C'est différent car les Dark Souls se jouent avec une tension de chaque seconde et zéro temps mort. Ils n'ont quasiment aucune cinématique, extrêmement peu de dialogues, peu de quêtes annexes (elles sont même faites pour qu'on passe à côté et qu'on les fasse dans un run ultérieur, comme un bonus) et tu peux aller à la fin sans comprendre un traître mot du scénario car tu as un objectif de survie immédiate et d'exploration de zones restreintes qui se suffit à lui-même comme dans un Castlevania par exemple. On passe très peu de temps dans des menus, les chargements sont presque inexistants, le perso se déplace vite et sans inertie, et plein d'effets de mise en scène ont lieu sans enlever les commandes au joueur, au risque qu'il ne les aperçoive pas.

Du coup on ne sent pas le temps passer, on ne s'aperçoit qu'après coup qu'on a trop joué. En outre, un Dark Souls pour un total débutant c'est, dans le pire des cas, entre 60 et 90h pour finir le NG, soit deux voire trois fois moins que The Witcher 3 quoi qu'il arrive.

Sinon, si tu veux un RPG épique, relax (mais fun) et dépaysant mais pas franchement chronophage, rien de mieux que les Mass Effect. C'est super narratif avec des cinématiques à foison, des dialogues a gogo, super sympa à jouer, et ça peut se faire en 30h par jeu. C'est un excellent compromis entre le jeu d'action ultra-léché mais tellement court qu'il laisse une impression de gâchis de moyens, et le RPG qui joue les prolongations jusqu'à en devenir encombrant.
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UP
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Le jeu a failli me faire mourir d'ennui... Après une séquence d'introduction au chapitre Skellige à base de name-dropping, d'intérieurs cossus, de dialogues et de recherches en compagnie de Yennefer ponctuées de sous-entendus amoureux, j'étais au fond du trou, à deux doigts de l'abandon.

Et puis un miracle s'est produit ! Une quête secondaire phénoménale avec un géant à traquer sur une île au large, puis un retour à Velen pour une chasse au trésor passionnante où on travaille enfin du chapeau (l'équipement de l'école du Chat), et me voilà remonté comme une pendule. Ca c'est de l'aventure !

J'ai trouvé ma voie : dans The Witcher 3 j'aime tout ce qui est secondaire. Et il y en a des tonnes
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Laurent, c'est marrant que tu cites Mass Effect. J'ai the Witcher 3 sur l'étagère des jeux à faire mais j'hésite à m'y attaquer car sa longueur m'inquiète. Du coup, je me demandais si je n'allais pas plutôt me faire un nouveau run de Mass Effect qui me semble plus compatible avec mon temps de jeu.

@Laurent : Oui j'ai fait et adoré Mass Effect. le premier particulièrement m'a marqué à jamais je pense. La série a su me donner exactement ce que j'attendais.

Sinon quelques captures sans spoil et même sans armures de maître pour ceux qui aiment les découvrir au fur et à mesure.








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Scaramouche, scaramouche, will you do the Fandango !

Mon aventure sur The Witcher 3 approche de sa fin, sauf si je fais les DLC mais j'y réfléchis encore (en tout cas je vais faire autre chose d'abord).

J'ai terminé hier l'histoire principale et un succès GoG m'indique que j'ai fait tous les contrats de sorceleur. Au niveau des quêtes secondaires, il faut que je consulte une liste complète mais je pense avoir fait toutes les plus élaborées. S'il m'en reste ce doit être ces quêtes qui se terminent en 3mn dans un recoin de la carte (comme ce prisonnier enchaîné au bord de l'océan qu'on doit choisir de libérer ou pas, ou ce soldat à qui on peut donner une herbe pour qu'il soigne sa jambe blessée).



J'ai 116h de jeu, un perso niveau 36 et un set de maître équipé. J'aurais bien essayé de faire toutes les recettes d'alchimie mais au niveau où j'en suis ça devient très pénible à cause de cette foutue vodka de Rédania dont il me faudrait des dizaines de bouteilles alors qu'un tour de toutes les auberges de la carte ne suffit qu'à en récolter trois ou quatre. Je suis resté en difficulté normale et je suis satisfait de la manière dont les choses ont évolué de ce côté là. Jusqu'au bout il m'a fallu être assez proactif pendant les combats et j'ai vraiment bien aimé les passages beat'em all qu'il y a sur la fin (meurtre de Radovid, bataille de Kaer Morhen, abordage du navire d'Eredin), ainsi que les boss. Même les scènes aux commandes de Ciri finissent par être assez sympa car elle devient de plus en plus surpuissante et son gameplay particulier à base de téléportation dans le dos des ennemis est bien jouissif lorsqu'elle les tue en un coup.

Au niveau de l'histoire, des quêtes majeures et de la mise en scène qui va avec, le jeu a parfaitement redressé la barre après la quête "Gambit royal". Au départ, j'avais craint que l'avènement d'un nouveau roi de Skellige constituerait la toile de fond de toute la seconde moitié du jeu et qu'on s'orienterait vers un trip à la Game of Thrones, chose dont je n'avais pas du tout envie. Quelle bonne surprise de voir que tout ça est évacué en une seule quête, secondaire qui plus est, grâce à un twist assez sympa, et que Geralt s'en désintéresse complètement pour revenir à ses priorités personnelles (et au camping sauvage).



A partir de là le jeu enchaîne les grands moments et ne cesse jamais d'offrir ce que doit rester avant tout, selon moi, la bonne heroic-fantasy, sans jamais renoncer à son côté intimiste : jusqu'au bout Geralt reste concentré sur ses proches, Ciri en premier lieu, et la conclusion du jeu le souligne parfaitement avec ces trois fins uniquement conditionnées par des choix faits dans le cadre de cette relation père-fille. On pourra juste trouver que les romances de Géralt, en définitive, n'ont pas une importance capitale, mais ça ne m'a pas gêné perso car j'ai fait de lui un infidèle chronique. Je m'attendais à ce qu'il finisse largué à la fois par Triss et Yennefer (d'autant que celle-ci est supposée lire ses pensées… mais comment vivre avec une femme pareille ), mais je n'y suis pas parvenu. Apparemment il faut zapper des quêtes exprès pour en arriver là.

Concernant les aspects RPG classiques, je n'ai pas de gros reproches à faire. Le craft finit par s'embourber quelque peu, certes, mais il reste très motivant et correctement équilibré sur les 110-120 heures que prend un run digne de ce nom. Au délà je ne sais pas, je n'ai pas l'intention de faire un NG+, mais j'ai cru comprendre que certains ont poussé les choses très loin sans que ça devienne une perte de temps.



J'ai trouvé ce jeu extraordinaire et toute critique le concernant paraît futile comparé à la masse de qualités qu'il déploie, mais je n'ai jamais pu occulter l'idée qu'il ne correspond pas à ce que j'attends d'un RPG en monde ouvert. The Witcher 3 est trop bavard, trop narratif et un poil trop sûr de lui (à mon goût). Je préfèrerais qu'il y ait une part de mystère, que mon perso soit plutôt solitaire et que les dialogues restent assez neutres pour ne pas ressentir chez lui une "tendance à surligner sa maturité d'écriture" (la formule vient de JV Mag et je la trouve parfaite). Je préfère aussi qu'on me laisse décider tout seul qu'une guerre est sale, qu'un paysan est pauvre, qu'un enfant maltraité souffre ou que les agissements d'un chef de clan ne paraissent pas si ignobles en adoptant son point de vue. Je n'ai pas besoin que tout ça soit directement transmis par l'image et le verbe. Je n'ai pas forcément envie, non plus, qu'on me fasse faire tout le temps des choix, surtout si c'est sans comprendre précisément la portée de chaque option (la quête de "l'esprit de l'arbre" illustre bien ça et j'en suis sorti assez agacé). En fait, je crois que je n'aime pas trop qu'on me dicte des émotions, ou alors il faut que ce soit de façon très ponctuelle. Et je trouve que The Witcher 3 le fait beaucoup, tout en se donnant l'air de ne pas y toucher par un cynisme de facade.

Je ne remets pas en cause la pertinence des thèmes qu'il illustre, j'ai juste été un peu gêné par certains procédés qui relèvent de la manipulation, voire du chantage. L'histoire du Baron, par exemple : assez vite on nous donne une information sur lui garantissant que 100% des joueurs le détesteront (même dans ce contexte médiéval très dur), puis tout le reste de l'arc narratif nous fait assister à son chemin de croix, avec des tonnes de dialogues (qui sont quasiment des cinématiques dans ce jeu) et d'interactions signifiantes, histoire qu'on en vienne à le prendre en pitié malgré nous, puis qu'on fuie ce sentiment en se recentrant sur les objectifs personnels de Géralt. Le seul moment où on aura la possibilité d'atténuer les conséquences des actes de ce Baron, ce sera dans un registre fantastique, en tant que pur sorceleur, sans prise sur le bilan humain, comme pour confirmer que la conduite à tenir était de rester distant, de s'interdire tout jugement sur les protagonistes de l'affaire. On en ressort pas indemne, de cette quête, car elle est brillamment écrite, très longue, passionnante, c'est un des passages marquants du jeu. Mais j'en veux un peu aux scénaristes de m'avoir imposé toutes ces pensées embarrassantes pour au final me dire "trace ta route c'est pas tes affaires".



J'aurais préféré faire ce cheminement par moi-même, avec moins d'emphase visuelle et et de souffrance motion-capturée. Bref avec la techno d'il y a dix ans. C'est pour ça que je ne parlerai jamais de The Witcher 3 avec la même passion inconditionnelle que je le fais de Fallout New Vegas. Les deux jouent dans la même division mais FNV, contraint par un moteur de jeu archaïque certes mais c'est aussi un choix assumé (je pense), se contentait de me soumettre des idées sans essayer de me secouer à tout bout de champ, sans dire les choses dans un ordre précis, sans y mettre les formes. Et à la fin il gagnait aux points.

Ça c'était pour les aspects les plus dramatiques, mais dès qu'il se fait plus léger The Witcher 3 est impeccable, des dizaines d'heures captivantes et une énorme envie de lancer le jeu chaque matin. Il y a souvent de l'humour, des situations surprenantes, des personnages attachants, et comme beaucoup j'ai apprécié que chaque rencontre en soit vraiment une, où on peut prendre le temps de comprendre l'interlocuteur, ses problèmes, ses aspirations. Aucun personnage n'est simpliste dans son écriture, il y a toujours quelque chose d'intéressant à creuser. J'ai aussi trouvé que les phases de recherche avec le sens de sorceleur tenaient bien la route sur la longueur, justement parce qu'il y avait toujours une petite histoire intéressante derrière.



Il y a aussi cet open-world de dingue, ce travail de titan, une somme dont on parlera pendant longtemps. J'ai envie de croire que c'est l'incarnation ultime du concept, qu'on n'ira pas plus loin en taille, en qualité graphique et en luxe de détails, parce que franchement c'est déjà beaucoup trop pour un jeu qu'on se doit de faire d'une traite et en moins de deux mois (si on veut en profiter correctement). Tout ce qu'on voit est important dans The Witcher 3, les développeurs y ont veillé, et pourtant je ne vois pas comment on pourrait en mémoriser plus de la moitié en un seul run. C'est regrettable. 120h sur une sauvegarde ce n'est pas si démesuré comparé aux jeux concurrents, mais le problème est que tout ça ne laisse pas tant de place à la contemplation, on reste dans une activité de RPG très dense et on sent qu'on passe à côté de pas mal de choses. Se promener en bateau autour de Skellige et débarquer sur un maximum d’îlots, parcourir les fonds marins pour voir à quelle distance de la côte ils commencent à être génériques et bâclés (à mon avis ça n'arrive jamais), trotter à cheval dans les coins les plus reculés de Velen, explorer certaines grottes sans but précis, choisir une montagne à 15km et atteindre son sommet, tenter des plongeons des plus hautes falaises... tout ça doit absolument faire partie de l'expérience (et je vais m'y mettre sous peu), mais on a assez peu le temps de le faire, finalement, sauf arrivé à un temps de jeu où l'indigestion menace. Avec cette politique du "finir une quête en lance trois autres", on est tout le temps gavé de tâches à accomplir et les déplacements longs sont soigneusement évités (rarement plus de 1200 pas à parcourir avant le prochain événement, soit 5mn max à cheval). Skyrim était moins riche mais après une centaine d'heures dessus j'avais eu davantage l'impression de m'être baladé, d'avoir correctement exploité l'espace qui m'était ouvert.



C'est pour ça que pour le contenu ludique et textuel d'un RPG, comme pour ses ambitions cinématographiques, je retire de cette expérience l'idée qu'il y a un stade où trop c'est trop, et ce même sans tomber dans le remplissage, ce que ce jeu ne fait jamais (note : c'est une réflexion que j'ai aussi lue, dans des termes comparables, à propos de Xenoblade Chronicles X). J'ai sincèrement aimé The Witcher 3 et je n'ai pas envie de dire qu'il dépasse cette limite, que je suis soulagé d'en avoir fini avec lui (c'est même le contraire, j'étais plus content d'y jouer vers la fin que vers le milieu), mais disons que j'aimerais que les prochains grands RPG en open-world n'aillent pas plus loin dans l'inflation et tentent de travailler sur d'autres points : rythme, finition technique, gestion de la physique, maniabilité agréable et percutante en tout circonstance, imagination du joueur pas étouffée, level-design à la fois immersif et profitable au gameplay, juste dosage des cinématiques et du texte, difficulté équilibrée, loot et artisanat irréprochables… Le nouveau Zelda montrera peut-être la voie, qui sait. Il va dans le sens qu'on attendait tous plus ou moins en s'inspirant des occidentaux, mais il recadrera peut-être certaines choses. En tout cas, mettre toujours plus de dizaines de millions sur la table et embaucher des armées de graphistes et de rédacteurs de scripts pour remplir trois blu-rays, ça ne me semble pas être la solution car à l'arrivée, derrière le pad, il y aura toujours un seul joueur qui n'en demande peut-être pas tant.

Pour finir sur du positif : c'est admirable, ce qu'a réussi CD Projekt avec ce jeu. Un accomplissement technique fabuleux (note : je n'ai eu qu'un seul bug de quêtes et deux crashes en 116h), un excellent suivi de produit et un jeu qui peut vous hanter pendant longtemps. J'ai rarement vu autant de paysages sublimes dans une quelconque production visuelle sur écran, et se dire qu'ils ont été générés de A à Z par des moyens humains donne le tournis. Et tout ça à 40-45fps avec une GTX660… A chaque séance de jeu je suis resté bouche bée au moins deux ou trois fois devant un champ, une colline, un cours d'eau ou un trait de côte, mis en valeur par une lumière et des couleurs dignes d'une toile de maître.



Quelques détails et commentaires sur ma partie (attention aux spoilers, j'ai pas voulu tout blanchir) :

- J'ai eu la fin où Ciri devient une Sorceleuse (de niveau 1 d'après les stats de l'épée offerte par Géralt ). J'ai terminé la bataille de boule de neige avec elle et je l'ai accompagnée sur la tombe de Skjall, mais je ne pense pas l'avoir emmenée voir Emhyr et je ne l'ai pas laissée détruire le labo d'Avallach.
- J'ai tué Radovid, Dijsktra et Lougos le dingue. J'ai épargné le Petit Bâtard mais plus tard il a fini clodo dans une rue minable.
- J'ai rompu avec Yennefer dans l'épave de navire en haut de la montagne. Je pensais faire la même chose plus tard avec Triss, mais le précédent choix en a fait d'office ma romance et je ne suis pas sûr d'avoir eu l'occasion d'y mettre fin par la suite (ou alors j'ai loupé quelque chose).
- Je n'ai pas souvenir que le Baron se soit suicidé dans ma partie. Il est parti avec son épouse dans les montagnes bleues pour tenter de la guérir, et je n'ai pas eu de nouvelles depuis (ou alors j'ai oublié). Il a également débriefé avec sa fille, un petit peu.
- J'ai fait coucher Géralt avec Keira Metz et ensuite j'ai refusé de lui donner la formule contre la peste (obtenue dans une quête vraiment géniale). Par la suite elle est revenue à Kaer Morhen, comme convenu, et a fini avec Lambert.
- En plus de Keira, j'ai fait coucher Géralt avec plein de prostituées à Novigrad, juste pour voir si Yennefer allait lui faire une scène lors de leurs retrouvailles. Mais rien, elle lui est tombé dans les bras comme si de rien n'était. C'est là que j'ai décidé que je me foutrais des romances pour le reste du jeu. Mass Effect fait ça beaucoup mieux, décidément.
- J'ai gagné tous les combats à mains nues du jeu et ça vaut le coup car ça débouche sur une rencontre très sympa. En plus c'était assez cool à jouer.
- J'ai adoré les quêtes semi-parodiques qui concernent des créatures fantastiques, comme celle où on tombe sur une "monster squad", la rencontre avec les nains sur l'île des brumes, ou les multiples dialogues tordants avec des trolls.
- J'ai évité de tuer les monstres que j'avais en face de moi chaque fois que c'était possible. Du coup je n'ai jamais eu certains mutagènes (succubes, troll des cavernes, doppler) et je n'ai pas pu faire certaines potions.
- J'ai négocié des suppléments de prime une ou deux fois au début, puis j'ai arrêté. Chaque fois que je pouvais refuser un paiement, je le faisais (sauf une quête où j'ai eu affaire à un investisseur immobilier de Novigrad : je me suis régalé à lui dire que la maison était toujours hantée et qu'il ne pourrait jamais la revendre ).



- Après le "banquet", j'ai choisi la voie du détective plutôt que celle du guerrier vengeur.
- J'ai mis environ 80h à réaliser que dans l'eau on pouvait tirer à l'arbalète (et que comme ça elle one-shote les noyeurs...). D'autre part je n'ai jamais utilisé l'adrénaline.
- J'ai trois quêtes échouées : la collection de cartes de Gwynt (il fallait jouer une partie avec le Baron au beau milieu de son histoire atroce, c'est n'importe quoi…), une quête au tout début où il fallait poursuivre un perso à pieds, et "les gangs de Novigrad" car je n'ai pas rejoint les nains de Surin devant l'arène (je pensais le faire plus tard comme pour tout dans ce jeu, mais là j'ai eu "quête échouée", je ne sais pas pourquoi).
- J'ai une quête impossible à finir à cause d'un bug : "Le vieux bastion". Je dois assister à des dialogues entre fantômes avec la lampe de Keira, mais un d'entre eux ne se déclenche pas et la quête ne se finit pas alors que j'ai rempli l'objectif principal (trouver le corps de l'enfant et l'enterrer). Je pense que c'est parce que j'ai enterré le corps trop tôt, et dès lors les fantômes n'apparaissent plus alors qu'il faut tous les avoir vus une fois.
- J'ai 208 quêtes terminées (!!!!!). J'en ai 20 encore actives qui concernent les courses et le Gwynt. J'ai lu qu'il y a environ 260 quêtes au total, donc j'ai pas trop mal essoré le jeu, mais je vais essayer de dégotter celles qui me manquent.
- J'ai fait toutes les chasses au trésor mais je n'ai monté qu'un seul set au niveau maître, celui de l'école du Chat. Faire les autres aurait demandé trop d'or et je n'ai pas voulu modder le jeu pour en avoir plus.
- Je n'ai jamais été gêné par la limite de poids de l'inventaire. Pourtant c'était une critique récurrente quand le jeu est sorti, faut croire que ça a été patché.
- Sans le mod qui supprime l'effet visuel du sens de sorceleur, je présume que mon appréciation du jeu aurait été un peu différente, car on passe un temps incalculable avec ce truc activé.
- Ca manque de stats ! J'aurais aimé connaître ma distance parcourue, le temps passé à cheval, le nombre d'ennemis abattus…
- Ce jeu inflige les dégâts de chute les plus absurdes depuis Super Mario 64. On peut se tuer en tombant de deux mètres.
- Goof : le vent fait tout le temps bouger les cheveux de Geralt pendant les dialogues, même à l'intérieur des maisons.
- Goof : sur une plage de Skellige, une fois, je regardais dans un axe parallèle au rivage. Alors j'ai appelé Ablette et elle est arrivée par la mer.
- Anachronisme : à Oxenfurt, les gardes dans la rue sifflent l'air de "y'a d'la joie".


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Laurent, merci pour ton post qui me fait rêver. Witcher 3 est toujours à sa place dans son étagère.
J'ai une envie folle de le commencer mais je suis en même temps effrayer car ne pouvant faire des sessions longues que le week-end, ce jeu va dévorer ma fin d'année. Etant habitué à enchaîner les titres, j'ai peur de le gâcher en essayant de le rusher.

En tout cas, une chose est sûr : je ne tenterai pas de le platiner. Cela tuerait clairement mon expérience.

Si la quête est écrite en rouge et marquée "échec", c'est effectivement fichu. Ceci étant, tu peux peut-être encore récupérer la carte du Baron en allant farfouiller dans ses appartements (en tout cas, c'est là qu'on peut trouver la carte si l'on a obtenu la fin où le baron se suicide après les événements des marais).


Je crois que c'est une critique qu'on peut généraliser à pas mal de grosses productions de ces dernières années. A force de vouloir en faire toujours plus, les jeux diluent leurs aspects les plus intéressants car ils ne laissent plus le temps au joueur de respirer, d'en profiter...
Dans un genre vidéoludique différent, je m'étais fait le même genre de remarque avec les God of War, notamment GOW3, pour son aspect cinématographique : à force d'essayer de surenchérir à chaque épisode, nous faisant affronter des dieux toujours plus démesurés, avec une mise en scène de malade et des effets de caméra toujours plus improbables, on arrive à un résultat visuellement fou mais tellement too much qu'il se vide de toute émotion ludique. (En fait, ça devient presque plus sympa de regarder jouer quelqu'un d'autre).

Concernant le nombre de quêtes et de lieux à visiter, je trouve aussi que The Witcher 3 a atteint une limite, sinon parfaite, en tout cas que je n'ai pas forcément envie de voir dépassée. D'ailleurs en y repensant, je n'ai peut-être pas exploré Skellige autant que Velen, Novigrad, ou même Kaer Morhen. A la fin de mon run, j'avais accumulé suffisamment de souvenirs de quêtes géniales, de lieux magnifiques, de personnages marquants, de collections d'armures et armes diverses, etc. pour ne plus avoir besoin ni même envie d'en avoir plus (et c'est un boulimique de la collection qui dit ça, j'ai quand même fait toutes les quêtes de Skyrim, y compris les non-répertoriées genre les 10 masques des prêtes-dragons ^^). Et si le jeu avait, par exemple, proposé une région supplémentaire, j'aurais probablement décroché... Raison pour laquelle je ferais surement les DLC, mais pas avant cet hiver (donc ~un an après le jeu de base), au plus tôt.

Je déterre ce topic pour signaler que j'ai écrit un énorme décryptage/making-of du jeu pour un nouveau site, Carbone. Je pense qu'il pourrait intéresser certains grospixeliens.

Il fait 50000 signes, il est nourri de 14 entretiens exclusifs avec CD Projekt, Asrec et les doubleurs, et il inclut 90 liens vers des vidéos illustrant mon propos ou vers d'excellents articles anglo-saxons, souvent méconnus.

https://carbone.ink/chroniques/witcher-3-making-of-1-3/
https://carbone.ink/chroniques/witcher-3-making-of-2-3/
https://carbone.ink/chroniques/witcher-3-making-of-3-3/

Il est très vivement recommandé d'avoir fini le jeu ET ses deux extensions avant de le lire, car je spoile vraiment beaucoup ^^

PS : j'ai vu que Manuel a gentiment parlé de l'article dans le topic revue de presse mais p'têt qu'il touchera mieux son public ici !
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POURQUOI FAITES-VOUS DES JEUX VIDÉO ? De Shigeru Miyamoto à Muriel Tramis, de Warren Spector à Anna Anthropy, 111 créateurs du monde entier répondent

Quel travail ! J'ai adoré le jeu mais je n'ai pas fait les extensions, je vais donc attendre patiemment de les finir avant de me jeter sur ton travail. En tout cas bravo !

Fantastique article Pierre !
J'ai dévoré ça après avoir fini le premier DLC, une mine d'or !

J'en profite pour signaler que les DLC sont excellents. J'ai fini le premier (Heart of Stone) et je suis en plein dans le second (Blood & Wine), CD Projekt ne se moque vraiment pas des joueurs.
Et grosse cerise sur le gâteau : pour ceux qui ont lu toute l'histoire, un des personnages qu'on côtoie dans le second DLC est une excellente surprise ! Je n'en dis pas plus, mais après avoir relu tous les volumes, je suis encore plus impressionné par le travail de CD Projekt qui a réussi à poursuivre - et même conclure - les romans.
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JPB,
tombé dans les jeux vidéo depuis TRON

Merci ! ^^

J'ai détesté le long passage "Shrek" de Blood and Wine, le plus faible de tout Witcher 3 à mes yeux, mais l'extension vaut le coup, ouais, ne serait-ce que pour le level design de Toussaint, les combats contre les repères de bandits et certaines sous-quêtes (celle des cuillères !). Mais je trouve qu'Hearts of Stone est supérieure à Blood and Wine : elle est plus homogène, et la scène du mariage, sans doute la plus drôle du jeu, est formidable.

Comme d'habitude, je me suis mis sur un jeu 3 ans après tout le monde. Je me suis enfin lancé sur Witcher 3, un an et demi après l'avoir acheté.

Son côté monumental m'effrayait un peu, ne sachant pas trop si j'allais avoir le temps d'y jouer pleinement. La réponse est non, je ne peux y jouer qu'1h/1h30 par jour, ce qui est excessivement frustrant quand je pose la manette. Si je continue à ce rythme-là, je ne le finirai pas avant le mois de juin voire juillet si je me lance dans les DLC (ce que je compte bien faire d'ailleurs).

J'avais déjà joué à Witcher 2 sur 360 donc j'étais déjà un peu familier de l'univers. C'est donc avec joie que j'ai retrouvé ce bon vieux Geralt, avec qui le courant était très bien passé dans l'opus précédent. Sans déconner, j'adore ce gars. Son côté dur à cuire un peu égoïste mais non dénué d'humanité, son humour froid et cynique, son savoir encyclopédique, l'empathie et le respect qu'il affiche pour les monstres tout en les zigouillant sans pitié, sa faiblesse pour les femmes, etc. C'est un personnage vraiment complexe que je prends plaisir à incarner.

Je dois être à peu près niveau 10 et je suis à Velen. Bref, je suis plutôt au début. Depuis le début du jeu, je me bouffe du marais puant, des villages boueux décimés par la guerre, des pendus à tous les arbres. Bref c'est pas la poilade ! Et c'est pareil au "château" du Baron sanglant, qui tient plus du gourbi à clodos. Un moment, Geralt arrive dans je ne sais plus quel village boueux de Velen, évidemment sous la pluie (j'ai l'impression qu'il pleut un jour sur deux dans ce pays !) et sort au responsable du village : Quel charmant village. Une vraie perle des marais..." Ca m'a bien fait marrer !

Bref, tout ça pour dire que ça part super bien. Je ne suis pas encore allé à Novigrad, j'attends de progresser encore un peu mais j'ai hâte d'y aller. Par contre, j'ai pris le parti de délaisser volontairement le gwynt. J'ai déjà pas beaucoup de temps mais si en plus je le passe à taper le carton au bistro, ça va pas le faire !

Je détaillerai plus tard, mais juste vous signaler que j'ai commencé the Witcher 3... SUR SWITCH!

Oui je sais, inférior, chausse pied tout ça.
Mais c'ets typiquement le type de jeu que je ne peux plus me permettre sur la télé du salon (peut-être en été, et encore) par manque de disponibilités, et qui ne tourne pas sur mon PC. Sur lequel je n'aime pas jouer hormis de courtes sessions rétro régulières.

Donc j'ai craqué pour la version Switch, tant cet A-RPG me faisait de l'oeil. Je suis assez bon client dezs jeux techniquement pas gégènes, je veux dire je ne leur en veux absolument pas. Et là en fait c'est une très bonne surprise. Je suis loin du rendu visuel des screens postés plus hauts mais franchement rien de honteux. Hormis la couche de beurre fondu qui semble s'être introduite entre la dalle LCD de la console et le verre de protection que je lui ai ajoutée.
C'est clairement pas net au niveau des images,mais une fois l'aventure lancée, ça ne dérange pas vraiment. Les contrôles sont bons, la fluidité est au rendez-vous, et les chargements atroces lus dans des tests, je n'en ai pour l'instant croisé aucun en quelques heures de jeu.

Bref pour moi c'est une très bonne surprise.

PS: Je l'ai pis sur la télé pour voir, j'ai bien rigolé, et j'ai repris la console en main.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Up du topic.

La maj du jeu sur switch offre le cross sauvegarde avec la version pc.

Ça me donne envie de l acheter.
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Franchement, quelle que soit la plateforme, Ouicheur 3, c'est bon, mangez-en.
Tu entends quoi par "passage Shrek" Pierre? Je ne me souviens pas du truc dans le DLC, qui était vraiment fantastique, et un point final énooorme au jeu.

Oui c'eest vraiment bien. J'ai un temps de jeu asse zlimité en ce moment, mais The Witcher 3 en constitue une très grande partie.
C'est vraiment étonnant, ça fait des heures que je n'ai pas fait un combat notable, pas mal de dialogues dans Novigrad, sur les traces de Ciri. L'écriture est étonnante, c'est très bien mené, très naturel, et la VF ne souffre pas de critique majeure, certains persos sont même d'un naturel confondant.
Techniquement je m'y suis fait, il m'arrive même parfois d'y jouer sur la télé. Grand fou que je suis.

Par contre certains domaines me laissent au bord du chemin. Comme par exemple le Gwynt (lol) ou la fabrication d'objets ou potions en général. Sérieusement collecter absolument tout et n'importe quoi, trouver les formules, savoir quoi faire et dans quel but, pour au final se rendre compte qu'il nous manque un poil de cul de cheval du nord...
C'est bête car ça me prive des bombes ou de l'arbalète, mais bon faut pas déconner.

Mais à part ça c'est un jeu monde, un régal. Le plus drôle c'est que ça me rappelle énormément les excellents moments passés sur... Fable.
C'est un peu la même chose en plus long et plus mature dark adulte... différent, non?
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Le cross sauvegarde me permettra de jouer dans le train, et de continuer sur pc pendant mes congés
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Je parle de ce passage, dont j'ai trouvé le ton, les mécanismes et l'humour particulièrement pénibles : https://www.youtube.com/watch?v=CK7xWXXc79A
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POURQUOI FAITES-VOUS DES JEUX VIDÉO ? De Shigeru Miyamoto à Muriel Tramis, de Warren Spector à Anna Anthropy, 111 créateurs du monde entier répondent

Je l'ai acheté hier soir et télécharge cette nuit.

J'ai lancé 2 minutes en version docke.

Qu'est ce que c'est moche......

La switch est moins puissante qu'une ps3/xbox360 ?
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Il est connu pour être plus beau en portable qu'en docké.

Si ta switch est pucée, il y a un mod qui optimise et améliore grandement les performances du jeu, en particulier en mode docké. (en baissant le niveau de détails de certains graphismes à peine visible pour en augmenter d'autres plus marquant, et en restaurant la fréquence d'origine du SoC, qui est sous-cadencée pour l'autonomie en mode portable et n'est pas réinitialisée correctement en mode dock). En plus ça permet de passer de 30fps à quasi 60 fps.
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