Moi je l'ai fini, Fantasia, mais c'était il y a 18 ans, et c'était le seul je que je possédais sur Megadrive (avec Sonic), alors forcément...

Comme par exemple celui mettant en scène une célèbre combattante d'un célèbre jeu de baston, n'est-ce pas ?



Lady Stalker
(Climax / Taito - 1995)




Ce genre qu'était le jeu d'action/aventure en 3D isométrique a connu ses jours de gloire sur micro-ordinateurs occidentaux 8 bits mais ce sont pourtant les consoles japonaises 16 bits qui ont acceuillit 2 des plus célèbres et réussis représentants avec Equinox sur Snes (voir page 31) et Landstalker sur Megadrive (voir l'article sur GP). Les développeurs de ce dernier ont du réjouir les possésseurs de Snes lorsqu'ils ont annoncé un jeu du même tonneau sur la console de Nintendo : Lady Stalker. Mais malheureusement ce dernier n'a pas connu le même succès. D'ailleurs il n'est même pas sorti des frontières du japon. Et pourtant, il n'a pas l'air mauvais.
Dans ce jeu, l'héroine appelée simplement "Lady" est une fille de bonne famille dans un monde médiéval-fantastique qui se lance en quête d'un trésor.
On joue en dirigeant Lady dans 4 directions. On peut courir avec B, donner des coups de fouet avec A, observer les alentours et parler aux gens, et accéder à un écran de status permettant d'utiliser ou d'équiper des objets et (plus tard) de donner des ordres pendant les combats aux personnages nous accompagnant. Mmmm, il manque un truc ... Et oui, il n'est pas possible de sauter ! Donc pas de séquences de plate-forme dans Lady Stalker. Par contre les énigmes inhérentes au genre, avec objets à déplacer, interrupteurs à actionner et pièges à éviter, répondent toujours présents. Les combats se déclenchent aléatoirement, comme dans un Dragon Quest, mais se font en temps réel comme dans un jeu d'action. Sauf qu'il n'est plus possible de sortir de l'écran ou on se trouve (ou de le faire scroller) tant qu'on a pas éliminé les ennemis qui sont apparus.
Des aspects RPG sont bien présents puisqu'on gagne des points d'expérience pour monter en niveau pendant les combats et que les villages abritent des magasins dans lesquels les habituels objets d'équipement ou de restoration de points de vie peuvent être achetés.
La réalisation est en demi-teinte. D'un coté les graphismes sont détaillés et dans la bonne moyenne de ce qu'on trouve sur Snes, et les musiques sont très correctes. Mais en revanche l'animation des personnages est brutale et mal fichue. De plus le design ne plait pas à tout le monde ; surtout pas aux fans de Landstalker qui présentait des décors et un casting largement plus réussis. C'est surtout cette comparaison (inévitable) avec le hit de la Megadrive qui a fait du tort à Lady Stalker qui est souvent traité de "daube" sur les forums sans autre explication que "c'est moche par rapport à Landstalker". Mais pourtant le jeu présente dès les premiers écrans (à condition de survivre à l'intro interminable) de l'action, des enigmes, de l'humour, et le tout accompagné d'une jouabilité acceptable. Malheureusement, la progression se fait dans la douleur à cause des textes en japonais. Il faudra donc soit se munir d'un faq, soit attendre un patch (en cours mais le projet n'avance plus depuis des années) pour enfin savoir si ce jeu mérite d'être réhabilité. Je pense que oui.

Non, parce que la, c'est un pachislot et non un pachinko. Les pachislot sont deja plus interessants (enfin, tout est relatif...)
Mais je voulais dire "un bon jeu de pachinko sur console".
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Leading Company
(Koei - 1993)



Leading Company est une simulation de chef d'entreprise. On doit mener sa société au succès en affrontant la concurrence de 3 autres compagnies dirigées par d'autres hommes d'affaires en costumes tristes. Au tour par tour, en choisissant ses actions dans de nombreux menus, on façonne sa société et on décide de par exemple quelles usines affecter à la construction de tel produit, ou on re-définit les budgets accordés à la recherche ou au marketing, on construit des usines ou des entrepots ... etc ... Le secteur d'activité représenté dans le jeu semble être la vente de magnétoscopes. Y'a pas à dire, entre ce genre de simulation et les wargames historiques, ils ont le sens de la fête chez Koei ! La fête ils la feront sans nous car ce jeu est intégralement en japonais. Techniquement, le jeu est tout de même moins austère que d'autres produits de l'éditeur avec par exemple une représentation de ses usines à la Sim-City assez sympathique.

J'arrive longtemps aprés mais je te trouve dur egalement avec Astérix.
Je l'ai terminé cette nuit (oui, je suis dans ma période super nes, et plates formes) et meme si il n'invente pas l'eau chaude il est plutot agréable.

Assez dur voir penible par moment, il est plutot linéaire et certains niveaux cachent pas mal de secrets (souvent dans des murs cachés).

C'est également un jeu on l'on doit perdre des vies car on ne sait pas vraiment ce que l'on doit faire (l'avant dernier niveau avec les chariots est assez pénible car il y a plusieurs façons d'arriver a la fin du niveau mais les dévelloppeurs veulent visiblement que l'on prenne celui qu'ils ont décidé) mais je le trouve plutot sympa.

La musique est agréable, la jouabilité précise( meme si j'aurais aimé que l'on puisse sauter sur les ennemis, au moins les non-humains) et le tout se laisse couler plutot bien.

Par contre encore un jeu dur où l'on a droit à une fin ridicule: un écran et puis les crédits).

Ah oui je pense que c'est l'un des premiers jeux où au bout d'une heure on nous propose de faire une pause via un petit message.

Mais bon j'aime énormement la BD donc ceci explique peut etre cela.

Merci pour ton contre-avis LAP4523. Bon, tu as certes déjà réussi à me faire re-jouer à Addams Family 2 et à le re-considérer, mais là je suis moins enthousiaste à l'idée de relancer Asterix quand même. Il faut dire que quand je pense à un jeu de plate-forme Asterix, c'est la version Master System qui me vient à l'esprit, et bien que sorti sur une machine 2 fois plus puissante et spécialisée dans le jeu de plate-forme, la version Snes est largement inférieure. C'est peut-être aussi pour ça que j'ai autant de mal avec cet Asterix là.

Et puisqu'on aborde le thème des jeux tirés de BD franco-belges, j'enchaine sur ...



Lucky Luke
(Infogrames - 1997)



Sortie tardivement, cette adaptation de la célèbre BD se distingue d'emblée par de très beaux graphismes, très fidèles à l'oeuvre originale. On dirige Lucky Luke, le cowboy qui tire plus vite que son ombre, dans des niveaux vus de profil. On peut courir, sauter, tirer dans toutes les directions et utiliser des bâtons de dynamite. Attention les munitions sont limitées mais on en trouve facilement. Les ennemis sont la plupart du temps cachés dans le décor (ils se déplacent rarement) et il faut leur tirer dessus dès qu'on les voit apparaitre. Pour avancer dans le niveau, on doit parfois résoudre quelques petites enigmes comme retrouver un objet ou un personnage.
La maniabilité n'est pas très bonne. Luke se manie un peu difficilement, surtout dans les phases ou il doit s'accrocher à des plate-formes, et contrairement à sa réputation, il est un peu lent à dégainer. Clairement destiné aux petits enfants (alors que la BD plait à tous les âges ...) le jeu n'est pas difficile du tout. Certains passages sont un peu frustrants (sauts avec élan ou il faut retomber pile au milieu de la plate-forme sinon on passe au travers et on perd une vie) mais ça reste très abordable. Le gameplay tente parfois de se renouveller avec des phases de pseudo-duel ou il faut dégainer au signal d'un "arbitre" avant l'ennemi, ou des niveaux bonus ou l'on dispute une partie de bras-de-fer contre Jolly Jumper et d'autres mini-jeux basés sur les réflexes.
En définitive c'est un jeu pas désagréable, plutot ennuyeux par manque de rythme et de challenge mais graphiquement très soigné et largement moins frustrant que les Tintin du même éditeur.
MOYEN

Little Master : Nijiiro no Maseki
(Tokuma Shoten - 1995)




Voici un tactical RPG aux graphismes agréables, et au design assez amusant puisqu'au milieu du bestiaire d'heroic-fantasy auquel on est habitué (chevaliers, archers, magiciennes ...), on trouve tout un tas d'animaux plus ou moins anthropomorphiques comme un homme-vache, un poulet ou une armée de souris (des skavens ?). Certains animaux ont également des attaques spéciales hautes en couleur qui apportent beaucoup d'humour à un genre qui en est habituellement dépourvu.
Le jeu se déroule comme un Fire Emblem (les morts qu'on ne peut rescuciter en moins) : il n'y pas de phases d'exploration et les batailles s'enchainent avec des cut-scenes entre chaque pour faire avancer l'histoire. Pendant les batailles, on déplace ses unités à tour de rôle et là, pas de surprise puisqu'on retrouve les habituels archers tirant à 2 cases, les mages redonnant de la vie ... etc ... Si la plupart des affrontement consisteront à exterminer tous les ennemis ou à tuer un boss, on en trouvera certains qui proposeront des enigmes à résoudre en parlant aux civils se trouvant sur la carte, en ouvrant des portes, en fouillant certains endroits ou même en tuant les ennemis à des endroits précis de la carte. Ces niveaux un peu spéciaux sont en fait facultatifs et accessibles à certains moments du jeu seulement.
L'histoire raconte les aventures d'un groupe de héros qui commencent par porter secours à un archéologiste venant de découvrir un artefact mystérieux, puis qui partent débarrasser le pays d'un bande de voleurs sur les ordres de leur roi. L'histoire est difficile à suivre car les dialogues n'ont souvent pas beaucoup de sens. C'est peut-être un problème imputable aux fans ayant produit le patch de traduction en anglais. A ce propos, ce dernier est malheureusement loin d'être complet : de nombreux dialogues, descriptions d'objet, et informations pendant les missions ne sont pas déchiffrables. On espère que le travail de traduction sera un jour terminé pour pouvoir apprécier ce jeu qui semble plutot bon. A noter, que les combats sont réellement interessants puisque, comme Fire Emblem, d'un niveau assez difficile dès le départ.
BIEN (à première vue, je ne suis pas allé très loin)

Bruno en avait parlé dans son dossier sur les RPG de la Super Nintendo, c'est même moi qui lui en avait parlé. J'avais fait de nombreuses parties et j'ai laissé tomber sans trop savoir pourquoi mais c'est vraiment un jeu que j'aime bien, très coloré mais avec un bon système de combat. Il faudrait que j'y rejoue avec ce patch, pour comprendre un peu mieux l'histoire.
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Sur SensCritique
Moi, je(u video)

Live a Live
(Square Soft - 1994)




Après tous les clones de Dragon Quest qui ont envahi la ludothèque de la Snes, quel plaisir de découvir un RPG comme Live a Live ! Ce dernier est en fait un ensemble de 7 aventures indépendantes (enfin, jusqu'à la fin du jeu en tout cas) qu'on peut faire dans n'importe quel ordre. Chaque aventure se déroule dans un univers totalement différent et bénéficie d'un character-design qui lui est propre et qui de plus a été réalisé par un artiste japonais différent. On retrouve d'ailleurs au générique quelques noms célèbres tels que Goushou Aoyama, l'auteur du manga Détective Conan. Et, oh joie, chaque histoire fait l'effort d'être originale et de s'écarter du modèle heroic-fantasy qu'on connait trop bien. Ce serait spoiler de décrire tout celà en détails donc je vais simplement survoler quelques unes des aventures proposées.
Dans l'une d'elle, on évolue à l'âge des cavernes et le héros et son pote le gorille doivent trouver de la nourriture à ramener au chef de la tribue. Et comme le vocabulaire des gens de l'époque n'est pas des plus développé, les dialogues ne se feront pas par des mots mais par des icônes ou des onomatopées qui s'affichent dans des bulles au dessus des personnages.
Une autre aventure nous mettra dans la peau d'un cowboy solitaire qui débarque dans le saloon d'une ville perdue au fin fonds de l'ouest. Son rival de toujours l'y retrouve et le défie en duel à mort. Mais à ce moment là, le village est attaqué par une bande de voyous. Les 2 cowboys doivent s'allier et n'ont que quelques heures pour dresser toutes une série de pièges dans la ville afin de se débarasser du maximum de truands avant le combat final.
Un autre scénario ne sera qu'une suite de combats puisqu'on incarnera un "street fighter" qui devra défier plusieurs adversaires en les choisissant dans un écran de sélection rappelant celui des jeux de baston. Il lui faudra apprendre à maitriser les techniques de ses ennemis en vue d'un challenge quasi insurmontable ...
Les autres aventures raconteront des histoires de ninja, de vieux maitre de Kung-fu chinois cherchant un successeur, et il y aura même un huit-clos dans un vaisseau spatial ou il se passe de drôles de choses avec une ambiance à la Alien.
Niveau réalisation, les musiques sont très bonnes, mais c'est assez limité en ce qui concerne les décors et les sprites des héros. On reconnait en gros le moteur graphique de Final Fantasy 5, mais les résultats me semblent moins jolis. Les combats en revanche affichent des sprites plus gros et plus détaillés. Ces derniers se déroulent de la même façon dans toutes les histoires même s'ils ne se déclenchent pas toujours de manière aléatoire (on voit ses adversaires la plupart du temps) : on dirige ses héros sur une petite carte au tour par tour dans un système en pseudo temps-réel (les ennemis bougent quand on bouge également et le nombre d'actions et de déplacements possibles avant de se faire attaquer est dépendant des caractéristiques de chacun). On a à sa disposition différentes attaques aux portées et effets divers. Ces dernières sont utilisables à volonté et on récupère tous ses points de vie après chaque affrontement. Même s'il n'est pas très passionant, le système de combat fait donc lui aussi l'effort d'être original et plus interractif que nombre d'autres jeux du genre sur la même machine.
Si vous cherchez un RPG qui sort des sentiers battus, Live A Live mérite que vous l'essayiez. Il semble assez court, ce qui n'est pas pour me déplaire. Bien que je n'ai fait qu'essayer quelques scenarios pour voir ce que ça racontait, je suis tombé sous le charme, et je pense pouvoir affirmer qu'on a là un très bon RPG, d'autant plus qu'il est intégralement traduit en anglais (traduction amateur de bonne qualité).
BIEN (peut-être même TRES BIEN grâce à son originalité et à la fraicheur qu'il apporte au genre)

C'est Mercredi, le jour des sorties ciné, donc voici une spéciale adaptation de films :



Last Action Hero
(Sony / Bits - 1993)



Tiré du très bon film (souvent sous-estimé) de John McTiernan, Last Action Hero est un beat-them-all sur un seul plan dans lequel on dirige un héros bagarreur incarné au cinéma par Schwarzenegger. C'est important de le préciser, d'une part parce que le nom de ce dernier apparait en zoom lors de l'intro avant même le nom du jeu (c'est bon les gars, les jeunes l'ont acheté le jeu, plus la peine de faire de la pub !), et d'autre part parce que le sprite à l'écran ne ressemble en rien au célèbre acteur. Il faut dire qu'avec des graphismes aussi minables, il ne risquait pas de ressembler à grand chose.
Dans le premier niveau, on n'affronte que 2 types d'ennemis : des gars portant une batte de baseball et d'autres armés d'un couteau. Il suffit de s'approcher d'eux et de les frapper mollement en 1er pour s'en débarasser. Malheureusement il n'est pas possible de récupérer leurs armes. Les ennemis finissent par arriver en masse pour corser un peu les choses mais on s'en sort sans effort pour arriver jusqu'au boss. Niveau suivant : mêmes ennemis et même gameplay ultra répétitif et mal fichu. On peut donner des coups de poing, de pied et sauter. Mais sauter ne sert à rien et ne permet même pas d'enchainer un coup en l'air. Le tout est accompagné d'un musique rock rapidement indigèste. Moche et sans aucun intérêt, ce jeu est ce qu'il convient d'appeler une sacré arnaque.
MAUVAIS


Lethal Weapon
(Eurocom / Ocean - 1992)



Tiré des 3 premiers films de la série "L'arme fatale", ce jeu de plate-forme/action nous vient originellement de l'Amiga mais cette version Snes s'en éloigne par son design graphique un peu différent et surtout l'agencement des niveaux qui est totalement inédit. Le principe en revanche est le même : on joue (en solo uniquement) en incarnant au choix l'un des 2 héros (peu de différence) et on peut tirer, sauter et donner des coups de pied. Attention : on ne peut pas tirer en s'abaissant, contrairement à certains ennemis ! Attention également à ne pas tomber de trop haut, ce qui fait perdre une vie. Le temps est très limité et il faut impérativement trouver des bonus pour le prolonger. On peut aussi s'accrocher à des cordes, grimper à des échelles ou nager. L'exploration est de mise pour s'y retrouver dans des niveaux assez vastes et espérer trouver des objets comme des vies supplémentaires ou des munitions. Au niveau de la jouabilité, le "feeling" du jeu me fait penser à la version Snes de Blues Brothers de Titus qu'on a vu en page 12, mais avec un game-design plus cohérent, une ambiance qui respecte l'oeuvre originale et une maniabilité (un peu) moins rigide. Par contre, ils peuvent se donner la main en ce qui concerne le niveau de difficulté particulièrement corsé. Le nombre de pièges vicieux dès les premiers niveaux est très élevé et nous sert nombre de situations absurdes qui se retrouvent rarement dans les jeux de plate-forme bien finis, comme des sauts en aveugle (on ne voit pas ce qu'il y a en dessous), du level-design peu lisible (ah, c'est par là qu'il faut aller ? ah on peut sauter sur ce truc là ?) ou de la double punition (le compteur de temps ne repart pas à zéro quand on perd une vie, donc on peut en perdre 2 d'affilée dans certaines situations).
Notons que 3 ensembles de niveaux correspondant aux 3 films sont accessibles dès le départ. Enfin, avouons que, malgré ses défauts et sa difficulté exagérée, le jeu reste jouable grâce à un héros qui se déplace vite et des sauts pas trop imprécis (enfin, on a vu pire dirons-nous ...). Donc, bien que n'ai pas aimé le jeu, rien ne dit que vous ne le trouverez pas à votre gout si vous recherchez des plate-formers très difficiles (bande de masos ! ).
MEDIOCRE (essayez plutot la version Amiga)

Tonton Ben teste la version micro (qui est plus sympathique je trouve) ici : http://www.grospixels.com/site/lethalweapon.php


Lawnmower Man / Virtual Wars
(Sales Curves / THQ - 1993)



Lawnmower Man était un film des années 90 au thême très "geek" qui avait l'ambition de devenir une référence au même titre que Tron et qui, comme ce dernier, faisait usage d'images crées par ordinateur. Il racontait comment un scientifique utilisait un casque de réalité virtuelle pour plonger Jobe, l'idiot du village, dans un monde créé par ordinateur afin de le rendre "intelligent". Il y parvint tant et si bien que son "cobaye" (du titre français du film) devint un dieu fou assoiffé de puissance. Dans le jeu, on incarne le scientifique (ou sa copine) qui doit plonger dans le monde virtuel pour combattre Jobe. En fait, le déroulement du jeu alterne des niveaux dans lesquels on se trouve dans le monde réel, qui sont des run-and-gun en 2D ou on dirige un perso de profil qui tire sur tout ce qui bouge, et des niveaux se déroulant à l'intérieur du monde virtuel, qui sont des shoot-them-up en 3D parfois vus à la 1ère personne et parfois nous mettant aux commandes d'un sprite représenté à l'écran. Plus tard, on trouve d'autres variations dans le gameplay avec des phases en voiture par exemple. De la variété au programme donc mais, à vouloir trop en faire, Lawnmower Man rate tout ce qu'il entreprend. Dans les phases en 2D, les graphismes sont moches, les sprites mal animés, le level-design inexistant et la jouabilité très critiquable, avec par exemple des projectiles ennemis arrivant à 200 à l'heure et quasi impossibles à esquiver. Les niveaux 3D sont déjà plus avenants avec des graphismes sympathiques pour la machine qui donnent bien l'impression d'être dans un autre monde. Mais le déroulement de ces phases est soit trop lent, soit trop rapide. Parfois, on doit éliminer des sortes d'extraterrestres à la dégaine ridicule lors de scènes de tir soporifiques. A noter que, bien que grossière, la 3D est cependant assez réussie dans le sens ou elle propose un type d'action peu exploité sur Snes et ou certaines parties du design évoquent un pseudo Rez de Sega (si Rez avait été loupé, il aurait ressemblé à ce jeu !).
Tous les niveaux sont très courts et clairement mal finis.
En bref, un jeu curieux qui semble vouloir aller dans plusieurs directions interessantes et offrir du contenu, mais qui au final se ramasse avec des niveaux soit moyens soit complètement nuls. En fait, si les développeurs avait laissé tomber les phases en 2D et avaient paufinés les phases en 3D en gérant au mieux le rythme et la difficulté, on aurait pu obtenir un jeu tout à fait correct.
MEDIOCRE

C'est ahurissant comme qualité de graphismes ! C'est d'une finesse éblouissante ! On sent que les développeurs maîtrisent leur matériel sur le bout des doigts. Je ne me rappelle pas avoir vu quelque chose d'aussi fin sur GBA ou DS...

Quelques mots sur quelques titres.

Ladystalker d'abord. Ton commentaire me fait plaisir parce que ce jeu s'en est toujours pris plein la tronche (sauf à sa sortie où il me semble que Joypad l'avait pas trop mal accueilli) et je me suis toujours demandé si cette mauvaise réputation venait du fait qu'il descendait de Landstalker, et qu'il venait donc après un classique, ou s'il était vraiment mauvais. Alors c'est vrai que le style graphique est assez grossier, mais les thèmes graphiques sont tellement variés et tellement différents de Landstalker que je trouve le jeu assez intriguant vu de loin. Je me serais certainement lancé dedans s'il n'y avait pas le problème de la langue.

J'avais un peu joué à Little Master, une série qui existe aussi sur Gameboy je crois. Il y a tellement de bons rpg tactiques sur Snes, je sais pas où se situe celui-là mais le visuel très mignon incite à lui laisser une chance. Ma courte partie m'avait fait bonne impression, et j'avais vu, plus loin, que le jeu proposait même des missions dans des environnements en Lego.

Dans Live A Live, les histoires dans des univers complètement différents font que le jeu sort effectivement de l'ordinaire, mais je me demandais quelle était la longueur moyenne d'une histoire. Vu le temps que met habituellement le rpg jap à développer une intrigue, je me demande comment Live A Live gère un tel séquençage. C'est peut-être un titre sur lequel je me pencherai un jour (plus de 10 minutes, je veux dire).

Lodoss Tou Senki / Record of Lodoss War
(Kodakawa - 1995)




Ce RPG est tiré de l'univers d'heroic-fantasy connu en France surtout par l'intermédiaire de l'anime sorti sous le nom "Les Chroniques de la Guerre de Lodoss". L'histoire raconte les événements qui se déroulent entre le moment ou les "Six Héros" (dont Beld et Fahn, les 2 rois antagonistes dans l'anime) parviennent à vaincre le roi des démons et le moment ou l'anime mettant en scène Parn et sa bande commence. Le jeu est composé de plusieurs chapitres mettant en scène des persos différents. Dans le premier chapitre, on incarne la sorcière Karla qui se réveille amnésique dans un manoir et qui doit partir en quête de son identité. Comme les fans le savent, Karla est en fait issue d'un ancien royaume magique et son âme est enfermée dans un bijou qui peut prendre possession du corps d'êtres humains. Ainsi dès les premières minutes de jeu, on est assassiné mais on se retrouve aussitot dans le corps de son assassin.
Le système de jeu est celui d'un RPG classique à la Dragon Quest avec de l'exploration, des rencontres, des donjons et des combats aléatoires. Ces derniers se déroulent de la même façon que Live a Live, à savoir qu'on déplace ses personnages sur une petite carte comme dans un "mini-tactical" même si les mécaniques de jeu sont bien celles d'un RPG. Les combats béneficient d'une vue isométrique assez jolie. La réalisation est d'ailleurs l'un des points forts du jeu avec des décors également réussis, de grands portraits très bien dessinés des personnages principaux apparaissant dans les dialogues, et surtout d'excellentes musiques.
Pour tous les fans de la saga Lodoss et pour les amateurs de RPG, ce soft semble donc très bon. Malheureusement, il n'a jamais été officiellement traduit et le patch de traduction disponible n'est pas finalisé. De nombreux dialogues ne sont pas traduits, tout comme l'interface et la plupart des objets / sorts utilisés dans le jeu. A ce stade, il est donc difficilement pratiquable et mieux vaut espérer que cette traduction soit un jour terminée pour pouvoir y jouer dans de bonnes conditions (mais le projet semble être stoppé depuis 2000 ...).
Attention, le jeu ne fonctionne pas correctement sous Zsnes.



Voilà, sinon ne vous étonnez pas et ne vous inquiétez pas non plus si vous remarquez que les mises à jour de ce blog sont de plus en plus rares et espacées dans le temps. Ca ne veut pas dire que je me désinteresse de l'explo de ce passionant romset, et j'ai de toute façon un bon paquet de jeux d'avance par rapport à ce que je poste. La raison c'est que je suis papa depuis Vendredi. Et comme l'accouchement ne s'est pas très bien passé pour la maman qui est très fatiguée, je vais être bien occupé avec mon fiston à qui je donne le biberon en lui faisant écouter moulte musiques de jeu-video afin qu'il puisse bientot tous vous mettre minable au quiz musical !!! (au niveau des grosmix, j'ai sélectionné les trucs les moins violents et il semble être fan de Monkey Island au piano !)

Ah ben félicitations! Bon courage à toi et à la maman. Et fais nous voir les photos (dans la partie hors-sujet, il y a quelques topics sur le sujet...).

Oh super nouvelle ça, félicitations à toi et grosses bises d'encouragement la maman!

A la maison Annette et Gaspard en sont tout retournés (et ils s'y connaissent en accouchements difficiles )!


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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Félicitations ! Et fais-en un fan... de la Super Nes !

Felicitations!
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Ca fait un moment que j'entends parler de Live A Live, et ça a l'air fascinant, ce jeu m'attire beaucoup. En plus en temps normal j'adore les structures narratives originales, nous faisant alterner entre les époques ou entre les points de vue de différents héros (et vu qu'il y a les deux ici, c'est génial). D'après les échos que j'en ai, le scénario semble bien tenir ses promesses. J'ai cru lire que le chapitre final était largement le plus long de tous et qu'il réunissait tous les personnages qu'on a dirigés pour la conclusion. Moi aussi j'y jouerai un jour, c'est juste une question de temps.

En ce qui concerne Le Roi Lion, j'y avais joué sur Megadrive, mais le jeu ne m'avait pas trop emballé à l'époque. J'avais moi aussi fini plusieurs fois Fantasia, mais il est vrai que sa jouabilité n'était pas top.

Ah, et félicitations pour le papa!
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

Toutes mes félicitations Seb, n'hésite pas à poster des photos dans un topic "papa" ou à en créer que l'on voit ton petit loulou ! Et bienvenu à lui !
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Felicitation à toi et à la maman ! Ça doit être que du bonheur d'avoir des gamins !