Et pourtant, c'est pas la foire aux Samchay dans ce chouette tournoi de 2005. Je pense pas que ce soit un cas d'O.Sagat.

Voilà une tier list jap. Les US que j'ai vues sont à peu près semblables.

EDIT : Pardon, j'ai l'impression de faire dérailler le thread.

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DO NOT UNPLUG BATTERY. VITAL MEMORY WILL BE LOST

Pour continue dans le déraillage, je comprends que Ray et Karnov soit top-tier, pour cela, je vais lister leurs options face à Samchay :

- Ray : lui, c'est simple, il se protège et fait sa furie Charge Thunder Dynamite, "charge b, f, f+P" qui est prioritaire. Samchay encaisse grave, ou se protège (ce qui lui cause une tonne de chip damage) et fait sauter son point faible très très vite (le thaï étant une vraie fiotte au niveau endurance).

- Karnov : il fait le Human Baloon, "hcb, ub+P" qui le rend invincible, passe dans le dos du thaï et le pourrit avec ses coups spéciaux.

On peut ajouter Marstrorius qui rentre ses choppes de tueur pendant le blocage, Ryoko qui peut faire pareil je pense (pas essayé).
En gros, Samchay correspond au Ken de Fighter's History, un perso parfait pour débutant, mais qui rencontre vite des limites face à quelqu'un d'expérimenté.

C'était mes deux francs six sous sur Fighter's History Dynamite, vous pouvez passer à autre chose et oublier mes litanies sur les jeux de baston
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Pas de problème, c'est toujours bien d'avoir l'avis de joueurs qui maitrisent



Full Throttle Racing / Full Power
(Cybersoft / Gametek - 1994)



Dans ce jeu de course jouable à 2 en splitté, on peut conduire des motos ou des jet-ski. Les courses de moto auraient pu être sympa : impression de vitesse correcte, nombreux obstacles à éviter, dénivelés, bonus à ramasser, turbos, tremplins : il y a de quoi faire. On peut aussi donner des coups de pieds à ses adversaires façon Road Rash. Eux aussi, et c'est là le gros problème du jeu. La jouabilité n'est déjà pas exceptionelle à la base mais en plus ces satanés adversaires viennent systématiquement nous coller pour nous balancer dans le décor avec leurs coups de pied la plupart du temps sans qu'on parvienne à s'en débarasser. C'est vraiment dommage car sans ça on avait une sorte de Buggy Boy à moto avec des adversaires.
Les courses de jet-ski sont pas contre soporifiques. L'impression de vitesse ne rend pas bien du tout sur l'eau et les pistes trop larges rendent les courses trop faciles. Entre chaque niveau il est possible de modifier son véhicule avec l'argent ramassé en route. Les graphismes ne sont pas fantastiques mais ça aurait pu passer si le jeu avait été plus fun.
A essayer sous Snes9X car bugs graphiques sous Zsnes.
1.5/5

Football Fury / Ultimate Football
(Sammy - 1993)



Pour un puriste, Football Fury est surrement un soft très moyen (en fait, je n'en sais rien, je n'ai trouvé aucun test sur le net) mais pour le néophyte en foot US que je suis, c'est un excellent divertissement. Avec ses graphismes faiblard et retros mais suffisement sobres et colorés pour rendre le jeu bien lisible, avec sa vue de profil bien fichue qui donne du tonus aux actions et, surtout, avec son gameplay super simple qui ne nécessite que 2 boutons, de bons réflexes pour éviter les plaquages de l'adversaire, et un tout petit peu de réflexion (ou de chance) lors des phases ou l'on choisit sa tactique, il est de loin le jeu du genre le plus arcade et le plus accessible qu'on ait vu jusqu'ici sur ce groblog. La jouabilité peut paraitre étrange car on ne peut faire des passes (en attaque) que sous certaines conditions (de placement) et là des icones apparaissent au dessus de ses coéquipiers et il faut appuyer sur le bouton correspondant pour leur passer la balle. Lors des transformations, on passe en vue de dessus avec une barre de puissance.
J'ai été étonné en essayant ce jeu : je me disais "arghh, encore un foot US, bon faut y passer" et finalement j'ai passé un bon moment. J'ai même envie de m'en refaire une petite partie !
2/5


Foreman For Real
(Software Creations / Acclaim - 1995)



George Foreman sert de mascotte dans ce jeu de boxe ou il est le seul sportif qui ne soit pas fictif. Le boxeur qu'on dirige est vu de dos et on peut faire des match d'exibition ou un mode carrière qui n'est qu'une suite de combats sans scénario ni entrainement ni rien du tout. Les graphismes des 2 combattants sont assez impressionants et les animations correctes mais la maniabilité laisse à désirer avec des commandes qui répondent mal et des coups qui sortent souvent avec un temps de retard, surtout les esquives. Le jeu manque surtout d'ambiance et de punch (bin oui) et on s'ennuie très rapidement.
Dans le genre (et avec cette même représentation) on préfèrera largement Boxing Legends of the Ring présenté en page 13.
1/5

Juste une question à propos de Foreman For Real :

peut-on sélectionner le fameux Grill George Foreman (celui qui capture la graisse), peut-être en perso caché ? Je suis un grand fan de George Foreman, enfin surtout de ses pubs l'après-midi, et de son merveilleux grill qui a transformé ma vie :




Voici d'ailleurs en exclusivité la PS3 George Foreman Limited Edition :


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Your face, your ass, what's the difference? - Duke Nukem

Geroge Foreman, champion poids-lourds du téléshopping ?!? C'est Chuck Norris qui va faire la gueule
Oublions ce brave George un instant pour parler d'un VRAI combattant, le redoutable Masakatsu Funaki !



Funaki Masakatsu Hybrid Wrestler
(Technos - 1994)




Ce jeu de catch injustement méconnu mérite largement qu'on parle un peu de lui. Masakatsu Funaki est un catcheur japonais célèbre pour être l'un des fondateurs de la fédération Pancrase qui est une league d'arts martiaux ou les combats ne sont pas "truqués" mais suivent cependant les règles du catch (en fait plus maintenant, les règles ont changées et sont similaires à l'UFC). Dans le jeu, on peut incarner une dizaine de combattants (fictifs mais inspirés de vrais catcheurs et/ou combattants d'arts martiaux) aux styles très différents. Les combats se déroulent dans des environnements variés, ce qui est une des grandes forces du jeu. On trouve un ring de catch classique mais aussi une rue mal fâmée ou le public vient parfois s'incruster pour donner des coups, ou d'autres décors dans lesquels on peut gagner par "ring out" en balançant son adversaire dans un précipice (mention spéciale au stage avec le ring qui se dégrade au fur et à mesure des chocs jusqu'à ce qu'on fasse passer son adversaire à travers). Les combats sont montrés de profil avec possibilité de se déplacer un peu en profondeur comme dans un beat-them-all, mais on a moins de liberté de déplacement que dans un jeu de catch plus classique. La jouabilité rappelle la série des Muscle Bomber de Capcom (Saturday Night Masters) avec des coups portés aussi important que les prises de catch et la possibilité de courir en appuyant 2 fois dans la même direction. Mais Hybrid Wrestler dispose d'une jouabilité plus profonde et de beaucoup plus de coups à la disposition du joueur. Les boutons Y, X et B servent à frapper et on obtient des coups différents en fonction de la distance. Avec une direction, ces boutons permettent de faire des prises au contact. A sert à parer un coup, mais avec une direction, ce bouton sert également à esquiver en avançant ou en reculant, ce qui est une des clés du gameplay car ce mouvement placé au bon moment permet de passer à travers un coup de l'adversaire pour le saisir. Le bouton R a l'air de faire la même chose que avant + A tandis que le bouton L ne sert (apparement) qu'à certains persos pour réaliser des actions spéciques (le mexicain rebondit dans les cordes, le clone de Ric Flair implore son adversiare, le clone de Bruiser Brody sort une arme ...). En maintenant L et R suffisemment longtemps, on passe en mode "boost" pendant quelques instants pour faire plus de dégâts. A noter qu'on ne peut jouer qu'en 1 contre 1 (pas de matches par équipe) et que tous les matches sont commentés par un présentateur qui apparait dans une fenêtre en bas de l'écran.
En plus des matches d'exhibition et des tournois, il y a le mode de jeu principal dans lequel on crée un catcheur et on suit sa carrière (sur les screenshots, je me suis créé un "Tiger Mask" ^^ ). La phase de création permettra aux plus entreprenant de définir l'apparence de son perso mais aussi ses caractéristiques et ses coups. Ensuite on fait tout une suite de matches et, chose amusante, on peut mettre fin à sa carrière nous même en prenant notre retraite, mais si avant ça on s'est marié et on a eu un enfant, on peut apprendre le catch à son fils et continuer à jouer avec lui !
Ce jeu est vraiment très riche, beaucoup plus qu'il n'y parait à la première partie, et je suis TRES loin d'avoir tout compris. Par exemple je ne sais pas comment faire les "reversal" ou échapper efficacement à une prise de soumission, ou placer les super coups spéciaux. Je n'ai malheureusement trouvé AUCUNE info sur le jeu sur internet. J'aimerais beaucoup mettre la main sur un Faq ou la notice du jeu ...
Graphiquement correct (les animations des prises sont très réussies), à la fois jeu de catch et jeu de baston, varié, technique et fun, Funaki Masakatsu Hybrid Wrestler mélange de nombreux éléments venus de plusieurs jeux du genre comme Fire Pro Wrestling ou Muscle Bomber et même (avec pas mal d'années d'avance) la série des Def Jam. Je le recommande à tous les fans de catch en 2D.
A noter l'existence d'un patch qui traduit pas mal de choses en anglais (même les commentaires pendant les combats), il n'y manque que quelques menus. (les screenshots postés ici ont été pris avant que je ne mette la main sur ce patch, ce qui explique les textes en japonais).
3.5/5

Flintstones
(Ocean - 1995)



Ce jeu de plate-forme est tiré du film live adapté du célèbre cartoon de Hannah et Barbera. Vous vous souvenez de ce film avec John Goodman ? Moi non plus ... Le jeu ne vous laissera pas un grand souvenir non plus, sauf si vous êtes du genre à chérir les mauvais souvenirs bien sur. Fred Pierrafeu doit traverser des niveaux (j'ignore pourquoi, il n'y a pas d'intro) en sautant de plate formes en plate formes, en donnant des coups de massue sur la faune environnante, ou en leur envoyant à la figure une boule de bowling ou un projectile non identifiable trouvés en chemin. L'inertie dont est victime le héros rend les actions les plus simples bien pénibles tandis que le temps TRES limité imposé pour parcourir chaque niveau ne vous laissera guère le temps de réfléchir aux énigmes simplistes (pousser un rocher pour atteindre une plate-forme) ou d'admirer les graphismes en demi teinte avec des décors réussis mais vides et des sprites ternes et sans inspiration. Même la répartition des boutons a été mal pensée avec les coups de massue sur le bouton Y et le saut sur le bouton A : entre les deux, on appuiera souvent par erreur sur le bouton B qui déclenche le jet de la boule de billard (en nombre limité). Le level design est également sans intérêt, les musiques sont nulles et Flinstones fait pâle figure face à la concurrence dans le genre "plate-former préhistorique" particulièrement vive sur Snes.
0.5/5


The Flintstones: The Treasure of Sierra Madrock
(Taito - 1994)




Quelle bonne surprise que ce jeu ! Je n'en avais jamais entendu parler et il se révelle très bon. C'est un jeu de plate-forme aux phases assez variées qui se déroule dans le monde préhistorique du dessin animé "The Flintstones" (Les Pierrafeu). On y incarne Fred et Barney partis en quête d'un trésor. Pour celà il faut arriver au bout de plusieurs plateaux de jeu (type jeu de l'oie) sur lesquels on avance case par case en lançant un dé. Chaque case représente un niveau de plate-forme à traverser en temps limité. Dans ces niveaux on saute avec B (possible de laisser appuyé pour planer un peu) et on donne des coups de massue avec Y : certains sont faciles et plus axés sur la destruction d'ennemis, d'autres plus difficiles et plus orientés "sauts milimétrés sur plate-formes en mouvements", tous sont amusants. Certaines cases nous font plutot affronter des "boss". D'autres donnent lieu à des mini-jeux bonus très variés. En fin de plateau, on doit disputer une course à pied (vue en mode 7 à la Mario Kart) qu'il faut remporter pour passer au plateau suivant.
A deux, on joue à tour de rôle en tentant d'accumuler plus de points que l'autre joueur.
C'est très jouable, plein de petites subtilités de gameplay (par exemple les pièces de monnaie peuvent servir à acheter des objets dans les magasins ou à effectuer des double-sauts), et vraiment très fun. Seule la réalisation est un peu en retrait avec des décors souvent particulièrement moches et des sprites très inégaux et c'est le seul point qui empêche ce jeu de se hisser au niveau des meilleurs du genre sur Snes. Fortement recommandé en tout cas.
3.5/5

Meme quand j'etait petit ,j'aimais pas ce dessin animé,ca avait un coté vieillot mais sans charme,et l'humour était vraiement trop bebete pas comme "scoobedoo" (pour rester chez hannah et barbera)

Neanmois le deuxieme a l'air sympa et je le testerai volontier.

Oui, le Flinstones de Taito est une surprise. C'est une bonne idée de mélanger le party game et la plate-forme. Mais en fait, on pourrait faire marcher la formule avec n'importe quel autre genre. Il se passe plein de choses, j'imagine que le jeu à deux doit être assez sympa, et contrairement à toi je trouve le jeu plutôt bien réalisé. Les graphs sont plutôt agréables (j'ai vu que le premier monde), le mode 7 de la course est très bien utilisé. Deux choses seulement me gênent : des ralentissements assez fréquents, sans que beaucoup de sprites soient présents, et une maniabilité un peu raide à mon goût, surtout pour un plate-forme de 94. Vraiment un jeu à essayer en tout cas. Taito a aussi réalisé un Flinstones sur Megadrive, également assez réussi bien que plus classique que celui-ci.

J'ai lancé rapidement Firemen, que je connaissais déjà (assez bon accueil à l'époque) ainsi que Ignition Factor (page 36). A priori, je te trouve dur avec ce dernier. Ca a vraiment l'air d'un bon jeu. J'aime bien le principe des flammes de différentes couleurs, et la gestion de l'équipement. Après il faut voir si le concept tient sur la durée...

Autre approfondissement récent : Final Fight Tough (page 33), que j'ai credit-feedé presque jusqu'à la fin. Je dois réévaluer mon jugement : pas si éloigné de FF2 finalement. Moins ennuyeux, évidemment, mais tout aussi routinier. La vitesse légèrement accrue et la palette de coup plus riche ne changent en fin de compte pas grand chose. Le premier Final Fight arcade est décidément très loin devant tous les autres épisodes. En fait, je me demande même si je mettrais pas Iron Commando devant FF Tough.

Je viens d'essayer Funaki Masakatsu Hybrid Wrestler, et je crois que je vais me précipiter sur le patch, puisque tu dis qu'il y en a un...
J'ai fait quelques matchs avec mon catcheur rose, et il y a plein de possibilités, entre les soumissions, les contres, les appuis sur la corde, les rings qui se modifient, et ce que je pense être des coups spéciaux spécifiques à chaque perso. J'aime également beaucoup la mise en scène globale, très réussie et qui met bien l'ambiance.

C'est vraiment décevant que même Gamefaqs n'ait pas fait un minimum syndical pour ce jeu, qui mérite effectivement d'être bien plus connu que ça. Ca m'a même donné envie de me mettre aux jeux de catch (d'ailleurs Sebinjapan, tu me conseillerais quoi dans ce domaine ?).
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

J'ai aussi trouvé Fire Fighter / Ignition Factor très sympa au premier essai, puis j'ai été vite énervé par les bugs de collision et le placement milimétré nécessaire pour échapper aux flammes et ça a ruiné mon expérience. Mais au départ je pensais être tombé sur un super jeu méconnu ... Maintenant, comme je le dis dans la présentation, je suis tombé sur des sites anglophones qui couvrent ce jeu d'éloges, donc ne prenez pas mon avis pour argent comptant et faites vous votres opinion !



Grand bien te fasse mon ami
Je ne sais pas ou en est l'émulation Nintendo 64, mais si ils fonctionnent sans se prendre la tête, je te recommande les jeux de catch de AKI, particulièrement WCW vs NWO Revenge ou WFF No Mercy ou Virtua Pro-Wrestling 2 suivant tes gouts en matière de catch (WCW, WWF/E ou catch japonais). Leur gameplay est ultra-accessible sans être bourrin, les coups extrêment nombreux et c'est du fun à l'état pur.
Si tu veux t'en tenir à la Super Nintendo, les "poids lourds" du genre sont Super Fire Pro Wrestling X Premium (le titre à rallonge !) et Gekidou Burning Pro Wrestling que je présenterai bientot. Le problème c'est qu'ils ne sont pas tendres avec les débutants car leur système de jeu est basé sur le timing et c'est pas évident à maitriser au début. Il s'agit néanmoins pour moi des 2 meilleurs jeux de catch qu'on puisse trouver en émulation sans se prendre la tête.
Sinon, parmis les jeux sur des machines plus récentes, je te conseille Giant Gram 2000(Dreamcast), Fire Pro Wrestling Returns (PS2) et King of Colosseum (PS2). Ce n'est pas pour faire mon snob, mais je n'aime pas du tout la série des Smackdown vs Raw : la jouabilité est hasardeuse, compliquée (trop de boutons) et peu réaliste. Avis perso bien sur, d'autres joueurs en sont très satisfaits (les fous ! )

Alors pour ce qui est de l'ému N64 j'ai laissé tomber il y a un moment, c'était vraiment trop compliqué pour moi. Mais j'avais vu un certain nombre de jeux de catch - sur PS2 notamment - mais sans m'être penché sur la question, principalement par mépris/ignorance, le catch n'étant pas un grand représentant des jeux de baston en général...Je crois que je vais essayer l'ému SNES pour commencer.
D'ailleurs, où as-tu trouvé le patch de Funaki Masakatsu ? Impossible de mettre la main dessus autrement que par P2P...
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Pour le patch, je ne sais plus, j'ai moi aussi eu un mal fou à le trouver (j'avais d'ailleurs quasi fini ma présentation quand je suis tombé dessus, ce qui explique les screens en japonais). Je crois que je l'ai choppé à partir d'un lien trouvé sur le forum de Fireproclub. Si tu as des soucis, envoie moi un MP avec ton adresse e-mail et je te balance carrément la rom patchée.

J'en profite pour relancer un appel : je n'ai plus accès à Romhacking.net
Le site est mort ? Avez vous un autre site à me recommander pour les patch de traduction Snes ? J'ai un mal de chien à en trouver qui soient à jour.

Serieux?? J'ai pas vu le film mais je me rappelle tres bien de tout le battage mediatique qu'il y avait eu autour!!
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Ca y est, en trainant de forum obscur en forum obscur (le fait que Romhacking.net soit hors service ne facilite pas la tâche), j'ai réussi à dégotter ce fichu patch. J'ai donc commencé une carrière avec El Crash, mon luchador rose qui est maintenant marié...je vous laisse le soin d'imaginer le fou rire que j'ai eu quand j'ai vu la photo de mariage entre une masseuse américaine et mon lutteur mexicain qui portait à la fois son costard et son masque (un luchador garde toujours son masque. Toujours.) !

Il est par contre dommage que le menu pour assigner les coups n'ait pas été traduit, j'ai du y aller au pifomètre pour savoir ce qui correspondait aux coups normaux, en course, à terre, etc...et encore, je n'ai pas tout compris, je crois qu'on peut inverser une prise de soumission, mais je n'ai pas trouvé comment.
En tous cas, un excellent jeu d'une richesse assez effarante
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

D'ailleurs, la première fois que j'y ai joué, j'ai cru que Zsnes avait redéfini les touches tellement je trouvais ça illogique. Ben non, même pas. C'est vraiment un mauvais jeu, en grande partie due à une maniabilité imprécise.

Par contre le Flintstones de Taito est vraiment bon. Je trouve moi que la réalisation est plutôt bonne: colorée et propre. J'avais tenté d'avancer dans le jeu et même si quelques niveaux sont un peu ennuyeux, le classicisme du jeu et le plaisir de ne pas se prendre trop la tête sont très agréables.

Front Mission
(G-Craft / Square Soft - 1995)




Ce tactical-RPG de qualité se déroule dans un futur proche et décrit un monde partagé entre 2 grandes puissances politiques qui sont sur les dents suite à une explosion s'étant déclenchée sur l'ile de Huffman, une endroit stratégique qui va être le théatre d'affrontements militaires. Le héros du jeu, Royd, est un mercenaire au service d'une des grandes puissances et envoyé accomplir diverses missions sur l'île de Huffman : un endroit qu'il connait bien puisqu'il fut inculpé dans la fameuse explosion qui a mis le feu aux poudres et l'a séparé de sa fiancée. L'histoire, raconté par l'intermédiaire de dialogues entre les missions (et parfois pendant) est interessante et ramenée à une échelle "réaliste" qui change du sempiternel "sauver le monde". Les persos ont tous une petite histoire (pas toujours très développée, certes) et sont mis en valeur par le character-design du célèbre Yoshitaka Amano.
Les combats se déroulent au tour par tour, chaque unité choisissant l'arme à utiliser lors de chaque attaque qui est ensuite illustrée par une animation fort réussie. On combat à l'intérieur de mechas qu'il faut customiser entre chaque affrontement. Et c'est là un point fort du jeu pour ceux qui aiment les phases de préparation, ou au contraire un point faible pour ceux que ça ne passione pas tant on y passe du temps dans Front Mission. En effet, on peut construire son mecha de A à Z en choisissant un corps (dont dépend la puissance du moteur, des bras, des jambes (ou autre système de déplacement comme des chenilles), et bien sur des armes de types différents s'utilisant soit au corps à corps (on est alors soumis à la contre-attaque de l'ennemi), soit à distance. Il faut optimiser au mieux entre les bras qui possèdent plus de points de résistance mais moins de précision dans les tirs, les jambes qui font se déplacer de plus de cases mais qui souffrent d'une pourcentage d'évasion moins élevé, des lance-roquettes qui font plus de dégâts mais disposent de moins de munitions ... etc ... Et tout ça en composant toujours avec son budget et surtout le rapport poids/puissance du mecha. Personellement j'adore cette phase mais sachez que, à partir d'un certain nombre d'unités à gérer, il faut y consacrer 15-20 mn entre chaque combat pour être efficace. Entre les combats toujours on peut aller au bar discuter pour recueillir des informations (et parfois enrôler des mercenaires) ou combattre dans l'arène pour se faire de l'argent.
Les Front Mission suivants (sur PS et PS2) ont amélioré de nombreux points de gameplay mais ce 1er épisode est toujours efficace et passionant. Il était déjà jouable en japonais puisque tous ses menus sont en anglais, mais grâce à des patch de traduction en anglais et en français il est désormais accessible au plus grand nombre. Allez, on va faire un marché : essayez ce Front Mission sur ému et, si ça vous plait, allez vous commander la version US de Front Mission 1st sur Nintendo DS : un remake qui apporte un 2ème scénario et d'autres petits ajouts. Avec un peu de chance, si vous en commandez des millions, Square-Enix se décidera peut-être enfin à sortir son Front Mission 5 en occident, un épisode qui reste malheureusement encore une exclu PS2 japonaise.
4/5

Un article complet sur GP ici : http://www.grospixels.com/site/frontmiss.php


Front Mission : Gun Hazard
(Omiya Soft / Square Soft - 1996)




Ce jeu se trouve en marge de la série dont il porte le nom puisqu'il ne s'agit pas d'un tactical RPG mais d'un jeu d'action vu de profil dans lequel on dirige un mecha qui se commande exactement de la même façon que le robot de Assault Suit Valken qu'on a vu en page 06. Normal puisqu'il s'agit de la même équipe à la réalisation. On peut donc sauter, tirer, utiliser une arme secondaire (au début un coup de poing), changer d'arme et se protéger avec un bouclier. D'autres actions sont possibles plus tard en fonction des améliorations apportées à son robot entre chaque mission au magasin. On peut également sortir du mecha pour explorer les environs à pied et accéder à certains passages impossibles d'emprunter autrement. Les différentes parties du robot peuvent être customisées en achetant du matériel et des armes tandis que le pilote gagne des points d'expérience. On a rapidement accès à tout un arsenal qui permet de personaliser son mecha comme on le souhaite afin de varier ses stratégies. Attention : plus on utilise une arme plus cette dernière gagne en efficacité.
L'histoire s'inscrit assez bien dans la saga Front Mission, mais avec un traitement un peu moins réaliste et plus dramatique avec des personnages plus hauts en couleur. On se retrouve encore au milieu d'un conflit militaire et le héros (Albert) doit au début du jeu aider à fuir le président d'une nation sur le point d'être renversée par un coup d'état.
On retrouve donc la jouabilité de Valken (un poil plus souple tout de même) et aussi sa mise en scène avec des dialogues au milieu des niveaux qui soulignent efficacement l'action. Mais Gun Hazard est plus un compromis entre de l'action et des éléments de RPG (customisation surtout) avec une histoire travaillée et interessante et plus de profondeur au niveau de ses personnages ; alors que Valken est un pur jeu d'action/plate-forme, plus difficile et bénéficiant d'une action plus soutenue et moins répétitive (pas de niveaux quasi-identiques à faire plusieurs fois pour accumuler de l'expérience et de l'argent par exemple). Valken bénéficie également d'un bien meilleur level-design.Gun Hazard est un bon jeu en tout cas, avec une histoire interessante et pleine de rebondissements, une bonne réalisation et des musiques assez géniales.
3.5/5

Pour le post FINAL des jeux commençant par la lettre F, il me semblait approprié de traiter ...


Final Fantasy 4 / Final Fantasy 2
(Square Soft - 1991)




RPG japonais emblématique de Square Soft, cet épisode de Final Fantasy (le 1er sur Snes) marque un tournant dans la saga mais aussi, même si c'est débatable, dans l'évolution du genre et le développement de son succés hors du Japon. Car c'est l'un des premiers RPG dans lequel l'accent est mis à ce point sur l'histoire et les personnages. Une tentative avait déjà été faite pour le 2ème épisode de la saga sur Famicom, mais ici on bénéficie d'un casting beaucoup plus étendu, de plus de péripéties et surtout d'une mise en scène de l'histoire mise en valeur par de nombreux dialogues et par une composition musicale excellente et très variée (à défaut de graphismes assez sommaires mais heureusement pas horribles).
Le héros, Cecil, est le capitaine d'une unité d'élite au service de Baron, un royaume qui reigne sur un monde d'héroic-fantasy incorporant un peu de technologie, grâce à sa puissance militaire et ses puissants airships (bateaux volants emblèmatiques de la série). Mais suite à une mission ou il doit s'emparer de force d'un crystal magique gardé par une nation pacifique, Cecil remet en cause la stratégie du roi. Ce dernier le punit en le destituant de son poste et en l'envoyant accomplir une mission dans laquelle il devra délivrer un "paquet" à un pays voisin. A l'insu de Cecil, le paquet se révèlera être une bombe destinée à éliminer le puissant, mais pacifique, peuple des invocateurs. Cecil en réchappera et se lancera dans une longue quête en vue d'arrêter le chaos qui se répend sur le monde et découvrir qui est celui qui manipule dans l'ombre la destinée de Baron. En plus de disposer d'un scénario beaucoup plus fouillé que la moyenne de l'époque, FF4 introduit également de nombreux personnages interessants. Ainsi, en plus de Cecil et de sa quête initiatique, on trouve Rosa, sa fiancée qui ne se contente pas QUE de se faire enlever et de servir d'appat (mais on y échappe pas quand même ^^), Rydia, une enfant du peuple des invocateurs dont la mère est tuée par Cecil mais qui se joint malgré tout à ce dernier pour l'aider à nettoyer ses crimes, Tellah un vieux mage prêt à tout pour venger sa fille qu'un prince a séduit et n'a pas su protéger, et surtout Kain, un chevalier-dragon ami d'enfance du héros qui, rongé par les émotions provoquées par son amour à sens unique pour Rosa, sera au cœur de quelques rebondissements savoureux dans cette histoire.
Le système de jeu lui est des plus classiques, surtout comparé aux 2 épisodes précédents qui tentaient de s'éloigner du modèle "Dragon Quest". Des combats aléatoires réglés au tour par tour, des points d'exp à récolter pour monter en niveau et acquérir de nouveaux sorts … etc … Mais c'est aussi l'épisode dans lequel on a le plus de persos qui combattent simultanément dans notre équipe (5). Chaque perso, imposé par le déroulement de l'histoire, possède une ou plusieurs compétences uniques, ce qui souligne encore plus l'accent mis sur les protagonistes et l'attachement du joueur à ces derniers.
Un mot sur la difficulté : lorsque Final Fantasy 4 et sorti en version US (sous le nom de Final Fantasy 2), la difficulté a été revue à la baisse avec des ennemis moins balaizes et, surtout, moins de combats aléatoires. Alors que de nombreux "hardcore-gamers" ont crié au scandale (également à cause de petites censures et autres modifications minimes), moi je me réjouis de ce choix, d'une part parce que je suis plus sensible à l'histoire/mise en scène d'un RPG qu'à son système de combat, et d'autre part parce que les combats de la version japonaise sont définitivement TROP nombreux. A noter que le jeu est aussi sorti au Japon dans une version dite "easy-type" avec la difficulté allégée de la version US.
FF4 est donc un RPG très agréable pour peu qu'on accroche à ses personnages, ce qui est mon cas. Vaut-il la peine d'être pratiqué en 2009 dans cette version Snes (version jp traduite pour les masos ou version US pour les "ptit-bras" comme moi ^^), sachant qu'il a ensuite bénéficié de plusieurs adaptations/remakes ? Je dirais que oui car je trouve les défauts suivants aux autres versions : des chargements et une trop grande difficulté pour la version Playstation (en contrepartie : quelques cinématiques et une meilleure traduction anglaise), des musiques au rendu moins agréable et une trop grande difficulté pour la version GBA (en contrepartie : du contenu supplémentaire). En effet ces 2 versions ont été construites à partie de la version originale japonaise avec ses nombreux combats et perso je préfère la version "light" sur Snes en US. Je ne me prononcerai pas sur la version DS que je n'ai jamais pratiqué.
4/5

En complément de cette (trop longue) présentation, n'hésitez pas à lire l'article dédié au jeu sur GP ici : http://www.grospixels.com/site/ff4.php ainsi que la partie du dossier FF qui lui est consacré (lien en fin de post).


Final Fantasy 5
(Square Soft - 1992)




Dans Final Fantasy 5, on suit les péripéties d'un aventurier qui va par hasard sauver la vie d'une princesse. En compagnie de cette dernière, puis d'un mystérieux vieil homme amnésique "tombé du ciel" et d'un pirate au grand cœur qui cache (pas longtemps) un secret, il partira dans une quête pour protéger des crystaux magiques éparpillés aux 4 coins du monde avant qu'un être maléfique ne les détruise. Disons le d'entrée : le déroulement de l'histoire (scénario, mise en scène, personnages …), bien que d'un niveau plus qu'honnête par rapport aux concurrents de l'époque, est tout de même une grosse déception par rapport à Final Fantasy 4. Vu l'orientation prise par ce dernier, on était en droit d'attendre encore plus de profondeur dans les persos et encore plus de soin dans la narration. Il faudra attendre encore un épisode pour ça …
De toute façon, l'intérêt de FF5 n'est pas là : cet épisode fait la part belle au système de combat et à la customisation des personnages. Il reprend, en l'améliorant, le "job system" inauguré dans Final Fantasy 3 sur Famicom. Au cours de l'aventure, on débloque des métiers/classes (de type guerrier, mage, prètre, voleur …) qu'on peut attribuer à ses héros. En se battant, ces derniers accumulent des points qui débloquent des compétences spéciques à chaque métier. Une fois maitrisées, ces compétences peuvent ensuite être "équipées" en tant que compétences secondaires lorsqu'on change la classe de son perso. Concrètement, ça permet de bricoler son équipe avec une grande liberté pour en faire des machines de guerre instopables et apporte plus de variété aux combats grâce aux différentes approches possibles.
Techniquement, FF5 est plus beau que son prédécesseur sans pour autant être une grosse claque graphique. Les musiques sont toujours excellentes même si, à titre personnel, je trouve les mélodies inférieures à celles de FF4, pourtant du même compositeur (dont je re-parlerai bientôt), peut-être est-ce parce que j'ai beaucoup moins joué à cet épisode et donc me suis moins attaché à son contenu musical.
FF5 est un bon RPG, jouable et bien équilibré, et il dispose sur Snes d'une traduction amateur de qualité tout à fait satisfaisante. Personellement il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable à cause de son scénario et de son casting que j'ai trouvés faiblards par rapport aux épisodes 4 et 6 de la célèbre saga. Je ne comparerai pas avec les versions/remakes PS et GBA que je n'ai quasiment pas du tout pratiqué (vos commentaires sont les bienvenus) mais je pense qu'on peut tirer les mêmes conclusions que pour FF4.
3/5

(A noter que, contrairement à la plupart des autres jeux de ce groblog, la note que j'attribue aux Final Fantasy n'est pas une note "découverte" mais une appréciation donnée sur tout le jeu puisque je les connais très bien. Ainsi, dans le cas de FF5, une note "découverte" basée sur les premières heures de jeu aurait été plus haute car le début de l'histoire est frais, drôle, et doté d'un bon rythme. C'est ensuite que, d'après moi, il déçoit. Un peu comme Final Fantasy 9 sur PS qui fait très forte impression au début et sombre un peu dans le n'importe quoi ensuite …)


Final Fantasy 6 / Final Fantasy 3
(Square Soft - 1994)




Dans un monde mélangeant le médiéval-fantastique et le steampunk, la magie a disparu. Un empire assoiffé de pouvoir espère cependant rescuciter cette dernière, et son vaste plan passe par l'aquisition d'un Esper (être magique qui habitait le monde il y a plusieurs siècles de ça) pris dans la glace et détenu par la ville minière de Narshe, une cité neutre qui n'est affiliée ni avec l'empire ni avec l'armée rebelle des Returners. Trois soldats lourdement armés sont envoyés pour cette mission. Parmis eux se trouve une jeune femme dotée de grands pouvoirs manipulée par l'empire comme une marionette depuis son enfance. C'est le destin de cette dernière que nous allons suivre, mais aussi celui d'un chasseur de trésor (pas un voleur, hein, attention !) au grand cœur qui cache un passé troublé, d'un prince séducteur épris de liberté, d'un samurai dont la famille périt de façon tragique, d'un enfant abandonné dans la jungle par un père devenu fou et de bien d'autres personnages qui ont laissé une trace indélébile dans la mémoire de tous ceux qui ont pratiqué Final Fantasy 6. Car cet épisode brille par une histoire épique superbement mise en scène, illustrée par des scènes d'anthologie (le train fantome, l'opera, le continent flottant, Celes sur l'ile déserte …) et parcourue de bout en bout par des monuments de charisme aux destins souvent tragiques qui risquent de vous mettre la larme à l'œil.
Le système de jeu quand à lui apparaît très classique au premier abord. On pourrait même penser qu'il est revenu en arrière puisqu'il est quasi identique à celui de Final Fantasy 4 : le "job system" du 5ème épisode ayant été abandonné. Et c'est logique tant l'accent a été mis sur les personnages ici. Le fait qu'ils soient interchangeables ou puissent avoir accès à toutes les techniques (comme dans FF5 donc) aurait été néfaste à l'attachement du joueur à ces derniers. Ca ne veut pas dire pour autant que la customisation soit en retrait ici, bien au contraire. Les objets à équiper n'ont jamais été aussi nombreux avec certains (les Relics) permettant de faire évoluer les compétences utilisées en combat (certaines étant très originales). Malheureusement (ou heureusement en ce qui me concerne …) il n'est pas forcément très utile de maitriser toutes les subtilités du système car ce dernier est mal équilibré et un peu buggé : certains pouvoirs/talents sont trop puissants tandis que certaines "astuces" permettent parfois de défaire les ennemis les plus puissants en un clin d'œil. Donc, le jeu est un peu trop facile (pour les vétérans du genre, en tout cas), ce que je ne vais pas trop lui reprocher car cela permet de mieux se plonger dans son histoire, son ambiance, sans se perdre en combats interminables, et la durée de vie conséquente n'a pas besoin d'être boostée de façon artificielle par du leveling à outrance.
FF6 est aussi le point culminant du travail de deux artistes (sur cette série en tout cas) : Yoshitaka Amano et Nobuo Uematsu. Le premier est un illustrateur très talentueux qui a réalisé le design des héros (la plupart) des 6 premiers épisodes. Le second est le compositeur des musiques de la saga, et dans FF6 ces dernières sont sublimes. Vraiment. Les thèmes sont nombreux, variés, font passer énormément d'émotion, et sont délivrés par le processeur sonore de la Snes qui n'a (quasiment) jamais sorti des sonorités aussi belles.
FF6 est sorti sous le nom de Final Fantasy 3 en version US avec une traduction parfois critiquée mais que je trouve personellement parfaite, et a été adapté sur PS et GBA (avec une autre traduction pour les versions occidentales). Même constat que pour FF4 : des chargements fort pénibles sur la console de Sony (mais de chouettes cinématiques) et des musiques qui rendent moins bien sur GBA (mais du contenu supplémentaire : un donjon en plus et quelques objets/pouvoirs). Un conseil : préférez la version Snes (FF3 en version US donc).
Je considère à titre personnel Final Fantasy 6 comme le meilleur RPG de tous les temps et c'est certainement mon jeu préféré (celui qui m'a le plus marqué en tout cas). Son aura a été éclipsée par le succès planétaire de Final Fantasy 7 sur PS et certains joueurs ayant découvert la saga par l'intermédiaire de ce dernier ont parfois trouvé que l'histoire de FF6 était bien inférieure car il n'y avait pas de perso torturé à la psychologie super complexe comme Cloud ou Sephiroth. Justement, FF6 ne s'engage pas sur cette voie qui finira par devenir une caricature du genre, FF6 battit une histoire simple et parfaitement compréhensible mais épique et bourrée de rebondissements, et des persos qui n'ont pas besoin d'être "dark dans leur tête" pour faire passer l'émotion. J'adore, tout simplement.
Histoire de découvrir quelque chose de nouveau, j'ai utilisé une version patchée en français pour faire les screenshots de cette présentation. La traduction semble de bonne qualité même si certaines nuances sont différentes dans les dialogues de cette version. Mais si vous ne lisez pas l'Anglais, ne vous privez pas de ce chef d'oeuvre pour autant et utilisez ce patch.
5/5

Un lien vers un gromix d'exception qui va réjouir les fans (et les autres) : http://emulation.france.online.fr/gromix/Grospixels%20-%20Final%20Fantasy%206%20(Celes).zip
Et enfin n'hésitez pas à aller jeter un œil sur le petit dossier Final Fantasy présent sur le site pour une vue d'ensemble de la saga : http://www.grospixels.com/site/ff.php

Ca c'est de la mise à jour!!

Je suis assez d'accord avec toi pour FF9,

Sinon je me souviens que FF4 est le final fantasy preferé de "greg de joypad" (quoi,on s'en fout?).

FF6, j'y avais joué à l'époque de sa sortie en import américain, et c'est l'un des rares jeux qui m'a ému, transporté, et laissé un souvenir indélébile. Je n'y ai jamais rejoué depuis, depuis l'âge de mes 12-13 ans donc, car j'attends les conditions optimales pour le faire (une Snes américaine avec le jeu, la console virtuelle de la Wii...).
En fait c'est même le seul FF auquel j'aie joué... Mais la plupart des RPG ont beaucoup de mal à me happer. Pas celui-là, dont certains thèmes musicaux me causent des frissons douze ans après... Dont les héros, quand j'y repense, m'émeuvent encore.
C'est notamment grâce à ce jeu que je suis devenu bon en anglais, car avec un niveau de collégien, j'ai dû batailler même pour comprendre la substance du texte seulement, avec un dico... Et aujourd'hui je parle couramment cette langue.