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Index du Forum » » Groblogs » » Groblog Vakoran : Le journal d'Ark, ou l'exploration de Terranigma
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Auteur Groblog Vakoran : Le journal d'Ark, ou l'exploration de Terranigma
Vakoran
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Posté le: 2010-10-27 21:20
27 octobre 2010 : Enfin la fin

Pestant un peu de devoir me retaper la forêt pour retrouver la carte du monde, j'émerge enfin et me dirige au plus direct vers la Sibérie. Impossible de rater mon objectif : la tour de Yvan est parfaitement visible. A l'intérieur d'icelle, je retrouve de vieilles connaissances, et tous ensemble, nous avançons dans ce nouveau donjon. Une fois encore, la partie action du jeu est une réussite : le labo présente des décors très jolis, une musique entraînante, et une manière assez originale de présenter notre intrusion puisque mes camarades de galère, au lieu de m'accompagner, se trouvent à divers moments ici où là sur mon chemin. L'aide qu'ils apportent à Ark est toujours bien mise en scène et fait appel à leurs capacités les plus intéressantes. Bref, c'est un plaisir un peu trop court de parcourir ce niveau s'achèvant par une infiltration dans l'avion du savant fou, qui cherche à s'échapper.



Muni de bombes à retardement, je dois alors explorer le vaisseau tout en me méfiant de ses multiples gardiens, afin de trouver les ordinateurs où poser mes explosifs. Même s'il n'est pas évident de se repérer, c'est toujours plaisant de jouer les saboteurs et d'explorer un nouveau donjon plutôt bien conçu, présentant une certaine logique quant à sa conception en forme d'avion. Ma mission terminée, je retrouve Dheni et Kalou, qui m'ont accompagné sur le bâtiment, et nous nous confrontons à Yvan. Ce dernier, loin de se montrer impressionné, nous informe que les ceintures à réaction dont nous comptions nous servir pour tomber en douceur de l'avion ne fonctionneront pas une fois ce dernier détruit. Nous avons donc causé notre propre perte ! Mais le savant est bien attrapé à son tour, puisqu'il se retrouve accidentellement happé par l'une des hélices de son appareil, et y laisse la vie.



Mes deux camarades décident de me laisser m'échapper seul de l'avion, et dans un fracas de tonnerre, ce dernier s'écrase en Amérique du sud... Coïncidence ? Certainement pas : étant près de la fin, je me doute que mon prochain objectif doit être le portail par où je suis arrivé dans le monde de la surface. Et pour une fois, j'ai tout bon ! Me voici donc de retour à Crysta, dans le monde souterrain. Les habitants ne sont pas très loquaces et se transforment en lumières bleutées dès que je leur adresse la parole. Je vais voir l'ancien à qui j'ai deux mots à dire depuis la scène de tentative de meurtre de Ark alors qu'il était bébé. Mais ce dernier ne s'émeut pas et m'invite simplement à le suivre. N'ayant pas vraiment le choix...



Me voici donc dans le sanctuaire de Dark Gaia, véritable identité de Agar. Après un monologue à la limite de l'intelligibilité (sentiment amplifié par les dernières scènes que j'ai vécues et qui m'ont, je l'avoue, découragé de faire beaucoup d'efforts), je me retrouve donc face au boss de fin. Sa première partie n'est pas bien compliquée une fois qu'on a compris comment éviter ses attaques. Mais il ne suffit évidemment pas de le défaire une fois, et il revient plus fort encore pour me mettre une raclée incroyable. Car cette deuxième forme est selon moi à la limite de l'abus. Le boss, non content de pouvoir se tenir hors de portée de ma lance 90% du temps, peut attaquer par des boules d'énergie rapides, un rayon terriblement difficile à esquiver tant il balaye l'écran rapidement, et surtout, par une attaque inévitable qui recouvre la totalité de l'aire de combat et fait fondre mes points de vie par wagons entiers. Je ne découvre qu'assez tard que parer avec la lance permet de réduire les pertes lors de cette attaque, mais le combat reste vraiment difficile. Sans doute manquè-je pour une fois d'expérience, car je ne suis que niveau 30. Il me faudra bien des essais à pester contre ce boss infâme pour parvenir enfin à m'en débarrasser.



Et voici donc la fin du jeu, qui pourrait (devrait ?) éclairer enfin le scénario. Hélas et comme redouté, il n'en sera rien. Tout juste apprendra-t-on quelques éléments intéressants mais relevant du détail, comme la nature exacte de Yomi. A noter tout de même que le Ark de la surface s'adresse à celui du monde souterrain que j'incarne depuis le début. Lui et Light Gaïa tentent de m'expliquer la nature du monde et de mon rôle en son sein. A présent que Dark Gaïa est détruit, l'équilibre va pouvoir revenir et Crysta va disparaître. J'avoue mal comprendre pourquoi l'équilibre doit passer par la disparition totale des ténèbres, et j'ai plutôt l'impression que je n'ai fait que remplacer un déséquilibre par un autre, mais soit. Je bénéficie donc d'un sursis et peux aller discuter avec les habitants de mon village natal, bien qu'ils n'aient pas grand-chose de fondamental à me raconter. Je finis par mettre Ark au lit...



Là, notre héros fait son dernier rêve, qui donnera lieu au générique de fin. On y comprend que les hommes vont continuer à avancer sur la voie de la technologie. Mais rien ne dit pourquoi et comment le monde a réellement péri, pourquoi et comment les hommes parviennent à avancer si vite dans la technologie, où ils ont été enfermés pendant le temps où le monde est resté mort, etc. J'avoue que tout ce scénario me fatigue, je n'essaierai donc pas d'en savoir plus. On comprend à la toute fin que Ark, sous forme d'oiseau onirique, rend visite à la Célina de la surface. Et c'est la fin.

Que dire, sinon que je partage totalement l'avis de Yedo. Ce jeu est superbement réalisé, a des musiques de folie, un scénario dont la base autoriserait des développements vertigineux, un gameplay très dynamique lors des phases d'action... mais il lui manque une âme. A s'éparpiller dans tous les sens, le scénario diffuse sa qualité comme une lampe éclaire de moins en moins un mur à mesure qu'on l'en éloigne. A nous confronter à des personnages multiples sans développer leur psychologie, le jeu leur enlève toute saveur et importance. Je regrette en fait vraiment l'apparition de l'homme dans le jeu car avant ce passage, la résurrection du monde était vraiment palpitante, on explorait des territoires vierges en train de se régénérer lentement, on avait l'impression de réellement construire quelque chose. Mais comment s'intéresser au destin de petites villes sans grand intérêt et dont les habitants n'ont ni grand-chose à dire, ni beaucoup à nous offrir ? Et le caractère fouillis et terriblement imprécis du scénario principal finit par ôter toute envie d'en savoir plus. Personnellement, j'ai hélas été pressé d'en finir. Peut-être attendais-je autre chose de ce jeu ? Sans doute ne suis-je pas fait pour ce genre d'histoire morcelée au point de devenir très difficile à suivre ? En tout cas je garderai le souvenir d'un jeu souvent sympathique à jouer, mais où le meilleur côtoie hélas le pire, au point qu'il m'aura souvent fallu me faire violence pour continuer à l'explorer.

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Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2010-10-28 13:14
Bravo pour ta persévérence et merci de ne pas avoir abandonné en route pour nous emmener jusqu'à la fin de l'histoire.
Le coté "fumeux" du scénario, je le sentais venir dès le départ vu le thème très onirique (résurection des continents, de la nature ...), mais j'espérais quand même une narration moins décousue même si les réponses ne sont pas données.
Mon intérêt dans l'histoire du jeu a pour moi aussi basculé du mauvais coté après l'apparition des hommes (avec un sursaut quand on retrouve le village du début dans la forêt).

Ca reste un très bon jeu, mais j'aimerais bien parfois que les développeurs de RPG japonais aient la main moins lourde sur les trips "new age". On peut préserver un ambiance mystérieuse tout en ayant une histoire très structurée (comme dans Chrono Trigger par exemple ... j'ai bien dit TRIGGER hein )

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Vakoran
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Joue à Monster Hunter World, SMB Wonder

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Posté le: 2010-10-29 13:43
De la part d'un gars qui tient un Grosblog sur le romset complet de la Snes, je prends ton compliment sur la persévérance très à coeur, Seb !

De mon côté, jusqu'au bout j'ai pensé qu'on finirait par avoir des explications plus précises sur le scénario. Comme tu dis, une ambiance onirique n'empêche pas un scénario précis et clair, et effectivement Chrono Trigger en est un excellent exemple (il réussit même l'exploit de conserver une excellente clarté malgré des déroulements souvent très alambiqués à base de voyages dans le temps !).

Après, Terranigma reste un jeu qu'il faut à mon sens avoir fait au moins une fois, ne serait-ce que pour le gameplay et les phases donjon très efficaces et pleines de bonnes idées.

Maintenant pour changer de registre, je crois que je vais me lancer dans Metal Warriors !

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