Forums de Grospixels
Bienvenue sur le forum de Grospixels : [ S'Enregistrer ]
Déjà inscrit ? [ Connexion ]
 
retour sur le site
rechercher
Index du Forum » » Groblogs » » Groblog Tama : les productions indépendantes ("dôjin games" et autres ont aussi droit de cité !)
73 messages • page
1234
Auteur Groblog Tama : les productions indépendantes ("dôjin games" et autres ont aussi droit de cité !)
Amindada
Pixel monstrueux


Score au grosquiz
1035760 pts.

Inscrit : Feb 02, 2006
Messages : 2388

Hors ligne
Posté le: 2009-05-09 16:53
ca me choque un peu

RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
Score au grosquiz
1035015 pts.

Joue à Exoprimal, The Chants, Princess Peach : Showtime

Inscrit : Apr 01, 2003
Messages : 32831
De : Toulouse

Hors ligne
Posté le: 2009-05-10 00:10
Je troue ça rigolo

Par contre ça doit être tendu comme jeu. Je veux dire si tu fais un super combo/furie mais que la juppe se lève pas, c'est mort . En tout cas il à l'air marrant ce jeu. Mais bon quand t'as photographié 4-5 culottes, ça doit être lourdingue...
_________________

Image


Amindada
Pixel monstrueux


Score au grosquiz
1035760 pts.

Inscrit : Feb 02, 2006
Messages : 2388

Hors ligne
Posté le: 2009-05-10 00:20
non mais je sais pas,c'est des fillettes quoi

c'est pas parce qu'on s'y habitue dans les productions nippone qu'il faut plus le souligner

Wild_Cat
Anarchy in the UK


Score au grosquiz
0031906 pts.

Joue à Kiesel A2, MusicMan Sterling 5

Inscrit : May 01, 2002
Messages : 11271
De : Laval, de l'autre côté du pont

Hors ligne
Posté le: 2009-05-10 01:18
J'admets, c'est assez concept comme jeu. Le character design me fait énormément penser à celui de Kujibiki Unbalance, l'"anime dans l'anime" que regardent les personnages principaux de Genshiken.
_________________

https://twitter.com/MaxNoelBass
https://www.youtube.com/c/TheTiberianSons


LVD
Pixel visible depuis la Lune

Score au grosquiz
0021285 pts.

Joue à Zelda TOTK

Inscrit : Jul 18, 2002
Messages : 8742
De : Ooita, avec mer, montagnes et forets

Hors ligne
Posté le: 2009-05-10 01:56
J'aime bien l'idee. Mais bon si le gameplay suit pas, comme en plus je hais ce genre de design...
_________________

The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him


  Voir le site web de LVD
Tama
Pixel monstrueux

Score au grosquiz
0001716 pts.

Joue à Bomb Rush Cyberfunk

Inscrit : Nov 01, 2007
Messages : 2874
De : Pomeys (69)

Hors ligne
Posté le: 2009-05-10 08:14
Tout le concept est de bien repérer les moments où l'on peut photographier, après un P+K, quand l'adversaire saute ou qu'elle tombe juste (mais le timing est très précis). Par contre, à cause de son gameplay somme toute limité, je déconseille sa pratique régulière ! Le mieux étant de le sortir de temps en temps, histoire de rigoler un peu.
Par contre, merci de la précision Wild Cat, je n'arrivais pas à remettre le nom de l'anime sur le chara-design du jeu ! (d'ailleurs, je vois pas pourquoi les persos de Genshiken s'enflamment pour cet anime, que je trouve franchement médiocre, mais bon...)

Allez, pour le prochain, un jeu plus consistant, promis juré
_________________

"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.


Simply Smackkk
Pixel monstrueux

Score au grosquiz
1036505 pts.

Inscrit : Mar 06, 2002
Messages : 2325

Hors ligne
Posté le: 2009-05-10 21:34
Ha tiens, j'ai joué à ce jeu récemment. Je l'avais téléchargé il y a quelques temps sans jamais y avoir joué, et quand je l'ai retrouvé "rangé" dans un dossier, je me suis bien demandé ce que c'était.

L'idée de base est amusante mais comme tu l'as dis Tama, le jeu ne vole pas bien haut question gameplay, et ç'est quelqu'un qui ne cherche pas à jouer subtil dans les jeux de combat qui vous le dit . Je m'y suis profondément ennuyé au bout de quelques combats.

Et puis, le fait que la grande majorité soient des jeunes filles m'a aussi un peu gêné.

  Voir le site web de Simply Smackkk
Tama
Pixel monstrueux

Score au grosquiz
0001716 pts.

Joue à Bomb Rush Cyberfunk

Inscrit : Nov 01, 2007
Messages : 2874
De : Pomeys (69)

Hors ligne
Posté le: 2009-05-18 17:51
Higurashi Daybreak



Contrairement à Tsukihime dont je connais - presque - tout, avec Higurashi Daybreak je nage dans l'inconnu. En effet, le jeu est l'adaptation d'un visual novel à succès, Higurashi no Naku Koro ni, produit par le studio 07th Expansion. Twilight Frontier, celui qui produit le jeu qui nous intéresse aujourd'hui, demanda d'ailleurs l'appui des créateurs pour s'assurer un maximum de fidélité à l'oeuvre d'origine. Donc, petit message aux chanceux qui auraient touché au jeu d'origine, qu'ils ne se gênent pas pour apporter des précisions

Je passe donc sur le mode histoire qui reste totalement inaccessible pour un non-japonisant, tout juste existe-il un patch pour mettre le nom des menus en anglais, disponible ici, mais on s'en fiche quelque peu puisqu'au bout du compte, Higurashi Daybreak est un jeu par essence fait pour le multi-joueur.



Il s'agit donc d'un jeu de combat 3D en 2 VS 2, qui pourrait être comparé à Virtual On, ou Power Stone, le but étant de mettre l'équipe adverse K.O.
On a une touche pour attaquer au corps-à-corps, une pour lancer des projectiles, une pour sauter, une pour garder, une pour changer de cible. A la sélection du personnage, on a deux choix principaux, qui concernent l'arme que va porter le perso, et son "Hypermode" (j'y reviens plus tard). Le système de jeu étant assez complexe, il vaut mieux détailler l'écran de combat pour arriver à comprendre le pourquoi du comment.



- en bas à droite, la barre de HP, qui indique la santé de votre personnage. Au-dessus, deux autres barres, "Main" et "Charge", qui indique quel type de projectile vous avez en stock : chaque personnage peut en effet le charger. Une pression normale lance un projectile normal, et réduit la barre de Main ; en maintenant le bouton chargé et en le relâchant, on obtient un projectile différent qui réduit la barre de Charge. Ces deux barres se rechargent graduellement tant qu'on ne les utilise pas, ce qui évite le bourrinage de rayons/boules de feu/seringues/que sais-je encore !

- en bas à gauche, la barre d'Hypermode, qui se remplit au fur et à mesure des dégâts encaissés et infligés, et arrivé au maximum, la simple pression sur un des boutons d'attaque déclenche l'Hypermode, offrant au personnage divers bonus, force/défense/vitesse décuplée, projectiles plus puissants ou allant plus loin, perso ne tombant plus quand on le frappe, etc. La durée de ce mode étant bien sur limitée (ça serait trop beau), il faut donc se magner d'en profiter jusqu'au bout

- en haut à gauche et à droite se trouvent des pourcentages avec des ballons. A chaque fois que vous ou votre coéquipier prenez des dommages, vous faites grimper votre pourcentage et gonfler votre ballon. Arrivé au seuil (100% de base), le ballon est rempli et vous avez perdu ! Il ne s'agit donc pas seulement de sauver votre peau, mais aussi celle de votre allié : le sens du mot "coopération" est donc vite assimilé !



Les combats se déroulant dans des arènes disposant d'aspérités diverses (temples, école ou simples reliefs), la mobilité revêt une importance toute particulière, et sur ce point, on est servis. Les dashs se font avec deux pressions rapides sur une direction, et ce dans n'importe quel sens, et même en l'air, ce qui donne des affrontements assez aériens...mais attention, vous ne pouvez pas vous protéger en l'air, donc prudence, surtout contre ceux spécialisés dans les projectiles.
D'ailleurs, une autre jauge vient pimenter le tout, la Stamina. Dasher, sauter, se protéger, toutes ces actions baissent cette jauge, il faut donc réussir à alterner les phases de saut, de fuite, d'attaque et de défense, de manière à ne pas se retrouver au sol avec les trois-quarts de sa barre de vie évanouie dans la nature, ce qui arrive souvent lors des premières parties.

Ce qui est étrange avec ce jeu, c'est qu'une fois la sensation de flottement des premières parties passées (maniabilité+caméra, il faut un certain temps pour prendre le coup), il devient très addictif ! Ca bouge dans tous les sens, ça crie à tout va (certains persos sont hilarants quand ils se font frapper !), c'est fluide, et même si quelques bugs d'affichage viennent quelque fois perturber cette danse létale, il n'en ressort pas moins une énorme dose de fun, surtout à plusieurs. Il est d'ailleurs possible de jouer à 4 en écran splitté ou en Netplay pour de franches parties de rigolade. Une excellente surprise pour ma part que ce Higurashi Daybreak, j'essaierai de trouver le visual novel d'origine pour en parler ici, mais ça donne franchement envie !



Notons également la sortie d'une extension, Higurashi Daybreak Kai, introduisant un nouveau perso et un réequilibrage général ; ainsi qu'une sortie sur PSP (confinée au Japon...), développée par le studio Cavia avec l'aide des deux studios de base. Si vous voulez essayer la démo, c'est par ici que ça se passe. Autant prévenir, la prise en main est difficile au départ, et si vous jouez au pad, il faut absolument le configurer soi-même afin d'avoir un mapping qui vous convienne.

EDIT : changement total de sujet, pour ceux qui seraient intéressés par les Touhou, un nombre impressionnant de doujins ont été crées, relatant l'histoire de la saga, le tout dans un style graphique et un respect du scénario impressionnant. En voilà quelques uns ici. Attention cependant, l'un d'entre eux, Maid and the Bloody Clock of Fate, est un hentaï soft, vous voilà prévenus...

Tama
Pixel monstrueux

Score au grosquiz
0001716 pts.

Joue à Bomb Rush Cyberfunk

Inscrit : Nov 01, 2007
Messages : 2874
De : Pomeys (69)

Hors ligne
Posté le: 2009-06-06 08:50
Pokemon Naranja



Non, je n'ai pas subitement appris à parler espagnol (ça aurait été très classe, avouez-le), c'est juste que ce hack de Pokemon Rubis/Saphir a été crée par un espagnol, voilà tout.
Naranja propose une nouvelle aventure, directement inspirée de l'anime (qui vaut ce qu'il vaut, c'est-à-dire pas grand chose...), dans les Iles Orange. Résumé des épisodes précédents : le héros vient tout juste de gagner la Ligue Pokémon - celle que l'on jouait dans Bleu/Rouge - et vient tout juste de rentrer chez lui à Bourg Palette. Quelques retrouvailles émouvantes plus tard, le professeur Chen l'informe qu'il a trouvé une nouvelle sorte de Pokéball, la "GS Ball", mais n'ayant pas les moyens technologiques de l'analyser, veut la confier à un de ses collègues habitant les Iles Orange. Le héros part fièrement avec son Pikachu sous le bras remplir sa mission, et manque de sauter à la mer de joie quand il apprend qu'il y a également une Ligue Pokémon là-bas. Autant perpétuer les bonnes habitudes, comme l'on dit !



Visuellement, c'est du Pokémon, on ne peut pas se tromper, c'est minimaliste mais toujours aussi efficace. On retrouve les Centres Pokémon dans lesquels on ira se soigner (et on en aura besoin...), les boutiques, les dresseurs et les pokés sauvages à capturer. Les Iles Orange étant un archipel ayant un climat presque équatorial, le choix esthétique s'en ressent, et je trouve ça très agréable de se balader d'ile en ile au gré des courants, avec des palmiers pour baliser notre passage. La faune, elle, est connue, puisqu'il s'agit principalement des pokés issus des trois premières générations (Bleu/Rouge, Argent/Or, Rubis/Saphir), avec toutefois 5 issus de Diamant/Perle...mais avec quelques petits changements, nouvelle région et hack oblige. En effet, les couleurs ne sont pas les mêmes, les PNJ attribuant cela au climat différent des alentours, ce qui je dois l'avouer, m'a surpris car l'univers gagne en crédibilité, cette petite feature n'apparaissant "officiellement" que dans Diamant/Perle avec Sancoki changeant de couleur selon sa région d'origine (sans compter les "Shiney"). Mais surtout, les attaques apprises, les niveaux d'évolution et d'apprentissage ne sont pas du tout les mêmes ! Ca amène le joueur a reconsidérer fortement le choix de son équipe, les inutiles d'hier pouvant s'avérer terriblement efficaces dans Naranja...



D'ailleurs, si le cœur du gameplay n'a pas changé (balade-capture-combat-badge), il se voit greffé de plusieurs ajouts pas dégoutants du tout : par exemple, chaque Champion d'Arène demandera un affrontement duquel vous devez sortir gagnant pour avoir de le combattre réellement, ce qui se traduit par des mini-jeux assez marrants. La première Championne, Sissi, vous défiera à la course sur mer, n'acceptant de se battre que si vous la battez elle et son Tortank.
Vu que les Pokés apprennent des attaques différentes, la gestion des CS et CT, ces attaques que vous pouvez apprendre vous-même à votre équipe sans vous soucier du niveau, à totalement changé également, puisque que les CS, qui peuvent être utilisées hors-combat, n'ont pas l'air d'exister. A la place, les pokés apprennent Surf ou Coupe tous seuls, à vous de les entrainer pour cela.
Enfin, le jeu se voit doté d'une narration plutôt réussie, avec un héros capable de parler (!) et qui ne se prive pas pour faire des remarques acerbes sur le style de combat de son rival, ce qui profite à la progression rendue assez agréable pour le coup...
Enfin, "rendue presque agréable" serait ce que j'aurais du taper, parce que Naranja souffre d'un défaut plutôt énorme, qui est sa gestion de la difficulté.



On voit souvent ça dans les hacks, les programmeurs ont beau parfois être de véritables génies, doser le difficulté pour rendre le jeu à la fois accessible et difficile est un exercice ardu, sur lequel beaucoup se cassent les dents. Naranja, lui, se pète magistralement la mâchoire ! Dès le début, on se tape des combats vraiment difficiles (contre un Rafflesia Nv 5 notamment...) qui obligent le joueur à leveller comme un gros porc, ce qui rend la progression nettement hachée. Les Champions, eux, remportent largement la palme du ridicule, puisqu'ils vous dépasseront souvent d'une bonne dizaine de niveaux, faisant un pied de nez à vos séances de levelling : la première se ramène avec un Tortank Nv 25, alors que j'ai atteint péniblement le Nv 16...on se fait donc torcher le postérieur avec une rapidité qui me rappelle les meilleurs épisodes de Benny Hill.
Enfin, les "donjons" (comprendre : forêts, cavernes, etc) sont certes plus tordus qu'avant, ce qui aurait été très bien si le joueur avait eu ne serait-ce qu'une petite indication sur une solution éventuelle. A la place, il se retrouve à errer, perdu dans des forêts où il est censé passer à travers des arbres...quels arbres ? comment les reconnaitre ? une logique quelconque ? N'espérez même pas, contentez-vous de mourir de frustration pendant qu'un Ratatta viendra se repaître de votre cadavre...si le fait que la langue du jeu soit à moitié en anglais et à moitié en espagnol (arriba ?) ne vous a pas déjà achevé.

Pour conclure, Naranja est ce que j'appelle un gâchis, bourré de bonnes idées mais gangréné par un amateurisme qui fait peine à voir. J'espère sincèrement que le hackeur reverra sa copie et proposera une version bien plus équilibrée, parce qu'en l'état, à moins d'aimer les coups de fouet et les grincements d'ongles sur un tableau noir, le jeu me parait difficilement abordable...

Le jeu est disponible ici, et est compatible avec tous les pads, du tant qu'ils disposent de deux boutons
_________________

"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.


Tama
Pixel monstrueux

Score au grosquiz
0001716 pts.

Joue à Bomb Rush Cyberfunk

Inscrit : Nov 01, 2007
Messages : 2874
De : Pomeys (69)

Hors ligne
Posté le: 2009-06-22 19:13
Gesundheit

Non non, vous n'avez pas éternué à votre insu. En effet, Gesundheit signifie "à tes souhaits", ce qui, vous en conviendrez, est un titre pour le moins étrange pour un jeu vidéo ! Développé par l'équipe Underwater Base (équipe comprenant le nombre faramineux...d'une personne...je vais finir par croire que c'est la norme dans ce milieu !), le jeu semble avoir été crée en pensant très fort aux livres d'images pour enfants.



Mais comme d'habitude, l'habit ne fait pas le moine, tant il est probable que Metal Gear Solid a été une référence pour Gesundheit. Je m'explique : le but du jeu est de traverser 12 niveaux, en éliminant les vilains monstres. Pour cela, il va falloir les attirer dans les pièges à "loups" (si on peut appeler ça comme ça), avec ni plus ni moins que votre morve. Votre personnage, une espèce de cochon enrhumé, peut cracher ses sécrétions nasales avec le clic-droit, qui attirent les monstres à l'endroit précis où la déjection a atterri. Il faut donc réussir à viser le piège, le tout sans se faire prendre...car cerise sur le gâteau : si les monstres vous voient, ils vous courseront sans pitié, jusqu'à ce qu'ils vous aient bouffés tout cru, ou que vous soyez sorti de leur champ de vision. Une fois tous les monstres de la zone éliminé, vous passez au niveau suivant.

Si les premiers niveaux sont plutôt simples, le tout va vite se compliquer, avec l'apparition de monstres plus puissants, de téléporteurs, de mécanismes à activer, etc. Il faut habilement jouer avec la morve et sa faculté à rebondir contre les parois afin de ne pas se faire voir, et également à prendre le risque de se faire voir pour attirer un monstre à un endroit. Le jeu se montre à la fois simple et diaboliquement accrocheur, tant le principe fonctionne à merveille. Si vous avez aimé faire mumuse avec les soldats de MGS en tapant contre les murs et en éparpillant des livres érotiques par terre (je me suis toujours dit qu'ils devaient avoir un problème affectif à ce niveau-là...), et si vous n'avez pas déjà fait "Précédent" après avoir lu le principe peu orthodoxe du jeu (auquel cas vous serez aussi vert que la morve pour ne pas y avoir joué), Gesundheit est sans aucun doute fait pour vous !



Le jeu est téléchargeable sur le site officiel http://www.underwaterbase.com/, en l'état de démo. En effet, le jeu ne semble pas être la version finale, ce qui signifierait que les 12 niveaux auront d'autres copains pour leur tenir compagnie. En tous cas, j'attends de pied ferme.
_________________

"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.


Tama
Pixel monstrueux

Score au grosquiz
0001716 pts.

Joue à Bomb Rush Cyberfunk

Inscrit : Nov 01, 2007
Messages : 2874
De : Pomeys (69)

Hors ligne
Posté le: 2009-07-03 20:10
Warning Forever

WF est un shmup assez particulier. Non content de proposer des graphismes en wireframe (un peu à la Rez en fait) et aucune musique (on peut mettre les siennes, semble t-il), son but est de se battre contre des Boss...et uniquement contre des Boss ! D'où le nom, qui est un clin d'oeil aux fameux "Warning" qui précèdent l'affrontement contre le boss dans la plupart des shmups modernes.
En fait, le jeu propose un système de "boss évolutif", c'est-à-dire que selon la manière dont vous battez le Boss, celui-ci va évoluer d'une manière différente à chaque fois. La toute première forme du boss, nommée Pure Heart, à cette apparence :



Si son noyau, le petit rond rouge est détruit, il est battu, mais revient quelques secondes plus tard avec des armes, des parties en plus, ainsi qu'une résistance améliorée à l'endroit que vous avez abattu en premier lors du dernier affrontement. Ce qui fait que vous pouvez vous retrouver en face de ceci :



ou encore de ceci :



Ne cachant pas son appartenance aux Manic-shooters, les joutes font pleuvoir assez vite une bonne rasade de lasers, boules d'énergie, canons et rayons en tous genres.

Et vous, évidemment, vous n'avez en tout et pour tout qu'un petit vaisseau capable de changer à loisir l'orientation de son tir, ce qui s'avère salutaire car il permet de tirer derrière soi, en diagonale, bref, dans tous les sens, ce qui vous sauvera les fesses plus d'une fois, le Boss ayant tendance à remplir assez vite les 3/4 de l'écran !
Sans compter que vous avez le temps contre vous : le chrono s'enclenche avec un temps imparti, vous donne quelques secondes à chaque victoire, vous en retranche à chaque défaite, et à 0, c'est le Game Over. Si vous perdez toutes vos vies ? Game Over aussi.

Warning Forever est, je pense, un shmup typiquement japonais, qui peut-être aussi frustrant qu'addictif, aussi plaisant que punitif. Téléchargeable ici gratuitement, ce freeware ne paye pas de mine, mais peut vous scotcher un moment si vous avez la curiosité d'expérimenter les différentes formes. Très original en tous cas
_________________

"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.


LVD
Pixel visible depuis la Lune

Score au grosquiz
0021285 pts.

Joue à Zelda TOTK

Inscrit : Jul 18, 2002
Messages : 8742
De : Ooita, avec mer, montagnes et forets

Hors ligne
Posté le: 2009-07-04 01:31
Original
_________________

The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him


  Voir le site web de LVD
Kimuji
Pixel monstrueux


Joue à Pillars of Eternity

Inscrit : Jul 04, 2005
Messages : 4372

Hors ligne
Posté le: 2009-07-04 02:16
Citation :
Le 2009-07-03 20:10, Tama a écrit :

Warning Forever est, je pense, un shmup typiquement japonais, qui peut-être aussi frustrant qu'addictif, aussi plaisant que punitif. Téléchargeable ici gratuitement, ce freeware ne paye pas de mine, mais peut vous scotcher un moment si vous avez la curiosité d'expérimenter les différentes formes. Très original en tous cas

Je dirai même plus, c'est un Shmup devenu un classique du Doujin comme la plus part des autres productions de Kenta Cho (Tumiki fighters, rRootage, Gunroar, Noiz2sa, Parsec 47).

Rudolf-der-Erste
Pixel visible depuis la Lune


Score au grosquiz
0003990 pts.

Inscrit : Mar 05, 2006
Messages : 5185
De : Strasbourg

Hors ligne
Posté le: 2009-07-04 02:29
Citation :
Le 2009-06-22 19:13, Tama a écrit :

Gesundheit

Non non, vous n'avez pas éternué à votre insu. En effet, Gesundheit signifie "à tes souhaits", ce qui, vous en conviendrez, est un titre pour le moins étrange pour un jeu vidéo !


Plus précisément, Gesundheit signifie "santé" (il n'y a aucun rapport avec le souhait dans la définition), mais c'est effectivement ce qu'on dit à quelqu'un qui éternue. Il ne faut donc pas étonner si un Allemand parlant français peut nous dire "santé" quand on éternue (ça m'est arrivé).
Il a l'air très komisch, ce jeu. ^^
_________________

"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois


  Voir le site web de Rudolf-der-Erste
Tama
Pixel monstrueux

Score au grosquiz
0001716 pts.

Joue à Bomb Rush Cyberfunk

Inscrit : Nov 01, 2007
Messages : 2874
De : Pomeys (69)

Hors ligne
Posté le: 2009-07-04 17:01
Knytt

Config : le jeu tourne sur Windows, mais semble avoir pas mal de soucis sous Linux...

Pad : clavier, je conseillerais l'utilisation de Joy2Key pour être plus à l'aise.



Au départ, Knytt m'a posé une colle, celle de savoir comment un jeu au design et au gameplay aussi minimaliste pouvait autant captiver mon esprit, au point de le finir en deux grosses traites. Finalement, il m'a posé aussi la question de savoir ce que j'aimais dans un jeu vidéo, ce que je recherchais avant tout. Pour ceux qui arboreraient un sourire ironique en se disant que "ça y est, il se lance dans l'intello de bas étage", il n'en est absolument rien : après avoir fini Knytt hier soir, c'est exactement ce genre de questions qui m'ont traversé l'esprit...il faut dire que je suis particulièrement réceptif à ce genre de jeux qui essaie de parler au joueur, de l'interroger sur son rapport au média, ou sur lui-même en général. Sauf que Knytt, lui, n'a en apparence aucune raison apparente de le faire.



Knytt est avant tout un jeu de plate-formes en 2D très old-school. Le héros, Knytt (je pense que c'est une souris, ou un être humain vraiment très agile), se fait capturer par des extra-terrestres. Mais l'OVNI se crashe sur une planète inconnue ; seul survivant, il va tenter de récupérer les pièces du vaisseau éparpillées sur toute la planète. En gros, vous avez à parcourir le monde pour chercher les pièces manquantes ; si le principe est simple, les commandes le sont toutes autant, avec un bouton pour sauter, un pour afficher les pièces obtenues et manquantes, et un dernier qui trace un vague faisceau lumineux blanc qui pointe dans la direction de l'objet le plus proche (ensuite, débrouillez-vous pour y accéder). La capacité phare de Knytt est qu'il peut s'accrocher et marcher sur les murs, tant qu'il ne se retrouver pas la tête en bas. Tout le level-design est basé sur sa particularité, vous n'aurez pas de trous fatals, mais vous ne devez absolument pas tomber dans du liquide, ni vous faire toucher par quoi que ce soit d'hostile, ce qui a l'air simple comme ça, mais s'annonce plus corsé une fois le jeu commencé, car vous allez devoir calculer vous sauts correctement, essayer de deviner par où vous allez passer pour chercher la pièce (puisqu'il n'y a aucune carte) et vous aventurer à l'aveuglette.



Ce qui m'a frappé est le minimalisme affiché et revendiqué qui traverse tout le jeu dans ses moindres détails, c'est simple, et ça va à l'essentiel. Mais vraiment. Quant à l'ambiance musicale, elle résume à elle seule toute la force du jeu, car elle arrive à faire comprendre que les silences, ponctués de quelques ondulations du vent, sont tout aussi importants que les musiques calmes qui accompagnent Knytt dans la découverte de nouveaux décors. Il est étrange de voir que, contrairement à la majorité des jeux vidéo, la faune et flore locale pour la plupart vous ficheront la paix : en effet, Knytt traversera des lieux habités par une population parfois humaine, parfois animale, qui se contentent de vivre tout simplement leur vie de leur côté. Ca donne au jeu un cachet vraiment particulier, tout simplement...vivant.

Knytt ne vous opposera que ses phases de plate-formes bien chiadées et quelques ennemis de ci de là. Se finissant en 2 heures environ, Knytt m'a laissé sur le postérieur, car il tire toute sa force de sa capacité à revenir aux sources du jeu de plate-formes, et aux sources du jeu vidéo en général, en se concentrant sur le gameplay en distillant une ambiance qui n'est pas envahissante, mais tellement bien posée qu'on ne peut pas y être indifférent (enfin, je l'espère). Téléchargeableici, vous DEVEZ jouer à ce jeu si vous aimez un tant soit peu les jeux de plate-formes...et les atmosphères zen


_________________

"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.


Tama
Pixel monstrueux

Score au grosquiz
0001716 pts.

Joue à Bomb Rush Cyberfunk

Inscrit : Nov 01, 2007
Messages : 2874
De : Pomeys (69)

Hors ligne
Posté le: 2009-07-11 21:26
Immaterial and Missing Power



Cet opus du cercle des Touhou (voir Perfect Cherry Blossom quelques pages avant) est pour le moins particulier, tout d'abord parce qu'il a été développé conjointement par ZUN et Twilight Frontier, les développeurs d'Higurashi Daybreak (lui aussi testé un peu avant dans ce Groblog).
Ensuite et surtout parce qu'il prend un risque énorme, celui de marier deux genres de jeux issus pourtant tous deux des salles d'arcade, à savoir le jeu de combat...et le shoot'em up ! Il va encore falloir que je me lance dans des explications, tant le système de jeu est unique en son genre.

Une fois son perso (enfin, SA perso, Touhou oblige, il n'y a que des filles) sélectionné, il va falloir choisir deux "furies", ici nommées Spell Card et Overdrive Spell Card. La première est une furie "normale", mais la seconde ne pourra être déclenchée uniquement si l'on a perdu un round, et est par voie de conséquence bien plus puissante.
On retrouve le classique du jeu de baston, à savoir les barres de vie, les barres de furie et les rounds, la disposition en 3 boutons de frappe, très prisée dans les doujins games :

A pour un coup faible,
B pour le coup fort,
C pour le shoot,
D, quant à lui, remplit une fonction particulière : il permet, combiné à une direction, de dasher en avant ou en arrière, ainsi que d'activer sa Spell Card.



La première fois que l'on prend le jeu en main, on est pour ainsi dire totalement paumé. Tout d'abord, n'importe quelle attaque, que cela soit le A, B ou C, que vous exécuterez à distance sera forcément un shoot, ce qui est hautement déstabilisant. De plus, le Dash permet de faire un Graze, c'est-à-dire de frôler les projectiles sans qu'ils vous touchent, ce qui fait que votre personnage passe à travers sans être blessé !
La physique des personnages est également assez particulière, les sauts étant légèrement flottants et la portée des coups au corps à corps assez réduite.



Outre la présence de coups spéciaux s'effectuant comme dans un jeu de baston classique, la barre de furie a droit à un traitement de faveur, car vous avez le droit d'accumuler 9 barres. Oui, 9 ! En fait, chaque attaque à distance (soit 80% des attaques portées) va consommer un peu de cette jauge, et une fois vide, vous ne pourrez plus attaquer du tout. Il faudra dans ce cas attendre qu'elle se remplisse tout seul, ou faire des Graze, mais dans tous les cas, vous vous retrouverez dans une situation très précaire : il importe donc de gérer sa barre correctement. Cela donne au jeu un rythme assez particulier, plutôt lent avec de grosses pointes de vitesse lors des Spell Card.

Et puisque l'on parle d'elles, autant aborder le sujet des stars du jeu. Ces fameuses Spell Cards s'activent en faisant Bas, Bas+D, ce qui va donner lieu à un grand éclat de lumière (et un temps d'invincibilité très utile !), signifiant que ça y est, ça va chier des briques. Dans cet état, en faisant la manipulation ad hoc (le plus souvent Quart de Cercle Avant+D), vous allez lancer un sort dévastateur, dont votre adversaire ne pourra en général se sortir qu'avec des Graze bien placés...encore que certains sorts sont vraiment fourbes, comme l'arrêt du temps de Sakuya ! Chaque sort vous coutera une jauge entière, d'où l'intérêt d'avoir bien stocké des jauges avant l'activation, et une fois à zéro, la Spell Card prend fin. C'est là que l'on voit non seulement la patte des Touhou, mais aussi le savant mélange entre les deux genres, qui ici s'imbriquent de manière très logique. Pour ainsi dire, le système est si bien pensé qu'il réussit là où Toshinden s'était gaufré, c'est-à-dire en proposant un système privilégiant les attaques à distance, sans toutefois renier le corps à corps, et sans que les affrontements deviennent routiniers et ennuyeux.



Seulement voilà, IaMP a un défaut, qui est en fait sa principale qualité. Le gameplay est si particulier, si bien réglé que le joueur se retrouve avec un jeu à la courbe d'apprentissage absolument démentielle, et ressent un peu ce que devaient ressentir les premiers grimpeurs de l'Everest (rien que ça), à tel point qu'il y a carrément des tutoriaux disponibles sur Youtube pour aider les nouveaux arrivants ! Le jeu apparait pour ainsi dire décourageant de prime abord, tant les mécaniques sont complexes.
Qu'on ne s'y trompe pas, Immaterial and Missing Power est une véritable réussite, un mariage improbable mais fantastique entre deux genres finalement pas si éloignés que ça. Mais il repoussera beaucoup de joueurs qui ne verront peut-être pas l'intérêt d'investir autant d'énergie alors que d'autres jeux sont bien plus accessibles (mais peut-être moins péchus). C'est dommage que le principal point fort d'un jeu soit aussi son principal point faible, et c'est aussi pour ça que j'ai du mal à conseiller à quelqu'un d'y jouer alors que j'adore ce jeu...

EDIT : la démo est téléchargeable sur le site de Twilight Frontier, en revanche le patch anglais ne fonctionne que pour la version complète...





_________________

"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.


Milcham
Gros pixel

Score au grosquiz
0000342 pts.

Inscrit : Oct 02, 2005
Messages : 1105
De : Orléans

Hors ligne
Posté le: 2009-07-12 19:40
Je ne suis guère friand des jeux de baston ou des shoots doujin, parce qu'ils se placent souvent à la pointe de la radicalisation de leurs genres respectifs, ce que je n'aime pas du tout. Du coup je suis incapable de donner un avis sur pas mal des jeux dont tu parles dans ce groblog, y compris le dernier.

En revanche j'ai d/lé et fait Knytt et j'ai trouvé ça effectivement très bien !
Il y a vraiment quelque chose à creuser autour de cette idée de ne pouvoir jamais interagir sur les NPC, et de ne pouvoir que les regarder. On se prend à ressentir une sorte de mélancolie diffuse dans pas mal de tableaux.
Il y a par exemple cet écran presque entièrement occupé par un large cours d'eau, et sur chaque berge, ces deux animaux qui se regardent, incapables de s'atteindre. La plupart des jeux vidéo inciteraient le joueur à se dire qu'il doit exister quelque part un truc pour les aider ; mais là on ne peut rien faire.

En tout cas c'est étonnant, ce qu'un tel minimalisme parvient tout de même à exprimer. En revanche j'ai lancé Knytt Stories juste après, et j'ai trouvé que le concept perdait en intérêt sitôt qu'il se sophistiquait (les capacités du perso, innées et qui se découvraient sur le tas dans Knytt, sont désormais des power-ups).

Il y a un jeu flash que j'aime beaucoup et qui joue un peu sur ce même type de minimalisme. Très court, mais très chouette, il s'appelle Don't Look Back :
http://www.kongregate.com/games/TerryCavanagh/dont-look-back
_________________

Image


  Voir le site web de Milcham
Tama
Pixel monstrueux

Score au grosquiz
0001716 pts.

Joue à Bomb Rush Cyberfunk

Inscrit : Nov 01, 2007
Messages : 2874
De : Pomeys (69)

Hors ligne
Posté le: 2009-07-13 00:52
Je crois qu'à la base, les doujin de baston et shmup sont faits par des fans pour des fans, ce qui doit expliquer leur manque d'accessibilité. Peut-être même ne s'attendent-ils pas à ce que leurs jeux sortent des frontières japonaises ! J'essaierai d'espacer un peu plus ces productions, afin de ne pas laisser les lecteurs sur le carreau.

Knytt me laisse à moi aussi une impression étrange, car son minimalisme ne touche pas que son gameplay, mais bien le jeu dans son ensemble : les PNJ qui vivent leur vie paisiblement et qui se fichent du héros, les décors vont à l'essentiel...d'ailleurs, les jeux de couleurs sont très puissants, on passe d'un bleu marine au vert végétal, puis au beige rocailleux, au rouge volcanique, avec une continuité qui m'a personnellement étonné.
Comme tu dis, il y a dans ce choix délibéré du strict minimum, quelque chose à en tirer. Il me semble qu'Ico et Shadow of Colossus avaient tenté eux aussi le pari (il faudrait que je les fasse un de ces jours)...

Don't look back a l'air très sympa, encore plus minimaliste, mais le jeu rame chez moi...je me demande si ça n'a pas un rapport avec l'heure tardive.

MoneySize

Pad : au clavier, encore une fois je conseille Joy2Key pour une ergonomie optimale.

Config : c'est un jeu flash tournant sur Adobe, je ne sais pas si ça fonctionne bien sur d'autres OS que Windows...



Je vais faire ici très court, puisque le jeu parle de lui-même. MoneySize est un jeu de plate-formes gratuit crée par Matt Thorson, un grand habitué des jeux gratuits (je traiterai également ses autres productions, elles en valent vraiment la peine).
Vous incarnez un maire d'une ville qui veut faire construire une tour géante, mais pour cela il faut les moyens pour la construire, et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, c'est à vous d'aller collecter l'argent, sous formes de pièces) dans les différents niveaux. Le jeu se compose d'un hub central où la tour se construit d'elle même au fur et à mesure que vous ramassez des pièces, et de portes menant aux différents niveaux.

Si le jeu emprunte beaucoup à Mario (notamment au niveau visuel, et les pièges), l'inspiration vient très clairement des WarioLand : en effet, chaque stage contient 25 pièces, mais vous n'êtes pas obligé de les collecter toutes, rien ne vous empêche d'en ramasser quelques unes et d'atteindre la sortie. Cependant, plus vous montez dans le hub central, plus l'ascension sera ardue, vous réclamant un nombre minimal de pièces pour construire des plate-formes afin de pouvoir continuer. Bien sur, le must étant de tout récolter dans tous les niveaux, ce qui s'avère forcément plus dur mais plus gratifiant, et je sais que certains ici adorent ça

Pour ceux qui auraient eu la merveilleuse idée d'essayer N+ sur le XBLA, MoneySize est assez semblable : on peut s'accrocher aux murs, faire un wall-jump, et la sortie du niveau est assez souvent fichue dans des endroits pas pratiques à atteindre ! Cependant, notre maire peut faire un double saut, ainsi qu'un skid jump, qui consiste à courir dans un sens, puis soudainement partir dans l'autre sens tout en sautant, ce qui donne un super saut, à combiner impérativement avec le wall-jump pour espérer récupérer les pièces les mieux cachées. La difficulté est très progressive : les premiers niveaux sont là pour vous mettre en jambe, puis certaines pièces vont commencer à demander plusieurs essais, tandis que la suite vous fera clairement baver. Autant dire que sur les 50 stages qui composent le jeu, vous aurez largement de quoi faire.

MoneySize est téléchargeable ici, et est un très bon jeu qui se prend vite en main, où le plaisir de jeu est immédiat et dans lequel on peut vraiment jouer à son rythme, sans rien concéder à la difficulté. Bref, du tout bon pour ma part.
_________________

"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.


LVD
Pixel visible depuis la Lune

Score au grosquiz
0021285 pts.

Joue à Zelda TOTK

Inscrit : Jul 18, 2002
Messages : 8742
De : Ooita, avec mer, montagnes et forets

Hors ligne
Posté le: 2009-07-13 12:04
J'ai essaye Knytt mais y a un truc que je comprend pas: c'est pas possible de parler aux divers personnages qu'on rencontre?
_________________

The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him


  Voir le site web de LVD
Tama
Pixel monstrueux

Score au grosquiz
0001716 pts.

Joue à Bomb Rush Cyberfunk

Inscrit : Nov 01, 2007
Messages : 2874
De : Pomeys (69)

Hors ligne
Posté le: 2009-07-13 12:10
Non. Sauf si j'en ai raté (mais ça m'étonnerait grandement), on ne peut pas interagir avec les PNJ, ni tuer les ennemis, il faut se contenter de l'éviter. C'est très déstabilisant, puisque l'on a pris l'habitude (notamment dans les RPG) de pouvoir au moins parler, mais ça fait aussi partie du charme du jeu...bien que ça ne plaise pas à tout le monde.
Le seul moyen de trouver les items est le faisceau de lumière qui indique vaguement l'endroit où aller.
_________________

"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.



Index du Forum » » Groblogs » » Groblog Tama : les productions indépendantes ("dôjin games" et autres ont aussi droit de cité !)

73 messages • page
1234




Forum www.grospixels.com (© 2011-2019 Grospixels)