Si ca concerne juste le visuel alors on pourrait trouver de nombreux autres titres.

Paro wars??? Je n'en avais jamais entendu parler. Si ca avait ete un crossover avec d'autres series Konami je me serais laisse tenter mais apparemment le jeu n'utilise que des persos de la saga Parodius.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Certes mais la série Parodius est dejà un crossover de séries Konami dans une certaine mesure
(Gradius, Twinbee, Salamander, Arctic Adventure, Tokimeki Memorial, Goemon ...)

La chaleur estivale a été l'occasion pour moi de faire un peu de butinage dans mes jeux (chose que je ne fais d'habitude jamais). Je vous poste un petit CR de quelques lignes sur ceux qui ont pris le soleil

Manx TT (SATURN)
Je crois que le dernier jeu de moto a avoir tourné chez moi, c'était Moto Racer sur PS1 quand j'étais ado. Manx TT, j'y ai joué une fois sur sa borne avec les motos grandeur nature, c'était quand même la classe !
Forcément, avec une manette, une partie des sensations n'est pas là, mais ce n'est pas trop grave. C'est de l'arcade pure, la conduite est assez bourrine mais je me suis bien amusé tout de même. Il y a quelques différences entre les motos, assez pour s'adapter aux circuits.

Fahrenheit (XBOX)
Je considère Fahrenheit comme le Mortal Kombat Destruction Finale des jeux vidéo Un véritable nanar, comme seul David Cage et son Quantic Dreams pouvaient en faire ! Le pire, c'est que ça partait assez bien, avec un type lambda qui se fait posséder et assassine quelqu'un sans le vouloir. On voit donc l'enquête avec trois personnes différentes. Son utilisation des QTE est très maline (on imite les mouvements oculaires du personnage), mais il part totalement en vrille, mélangeant prophéties Mayas, Matrix, le Silence des Agneaux, complot gouvernemental et scène de sexe parfaitement hors-sujet.
Paradoxalement, le jeu de Cage qui m'aura le plus amusé jusqu'à la fin, même si c'est en dépit de lui-même !

Land of Illusion (MASTER SYSTEM)

Arrivant juste après World of Illusion, c'est jeu de plate-formes avec Mickey vraiment sympathique ! Je l'ai fini en une heure et demie, c'est autrement plus consistant qu'un Castle of llusion par exemple. Le défi est relevé, malin et équilibré, c'est plutôt joli et ça se manie bien. Une très bonne surprise.

Plague INC (PC)

Je ne suis pas branché jeu de stratégies sur PC, mais l'idée d'incarner une maladie avec pour seul but l'éradication totale de l'humanité "clique" avec moi. Probablement mon côté nihiliste qui se réveille...
Il y a beaucoup de possibilités et on en débloque au fur et à mesure que l'on gagne des parties, et il faut prévoir son évolution en fonction des médecins du monde entier, histoire d'être prêt quand ils vont chercher un remède contre nous. Tout est dans le dosage : si on développe trop vite des symptômes mortels, on risque de tuer notre dernier patient alors que le reste de l'humanité n'est pas encore infectée ; ou les médecins trouveront le remède avant qu'on n'ait fini notre massacre de masse ; ou qu'on a contaminé trop vite sans être prêt à encaisser les recherches médicales ; ou pire encore, que nos moyens de propagations ne sont pas adaptés et qu'on n'arrive plus à infecter les îles, car les ports ont été fermés !
C'est prenant, drôle (détracteurs d'humour noir, s'abstenir) et permet de nombreuses approches.

Metropolis Street racing (DREAMCAST)

J'ai fait une piste pour voir. Ce jeu est une galère pour lancer une carrière, mais la conduite est assez sympa, et l'ambiance by night a beaucoup de charme. Excellente bande-son également, j'adore le morceau "Fallen Angel" !

Mario Tennis (GAME BOY COLOR)

Il m'a fallu quelques parties pour m'adapter aux contrôles, mais quelle profondeur de jeu ! Arriver à caser pas moins de 7 coups différents sur deux boutons, c'est un vrai tour de force. C'est mignon, ça propose pas mal de modes de jeux et il y a largement matière à creuser, un jeu impressionnant.

P.N 03 (GAMECUBE)

Les prémisses de P.N 03 sont prometteuses, on dirait Space Channel 5, du rail shooter et de la S.F dans un mixeur. Mais ça ne marche pas, l'ensemble est trop raide, pas assez réactif, intuitif, pour que cela fonctionne. Tout manque d'impact, les coups donnés comme reçus, et ce n'est tout simplement pas fun.

Dead to Rights (GAMECUBE)

Excellente surprise que ce DtR ! Un jeu d'action dur à cuire, qui réussit là où True Crime s'était loupé. Se découpant entre trois styles de jeu (tir, baston à mains nues, recherche/infiltration), c'est fluide, rythmé et efficace. Dommage que les coups à mains nues manquent un peu d'impact, mais sinon le jeu m'a fait une très forte impression !

Wario's Woods (SNES)

Je pensais ne lancer le jeu qu'une vingtaine de minutes...il m'aura bouffé plus trois heures avant que je ne fasse violence pour arrêter ! C'est un puzzle-game diaboliquement intelligent, plus orienté solo que multi-joueur, avec des défis en pagaille, un vrai tutoriel (rare à l'époque !). Un de mes jeux préférés de la console, je pense y jouer régulièrement.

Tenchu (PS1)

Je suis partagé sur Tenchu. J'aime beaucoup l'ambiance générale, et les nombreuses possibilités d'aborder une mission ; mais je n'aime pas la maniabilité, calquée sur celle de Tomb Raider mais avec la précision en moins. C'est tout de même prometteur, ça peut le faire moyennant une petite période d'acclimatation.

Manhunt (PS2)

Rockstar essaie de faire un jeu d'action/infiltration sur fond de télé-réalité meurtrière, où on joue un détenu qui doit tuer plein de types. Une sorte de Madworld avant Madworld...mais c'est désolant. Moche, ambiance au ras des pâquerettes et une maniabilité qui n'est pas à la hauteur, j'ai presque eu pitié de lui.

S.O.S Final Escape (PS2)

Ah. Alors S.O.S a éveillé de nombreuses réflexions à son égard au fur et à mesure de mon avancée (fin 1). C'est super intéressant, globalement bien pensé, il propose plein de bonnes choses, n'inonde pas le joueur sous des scènes scriptées (si un immeuble semble tomber, c'est qu'il va vraiment vous tomber dessus !). Mais il est fauché, à un point que ça lui donne des défauts qu'il n'aurait pas du avoir, et amplifie ceux qu'il a déjà. La mise en scène n'est jamais à la hauteur des enjeux, les sous-titres français massacrent un doublage U.S lui-même honteux et certains pans de gameplay ne sont simplement pas exploités (le coup des échanges d'objets, l'eau sale, la fabrication...).
Très intéressant, je pense que ses suites ont peaufiné une formule qui s'annonce gagnante.

Sinon, en dehors de ça j'ai terminé Zero Escape : Zero Time Dilemma sur 3DS, ainsi que Tokyo Mirage Sessions X FE sur WiiU, mais eux auraient besoin de leurs propres topics, car il y a beaucoup, beaucoup de choses à dire à leur sujet.
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

J'ai eu une période intensive de Wario's Woods fût un temps, après avoir découvert le jeu via un ancien numéro de Super Power. C'est un puzzle-game assez différent de ce que l'on a l'habitude de voir du fait de sa maniabilité très particulière. Heureusement d'ailleurs qu'un tuto est effectivement proposé car il y a de quoi perdre rapidement les pédales au début tant les possibilités de gameplay sont nombreuses. C'est clairement un jeu qui demande de la patience et une certaine pratique avant de pouvoir être apprivoisé.

J'avais relancé le jeu dernièrement, mais curieusement le charme n'agissait plus. Aujourd'hui je lui préfère Tetris Attack, certes un peu plus conventionnel dans son style, mais qui offre un plaisir irréprochable.

Suite et fin du marathon de l'été

Trauma Center Second Opinion (WII)

J'ai totalement sous-estimé le pouvoir d'attraction indécent de Trauma Center sur ma petite personne. Je pensais que la Wiimote allait être inadaptée, que le changement de chara-design allait faire du mal à l'ambiance du premier épisode...et puis me voilà, virtuose du scalpel, retirant des bouts de verre longs comme le doigt, reconstituant des os, bouchant les plaies, drainant le sang excédent, stressant comme un apprenti-chirurgien ! Tous mes doutes se sont envolés dès la première opération, l'usage du Wiimote/Nunchuk est super bien vu, les rares défauts de l'épisode DS (la loupe pas très fiable notamment) se sont envolés, et comme d'habitude c'est ultra-prenant. Je n'avais pas besoin de me faire une seconde opinion pour savoir que Trauma Center, ça demi-ferme latine, mais c'est une bonne piqûre de rappel.
J'ai préféré ne pas pousser jusqu'à la première TAC, me connaissant j'aurais fait le jeu d'une traite.

Endless Ocean (WII)

Un après-midi de vacances 100% relaxation à la plage, comme dans mon enfance, c'est ce que m'a évoqué Endless Ocean. Joueurs nerveux qui cherchez un bain de sang, passez votre chemin : on ne nage pas dans la tripaille, mais dans la félicité ici La seule force opposante semble être le manque d'oxygène, le reste n'est que découverte et exploration des fonds marins avec une bande-son reposante (rien que l'écran-titre pousse à déplier le transat') et une maniabilité au pointeur très douce, le tout pouvant être considéré comme une évolution d'Aquanaut's Holiday, jeu sous-marin sur PS1.

Gitaroo Man Lives ! (PSP)

Un jeu de rythme assez barré, et ma foi fort sympathique. Je ne suis pas fan de la B.O, mais la manière d'utiliser les commandes de la console est bien pensée.

Recettear, an Item Shop Tale (PC)

Par les créateurs de Chantelise, dungeon crawler indé que j'ai pratiqué il y a quelques années, Recettear est un jeu de gestion dans lequel on joue la fille d'un aventurier qui s'est barré en laissant derrière lui des dettes astronomiques ! On est donc dans la peau non pas d'un héros, mais bien d'une vendeuse de magasin que l'on pourrait trouver dans un JRPG old-school. Pour rembourser les échéances hebdomadaires, il faut trouver les objets à vendre, négocier les meilleurs prix à la vente et à l'achat, prendre les commandes, et au besoin payer les services d'aventuriers pour qu'ils nous ramènent les objets précieux des donjons. Le gameplay se change à ce moment-là en A-RPG basique vu du dessus, qui ne casse pas des briques mais ce n'est pas le cœur du jeu de toutes façons.
C'est mignon, très habile dans l'apprentissage des mécaniques de jeu, et il y a l'humour de situation gentiment crétin, typiquement japonais, qui fait tout le temps mouche sur moi J'y ai passé quelques heures, ma prochaine échéance s'élève à 200 000 pix et j'ai une rivale richissime et débile qui vient de me déclarer la guerre !

Bon, il faut préparer un pavé pour Tokyo Mirage Sessions, maintenant...
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Double post, mais tant pis hein !

Tokyo Mirage Sessions X Fire Emblem (WiiU)



Petit disclaimer : je suis un très gros fan de Megami Tensei, mais je n'ai jamais joué à un Fire Emblem de ma vie. Tout ce que je peux connaître de cette dernière série vient de Smash Bros...

C'est relativement important parce que TMSXFE (facile à prononcer, ça, tiens !), c'est avant tout la promesse d'un cross-over entre les deux séries. Et comme tous les mélanges, il y a ceux qui marchent, et ceux qui marchaient dans notre tête mais pas en vrai. J'ai un jour mangé une crêpe jambon-gruyère-nutella-confiture de fraise, ça avait l'air marrant avant la première bouchée, j'ai tiré une drôle de tronche après coup !
Alors entre Fire Emblem, jeux de stratégie dans un univers medfan, et MegaTen, des RPG à dominante post-moderne iconoclastes, on peut se poser la question sur ce qui va les réunir...

TMSXFE vous place dans la peau de Itsuki, jeune adulte qui va se retrouver à travailler à Fortuna, une agence d'idols par plusieurs concours de circonstances défavorables. A partir de là, il y aura la rencontre entre les Mirages (incarnés par les personnages iconiques de Fire Emblem), un complot mondial visant à vider le monde de toute forme d'expression artistique, une carrière d'acteur/danseur/chanteur à mener de front, et beaucoup de sous dépensés à Harajuku pour se payer les meilleurs costumes à enfiler en combat !
J'allais dire que le jeu se se structure de la même manière qu'un Megami Tensei moderne sur consoles de salon (à savoir Persona 3 et 4), mais comme ceux qui lisent ce texte ne doivent pas être bien nombreux à y avoir joué, on va tout de même présenter le tout. Il s'agit donc d'un RPG au tour par tour, à combats non-aléatoires. On voit bien les ennemis dans les différents donjons, et si on arrive à leur porter un coup d'épée (touche X), on les repousse et on peut prendre l'ascendant en combat, ou les contourner carrément si on a pas de temps à perdre. Un combat s'enclenche dès qu'il y a contact.
L'espace de jeu se divise en deux. Le premier étant Tokyo elle-même, avec ses différents quartiers dans lesquels on achètera des objets, parlera à plusieurs personnages, déclenchant des situations qui feront avancer l'intrigue. Pour le deuxième espace, ou plutôt les deuxièmes, il s'agit des Idolaspheres, les donjons du jeu qui sont accessibles via les quartiers de Tokyo, et uniquement visibles par le groupe. Les allers-retours fréquents sont largement facilités par un système de navigation très intuitif qui permet de passer d'un quartier à un autre, ou de revenir sur ses pas dans une Idolasphere si on a débloqué le raccourci.

Comme dans un MegaTen, le système de combat tourne autour de l'exploitation des points faibles de son adversaire. Ici, toucher un point faible permet de déclencher une Session, qui est une suite d'attaques automatiques par les autres membres de l'équipe alors que ce n'est même pas leur tour de jouer. Ceci permet de faire des dégâts considérables, à un point que de très nombreux combats normaux seront réglés par une ou deux Sessions bien placées. Mais si vous êtes en train de vous dire « oui ben le jeu, il est trop facile », c'est que vous n'avez pas encore saisi que dans un MegaTen, ce qui est valable pour vous l'est aussi pour vos ennemis ! Une seule Session adverse suffit à tuer un personnage du groupe, et un combat peut se terminer très vite, dans le bon sens comme dans le mauvais.
Le système d'apprentissage de capacités se fait intégralement via les armes. On en crée de nouvelles via ce que l'on récupère sur les ennemis, et on en apprend en les utilisant en combat. Une fois le maximum de capacités atteint, il faut se résoudre à en oublier pour continuer à apprendre de nouvelles attaques, ce qui pousse sans cesse à réfléchir sur l'orientation de l'équipe.
Le GamePad, quant à lui, est utilisé de manière assez intelligente. Il sert surtout de smartphone, vous permettant de lire les messages que vous envoient les membres de l'équipe, de consulter les points forts et faibles et la carte des quartiers et Idolaspheres. L'ennui, c'est que contrairement à un Monster Hunter Tri Ultimate par exemple, on ne peut pas customiser la composition des éléments du GamePad. Par exemple, j'aurais adoré pouvoir mettre la carte sur l'écran principal, afin d'éviter d'avoir mal aux cervicales après plus d'une heure de jeu...de plus, la fonctionnalité smartphone est au final peu exploitée puisqu'on ne peut jamais répondre aux dits messages (sauf le tout premier...).

Très franchement, si je ne devais regarder que le système de jeu global, TMSXFE est à l'épreuve des balles. C'est parfaitement huilé, il propose assez de challenge pour pousser le joueur à creuser le système, et lui offre de nombreuses possibilités (toutes viables!) pour se tailler une équipe sur mesure. Toutes les options de jeu peuvent être utilisés avec des résultats probants. Le level-design général est lui aussi très bon, les Idolaspheres ont des agencements vraiment bien pensées (sauf la toute dernière, bizarrement), parfois de vrais casse-têtes pour trouver comment accéder à l'étage supérieur avec des mécanismes bien tordus.
Enfin, et ce malgré quelques limitations que l'on sent taillées pour la WiiU (foule représentée par de vagues silhouettes colorées, nombreux temps de chargement), le jeu est magnifique. C'est très coloré, très fin, avec un gros travail sur les expressions faciales (très visible sur Tsubasa par exemple). Si le jeu peut être utilisé comme un indicateur de maîtrise d'Atlus sur leur moteur graphique, je sens que Persona 5 va briser nombre de globes oculaires !

Ceci dit, il y a deux points qui m'ont profondément gêné.

Le premier, c'est qu'au fond, ce n'est pas vraiment un cross-over. Megami Tensei et Fire Emblem sont bel et bien là, mais dos à dos, faisant chacun leur petit truc de leur côté. MegaTen fournit son système de combat rôdé, son langage typique sur les capacités (Agi pour le feu, Dia pour le soin, etc) et quelques clins d’œil marrants sur les noms des magasins comme le Hee-Ho Mart, le Carabia ou l'hilarante vendeuse au masque de Black Frost ; Fire Emblem, lui, fournit la trame principale du jeu, la présence de ses personnages comme alliés du groupe, ainsi que le dénouement de l'histoire – raccrochée un peu à l'arrache au tout dernier chapitre, mais elle est là !
Mais au fond, les deux licences n'ont pas de point d'ancrage commun. Elles ne se parlent pas, il n'y a pas de fan-service entre elles alors qu'il y aurait pu y avoir des scènes d'anthologie, et même en jeu Fire Emblem est quasi-absent, laissant à Megami Tensei le soin d'orchestrer le tout. Ce n'est pas un vrai cross-over, au point que certains épisodes de MegaTen sont plus des cross-over que TMSXFE qui est pourtant censé en être un ! Ce qui m'amène à penser que ceux qui apprécieront le plus ce jeu sont ceux qui ne connaissent ni l'une, ni l'autre de ces séries !

Le second point, c'est son côté cul-cul au premier degré. Prendre le système de divertissement des idols aurait pu permettre soit de l'hyper-exagération, une sorte de société d'entertainment over-the-top où on aurait hurlé de rire les trois quarts du temps, soit une critique en sous-marin des idols en général. Le jeu ne fait ni l'un, ni l'autre, il se contente de présenter naïvement son monde du divertissement comme étant remplis de gens de bonne conscience, seulement désireux d'apporter le meilleur produit possible. Seulement voilà, non seulement je suis trop mal à l'aise avec les idols en général, que je trouve glauque au possible (à ma décharge, je trouve le divertissement pop en France très limite, alors celui au Japon...), mais en plus, ce qu'ils font est nul, nul, nul ! Les clips sont tous navrants, atrocement clichés, et seuls les Sentaï s'en tirent avec les honneurs. Même Maiko, la patronne de Fortuna, n'arrive pas à effacer ce sentiment de ne fournir que des bouts de viande déguisés, qui ne sont là que pour servir de la merde à une clientèle trop ravie pour se demander « mais qu'est-ce que je suis en train de bouffer, au juste ? ».
Ça donne lieu non seulement à des scènes à se taper le GamePad sur la tête, mais aussi à un attachement aux personnages rendu inutilement difficile par le fait que malgré tous leurs efforts sincères pour devenir des chanteurs/acteurs/danseurs compétents, tout ce qu'ils font c'est de servir de la soupe au caca.

Bon, j'ai un peu râlé, mais le jeu m'a tenu 73 heures ! C'est un jeu très solide, qui s'en sort très bien si on prend en compte que l'idée de départ a dû être un pari entre mecs bourrés à deux heures du matin dans un bar à Shibuya. Il est très recommandable, à prendre avec un peu de distance peut-être, tout ce qui concerne le gameplay est difficilement attaquable (je pourrais pinailler, mais je n'en ai pas très envie...). C'est juste qu'il aurait pu être tellement, tellement plus que ça, que je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir un petit pincement au cœur pendant le générique de fin.
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Merci pour ton avis sur Tokyo#FE (comme on l'appelle parfois) !

Tes deux derniers points sont exactement ce qui me freine pour ce jeu. J'ai découvert les Shin Megami Tensei via Persona 4 Golden, dont j'ai déjà parlé (le début m'a passionné, j'ai décroché après le troisième kidnapping) et ai absolument adoré Shin Megami Tensei IV sur 3DS (et j'attends SMT IV Apocalypse avec impatience).

J'ai personnellement très peur pour Persona 5, vu comment c'est parti, si le jeu semble avoir une DA complètement folle, le reste semble plonger dans le niaiseux et shonen bas de gamme et au plus profond de moi j'espère me tromper violemment. J'ai encore du mal à comparer les trois premiers Persona au 4 et au 5 côté ambiance. Sur que toujours faire dans des univers sombres et malsains ça va un temps mais bifurquer à ce point...

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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Les Persona, c'est un peu la vitrine "pop" des MegaTen. Ils sont un peu à part du reste...et même entre eux, ils sont à part

J'ai trouvé que Persona 1 et 2 avaient leur caractère, Persona 3 est lui aussi unique, et Persona 4 est encore autre chose. Pour ce qui est du 5, que j'attends en piaffant d'impatience, mon impression est qu'on en sait à la fois beaucoup et trop peu...on sait déjà que la DA, comme tu dis, est totalement frappée, mais on ne sait pas du tout comment le jeu va l'articuler. On a pas mal de vidéos, d'images, mais qui ne montrent justement presque rien de substantiel - et c'est tant mieux, ça fait spéculer, ça ne spoile rien du tout et en plus ça fait le buzz, tout le monde est gagnant au final, joueurs comme éditeur !
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Je ne sais pas où en parler :

GOG accueille trois nouveaux jeux qui sent bon la Megadrive : Aladdin, le Roi Lion et le Livre de la Jungle. Attention, je dis Megadrive mais y a de grandes chances que ça soit les versions PC restaurés.

D'ailleurs, LTF les a déclassifié depuis l'annonce des jeux.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Quel grand mot !
Aux dernières nouvelles c'est, comme pour tous les autres titres DOS, les versions PC pré-installées packagées avec Dosbox. C'est super que ces jeux soient à nouveau dispo à la vente, mais 10€ pour ça ... enfin c'est un autre débat.

@Tama : j'ai lu tes posts avec grand intérêt, merci pour ces compte-rendus.
(et du coup je sais que je peux vivre sans Tokyo Mirage machin)

hmmmmm je me baladais a montpellier là (je suis en vac) et en visitant un magasin de jv j'ai été face à un dilemne.
Zelda 1 & 2 sur nes en complet : 139€99 chacun. J'ai demandé histoire de voir, ils les reprennent entre 20 et 80€ suivant l'etat.
Hmmm comme je les ai en compil sur gc, sur nes et sur gba. Je me tate de les revendre.
C'est dingue quand meme les prix maintenant O_O.
Les golden sun etaient à 70. Les miens sont neufs, jamais utilisés mais pas sous blister je me demande si je vais pas les lourder aussi.
Idem pour sf3.3 DC sous blister...
C'est pas que je veux faire une super affiare mais bon ca fait des années que les golden et sf3.3 je me dis que j'y jouerai jamais ....

C'est dingue les prix qu'on atteint maintenant
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C'est clair qu'on a beau râler sur les rapaces et les prix actuels quand on veut financer un voyage au Japon et qu'on a un Amiga CD32 en boite qui traine dans sa chambre (juste pour voir, on m'en a proposé 300€) ça fait réfléchir. Ça payerait les passeports!

Je ne parle même pas de mes imports Saturn ou de mon Panzer Dragoon Saga (mais lui il restera sagement sur mon étagère 😉)!
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

@Sebinjapan : honnêtement, je ne sais pas à qui je peux recommander Tokyo Mirage Sessions. Le jeu semble avoir eu tant de déboires lors de son développement (il a été entièrement rebooté une fois) qu'il ne sait plus lui-même ce qu'il est Et le pire, c'est qu'il se débrouille pour être bon quand même. Mais la plus grande question est : qui va l'aimer ? On dirait que le jeu a été conçu sans avoir la moindre cible précise en tête...

Sinon, j'ai terminé un autre jeu, Time Hollow sur DS.



Time Hollow (les Caves du Temps en Europe), c'est un vieux souvenir de l'époque où je me servais encore de ma R4 pour télécharger plein de jeux, et voir ceux que j'allais acheter plus tard, quand mon maigre pécule d'étudiant allait me permettre de me faire une vraie ludothèque. Bon, dix ans plus tard les choses ont changé bien sur, mais ça m'a permis de constater à quel point la DS a été dévastée par une distribution de jeux chaotique. Time Hollow par exemple a bel et bien été distribué en Europe...mais seulement en Suisse et au Royaume-Uni ! On remarquera qu'aujourd'hui, ma R4 prend la poussière et que presque tous les jeux l'ayant habitée figurent désormais sur mon étagère

Bref, Ethan Kairos est un jeune ado à l'aube de 17 ans, et au lieu d'un réveil en fanfare avec un joli gâteau et une montre neuve offerte par ses parents aimants, il se retrouve avec un gros mal de crâne, un rêve qui ressemble fort à un flashback d'évènements jamais produits, et un crayon qui lui permet d'arrêter le temps et de le changer. Ça tombe bien : ce matin-là, ses parents ont disparu depuis 12 ans et il vit avec son oncle qui était pourtant en froid avec le reste de la famille...
Le jeu se présente comme un point'n'click très léger. A chacun des 6 chapitres, il faudra trouver des éléments pour aider Ethan à comprendre ce qui ne va pas : le fait de tout savoir sur un évènement précis déclenche le stylo à l'endroit correspondant, qui lui permet d'ouvrir un trou dans le passé et d'interagir avec lui. Parfois il faudra s'y reprendre à plusieurs fois, surtout qu'il existe une autre personne dotée d'un crayon, qui s'amuse à tuer le voisinage.
Le jeu est assez bon, c'est très léger, ça se joue bien, on est rarement bloqué à cause d'infos parcellaires ou d'indications mal fichues, l'intrigue fait sens et se suit assez bien. Mais ce qui m'a profondément gêné, ce n'est pas le fait qu'il soit très facile et très court ; ce n'est pas non plus les quelques plotholes qui subsistent à la fin, qui sont assez mineurs de toutes façons ; ce n'est pas le fait que d'autres jeux passés et à venir abordent la question de l'effet papillon de manière plus intelligente ; et ce n'est pas qu'il est une fable adolescente (des récits enfantins peuvent bien bouleverser des adultes après tout).
Non, ce qui m'a gêné, c'est que le jeu n'a aucune autre ambition que d'être un jeu sympa qui parle du temps. Il n'a vraiment aucune prétention, ni dans son gameplay, ni dans son intrigue, et j'ai beaucoup de mal avec ça. Je crois que je supporte de moins en moins de jouer à un jeu qui ne s'implique pas autant que moi...c'est vrai que j'ai toujours préféré les maladroits, les bancals, les jeux qui tentent le tout pour le tout en y allant "commando" quitte à se vautrer en route, plutôt que les critic-proof obsédés par leur score sur les sites de JV. C'est un penchant que je n'ignore pas, et qui colore nécessairement mes avis sur les jeux auxquels je joue.
Mais l'ironie fait qu'en jouant à Time Hollow, j'ai eu l'impression...de perdre mon temps. Le jeu ne m'a rien laissé d'autre que la conviction que j'aurais dû moi aussi avoir un stylo pour arrêter le temps, ouvrir un trou dans le passé, y éteindre ma DS et jouer à autre chose. Mais la seconde ironie veut que, en pensant ça, j'en ressors plus "fort" qu'auparavant dans mon avis général, dans ce que j'aime dans le JV. Et je suppose que pour ça, je devrais remercier le jeu.

Pour la faire courte, Time Hollow c'est sympa, mais je lui préfère largement Shadow of Memories avant lui, et les Zero Escape après. Eux sont peut-être bien plus foireux sur certains aspects, mais ils n'ont pas peur de prendre des coups, car ils ont l'ambition de frapper durablement le joueur...même si, pour ça, ils doivent prendre quelques coups au passage.
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Pour avoir aussi fait le trip de vider une partie de ma collection il y a 7 ans pour partir au Japon une première fois, je m'en suis mordu les doigts avec le temps, j'avais notamment viré

IBARA PS2 (encore que celui là, je l'ai en pcb donc pas trop galère)
HYPER DUEL (paie ta galère maintenant pour le retrouver, j'ai pu l'avoir au double du prix revendu justement lors de mon 2ème voyage au Japon)
BLAST WIND (idem hyper duel )
SFZERO 3 saturn (aussi en CPS2 donc c'est pas trop galère)
ZANAC X ZANAC (j'ai eu du bol, je l'ai rechoppé pas loin de mon prix de vente, grace à un boitier cassé et manquait le morceau de papier ultra collector vital pour beaucoup )
Plein d'autres sur lesquels j'ai fait une croix car au fond il me manquait moins que ceux du dessus.

Bref il y a certains titres, on se dit mouarf on s'en fout, et puis on se rend compte que ça manque quand on veut se faire la petite partie et pouf plus dans l'étagère

De mémoire je crois que le jeu a également profité d'une sortie en Allemagne. Ce sont de toute façon vers les versions européennes qu'il vaut mieux se tourner si on souhaite y jouer dans la langue de Molière, puisque les cartouches profitent d'une traduction multilingue (je ne suis pas certaine par contre que ce soit le cas de la version canadienne).

En tout cas pour l'avoir terminé, je partage ton sentiment au sujet d'un scénario finalement assez peu immersif, même si j'ai malgré tout pris beaucoup de plaisir à jouer.

Rien qu'avec ces quatre-la, on a largement de quoi se payer un billet d'avion France-Japon en effet...
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Ca me fait penser que j'ai ma collection de RPGs PSX et PS2 qui traine dans un carton depuis un moment et qui doit bien valoir le prix du billet d'avion pour le Japon ... et même de quoi ajouter quelques merveilles à ma collection Saturn !
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"[...] non ! cet ours est mon guide sprituel !"

Oula, merci à tout le monde pour les suggestions de jeux à la "Advance Wars", j'avais absolument pas vu que l'on m'avait répondu, désolé.
J'ai fait les 2 "Advance Wars" sur GBA, et le "Dual Strike" sur DS. Seul "Dark Conflict" ne m'a pas trop plu, à cause de son ambiance sombre (même si je n'ai joué qu'aux premières missions, je ne sais pas si c'est le cas pour le reste du jeu).



Sinon, j'ai reçu "Dark Souls 2", yippee-ki-yay. Pas encore commencé, j'ai un peu trop de choses à faire en ce moment, mais yep vivement que je m'y mette.



Plus retro, j'ai récemment découvert "Super Star Force - Jikuureki No Himitsu" (à tes souhaits) sur Famicom.
Il n'a rien à voir avec son prédecesseur "Star Force". Il s'agit toujours d'un shoot'em'up, mais ici avec un gros côté aventure. En gros, si on modifie ou détruit tel ou tel truc dans le passé, on peut avancer dans le temps pour savoir ce qui a changé. Souvent, c'est l'apparition d'un donjon. Et là, les donjons se déroulent un peu à la Zelda.
En tous cas, j'ai bien apprécié ce titre même si je n'ai pas joué longtemps, mais le jeu a l'air d'avoir une grosse durée de vie.
Une petite chronique qui explique mieux le principe du jeu que moi, avec des images en plus: http://www.shmup.com/index.php?page=fiche&id=443
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Je n'ai hélas pas le temps d'aller au bout de mon ressenti, mais j'ai passé un bon moment avec Tokyo Mirage Sessions #FE. Je viens même de finir l'épilogue à l'instant, et, bon, je me sens vide, après avoir passé autant de temps avec les personnages. Il va falloir rebondir sur un autre jeu.

Mes critiques ne seraient pas les mêmes que Tama. Mais je reconnais tout à fait qu'on puisse ne pas apprécier certains points, car c'est un jeu incroyable, sur de nombreux points. Il a quelquechose. Il est quelquechose. Ce n'est pas le tout venant des RPG japonais. Et je suis surpris, agréablement, que le jeu ait été localisé, tant il fait, malgré tout, très couleur locale.

J'essaye de revenir prochainement ici (ou dans un topic dédié ? Ce serait bien pour l'un des derniers grands jeux de la WiiU) pour développer.
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