En 1988 (quand j'y ai joué) ce qui était incroyable c'est que lorsque que quelqu'un venait te taper avec une batte,tu pouvais la recuperer fracasser tout le monde avec!!

Pour l'époque ca suffisait pour avoir l'imprssion d'un gameplay extremement riche.

En 1987 il y en avait ras le bol des arts martiaux où on se battait dans les rêgles de l'art sur des tableaux à écran fixe type IK+ ou Yie ar kung fu .

L'un des apports de DD c'était de pouvoir mettre des coups peu élégants . Le fait de mettre des mauvais coups comme des méchants coups de boule , des coups de coudes dans les gencives ou des coups de genoux dans les glawis , des manchettes des coups de batte ou de chaine de vélo de pouvoir frapper ou piétiner un ennemi au sol et j'en passe c'était totalement jouissif et ça collait bien au style de l'époque . On rêvait tous d'être comme Campana dans la chêvre ou Belmondo à éclater tous les loubards qui se présentent en les lattant sévèrement ...

En plus si on ajoute le scrolling le jeu en duo c'était vraiment le nirvana .

Par ailleurs je trouve les jugements assez durs sur les graphismes . Moi je les trouve plutot beaux et l'univers de DD est attachant ...Le style est plutot enfantin , DD est un jeu de baston dans un univers à la Lucile Amour et Rock&Roll alors que Street of Rage et Final fight ont des univers plus adultes à la New york 1997 de John Carpenter ou à la Mad Max

Bref aujourd'hui encore la versions "reliftée" et survitaminée de DD de la GBA me fait toujours triper ... Et personnellement je préfère DD advance que Street of Rage 2 ou Final fight

J'ai toujours trouvé Double Dragon très joli. C'est sûr, c'est une question de goûts, mais en 1987, c'était très beau, avec des sprites assez grands, et des graphismes plutôt fins. Personnellement, je trouvais ça vivant à l'écran. En fait, le seul réel souci technique du jeu, ce sont les ralentissements, qui étaient tout de même assez surprenants surtout... lorsque l'action reprenait sa cadence normale (sacrée accélération d'un coup !). Personnellement, j'aime en refaire quelques parties, mais comme je le disais précédemment, c'est le coup de la nostalgie, ce jeu me rappelle beaucoup de choses lorsque j'y joue, je le trouve de ce fait attachant. Ce n'est donc purement pas objectif !

Page 84, test de Kentou'ou World champion sur Super Nintendo





On en le répète peut-être pas assez, mais c'est la crise. Or savez-vous que dans le domaine économique le début des années 1990 ne fut pas plus folichon, surtout au pays du soleil levant? Après l'éclatement d'une bulle immobilière due à la surchauffe des années 1980, les petits développeurs se sont retrouvés face à des bailleurs de fonds qui ont sévèrement resserré les cordons de la bourse, imposant un développement chaotique aux créateurs de jeu vidéo.
Vous connaissez Sofel? Non, ben voilà c'est bien ce que je vous disais. Du coup comment voulez-vous qu'ils fassent des jeux corrects sans argent et sans notoriété pour pousser les gens à les acheter.
Leur activité vidéoludique, d'après leur site officiel a été très limitée par rapport à leur offre de services informatiques. Sachant que leur historique s'arrête en 2003 il semble que cette voie ne leur aura pas suffi à sortir du lot.



Est-ce donc cette frugalité imposée qui les a poussé à proposer un seul et unique sprite de boxeur, quand les portraits de la dizaine de persos permet de très clairement les distinguer, ou encore de n'utiliser que deux boutons sur une manette pourtant si fournie? Je les imagine ces pauvres développeurs au pain sec et à l'eau, programmant les étapes d'animation... D'ailleurs c'est par pure pitié que j'utilise le pluriel. La vie ne devait pas être rose dans ces studios, preuve en est de ces digitalisations vocales poignantes, comme une porte vers le passé qui vous projette dans ces locaux délabrés, ou le comptable fut débauché devant le micro pour mesures d'économie. Son entrain en dit long sur le climat d'alors.
D'ailleurs il fut aussi sollicité pour poser pour la photo ornant la boîte du jeu. Attention instant émotion:



Seul le graphiste s'est un peu amusé, la boîte s'est saignée pour se le payer et ainsi offrir à la boîte du jeu des images qui donnent envie, mais comme il était intérimaire pour quinze jours il n'a pas eu le temps de multiplier les démonstrations de talent.

Il est des jeux comme ça qui ne font que passer, le temps d'humilier des gens qui voulaient sûrement bien faire à la base, rien que pour ça je lui donne un petit 1/5, pour l'effort consenti.



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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

C’est en voyant l’article sur la conversion Megadrive de Double Dragon que je me suis rappelé avoir eu ce numéro de Consoles+ entre les mains, il y a bien longtemps de cela ; que d’émotions à la relecture de cet article dont l’essentiel vante la fidélité du portage à la borne d’arcade, avant de finalement le descendre en flammes pour quelques broutilles !
Certes, il y avait un Streets of Rage juste à côté et qu’une comparaison objective des deux titres ne pouvait que bénéficier à ce dernier. Mais les testeurs de Consoles+ n’ont pas songé une seule seconde que ce Double Dragon était avant tout destiné aux fans endurcis du jeu, fans dont je fais partie ; en dépit de mon avatar, je peux vous assurer que s’il me fallait choisir entre Double Dragon et Final Fight, ce serait Double Dragon, et pas uniquement pour des raisons nostalgiques.

C’est l’un des très rares beat’em all qui se soit voulu accessible à tous, avec une palette de coups assez riche et terminable en un crédit, ce qui n’a jamais été vu avant (le Renegade occidental a vu sa difficulté augmentée de façon exagérée), encore moins après : Final Fight, en dehors de ses indéniables qualités, a inauguré toute une série de stratagèmes lamentables destinés à vider le plus rapidement possible les poches des joueurs, il est bon de garder cette idée en tête.

Outre le fait que Double Dragon a graphiquement conservé de beaux restes – et je ne suis pas l’unique zinzin à le penser dans mon coin, incroyable, non ? - ce sont surtout ses qualités ludiques qui me font retourner régulièrement sur ce jeu : un level design aussi inventif, on n’en retrouve pas une miette dans le machin de Capcom, excepté le stage de l'usine avec ses jets de flammes. Les ennemis s’appréhendent d’une autre manière que dans les beat'em all qui ont suivi (le fameux « ballet ridicule » dont parle Niloc, snif…), mais les combats ne sont pas pour autant dépourvus d’intérêt, bien au contraire : se positionner par rapport aux adversaires pour les faire tomber dans le vide, piquer leurs armes et les retourner contre eux, ou les tabasser à deux... C'est cette accumulation de petites choses qui ont contribué à rendre Double Dragon si populaire.

Me reste à saluer la qualité et la fidélité de la conversion Megadrive à ce titre de légende avant de retourner dans ma cellule capitonnée

Qu'on soit bien d'accord, je ne cherche pas à casser tout ce qui passe dans ce groblog, et j'ai l'impression que vous êtes nombreux à tiquer sur des tournures de phrases peut-être un peu trop vives.
Soit, je tenterai d'être plus neutre par la suite parceque je ne cherche pas à blesser ou provoquer quiconque.

Ceci dit je peux vous assurer qu'avec un oeil novice ce DD fait un peu de la peine.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Ah, mais non! Si tu fais ça on va s'emmerder comme des rats morts

Vas-y Niloc, continue à défoncer les jeux pourris ou qui ont mal vieilli!
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https://twitter.com/MaxNoelBass
https://www.youtube.com/c/TheTiberianSons

Nan c'est clair, te prend pas la tête. C'est pas parce qu'un jeu t'as pas plus à toi que les gens doivent se sentir insulter. Chacun réagit différemment. Et c'est toujours bien d'avoir des avis différents.
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C'est vrai. Ma dévotion vis-à-vis de l'école Capcom me fait oublier que ce développeur a presque complètement rayé de ses titres la notion même de level design (à part peut-être dans les D&D, ce qui était d'abord justifié par la fidélité au background original). Pourtant, des niveaux avec des pièges, des gouffres, des obstacles... ça peut changer beaucoup de choses dans l'intérêt du jeu. Que serait Asterix sans son tapis volant, Undercover Cops sans sa presse hydrolique ou Street of Rage sans son monte charge d'où l'on balance dans le vide des dizaines d'ennemis à la minute ? Chez Capcom, les cadres sont à 95% des décors et rien de plus. Dommage, à la réflexion. Peut-être étaient-ils déjà trop portés sur l'aspect affrontements "purs" de leur production. Effet SF2 ?

Mon commentaire ne visait certainement pas à te pousser vers une quelconque forme d’auto-censure. Comme cela a été rappelé par d’autres membres du forum, l’originalité d’un groblog réside dans la liberté de son auteur à exprimer ses goûts et taper sur les jeux dont la tête ne lui revient pas.
Le seul bémol, c’est que cette liberté d’expression s’accompagne d’un droit de réponse : aussi, lorsque tu « t’attaques » à un pilier du jeu vidéo, il ne faut pas t’étonner, encore moins te froisser, qu’il puisse y avoir en retour quelques posts plus ou moins virulents ; tu admettras par ailleurs que ma réaction n’était pas spécialement violente

En dehors de cet éclaircissement, je t’encourage à poursuivre ton exploration des vieux mags : l’idée est toujours aussi bonne et tes tests plaisants à lire.

Je te rassure Sodom je n'ai pas été froissé par ton post ou aucun autre! C'est juste qu'au vu des réactions j'ai l'impression que mes petits tests passent pour désagréables, voire roublards ou tête à claques. Et ça me dérange car je n'ai aucunement l'intention d'aller dans ce sens. je cherche juste à être objectif et plaisant à lire, et en aucun cas à me mettre en avant par un quelconque cassage de vieille gloire.

En tout cas je vous remercie encore une fois de me lire, et la suite arrive très vite. On va enfin passer aux tests huit bits, avec des jeux bien plus sympa que les jeux 16 bits traités jusqu'à présent (hormis Lagoon et Magic Sword qui sont tout à fait recommandables).
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Page 88, test de Hat trick hero sur Super Nintendo






Nos très chers amis de Consoles+ ont souvent pris un moyen plaisir de brouiller les pistes, quand, à la lecture de certains tests, des jeux notés 75% étaient assimilés à des crottes de chien vidéoludiques. Or dans le cas précis qui nous intéresse ici, Hat trick hero, adaptation par Domark d'un jeu d'arcade de Taito sorti en 1990, est noté 46%.
En théorie nous avons donc à faire à un jeu non seulement bâclé, mais qui plus est ne procurant aucun plaisir, sauf pour les joueurs masochistes.

C'est donc avec crainte que j'ai lancé la rom, pad en main, pour subir pendant quelques minutes les assauts de cet immondice annoncé, avec au programme un animation « désastreuse », des bruitages « atroces » et autres joyeusetés qui donnent envie.
Certes au démarrage, le zoom + rotation de l'écran titre ne nous plonge pas dans l'originalité folle (combien de jeux sur SNES commencent de cette manière?), et la voix digitalisée scandant le nom du titre est effectivement désastreuse. Mais pour le reste je dois bien avouer ne pas trop comprendre le test. Je ne suis pas féru de foot dans la vie, et encore moins dans ma pratique du jeu vidéo. Mais là, forcé par ce groblog, l'approche strictement arcade du titre m'a pour le moins séduit. Vu on peu d'attrait en général pour ce sport c'est l'idéal pour me faire entrer dedans. A peine deux menus, un pour choisir le type de jeu, un autre pour choisir son équipe et zou c'est parti. C'est réduit au strict minimum, on n'a même pas les caractéristiques des différentes équipes (mais on les sent pendant le jeu, le Brésil court plus vite que le Japon par exemple), le match démarre très vite. Le jeuutilise tout juste deux boutons, avec quelques manipulations nécessaires pour les coups un peu évolués (touche + direction), l'animation est tout à fait correcte contrairement à ce qu'écrit le testeur, même si les animations des joueurs sont réduites au strict minimum. La jouabilité quant à elle ne m'a pas posé de souci particulier, si ce n'est que certaines équipes (et joueurs parmi elles) se traînent vraiment. Les passes vont là où on leur demande d'aller, les tirs sont eux un peu plus aléatoires comme le souligne le test, mais je n'y ai pas vu une faiblesse du jeu bien au contraire, je prends plutôt ça comme une bonne retranscription de la fébrilité de l'action. et si vous arrivez à marquer un but vous aurez droit à une petite animation sympa, très limitée mais qui a le mérite d'exister.



Le gros problème de ce jeu est tout d'abord un manque flagrant de contenu. Aucun suivi d'une quelconque équipe, seulement des enchaînements de matchs sans aucune contextualisation, un mode deux joueurs, et enfin des tirs au but. C'est tout. Ce ne sont pas les graphismes, très pauvres qui rattrapent cette lacune, ni le on, très quelconque sans être l'horreur décrite.
Bref ce n'est clairement pas un très bon jeu de foot, mais il assume tout de même son identité arcade et je l'ai trouvé malgré tout assez agréable à pratiquer. Vous saurez désormais qu'il existe (et que je peux autant écrire sur un jeu de foot, je ne l'aurais jamais cru ).

Note perso: 2,5/5
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Non non je n'ai pas délaissé mon blog, c'est juste un coup de flemme passager.

On en a donc fini avec les jeux 16 bits, désoramis on arrive dans la partie 8 bits du mag, ou il y aura de la NES et de la Master System en pagaille... et même de la Lynx!!!

Zou c'est parti.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Page 100, test de Hunt for Red october sur NES





54%, voilà qui n'augure pas du meilleur. D'autant plus que nous sommes sur NES, et qu'en ce printemps 1992 quand les 16 bits scintillent de tous leurs feux on n'a pas forcément envie de dépenser ses étrennes dans un jeu 8 bits tiré qui plus est d'une licence cinématographique, quand le test met bien l'accent sur une qualité technique déplorable.

Alors certes le jeu ne met pas vraiment en valeur votre nouvelle télé Sony Trinitron avec le son stéréo Nicam, mais je suis très loin de considérer ce jeu comme les testeurs de Consoles+, je lui trouve même pas mal de qualités.
Hunt for red october est l'adaptation vidéoludique du flm de John McTiernan sorti en 1990, lui même adaptation du roman éponyme de Tom Clancy paru en 1984. A savoir qu'une salve de jeux tirés du roman a été tirée sur ordis 8 et 16 bits en 1988.
La version NES qui nous intéresse ici a été publiée en janvier 1991 et a pris son temps pour traverser l'Atlantique. Le jeu prend la forme d'un shoot sous marin, mais sans scrolling forcé. On incarne le sous marin russe, à l'agilité étonnante, qui tente de s'enfuir de la mère patrie pour virer sa cutie et enfin goûter ce fameux pop corn au poulet de chez Kentuky Fried Chicken, malheureusement si difficile à trouver à Moscou.



Red October (le nom du sous marin) se controle en quelque sorte comme Ecco, les coups de sonar étant remplacés par des torpilles bien plus prosaïques. Dans sa fuite l'équipage renégat devra faire face à de nombreux obstacles du décor comme de gigantesques portes mobiles, des pistons géants ou des tourelles de défense qui mettront à rude épreuve vos capacités de capitaine. Heureusement que la maniabilité de votre insubmersible n'est jamais prise en défaut, répondant au quart de poil, et les développeurs ayant eu le très bon goût de ne pas forcer sur l'inertie. Les deux boutons de la manette servent à lancer des torpilles, l'un devant, l'autre au dessus.
Les niveaux sont construits de telle sorte que vous ne pourrez pas faire l 'impasse sur ces deux types de torpilles. Bien que le scrolling soit horizontal, la hauteur de l'aire de jeu est presque équivalente à deux écrans, ce qui vous amène à constamment surveiller votre radar pour voir si hors de votre vision plus haut se tapit un char d'assaut qui ne se priverait pas de larguer quelques mines. Il faudrait alors lui lancer une torpille verticale, sachant qu'il faut anticiper votre déplacement, celui du char, et en même temps jongler entre les projectiles ennemis.
Face à vous, en plus des tirs de tourelles et des obstacles « naturels », viennent des sous marins cherchant à vous faire retrouver la raison à grands coups de missiles. Et si vous les ratez vous avez intérêt à les avoir au tir vertical en passant sous eux, car une fois qu'ils vous ont dépassé ils lachent les torpilles à tête chercheuse qu'il est très difficile de détruire avant qu'elles ne vous atteignent. Et votre esquif n'est pas des plus solides...



Heureusement il y a de nombreux power ups dissimulés dans le niveau. Visibles sur la carte, si vous voulez tous les choper pour avoir une chance d'en sortir vivant il va falloir faire la preuve de votre aptitude au commandement en milieu hostile tant ils sont toujours disposés aux extrémités de l'écran les uns par rapport aux autres. Et jamais bien loin des tourelles de défense...
Mais bon le risque vaut le coup d'être pris, car passer de torpilles filant droit et explosant d'elles même au bout de quelques mètres, à un modèle qui traverse l'écran, puis un autre à tête chercheuse et bien plus puissant, ça aide.

Bref j'ai personnellement plutôt apprécié ce jeu, qui n'est certes pas spécialement beau mais a tout de même le très bon goût d'être bien animé. Concernant la bande son (5% dans le test...) je suis loin de la trouver mauvaise. Les bruitages sont très corrects, et les musique... ben disons que pour qui apprécie les travaux d'Aphex Twin ou d'Amon Tobin (ce qui est mon cas), ça passe mieux.
Toutes proportions gardées bien sûr.
Bref pour une licence c'est loin d'être honteux, malgré une difficulté insurmontable sur la longueur.

Note perso: 3/5

Il a quand même pas l'air folichon le Red october... le sous marin est très bien animé, mais la musique est ultra répétitive, et l'action également.. Merci pour ce test

Avant la version nes, j'ai d'abord connu la version game boy. Cette dernière est tout aussi horriblement difficile ... voire plus.
Par contre, j'ai le sentiment que ce jeu passait mieux sur la portable que sur la nes, l'action me semblait plus claire.

TOTALLY RAD sur NES

pages 104 et 105




Ce jeu est la cause de l'abandon provisoire de mon Groblog, cela mérite donc quelques explications.
Quand je m'y suis mis, fin mars, c'est comme si je m'étais heurté à un mur en béton, cette innocente, anonyme et oubliée cartouche NES s'est refusée à moi dès ma première partie, ne me laissant pas une seule fois, malgré des tentatives par dizaines, passer le premier niveau. Et le comble c'est que ce n'est pas vraiment difficile, simplement d'une intolérance d'un autre âge. Me refusant de bâcler ce mini test je me suis obstiné, à raison de plusieurs essais hebdomadaires, mais rien n'y a fait. Plus de deux mois plus tard je me décide enfin à passer l'éponge et avancer un peu, quitte à avoir une image très partielle de ce jeu malgré les quelques heures passées dessus, mais pas plus loin que le premier niveau.
Ce jeu développé par Jaleco est sorti en 1990 au Japon, en 1991 aux Etas-Unis et enfin en 1992 en Europe.



Le test de Consoles+ est plutôt positif, soulignant une réalisation très honnête, ne mentionnant aucun défaut de maniabilité particulière, ni d'animation, mais insiste à plusieurs moments sur la difficulté du titre. Voilà le point de divergence entre moi et eux.
Il est fait mention que « les tois vies ne sont pas de trop », moi je dirais surtout que ce jeu est d'une injustice inouïe dans sa manière de sanctionner le moindre faux pas du joueur alors que lui même ne propose pas en retour tous les outils permettant de faire face sereinement aux obstacles qu'il place sur la course du héros.
Au démarrage, le jeu fait bonne impression. Des écrans soignés, un scénario « élaboré » et de nombreuses illustrations accompagnent le récit, assez belles pour le support. Le héros est trop beau avec ses bouclettes, et il doit sauver sa belle au look irrésistiblement 80's qu'un magicien de cirque a kidnappé. Lui-même élève magicien, il va devoir parcourir de nombreux niveaux et battre autant de boss avant de la retrouver.

Puis le premier niveau commence, et là le jeu fait parler la poudre. Couleurs chatoyantes (mais terreuses, on est sur NES), musique trépidante, mais surtout un scrolling différentiel sur pas moins de quatre niveaux! Oui, quatre! Malheureusement dès que le premier ennemi arrive on sent vite les limites du soft. Le personnage est raide comme un passe-lacets, et malgré sa course perpétuelle sa vitesse un un peu trop lente pour le manier confortablement. De même les sauts ne sont pas vraiment précis, et le moindre dénivelé vous arrêtera net, seul le saut vous permettra d'avancer, mais pas question d'être à un millimètre du début de la côte, il faut bien y être contre sans quoi le pov'tit père glisse au point de départ. Alors que le(s) niveau(x) ne proposent pas de phase de plateformes, seulement des montées et des descentes, ils n'en jouent pas moins avec les nerfs du joueur, ce qui peut très bien l'induire en erreur et du coup se retrouver en position de faiblesse face à un ennemi.
Le héros dispose d'une attaque magique, seule façon de venir à bout des méchants, une sorte de kaméhaméha qu'il faudra booster en le chargeant (pression continue sur le bouton), certains ennemis n'étant éliminés que par cette technique. Et attention à ne pas faillir! Ce titre se joue en fait comme les Megaman, jusque dans la représentation de la barre de vie. Sauf qu'ici le moindre contact indésirable se soldera par la disparition d'un quart au moins de la barre de vie, pourtant riche en petits points. Mais là où Megaman offre l'outil indispensable à un tel challenge, de le cas ici présent, comme je l'ai dit plus haut, la jouabilité est trop lourde pour que le joueur accepte une telle sévérité de la part du soft.
A ce titre Totally Rad est un jeu à mes yeux totalement raté.

Offrant une maniabilité très frustrante, un level design très peu inspiré, une difficulté rendue outrancière à cause des problèmes sus-cités et enfin un design général douteux, malgré une technique très honorable totally rad mérite une petite partie de votre part pour vous rendre compte du potentiel gâché, et accessoirement savoir si je suis beaucoup plus mauvais que vous.
A titre d'information sachez que dans sa version japonaise le jeu se nomme Magic John et propose un design bien plus kawaï, alors qu'ici le jeu a été teenagé et californisé. Sauce 80's.
Un site est d'ailleurs complètement consacré à ces différences: http://www.flammie.net/vse/things/rad/index.htm

Avant / après:



Note personnelle: 1/5 (cependant je reconnais que j'ai dû passer à côté de quelquechose, cf la vidéo ci-dessous)

Ben, ce que tu sembles avoir raté, ou du moins tu n'en fais pas mention dans ton mini-test, c'est que manifestement le perso peut se guérir plusieurs fois dans un niveau, d'après la vid. Ca change peut-être les choses non ?

J'en sais rien hein, jamais joué, je connais juste de nom. Ca me rend curieux tout de même, j'essaierai le jeu demain.
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Oui je sais qu'on peut le faire, j'ai navigué dans les menus et tout, mais impossible de savoir comment se guérir, j'ai essayé toutes les touches (...mais j'ai un doute pour le bouton select , rho cte honte si c'est ça...).
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Pire que ça ! Castlevania, tu connais ?

Haut + B pour activer un pouvoir.
Bon, j'ai avancé un peu, ça ne me semble pas être un hit imparable non plus, ça manque un peu de nervosité et de personnalité, mais je trouve que ça se joue correctement. Ce n'est ni le meilleur, ni le moins bon clone de Megaman sur une console qui en compte des pelletées comme la NES. Disons que si j'utilisais l'échelle de notation de Sebinjapan (et maintenant de Vorsch), ça vaudrait un 2,5/5 pour moi.
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