Je considère la radio comme un élément qui sert plus à alimenter l'anxiété que la peur étant donné qu'elle prévient bien à l'avance des présences hostiles. On sait que les monstres sont là, mais on sait aussi qu'en général ils ne sont pas très vifs, pas forcément faciles à tuer mais facilement évitables, c'est plus leur présence qui dérange que la menace réelle qu'ils représentent. Je dirai aussi que contrairement à d'autres survival où c'est la peur de mourir qui domine, dans les SH c'est autant la "peur" d'avoir un contact physique, par avatar interposé biensur, avec tout ce bestiaire difforme voir parfois grotesque qui crée ce climat. D'ailleurs en un sens les Silent Hill ne sont pas des survival, car on se jette constamment volontairement dans la gueule du loup, là où dans la majeur partie des autres titres ont cherche avant tout à sauver sa peau.

D'un autre côté, si on se met à distinguer l'anxiété de la peur, les jeux qui font peur se comptent sur les doigts d'une main. Resident Evil est plus basé sur la surprise ("bouh!"), Silent Hill serait basé sur le malaise et l'anxiété... je ne vois que Fatal Frame de basé sur la peur pure.

Quoi qu'il en soit, Shattered Memories est très différent des autres Silent Hill. Les autres font réellement peur à comparer et sont vraiment perturbants, Shattered Memories est moins abstrait dans ses symboles et moins insidieux par rapport au joueur, et essaie surtout de raconter une histoire de façon mature et immersive plutôt que balancer des situations et images choc qui portent, que l'on suive/soit touché par l'intrigue ou non.

De ce point de vue c'est un jeu très proche du point'n click alors que les autres sont plus des beat'em all avec de l'exploration.

Sinon, en ce qui me concerne je n'ai pas été gêné par la transparence des phases: narration, psy, exploration/puzzle, poursuite, narration, psy, exploration/puzzle, poursuite, etc. Après tout un maniaco-dépressif a aussi des phases transparentes donc ça ne contredit pas le propos du jeu, au contraire, à la limite.
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Ca y est je l'ai fini. Et j'ai été très surpris par la fin. Evidemment, je commençais à sentir depuis un moment que tout tournait autour des relations entre Cheryl et son père. Mais, mon Harry ayant glissé au fil du jeu vers une allure de plus en plus négligée (barbe, teint gris, yeux injectés de sang), avec une présence de plus en plus forte de l'alcool, j'imaginais une connerie originelle et ensuite le déroulement de souvenirs à demi fantasmés.
Bon, évidemment, la révélation finale incite à redérouler le fil du jeu. Effectivement la narration est plutôt impressionnante parce que tout continue d'être cohérent malgré le "Shyalaman-twist" qui remet tout ce qui précède en perspective.
J'ai quand même trouvé la fin assez abrupte : j'arrive dans la pièce où Cheryl parle à son psy, elle me "voit", je lui dis "oublie-moi" et je disparais. Et effectivement elle ferme le carton à souvenirs... Point final. Du coup ça laisse de l'espace pour gamberger. Vos théories des pages précédentes se tiennent toutes, même si elles sont parfois divergentes, c'est assez fort.
Personnellement j'ai eu droit, à la fin, après la rediffusion du film d'enfance au parc "I love you Daddy", à un autre extrait d'époque où, apparemment par les yeux de Cheryl, on voit Harry se traîner sur le perron de la maison, ivre mort, et commencer à gueuler sur sa famille. La vidéo et les photos, dans le jeu, étant censées être "la vérité", contrairement aux souvenirs mouvants.
A mes yeux ça confirme les deux grandes thèses avancées précédemment : une Dahlia possible épouse de Harry et donc mère de Cheryl, en même temps qu'elle serait une sorte de modèle à fuir, bien qu'il soit extrêmement tentant, pour Cheryl. Ce qui est on ne peut plus cohérent.
Dans ma partie, Dahlia est une rebelle au look punk-goth, toujours fourrée dans des quasi-squats, à boire plus que de raison (et à entraîner Harry). Elle est très, très "chaude"et fait l'amour en amazone en 20 minutes chrono. Tout à fait mon genre (de fantasme) . Evidemment, à l'âge adulte, de parent, ça donne une vision d'horreur et une fille partie ailleurs, au phare... En fait, Cheryl aurait perdu un père déjà absent/monstrueux et une mère à l'identique... Du coup dès le départ elle a probablement "rêvé" (cauchemardé?) ses parents.

J'ai moi aussi plus de mal à cerner l'infirmière et Michelle. Celle-ci m'a viscéralement déplu, dans sa robe noire classique, l'air désespérément conformiste et un caractère un peu mou... Avec les disputes idiotes de couple immature...

Une chose troublante, c'est que, comme promis par les développeurs, le jeu se joue parfois de nous. Dans l'ensemble ce Shattered Memories se regarde, se médite ; mais parfois il semble s'adresser directement à moi, au joueur de l'autre côté de l'écran, et là c'est étrange. Ainsi, j'ai été troublé par ma dernière entrevue avec le psy, celle sur la sexualité, où il m'a dit des choses qui me correspondaient, alors qu'auparavant j'étais davantage spectateur des ces séances que leur sujet, au centre même.
Par ailleurs, le profil psychologique établi à la fin m'a aussi ébahi. (De mémoire, le #31, "artiste" en un mot.) A part un trait de caractère (parmi des dizaines d'assertions), le texte retranscrit fidèlement et de manière assez complète, bien que non exhaustive, une certaine idée que je me fais de ma personnalité et de mon comportement. C'est un peu magique à mes yeux, qu'un jeu me dise des choses assez personnelles, qui résonnent ainsi en moi (on est très, très au-delà d'un vulgaire horoscope...).
Sinon, j'ai trouvé les séquences de cauchemar fabuleuses, puisque, autant dans le fond que dans la forme, dans le gameplay, l'esthétique et le propos, j'avais l'impression de revivre certains cauchemars.

Bref du coup c'est clairement un jeu à faire, extrêmement original et novateur. Il a effectivement de nombreux défauts, comme une esthétique perfectible, surtout mise en balance de la qualité de son propos ; sans doute un vrai manque de finition, ou le manque d'énigmes intéressantes, alors que certaines sont vraiment mémorables et jamais vues. Peut-être une ou deux baisses de rythme...
Mais il parvient à raconter une histoire, une atmosphère... à les faire vivre même, à interroger le joueur.... et c'est quelqu'un qui n'aime pas les jeux "narratifs" qui l'écrit. Bref une vraie création, qui manque de peu (et sans doute pour des questions) d'argent le rang de chef d'œuvre mais défriche des territoires fascinants.

Intéressant. En ce qui me concerne Harry n'était pas du tout alcoolique.

Alors ça par exemple je ne savais pas que l'apparence d'Harry pouvait changer à ce point.
Ceci dit à ta place, je m'inquièterais, parce qu'Harry ne peut finir comme ça que si le joueur l'y pousse.Tu n'aurais pas un peu trop fixé les bouteilles de bibine ?

Sinon je pense qu'on a eu la même Dahlia. Cette scène de "20 minutes" m'a un peu dérangée, sur le coup ça m'a même paru inopportun.
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J'imaginais aussi qu'on avait eu le même Harry... Etrange. Peut-être que je me fais des films, aussi, le jeu y est propice. Mais la vidéo que j'ai citée est très explicite. Par ailleurs, dans mon profil psy, il était mentionné une tendance à l'excès et à la dépendance. Mais je ne vois absolument pas ce que j'ai pu faire ou dire dans le jeu pour qu'il conclut cela.
...
Ah si, je viens de me rappeler : mon regard s'est attardé plusieurs fois sur les très nombreuses bouteilles que l'on voit dans le cabinet du psy, derrière lui. D'ailleurs certaines sont très réalistes : on reconnait au moins de la vodka Smirnoff, par exemple.

Personnellement "la scène" en question, même si elle est amenée très rapidement, m'a paru assez logique : pendant tout le jeu (j'avais commencé à écrire film, lapsus), Harry tourne autour de jeunes femmes, ou des jeunes femmes lui tournent autour, et il cherche sa fille... Du coup j'attendais l'acte, et il me semble logique qu'il intervienne vers le dénouement et après la séance de psy consacrée à la sexualité. "On progresse."

Pour ce qui est du profil psychologique, il est basé sur un vrai profil, le test Myer Briggs.

@tof : ah effectivement, mis en perspective avec la séance de psy précédente, ça colle.
Et puis bon, ça m'a paru inopportun, mais je me suis dit que ce n'était pas comme si ils avaient mieux à faire durant ce laps de temps.
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Quelque part j'ai trouvé ça cohérent.

Cheryl pousse son fantasme à "exécution", puis sort enfin de son trip. Quelque part ça colle avec le paroxysme.

Dommage que tu te sois arrêté juste avant la fin tof, si tu l'avais vue dans la continuité ça aurait eu plus d'impact je pense.

Sinon mon Harry était un type bien au final.

Hmmm le 1 je me rapelle que les chiens étaient particulièrements collant. Je me rapelle encore le dernier passage dans le monde des ténèbres vers la fin. Tu cours comme un con dans la rue, il fait noir, tu vois rien. La radio grésille à fond et t'entend ces @#@#@# de chiens qui te courent après. Le truc de fou, si jamais tu t'arrète pour ouvrir la mauvaise porte, ou que tu te gourres de chemin, il te choppe. Là j'ai vraiment flippé à l'époque. Et les trucs volants étaient bien lourd aussi.
On entend la radio, on les entend voler, mais on les voyait pas forcément.... Je trouve que y'a plus eut ce stress dans les autres.




Mwai sauf que de mémoire mon profil correspond pas trop à ce que je suis dans la vraie vie


Sinon pour en revenir au Shyalaman-twist, ça aurait pu être super sympa d'en faire un dans le jeu mais au lieu de ça, une fois le jeu fini, j'ai terouvé que le scenar aait le cul entre 2 chaises.

Ca aurait pu être sympa de refaire le jeu (comme on se refait le film) en se disant, mais si je suis sur qu'à ce moment là il parle à Harry etc....

Au lieu de ça, le jeu est un espèce de pseudo fantasme de Cherryl, mettant en scène son père qui la cherche. Elle imagine plein de scénette mais bon comme elles ont pas été vécue, ça donne moins de force au récit...



Le truc totalement dingue aussi ça aurait été que quand on récupère des souvenirs (qui servent pas à grand chose finalement), ça débloque des passages, side quest ou embranchements scénaristiques totalement différents.
Je pensais que le jeu serait comme ça. Je récupère tel objet clé => ça débloque tel lieu puis l'histoire évolue de telle façon etc....
Un peu comme un heavy rain en fait, je compare souvent ses 2 jeux dans l'idée même si j'ai jamais joué à HR.
Là y'aurait eut une plus grosse replay value et un réel intérêt de les chercher.

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Avec comme point d'orgue du versant (très) mauvais beat: Silent Hill Origins. Et peut être Home Coming aussi, je ne l'ai pas testé.

J'ai redonné sa chance à SH Origins (version PS2) que j'avais abandonné en cours de route il y a longtemps et je n'arrive toujours pas à m'y faire, je le trouve toujours aussi insupportable. Climax a été bien inspiré de faire totalement l'impasse sur les combats pour Shattered memories c'est précisément ce qui plombe pour moi leur première incursion à Silent Hill. Trop d'ennemis, certains trop rapides pour une aussi mauvaise caméra, une maniabilité toujours aussi lourde et peu précise qui aboutit à ce que se sortir de la plus part des affrontements sans se faire toucher relève de l'exploit. On consomme les soins à vitesse grand V et on bascule vers un jeu à challenge ou il faut gérer ses combats et l'inventaire au risque de voir les game over s'enchainer. Avant lui j'ai fait les premiers 4 silent hill et je n'ai jamais eu autant de game over que sur celui-ci, or si il y a bien quelque chose qui tue l'ambiance dans un Silent Hill c'est bien d'en faire un jeu (d'autant plus si son gameplay est raté). Les combats du 4 étaient déjà très pénibles, là ils ont réussi à faire encore plus. Seul point positif vis à vis du 4, que je n'ai pas aimé non plus, c'est que visuellement bien que la technique soit inférieure, la direction artistique est bien meilleure, les décors sont beaucoup plus oppressants, sales et chargés d'une vraie personnalité (même si il est vrai qu'ils ne sont qu'une reprise des décors des 3 premiers épisodes). Côté narration et scénario, difficile de me prononcer étant donné que j'abandonne systématiquement le jeu en cours de route tellement il m'horripile. Je retente demain pour voir... il faudra bien qu'aille au bout pour voir si cet épisode a quelque chose à dire ou pas, mais comme pour le 4 ça va probablement relever de la punition. En tout cas le chemin réalisé par Climax entre celui-ci et Shattered Memories semble immense vu les éloges reçus par ce dernier et les défauts criants d'Origins.

Etrange, j'ai justement trouvé que les combats qu'on avait pas dans le SM était un gros manque de ce SH. Au passage Downpouring a été annoncé (prochain SH).

Bref les combats du origin j'ai trouvé qu'ils etaient beaucoup plus simples justement. Comme y'a plein d'objet à récupérer y'a plus le stress de la gestion des armes.
En fait pour origin tu fais comme les autres SH, la plupart du temps t'embetes pas à latter les monstres, ça sert à rien.
Si tu dois combattre, tu leur balances un truc dans la tronche, tu recules un peu et tu recommences.
Si tu restes figé tu vas te faire défoncer.

Mais bon les combats ont pas beaucoup évolué depuis le 1, le personnage est toujours aussi vulnérable. Par contre le origin vers la fin on choppe une mitraillette, ca tue un peu le jeu mais en même temps tu t'en sers pas trop vu que le boss final est assez coton
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J'avais bien aimé les séquences de fuite, le fait d'être complètement vulnérable était bien flippant.

Le studio qui va faire le nouveau SH est le même que pour Origins, non ? Dommage que Climax ne soit pas à nouveau aux commandes. Mais bon, au vu des réactions sur le nouveau SH, on dirait que SH SM n'a jamais existé alors...
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Non, non Origins et SM ont tous les deux développés par Climax. C'est pour ça que j'ai parlé de grand bond en avant (c'est mon côté Mao).

Comme si le gameplay du jeu permettait d'être aussi mobile, c'est le plus rigide de toute la série (ce qui n'est pas rien!). La vie tombe vite et les bouteilles de soins ne soignent qu'une quantité ridicule de vie. Quant aux armes, elles n'apportent rien vis à vis des épisodes précédents, il y avait quel stress vis à vis de leur gestion? Elles étaient inusables et largement aussi efficaces que toute la quincaillerie d'Origins qui frise parfois le ridicule (la baston à coup de pieds à perfusions...). Toucher avant de se faire toucher en lançant des objets nécessite un savant calcul entre l'inertie et la lenteur du héros, une fois sur deux on tire trop tôt, il ne sait pas lancer à plus de 2m le routier, et le temps qu'il récupère son équilibre on se fait toucher ou trop tard et le monstre est déjà sur nous.

C'est pire que ça, ça a régressé on ne peut même plus courir quand on lock un ennemi, les esquives se font au ralenti en marchant et on ne peut pas bloquer. Et dès qu'il y a deux ennemis en même temps là c'est même pas la peine d'essayer de combattre, sauf si on veut vider ses réserves de soins, la plus part du temps il est impossible de donner le coup de grâce à un monstre tant qu'il y en a un autre à coté... on prend des coups pendant qu'on essaie d'achever le premier au sol qui finit forcément par se relever vu que l'animation du coup de grâce ne se déclenche pas, et rebelote.

D'ailleurs le principe de coup de grâce est encore une erreur, on le met au sol et paf on déclenche le coup final et basta. Le coup final? quel coup final? C'est trop vite expédié ça. Où est passé le plaisir malsain mais o combien libérateur de mettre une quinzaine de coups de barre à mine supplémentaires à monstre mort depuis un bon moment juste parce que ça soulage? C'est d'autant plus nécessaire d'entretenir cet état d'esprit lorsqu'on joue ensuite sur la culpabilité et qu'on entretient le flou sur la nature réelle des monstres. Sont-ils réellement maléfique ou bien des victimes elles aussi, ne prend t-on pas des personnes réelles pour des monstres? Avec un petit coup de grâce c'est beaucoup moins fort.

Ensuite l'idée d'avoir introduit le combat aux poings est une grosse erreur de jugement, si il y a bien un truc qu'on n'est pas sensé avoir envie de faire dans un Silent Hill c'est de toucher les bestioles crado qu'on y rencontre. Le fait d'avoir rajouté le combat à mains nues, avec le gars qui se met en garde et enchaine gauche, droite comme si c'était un match de boxe, c'est un contresens total avec ce que la série est sensée dégager. Ça l'entraine bien trop sur le terrain du beat genre "Vas-y Gégé fait z'y voir qu't'es un homme".

Et même les objets à balancer finalement ça casse l'ambiance, c'était plutôt fait j'imagine pour renforcer l'idée de désespoir et que l'on se sert de tout ce qui tombe sous la main pour se défendre, un peu comme dans les films où le héros est poursuivi et que dans sa fuite il balance tout et n'importe quoi. Sauf que là ça ne marche pas, on ramasse les objets avant de combattre, dans des situations de calme, et ensuite face à un monstre on choisit dans l'inventaire ce qu'on va lui casser sur la tête. Une machine à écrire? une télé? un grille-pain? L'effet produit est plus burlesque et comique qu'autre chose, j'ai plus l'envie de rire à l'idée de balancer un grille pain sur la tête d'un monstre que l'impression de me battre avec l'énergie du désespoir.

Les soins y'en a jamasi eut beaucoup dans les SH. Les armes faut toujours les economiser et les utiliser que contre les bosses. Et j'ai jamais eut de souci pour m'en servir.

Pour origin j'ai jamais reussi à me servir des poings. Pour le coup final c'etait déjà dans le 1 et ça avait quelque chose de jouissif.

Enfin marrant qu'on est pas du tout la même approche du jeu
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Je viens de finir Shattered Memories, je ne vais pas m'épancher longtemps ( je suis censé me lever à 6h30 ).
C'est mon premier "survival horror" ( même si à vous lire ça n'a pas grand chose à voir avec du vrai SH ), en général je joue pour me défouler, explorer et sûrement pas pour me sentir mal à l'aise.
Le twist final m'est tombé sur la gueule ( plusieurs pistes nous laissaient imaginer des trucs bien glauques mais jamais explicitement ça ).
J'ai eu des trucs assez différents de vous : pas de références à l'alcoolisme, Harry bon père de famille, le design des assaillants n'a pas changé à ce que j'ai remarqué, certaines énigmes ( échecs, N° de tel avec ombres ) que je n'ai pas trouvées alors que je fouillais chaque recoin.
J'ai trouvé l'histoire assez émouvante et très mature et le gameplay point'n'click et les phases de psy bien intégrés.
En tant que tout ce Shattered Memories et vraiment très abouti.
Un grand jeu que j'ai beaucoup aimé, merci d'avoir animé ainsi ce topic et de m'avoir forcé à sauter le pas
j'aimerai bien faire tous les Silent Hill maintenant...

C'est normal que tu n'aies pas eu certaines énigmes, elles dépendent des embranchements que tu choisis durant la partie, notamment dans le lycée.

C'est amusant, je repensais au jeu encore hier. Ceci dit j'y pense régulièrement depuis que je l'ai fini
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Il n'y a pas à dire, ça fait plaisir de lire ça!!

Les autres Silent Hill sont assez différents, Mike, ils sont plus dans l'imagerie visuelle. Shattered Memories est franchement unique dans sa sobriété, au final.

Il m'est arrivé de voir des vidéos du jeu et j'ai été épaté de constater des différences aussi. Mais j'ai beau moi aussi garder le jeu à l'esprit, je ne me sens toujours pas le rejouer ce n'est pas un jeu que l'on rejoue pour voir "ce qui se passerait si" mais que l'on rejoue comme on regarde de nouveau un film.
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Pareil. Ça fait un an, et je ne me sens pas de le refaire. Je pense que je vais garder mon expérience initiale intacte. Ce qui ne m'empêche pas, quand j'y réfléchis, de trouver le jeu de plus en plus brillant.
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Le 2. Il faut jouer à Silent Hill 2. C'est une expérience psychologique à double lecture assez incroyable. J'ai arrêté la série après celui-là, n'ayant pas réussi à me plonger dans le 3.

Et bien sûr le premier, à l'origine de la série, très très fort. Mais le 2, bordel !
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