Lyle, merci pour les retours. Pour King Arthur, je ne pense pas qu'il ait inspiré Worms : le gameplay et le principe sont vraiment différents. On peut trouver des points communs avec l'emploi des tirs avec angle (catapulte / grenade), mais ça existait déjà dans des jeux 8 bits.

Salut Hagane, sympa de passer ici. Y-a-til une chance que tu reprennes ton groblog X68000 dont j'étais très très fan ?



Koutetsu no Kishi
(General Support / Asmik - 1993)



Ce wargame nous propose de diriger des bataillons de tanks allemands au tour par tour pendant la seconde guerre mondiale. A l'aide du curseur on choisit ses unités sur une carte vue de dessus sur laquelle il est possible de zoomer et dézoomer à tout moment sans passer par un menu, ce qui est bien pratique. En choisissant un tank, des menus apparaissent avec les actions possibles. Le problème est bien entendu que tout est en japonais, à commencer par les briefings avant chaque mission ou l'objectif nous est expliqué. Les menus sont nombreux et difficilement compréhensibles pour qui ne lit pas la langue, la prise en main de ce jeu semblant assez complexe. Lorsqu'on attaque une unité ennemie, cette dernière s'affiche en plein écran dans une sorte de vue en fil de fer pas très esthétique (la même vue est utilisée lors des écrans de status).
Les graphismes sont très simplistes et l'ambiance sonore discrète. Et à moins d'y passer des heures à tatonner pour comprendre l'utilisation de chaque menu, c'est injouable sans patch de traduction.


Koutetsu no Kishi 2 : Sabaku no Rommel Shougun
(General Support / Asmik - 1994)



Le 2ème épisode commence par une étonnante intro pendant laquelle une chanson militaire en allemand se fait entendre : le ton est donné ! Il s'agit toujours d'un wargame se déroulant pendant la seconde guerre mondiale, plus précisément pendant la campagne africaine, et nous mettant aux commandes des tanks teutons. L'interface n'a pas beaucoup changée (on déplore cependant la disparition du zoom à volonté) et reste donc assez obscure pour ceux ne pratiquant pas le japonais. La réalisation a heureusement été améliorée même si c'est loin d'être l'un des plus beaux jeux du genre sur Snes. Les petits portraits des pilotes sont plus réussis que ceux du 1er jeu, et des généraux apparaissent en illustration plein écran lors de certaines séquences. Les tanks en revanche sont toujours représentés par l'étrange vue en fil de fer peu esthétique. Niveau contenu, on trouve un tutorial bien venu et un éditeur de batailles permettant de choisir et d'éditer les unités se trouvant sur la carte.


Koutetsu no Kishi 3 : Gekitotsu Europe Sensen
(General Support / Asmik - 1995)



Retour en Europe pour ce 3ème épisode qui étrangement fait un pas en arrière graphiquement en supprimant certaines illustrations comme les généraux. Peut-être fallait-il faire de la place pour les nombreuses digitalisations vocales en allemand lorsqu'on passe à l'attaque ? A part ça, les options, l'interface et la jouabilité n'ont pas changé et on est toujours aux commandes de tanks (et uniquement de tanks) allemands dans ce wargame. La réalisation est quasi-identique au précédent jeu, donc pas terrible. Les menus sont moins nombreux et mieux arrangés en sous-catégories, ce qui rend ce dernier épisode largement plus pratiquable pour ceux qui ne lisent pas le japonais.

Je trouve aussi, surtout lorsqu'on regarde le décor du début du deuxième niveau dans Hagane (magnifique, avec tout de suite une séquence de boss). Il y a vraiment quelque chose au niveau de la palette. Et puis les deux jeux sont de Hudson. Sauf que l'un a eu une reconnaissance (enfin, plutôt tardive avec recul) alors que l'autre...

Passé une petite heure sur Kishin Douji Zenki - Batoru Raiden. C'est pas de la trempe de Hagane mais c'est tout de même très sympa. J'ai bien aimé les coups spéciaux à la Fatal Fury, haut + haut + coup pour l'uppercut tornade et droite + droite + coup pour le coup de poing dashé, très efficaces. Même si le jeu semble généreux en vies et en énergie, je trouve qu'il se corse à partir du troisième niveau. J'ai pas mal ramé au 3-1 avec les boules de feu géantes qui traversent l'écran, jusqu'à comprendre qu'il fallait utiliser l'uppercut pour s'en débarrasser rapidement. C'est d'ailleurs à ce niveau que je me suis retrouvé bloqué : je n'ai pas trouvé la sortie du niveau (à priori en haut à droite, mais c'est bloqué). Assez étrange, le backtracking nécessaire pour ouvrir l'exit, c'est pas tellement dans l'esprit de ce style d'action / plates-formes. Les deux boss, avec leurs transformations, sont très sympas aussi.

Voilà un titre très agréable qui gagnerait à être connu. A découvrir.

Seb oui c'est prevu, des que je met la main sur une xbox (la mienne a rendu l'âme).

Et puis je suis ton groblog avec bcp d'interet

Lyle me souviens que le staff de zenki est quasi le même que celui de Hagane, je pense même que RED est crédité à la fin de Zenki, mais j'en suis plus sur à 100%.

Kyuuyaku Megami Tensei
(Atlus - 1995)



La saga de jeux de rôles Megami Tensei est très célèbre au Japon (un peu moins ailleurs) et comporte énormément d'épisodes depuis les 1ères versions sorties sur MSX et Famicom. Par rapport à Final Fantasy ou Dragon Quest, elle se destine à des joueurs plus acharnés du fait d'un niveau de difficulté plus élevé et dans ses premiers épisodes l'interface comme la jouabilité renvoyaient à des softs occidentaux comme Wizardry.
Le soft présent ici est un remake des 2 premiers épisodes sortis par Namco respectivement en 1987 et 1990. Voyons ça de plus près :

Megami Tensei :

Dans Megami Tensei, on incarne un jeune génie en informatique qui suite à une bidouille ayant mal tournée ouvre un portail entre notre monde et celui ou résident des puissances maléfiques. Il doit alors s'aventurer dans une tour mystérieuse en compagnie de sa copine pour tenter de mettre fin au chaos qui s'abat sur notre monde.
On se déplace donc dans des labyrinthes en vue à la première personne comme dans Dungeon Master. Contrairement à ce dernier cependant, les combats ne sont pas en temps réel mais au tour par tour comme Dragon Quest. Un automap bienvenu permet de s'y retrouver à peu près dans nos déplacements. La particularité du jeu (pour l'époque en tout cas) est de proposer au joueur de recruter les monstres rencontrés lors des combats. Au lieu de les attaquer, il faut alors leur parler et choisir les bonnes répliques pour les amadouer. Puis, en se rendant dans un lieu spécial, il est possible de combiner les monstres alliés entre eux pour créer de nouveaux combattants encore plus forts. Et c'est bien là l'un des seuls intérêts du jeu qui ne propose presqu'aucune narration ni de level-design complexe dans les donjons (pas/peu de trappes piégées ou d'interrupteurs).

Megami Tensei 2 :

Dans Megami Tensei 2, la terre a été ravagée par une guerre nucléaire. Le héros, un adolescent vivant dans un abris à la Fallout, reçoit en jouant à un jeu-video le pouvoir de controller des démons et part à l'aventure hors de son abris, dans un monde post-apocalyptique envahit par des monstres.
Le jeu se joue de la même manière que le premier épisode et avec la même interface, mais les déplacements se font cette fois avec une vue de dessus à la Dragon Quest. On repasse pourtant en vue à la première personne lors des rencontres et des combats. Le gameplay n'a pas changé d'un pouce et il faut toujours recruter et combiner des monstres pour progresser.

La réalisation des 2 remakes est identique, quoique plus agréable pour le 2ème grâce à plus de variété des lieux visités. Dans l'ensemble ce n'est pas très agréable à l'oeil : le design est quelconque, les dessins peu détaillés et il n'y quasiment aucune animation.
Les jeux ne sont pas encore traduits, ce qui limite fortement leur intérêt pour nous. De toute façon, je doute qu'on puisse encore les trouver très amusants aujourd'hui et, si la série est devenue un grand succès, c'est surtout grâce aux épisodes suivants sortis sous le nom de "Shin Megami Tensei" qu'on verra plus tard ... Mais je peux me tromper, je connais mal la série, et je compte redonner une chance à ces jeux quand les patch de traduction sur lesquels travaillent des fans seront disponibles.

A noter que j'ai utilisé exceptionellement quelques screenshots issus du site "hardcoregaming101" pour le 2ème jeu, ayant eu la flemme d'aller au delà de la séquence d'intro (le jeu dans le jeu).

Pas de commentaire sur les Megaten ?
Si quelqu'un s'y est essayé, j'aimerais avoir un avis pour savoir si ça vaut le coup de mettre de coté ces 2 premiers épisodes en attendant le patch de traduction ou bien si c'est complètement injouable et/ou sans intérêt de nos jours.



Kamen Rider
(Bandai - 1993)



Parmis les personnages culte de la pop-culture japonaise qui ne se sont pas exportés jusqu'à nous, Kamen Rider figure en tête de liste. A l'origine il s'agit d'une série live d'action pour enfants, comme X-Or ou San Ku Kai. Le héros est un jeune étudiant qui a été enlevé par une organisation maléfique qui le transforme en cyborg. Mais il leur échappe et décide de passer sa vie à les combattre en tant que super-héros revêtu d'une armure rappelant une sauterelle. Rapidement (après 10 épisodes), il sera rejoint par un 2ème Kamen Rider qui se battra à ses cotés.
Le jeu est un beat-them-all jouable à 2. Dans la grande tradition des jeux du genre sur Snes, ce dernier est moyen. Pas nul, pas bon, juste moyen. Il manque de punch, les ennemis sont peu nombreux à l'écran et la réalisation est en demi-teinte. Mais il est également jouable et respecte parfaitement l'esprit de la série TV d'origine des années 70 et son ambiance bien kitsch, avec ainsi des boss bien craignos (monster) qui sentent bon le cascadeur en costume !
On joue simplement avec Y pour frapper, B pour sauter et avant-avant pour courir. On trouve quand même quelques petites originalités. Ainsi on commence toujours le stage sous sa forme "civile", et il est possible à tout moment de se transformer avec X. Mieux vaut le faire le plus tard possible car on récupère une barre de vie complète à ce moment là. De même, une fois transformé, un combo (pas très efficace) est accessible avec le bouton L. Après le premier niveau, on accède aussi à un menu qui permet de choisir un petit stage bonus (quelques ennemis à affronter, un bulldozer à retenir en bourrinant un bouton, ou des rochers à éviter) avant de continuer. Enfin, la barre de vie du boss est toujours visible à l'écran, dès le début du niveau, et elle augmente lentement. Si on traine trop en chemin, le boss sera donc plus difficile à vaincre. Voilà qui remplace de façon originale l'habituelle limite de temps.
A essayer pour les fans du personnage.
2/5


Kamen Rider SD : Shutsugeki! Rider Machine
(Yutaka - 1993)



Cette fois Kamen Rider est réduit en SD, c'est à dire en petit personnage comique avec une grosse tête et un petit corps. Mais ça ne l'empêche pas de continuer à combattre le crime sur sa moto ! Vu de profil et suivant un scrolling (forcé) horizontal, il devra conduire son engin à travers divers niveaux et éliminer tous les ennemis qu'il rencontrera en route. On joue avec la croix pour diriger la moto à l'écran, L et R pour accélérer et ralentir, B et haut ou bas pour donner des coups de pieds sur ses cotés, A pour se protéger et Y pour utiliser des items (à acheter entre les niveaux). Certains ennemis sont très faciles à abattre mais pour d'autres il faudra leur tendre des pièges en freinant brusquement pour se mettre à leur niveau alors qu'ils nous poursuivent et leur balancer des coups de tatane. C'est basique mais plutot amusant, bien que les niveaux se ressemblent un peu tous et que la difficulté ne semble pas augmenter beaucoup. On trouve également un mode versus ou 2 joueurs doivent s'affronter mais il n'est pas franchement génial et on aurait préféré pouvoir jouer à 2 dans le mode de jeu principal. Techniquement c'est tout juste moyen. A noter pour les fans que, au fil des niveaux, on incarne des personnages différents du monde de Kamen Rider.
2/5

Kamen Rider SD dispose au départ d'un bon capital sympathie, c'est mignon, très joli, le premier niveau est plein de petits détails amusants, la maniabilité est correcte mais finalement rien ne change et l'ennui arrive à grands pas.

D'ailleurs, dans le premier niveau, il y a un petit clin d'oeil à Terminator 2:


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Sur SensCritique
Moi, je(u video)

A propos, je conseille le visionnage de la serie Kamen Rider 555, vraiment excellente, et a l'ambiance beaucoup plus adulte que l'image ont d'habitude les tokusatsu.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Tout d'abord Seb, sache que je suis ton groblog avec un intérêt constant : c'est vraiment du bon boulot qui doit demander un investissement de fou. Ne t'arrête surtout pas, jamais.

De manière général, l'idée de groblog est génial et je les consultes tous régulièrement. Malheureusement, j'ai peu de temps pour répondre ou donner mon avis sur le jeu.

Concernant King Arthur's World, c'est effectivement un très bon jeu. J'ai essayé d'y jouer avec la souris et la manette, mais pour moi cette dernière offre la meilleure jouabilité. Le jeu est assez lent pour pouvoir géré le curseur avec la croix et empêcher nos troupes d'aller au casse pipe. En plus, si mes souvenirs sont bon, on peut mettre en pause le jeu quand on le souhaite, ce qui est assez appréciable.

Le jeu est surtout centré sur la réflexion que sur le réflexe. Au départ, on ne dispose que de peu de sortes de troupes mais plus le jeu avance, plus les choix sont décisifs. On dispose évidemment des sempiternels soldat à épée et autre archers mais également de magiciens qui peuvent créer ou détruire ou encore des machines de guerre.

L'interface du jeu est certes complexe mais la difficulté est assez croissante pour s'y habituer petit à petit. Au début c'est assez déroutant mais on s'y fait. Je suis bien placé pour en parler : je déteste manipuler un curseur avec une manette et je joue principalement sur PC. La souris (la vrai, optique et tout) est mon Saint Graal pour certain type de jeu comme le FPS ou tout jeu où il faut manipuler un curseur. Cependant, la maniabilité de King Arthur's World ma très vite bluffé, il ne faut qu'un petit temps d'adaptation.

Plus les niveaux avances et plus le terrain est accidenté, avec des troupes ennemis embusqués et difficilement délogeable. La bonne gestion des troupes et la construction de la stratégie au préalable va forcer le joueur à faire des plans alambiqués. Évidemment, il est jubilatoire de voir que tout se déroule comme sur des roulettes alors que rien n'est gagné d'avance.

Autant le dire : la difficulté devient ignoble au bout d'un moment (mais vraiment au bout d'un moment, je sais pas combien il y a de niveaux mais ils sont nombreux), ce qui m'a fait lâcher le jeu. Cependant, sachez qu'il existe plusieurs décors disponibles, très fournis en détails et qui a une petite touche "miniature" que j'aime particulièrement. C'est un jeu console qui a une ambiance assez unique (différent d'un Lemming, plus "chevaleresque") et très réussi.

Un seul défaut pour moi : le jeu a tout de même un gameplay très lent et parfois, il faut le dire, soporifique. Rien d'insupportable cependant, il y a tellement de petits paramètres à gérer que l'on s'ennuie finalement rarement.

Jouez y donc, c'est du tout bon.

Thanatos, merci d'avoir posté ton avis sur ce jeu.
J'y joue moi aussi avec le pad : une fois son interface domptée, il permet de choisir beaucoup plus vite ses actions et d'alterner entre les différentes unités, que en cliquant sur des icones avec la souris.



Kyle Petty's No Fear Racing / Circuit USA
(Leland / Williams - 1995)



Daytona sur Snes existe : j'y ai joué ! Ce jeu de courses de stock-car à la jouabilité très arcade, et malheureusement trop simpliste, se voulait peut-être un message du style "n'achetez pas la Saturn, on a mieux sur Snes" ? Eh bien c'est loupé, mais l'effort est honorable. Le jeu adopte en effet une vue 3D, certes moche, mais assez rapide et plutot impressionante pour un jeu Snes, avec des effets de déformation de la piste dans les virages assez bien fichus. Mais les espoirs d'avoir à faire à un jeu de course décent s'estompent vite le pad en main : la jouabilité est encore plus frugale qu'un jeu de course Atari VCS. En effet, ni les effets d'aspiration propres aux jeux de Nascar, ni l'utilisation des dénivelés ne sont gérés. D'autre part les freins ne servent à rien et la voiture tourne sans aucun problème quel que soit l'angle d'attaque du virage. Enfin, il n'est même pas possible de se crasher. On joue donc le plus simplement du monde en évitant les concurrents, et en utilisant le bouton B de temps en temps pour déclencher un turbo consommant sa barre de nitro. Dans les plus longs circuits, il est possible de s'arrêter au stand pour refaire le plein ou changer ses pneus, tandis qu'on trouve parfois sur la route des bonus comme de la nitro ou de l'argent. Oui car il est possible entre chaque course de customiser sa voiture avec un nouveau moteur, une nouvelle boite de vitesse ... etc ...
On peut jouer à 2 en écran splitté (et ça ne râme pas trop) et, chose rare et appréciable, un éditeur de circuits est présent.
Avec une jouabilité plus soignée, le jeu aurait presque pu être sympathique pour l'époque. De nos jours, il n'a de toute façon pas grand intérêt. A noter qu'il est tout de même bien plus réussi que ESPN Speedworld vu en page 31.
1/5

Kinnikuman Dirty Challenger
(Yutaka - 1992)



Voici un jeu de catch mettant en scène les héros loufoques du manga/anime connu en France sous le nom de Muscleman. Jouables à 2 en versus, les combats se déroulent uniquement en 1 contre 1 et adoptent une représentation sur un seul plan comme la série Muscle Bomber de Capcom (pas de déplacements en profondeur). La jouabilité est cependant calquée une fois de plus sur celle de Fire Pro Wrestling avec des combattants qui se saisissent automatiquement au contact et une combinaison "direction + bouton" à entrer au bon moment pour exécuter une prise (pas de bourrinage de bouton). Là aussi, ces dernières sont classées en catégories des plus faibles aux plus puissantes et des prises trop fortes placées en début de match risquent de se faire facilement contrées. Quand la barre de "super", qui se remplit progressivement, est complète, on peut balancer un super coup (au contact : R), ce qui déclenche l'apparition d'une cinématique. Il faut reconnaitre que les coups sortent très mal : il y a un temps de latence entre l'appui du bouton et la réaction à l'écran et, pour certaines prises comme celles sur un adversaire au sol, il faut se placer au millimètre. Les graphismes sont plutot mauvais même si les personnages sont bien reconnaissables. Les animations des coups et des déplacements sont plutot minables et, pour comparer avec Fire Pro Wrestling encore une fois, plus proche du niveau technique du tout 1er épisode sur Nec que des meilleurs épisodes Snes. Mais si on est fan du manga, ça se laisse jouer 5 minutes. Pas beaucoup plus. Perso je le trouve presque moyen ce Kinnikuman mais je doute qu'il plaise à beaucoup de monde.
1.5/5

Je trouve le jeu de nascar assez impressionnant graphiquement! Après je n'ai jamais compris l'intérêt de la discipline. Je précise que je trouve les courses de f1 chiantes au possible mais là c'est pire. A part attendre que les mecs se vautrent, je ne vois pas ce qu'il y a d'excitant à voir 40 bagnoles faire des tours d'anneaux.
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le site mal foutu de ma collec de jeux

Kingyo Chuuihou! Tobidase Game Gakuen
(Jaleco - 1994)




Ce titre est une compilation de mini-jeux tous jouables à 3 simultanément et accessibles séparément (mais pas tous apparement) ou par l'intermédiaire d'un mode "party" ou tous les joueurs se trouvent dans une salle de classe et enchainent les épreuves que leur prof leur impose. On en trouve de toutes sortes et je me contenterai de décrire celles sur lesquelles je suis tombé :
- Un puzzle game qui fonctionne comme Columns mais avec 2 blocs au lieu de 3 et qui nécessite d'associer seulement 2 symboles identiques horizontalement ou verticalement. Une variante très simplifiée et accessible donc.
- Un shoot-them-up vertical ou il faut éliminer plus d'ennemis que ses adversaires tout en évitant les sortes de météorites qui dégringolent à toute vitesse dès qu'ils sont touchés par un projectile. Il y a donc une stratégie qui consiste à tirer dessus et à se sauver en espérant qu'il tombe sur un autre joueur. Mais dans les faits, le tout est tellement bordélique, étant donné la surface de jeu réduite que doivent se partager les 3 concurrents, que tout le monde fait un peu n'importe quoi.
- Un jeu de course à pied rigolo à la track-n-field ou il faut bourriner 2 boutons le plus vite possible pour gagner.
- Plusieurs quiz sur lesquels je n'ai pas grand chose à dire vu qu'ils sont en japonais
- Une variante du puzzle game ou les blocs colorés sont remplacés par des lettres et dont je n'ai pas trop compris les règles.
Il existe d'autre jeux à débloquer, tous affichant des graphismes enfantins et loufoques tout droits tirés d'un manga (et d'un animé) appelé "Goldfish Warning" chez les fans occidentaux (apparement il y en a ...).
Un soft varié et surrement assez sympathique, quoique visiblement à l'intérêt très inégal d'une épreuve à l'autre ; mais la navigation dans les menus et la compréhension de certains jeux sont rendus pénible par l'omniprésence du japonais.

Un seul jeu muscleman? Je suis surpris c'est une grosse licence quand meme.

Remarque ca correspond peut etre à la période entre la fin de la premiere série et son revival.

C'est exactement ça. Ce jeu (qui est en effet le seul sorti sur Snes) est publié alors que la série TV se termine et que la licence Muscleman s'efface doucement des 1ers rangs de la culture Otaku japonaise ... pour revenir en force 7 ou 8 années plus tard avec de nouveaux manga (Ultimate Muscle), des nouvelles figurines qui cartonnent (au Japon) et plein de nouveaux jeux video, dont la série des "Muscle Grand Prix" de Namco (programmée par AKI corporations, responsables des super jeux de catch de la N64 et des premiers DEF Jam) que je vous recommande chaudement.

J'ai eu l'occasion d'essayer Kingyo Chuuihou! Tobidase Game Gakuen, par l'entremise du forum de Generation Snes/Nintendo Forerver/SNES4Ever (et plus particulièrement ce topic http://www.generation-snes.fr/Forum/index.php?showtopic=219&page=1 ). Le créateur de ce topic, DJMakaBM, est particulièrement fan de ce jeu et il a réussi à convertir une petite communauté de joueurs au plaisir de ce Kingyo Chuuihou! Tobidase Game Gakuen. Apparemment, à plusieurs, ce jeu est très marrant (c'est un party game quoi)...

Merci pour l'info Yedo. D'après ce thread, il y a 24 mini-jeux différents ! Et apparement je ne suis pas tombé sur les plus marrants.
Le jeu semble en effet TRES recommandable à plusieurs.

Sinon je découvre ce forum qui m'a l'air très interessant.
DJMakaBM semble être aussi un grand curieux et un amoureux de la Snes. Je vois qu'il parle aussi d'un puzzle game méconnu que j'adore personellement : "Tsuyoshi Shikkari Shinasai - Taisen Puzzle Dama" (ici : http://www.generation-snes.fr/Forum/index.php?showtopic=708).
Ca serait bien que ces gens là passent par ici, ils ont surrement des infos à apporter sur certains jeux déjà présentés que j'ai peut-être mal cerné.

EDIT : Bah finalement, c'est des guignols : ils ont fait un top 100 Snes et il n'y a pas un seul Fire Pro Wrestling
(le lien vers le top en question : http://www.generation-snes.fr/Forum/index.php?showtopic=781 )

Bon, plus sérieusement, il y a plein de petites sections interessantes, je vais regarder ça de plus près dès que j'ai plus de temps.

Oui, DJMakaBM est un grand fan de la SNES, il connaît pas mal de choses.
Je fréquente ce forum depuis quelques années et il est en effet bien sympa. La fréquentation n'est pas très importante, c'est dommage, mais les membres réguliers forment une petite communauté très sympathique.
Et oui, des tops ont été organisés par machine et par genres (uniquement sur consoles Nintendo) avec les votes des membres du forum. Vu que le nombre de forumeurs n'est pas très élevé les résultats ne sont pas aussi pertinents que si ces tops avaient été organisés sur Grospixels mais les titres cités sont intéressants. Et s'il n'y a pas de Fire Pro Wrestling dans le top SNES certains membres du forum (dont DJMakaBM) sont malgré tout fans de catch (il y a topic dédié dans la section Blabla).

Il faudra qu'on l'essaie ensemble, Seb, ce party game de Jaleco. Peut-être est-il simplement difficile de se faire une idée en jouant seul.

Sinon, j'ai joué un peu à Hook (page 50), titre que je m'étais jusqu'à maintenant contenté de lancer quelques minutes plusieurs fois. J'aime vraiment bien les graphs et l'esthétique en général. Le level design semble tenir la route (j'ai été jusqu'au 4ème niveau, à la cascade). Le seul vrai problème est effectivement la lenteur du personnage. Ca ne plombe pas l'intérêt, mais même sur Super Famicom on pouvait vraiment avoir une animation bien plus rapide que ça. On a l'impression, en fait, que le jeu ralentit en permanence. Dans mes souvenirs, Joypad avait très bien accueilli le jeu. Je m'étonne du coup qu'ils n'aient pas plus insisté sur ce problème. Titre assez agréable tout de même, je le relancerai et j'essaierai de le finir. On progresse assez facilement, mais dans le quatrième niveau il devient difficile de prendre ses repères avec les plates-formes, vu qu'il faut la plupart du temps voler.

de grandes pages de pub dans la revue,je m'en souviens tres bien
voila l'explication