis que les poissons sont joliement représentés et nagent dans des eaux dont les décors sont parfois détaillés. La musique de fonds est sympathique sans plus. Si on ne touche à rien pendant l'intro, on a droit à une démo sans fin de vues sous-marines avec les poissons présents dans le jeu.
La série Kawa no Nushi Tsuri est cependant très connue et populaire. Le 1er épisode est sorti sur Famicom tandis que les épisodes suivants seront édités sur Gameboy, Playstation, Gameboy Advance et Playstation 2 : plus on avancera dans la série et plus les éléments RPG seront importants avec moultes personnages et dialogues, et la série deviendra l'équivalent pour la pêche des Harvest Moon. Certains épisodes sont d'ailleurs sortis en occident sous les noms "River King" (US) et le bien nommé "Harvest King" (europe). Donc si le genre vous interesse, mettez vous en quête de ces versions car l'épisode dont il est question ici est uniquement en japonais.

Ils sont sortis longtemps après il me semble, lors de la sortie de Super Famicom Junior soit en 1999/2000.

Il me semble aussi que certains jeux parus sur le Satellaview étaient déjà sortis en boîte avant. Je pense notamment à une sorte d'Alein Syndrome avec un héros blond en combi rouge et un jeu d'action avec des ninjas mignons mais à confirmer.

J'aime bien Kaizou Choujin Shubibinman Zero . C'est léger mais fun, idéal pour se faire quelques petites parties tranquilou.

Pour la petite anecdote, il y a une petite apparition non-officielle de Mario à un moment. La tête est cachée mais on reconnait bien son embonpoint et son costume. Si j'étais sur mon ordi, j'aurais publié un screenshot du passage.
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Sur SensCritique
Moi, je(u video)

C'est Operation Logic Bomb (Ikari no Yousai).
C'est le cas de pas mal de jeux en fait (Arkanoid me vient à l'esprit), mais je ne parle pas de la version Sattellaview si elle est identique à la version cartouche (ce qui a toujours été le cas jusqu'ici).



Kenyuu Densetsu Yaiba
(Banpresto - 1994)




Cet action-RPG jouable à 2 simultanément, à la manière de Secret of Mana, est tiré du manga et de l'animé connu en France sous le nom de Yaiba et dont l'auteur, Gosho Aoyama, est surtout célèbre pour l'incroyablement populaire (au Japon en tout cas) Detective Conan.
On dirige donc Yaiba, un jeune apprenti samurai dans le Japon de notre époque, qui se lance dans une quête pour combattre des démons et trouver une épée magique. L'histoire est contée à travers les nombreux dialogues qui sont bien entendu en japonais mais qui heureusement sont rarement bloquant pour avancer dans le jeu (un faq est disponible au cas ou). La partie aventure se résume de toute façon à explorer tous les coins et recoins de chaque endroit pour trouver des objets, faire du shopping dans les magasins, ou parler avec des personnages pour déclencher des événements, il n'y a pas d'enigmes à franchement parler. On passe plus son temps à combattre. Pour celà, on donne des coups d'épée avec Y, on se met en garde avec X et on saute avec B. Plus tard, des coups spéciaux seront possibles en laissant appuyer Y (à la zelda) ou en faisant des combinaisons avec le saut et l'attaque. En plus de l'éventuel 2ème joueur, Yaiba est également accompagné par plusieurs personnages qu'on peut appeler à ses cotés avec le bouton L. L'heroine Sayaka permet d'utiliser des magies trouvées en route pour redonner de la vie, le tigre sert de monture pour se déplacer plus vite tandis que le vautour permet de revenir à des lieux précédemment visités (dont la maison du tout début ou on peut dormir, récupérer ses points de vie, et sauvegarder). D'autres persos seront disponibles au fur et à mesure du développement de l'histoire, mais attention car ils peuvent se faire tuer (on peut leur rendre la vie mais ça coute cher ...). Au fil des combats, on gagne des points d'expérience et des niveaux.
Techniquement, tout est moyen dans ce jeu : les graphismes sont corrects mais manquent de détails, les musiques se font discrètes, les animations sont peu détaillés. La jouabilité est peu convainquante : les combats sont brouillons et répétitifs, également à cause d'ennemis qui se renouvellent peu. Ca reste tout de même assez agréable à jouer, mais on est à des année-lumières d'un Secret of Mana. A moins d'être fan du manga, il y a mieux dans le genre sur Snes. Mais si vous les avez tous faits et que vous en voulez un de plus, axé action plutot qu'enigmes, pourquoi pas celui là ?
2/5

Je me souviens de ce Seiken-like. J'avais pas compris grand chose, et il me semble que j'avais tourné en rond pendant 10 minutes sans vraiment savoir quoi faire.

Sinon, je viens de me refaire un Batman Returns (ma dernière partie complète remonte à assez longtemps). Il a vraiment super bien vieilli. En fait, je trouve qu'il fait partie des 3 ou 4 meilleurs titres du genre sur SFC, avec au moins TMNT et Iron Commando, devant même les Final Fight. Les affrontements sont plus intéressants que dans toutes les conversions de beat Capcom, grâce à la palette assez variée, les coups spéciaux ou le fait, très bien vu de la part des concepteurs, que le jeu nous incite à utiliser un maximum le projectile pour immobiliser les ennemis, étant donné que les priorités sont très souvent en leur faveur si l'on se rapproche trop d'eux.

On sent une vraie pression de jeu d'arcade et le jeu a pas mal de pêche (en tout cas en 60hz) ce qui fait que, malgré la longueur des niveaux et, comme toujours dans le genre, le faible nombre d'ennemis différents, il n'y aucune impression de lassitude. La variété des situations, typique de Konami, fait le reste. Les séquences d'action pure sont, je trouve, un tout petit peu moins intéressantes mais font juste la bonne longueur. Konami étaient vraiment très forts à l'époque 8-16 bits. Il faudra voir à la fin du romset s'ils ont sorti sur SFC un seul titre qui soit vraiment médiocre.

Kick Off / Super Kick Off
(Anco / Imagineer - 1992)



Parmis les jeux sur lesquels j'ai passé des centaines d'heures pendant mon adolescence figure le révolutionnaire jeu de foot Kick Off sur Amiga, et surtout sa suite Kick Off 2. Sorti après ce dernier, cette version Snes n'en reprend pourtant pas toutes les options puisque par exemple il est impossible de jouer à 4, ce qui était pourtant faisable sur Amiga avec les fameux doubleurs de joysticks. Le gameplay très rapide et technique se rapproche malgré tout plus de ce 2ème épisode. On dirige donc ses joueurs vus de dessus et ces derniers se déplacent par défaut à une vitesse supersonique (on peut la réduire dans les options) tandis que la balle ne colle absolument pas au pied. Il faut manier le pad avec souplesse et précision pour réussir un dribble. Un bouton permet d'immobiliser le ballon et on le relâche pour faire une passe, un autre bouton sert à tirer. Cette jouabilité peut paraitre étrange, et elle n'a jamais été reprise par un autre titre que les Kick Off. Après les tirs on peut donner de l'effet, ce qui était l'un des gros arguments de vente du 1er Kick Off.
Les options sont nombreuses et permettent de régler sa formation, la force du vent ou le niveau du CPU. Les habituels modes coupes, championnat, match amicaux et entrainement (y compris aux penaltis) sont présents.
Ne nous voilons pas la face : les Kick Off, aussi génialissimes qu'ils aient pu être à l'époque, ont plutot mal vieillis par rapport à la concurrence, surtout celle des jeux consoles 16 bits. Mais leur gameplay particulier a toujours ses fans (dont moi) qui aiment à se refaire des parties ... sur Amiga. Pourquoi pas sur Snes ? Les graphismes sont un peu plus beaux et le scrolling est tout aussi rapide. Et le fait d'avoir 2 boutons permet pourtant d'éviter les horribles cafouillages de la version micro ou l'unique bouton qu'on pressait en vue de bloquer la balle était en fait l'instigateur d'un tackle meurtrier nous amenant à récolter un carton rouge. Oui MAIS. Malheureusement cette version Snes accumule pas mal de défauts, le principal étant que la vue est beaucoup trop rapprochée et que l'indispensable radar montrant la position des joueurs a inexpliquablement disparu. Résultat, on balance le balle au petit bonheur la chance sans jamais pouvoir construire la moindre action. Ensuite, un tackle donne quasiment toujours lieu à une faute. C'est déjà énervant, mais en plus la faute entraine également presque A CHAQUE FOIS la blessure du joueur. Le jeu est donc interrompu le temps que les soigneurs se ramènent pour embarquer le joueur blessé. Horripilant.
Bref, si vous voulez vous faire un trip nostalgique au pays de Dino Dini (l'auteur de Kick Off), préférez la version Amiga, ou bien les très bons Goal (Amiga) et Dino Dini Soccer (Megadrive).
2/5


Kevin Keegan Player Manager
(Anco / Imagineer - 1993)



Kevin Keegan, le joueur / entraineur de Newcastle, prête son nom à l'adaptation Snes de Player Manager, un jeu de gestion d'un club de football utilisant le moteur graphique de Kick Off pour la représentation des matches et qui fit un carton sur micro-ordinateurs ST et Amiga. La partie management est très poussée permettant de gérer les finances du club, les transfers de joueur, leurs contrats, les entrainements, les budgets publicitaires ... etc ... Dans le mode de jeu principal, on assiste aux matches uniquement en tant que spectateur, alors qu'il était possible de diriger un joueur (et un seul) sur la version Amiga. En revanche on trouve dans cette version un mode permettant de se faire simplement des matches, seul contre le CPU ou contre un ami, et on retrouve alors la jouabilité d'un Kick Off classique (enfin presque).
Attention, si vous comptez vous frotter à cette version, procurez vous la notice. Car toute l'interface est composée de dessins et d'icones sur lesquelles il faut cliquer pour parvenir aux différents menus du jeu. Et il est loin d'être évident de comprendre ce que les illustrations désignent. Il n'y a quasiment aucun texte pendant le jeu, on est loin de l'interface, certes peu sexy mais limpide de la version micro. Et quand on commence enfin à s'y retrouver on constate à quel point les menus sont mal disposés et peu ergonomiques.
La partie arcade du jeu est décevante également. Le jeu est certes vu de plus loin que Kick Off (sur Snes) ce qui rend les parties plus lisibles. Mais en contrepartie la jouabilité est passée à un seul bouton, ce qui est ridicule ! Et de plus les bugs pulullent (joueurs qui se trouvent hors du terrain, tackles sortis de nulle part ...). Les graphismes sont également largement moins bons. Bref, pas recommandé, même si vous êtes fan du jeu original.
1/5


Kick Off 3
(Anco / Vic Tokai - 1994)



L' objectif de ce soft est de transposer la jouabilité si particulière de Kick Off en un jeu de foot vu de profil mais modernisé et plus abordable. 4 boutons sont utilisés et permettent de réaliser (en théorie ...) passes, tirs, dégagements, et accélération balle au pied. 3 types de controlle sont présents dans les options : en "facile", la balle colle au pied, ce qui rend le jeu assez maniable mais du coup ne le distingue pas vraiment de ses concurrents niveau jouabilité et, disons le tout de suite, ces derniers sont 100 fois mieux à tous niveaux ! En "moyen", le touché de balle devient technique et rend la jouabilité assez interessante avec une réelle courbe de progression pour maitriser les dribbles : c'est comme ça qu'il faut jouer pour espérer prendre du plaisir à ce jeu (mais vos espoirs tomberont vite à l'eau). En "difficile", oubliez tout de suite c'est injouable.
Graphiquement c'est vraiment décevant pour un jeu Snes de cette année là : les joueurs ne sont pas détaillés, les couleurs sont ternes et, surtout, les animations sont atroces. En controlle "moyen" comme dit un peu plus haut, la jouabilité serait presque sympa si les commandes n'avaient pas un affreux temps de retard et si l'action ne devenait pas rapidement extrèmement confuse. Et ça c'est en jouant à 2. Contre le CPU, ce jeu est une torture car la machine n'a aucun mal à controller la balle, réussit souvent ses tackles (de votre coté vous vous mangerez un carton à chaque fois) et vous met minable même avec les équipes les plus faibles.
Seuls petits détails sympas : l'intro des joueurs sur le terrain qui se renvoient la balle et font signe au public alors que leurs noms s'affichent, et quelques options comme les changements de tactique en plein match et les replays. Ca ne sauve pas le jeu.
1/5

Après tous ces jeux, cela me semble un minimum !



C'est vraiment intéressant, j'ai l'impression de lire tout le temps à propos de ce sujet. En fait, la dématérialisation était déjà en marche il y a 15 ans visiblement !
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Kachou Shima Kousaku
(Yutaka - 1993)



Tiré d'un manga destiné aux adultes, ce jeu d'aventure met en scène un salary-man moyen, c'est à dire un employé de bureau dans une entreprise japonaise. Le héros est donc "petit chef" dans une société d'électronique et le jeu permet de suivre sa petite vie alors qu'il rencontre des clients, part en voyage d'affaire et gère sa vie de famille (il est marié). L'interaction est limitée à quelques choix lors de dialogues tandis que les nombreux textes racontant l'histoire sont encadrés par des illustrations se trouvant dans des fenêtes de tailles diverses et qui sont parfois animées.
Notre héros va-t-il vivre des aventures palpitantes dans ce jeu ? Pour le savoir, il faudra vous mettre au japonais car aucun patch de traduction n'existe à ce jour.
A noter qu'un remake pour Nintendo DS est sorti récemment.


Kamaitachi no Yoru
(Chunsoft - 1994)



Ce jeu d'aventure à la thématique adulte qui commence alors que le héros et sa fiancée sont aux sports d'hiver et qui évolue en une enquête pour arrêter un dangereux meurtrier, ressemble à "Getsumen no Anubis" vu en page 45 car ses protagonistes sont toujours représentés par des ombres tandis que les nombreuses pages de texte qui défilent inlassablement n'appellent le joueur à faire des choix que très rarement. C'est donc un roman (peu) interractif que nous avons là. Les décors sont réalisés à base de photos digitalisées et sont plutot réussis pour le support ; les musiques quand à elles sont très bonnes et ont acquis un status assez culte au japon.
A noter d'ailleurs que ce jeu a eu énormément de succès au Japon et a non seulement connu des remakes sur Playstation et GBA mais a également été adapté en série TV.
Malheureusement il nous sera difficile de comprendre ce qui a fait son succès tant qu'il ne sera pas traduit ...

On veut de la boule roooooooooooose!!!!

(sinon quel idée à la c.. ces ombres pour représenter les personnages du dernier jeu,pour stimuler l'imagination?)

Je garde la boule rose pour la fin (des K). Voici en attendant un bon jeu pour te faire patienter ...



Kid Klown in Crazy Chase
(Kemco - 1994)




Ce jeu d'action et de réflexes au principe original nous propose de diriger un clown qui doit traverser le plus vite possible un décor défilant selon une vue en 3D isométrique. Il faut toujours avancer vers le bas de l'écran en évitant les très nombreux obstacles qui se dressent sur notre route. En chemin il faudra obligatoirement obtenir 4 objets spécifiques sous peine de se voir obligé de recommancer le niveau même si on parvient au bout avant la fin du temps impartit.
On joue avec la croix qu'on incline vers le bas pour accelérer, vers le haut pour ralentir et vers les cotés pour se diriger, et un bouton sert à sauter. Pour gagner il faudra des réflexes et également de la mémoire pour se souvenir ou se trouvent les objets à récuppérer.
Les parcours sont interessants et variés : ainsi dans le premier niveau on devra éviter des troncs d'arbres roulant qui essaient de nous écraser (ou sauter dessus pour avancer plus vite), passer sur des ponts étroits, sauter au dessus de pics, attraper des ballons (attention certains sont piégés), esquiver des haches géantes ... etc ... Le second niveau se déroulant dans une ville nous fera affronter des dangers plus modernes comme les voitures ou les bouches d'égouts. Entre chaque niveau on a droit a un mini-jeu : citons le whack-a-mole après le 1er niveau et le sympathique jeu de air-hockey après le second.
On ne peut pas parler de Kid Klown sans dire à quel point sa réalisation est réussie, surtout son animation. On ressortira donc pour l'occasion l'expression "on a l'impression d'assister à un véritable dessin-animé" qui a connu ses heures de gloire dans les tests des magasines pour qualifier de nombreux jeux 16 bit : il faut voir le héros trébucher, se faire bruler, attraper son pied en se tordant de douleur quand il marche sur des clous, se retourner et hurler de terreur façon Looney Tunes quand il voit un danger s'approcher à toute vitesse ... etc ... Les attitudes du personnage sont vraiment très nombreuses, et toutes très réussies.
Difficile mais jouable, Kid Klown est un sympathique jeu d'action, un peu répétitif certes, mais vraiment amusant et qui rappelle un peu les antiques Trailblazer et Metrocross. A essayer, surtout si vous êtes fan de ces 2 références.
3/5

Dis donc, il es vraiment trés mignon ce jeu, j'aime beaucoup son aspect graphique


Allé hop, je me cherche la rom !

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