En cette chaleur estivale, que pensez d'un petit rafraichissement, histoire de briser.... la glace ? :horatiocaine:

NHL Hockey/EA Hockey
Park Place Productions/EA - 1991



NHLPA Hockey '93
Park Place Productions/EA - 1992



NHL Hockey 94 (+CD)
High Score Productions/EA - 1993




NHL '95
EA Sports - 1994



NHL '96
High Score Productions/EA - 1995



NHL '97
High Score Productions/EA - 1996



NHL '98
High Score Productions/EA - 1997



La série des NHL a commencé bizarrement, puisque NHL Hockey (aussi connu sous le nom de NHL Hockey 92) est exclusif aux USA, remplacé ailleurs par EA Hockey qui ne permet de jouer que des équipes nationales. Les jeux suivants de la série, en revanche, auront toutes les licence NHL, avec les clubs qui vont avec, et même, pour certains, des équipes All-Stars - dont des équipes nationales, la boucle étant de fait bouclée.

Les NHL sont tous quasiment identiques : la vue est verticale, un bouton pour passer, un pour tirer en attaque, et un pour faire opposition et un pour foutre des coups de canne dans les genoux en défense. Comme dans les autres jeux EA, le curseur, intelligemment conçu, est en forme d’étoile, vide quand le joueur contrôlée n’a pas le palet, plein lorsqu’il l’a. Imparable.

Les jeux permettent de choisir entre un mode arcade et un mode plus axé simulation en permettant d’activer ou non certaines règles et options de jeu, comme le hors-jeu. Evidemment, quand on tacle trop souvent un adversaire, il va s’énerver, et on se met des bourre-pifs dans une séquence sans intérêt aucun.

Même quand on ne connaît pas grand chose au hockey, les sensations de jeu sont bonnes. Les commandes répondent parfaitement, l’action est lisible, bref, on s’amuse. NHL92 est le plus rapide de tous, et la vitesse a été bien diminuée dès NHL93, pour rester assez modérée dans les épisodes suivants, puis elle devient réglable à partir de NHL96.

Graphiquement, les épisodes 91 à 94 sont identiques, les 95 à 98 sont plus fins et mieux animés. L’ambiance sonore s’améliore aussi un poil dans les derniers épisodes, mais elle reste relativement discrète jusqu’au 97 (à l’exception de la version CD du 94, qui bénéficie de bruits d’ambiance de salle et de bruitages digitalisés convaincants).

La série des NHL est donc de qualité du début à la fin, mais niveau évolution d’un épisode à l’autre, c’est le pire de qu’a pu faire EA. Mais bon,comme le dit leur slogan : It’s in the game (you played last year).

TRES BIEN

NHL All Star Hockey '95
Sega Midwest Development Division /Sega - 1995



Perdu au milieu de la série de EA, NHL All Star Hockey était-il une tentative de contrer son hégémonie ? L’approche n’est pas la même, puisque la vue est plus rapprochée, et la modélisation des joueurs comme leur animation sont très détaillées. On a même de jolis détails comme la réflexion des spots sur la glace. Fait amusant, les collisions sont plutôt bien gérées, et on choit souvent après des contacts ou même ce qui ressemble à de simples croche-pieds.

On retrouve la traditionnelle séquence de baston entre joueurs véners, et le gameplay est là encore simple, intuitif et agréable. De toute évidence, la série n’a pas assez plu pour être poursuivie, mais à mon niveau de connaissance du sport, je ne suis pas capable de dire pourquoi.

BIEN
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Probablement un mélange de conformisme (probablement le même type de public qui achète les FIFA à la chaine) et du fait que 1995 c'est un peu tard pour lancer une série sur Mega Drive.

En fait la série a un peu continué sur Saturn. Mais oui, difficile de lutter contre la photocopieuse EA.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Nigel Mansell's World Championship
Gremlin Interactive/Konami - 1994



Après un jeu dédié à l’Indy Car, la moustache la plus célèbre du sport motorisé revient dans un jeu de Formule 1. Au programme , courses simples ou saison complète, seul ou… seul. Pas de jeu à deux, juste l’homme et son fidèle destrier.

Les premières impressions sont bonnes, puisque les photos digitalisées qui accompagnent les menus sont de qualité, et qu’on peut régler plusieurs paramètres sur notre voiture, avant de soit faire des essais, soit courir directement, mais depuis la dernière place. Une fois la grille affichée, on se rend compte que les noms des vrais pilotes ont été acquis, mais pas les couleurs de leurs écuries : seul Nigel a sa fière Williams Renault bleue et jaune, les autres roulent dans des voitures rouges génériques.

Les voitures font un peu cartoon, d’ailleurs, et puis surtout : elles vont très vite, trop vite. On va tout de suite à fond les ballons, et on roule soit à fond, soir les deux pieds sur le frein. Et puis on se rend compte que décélérer est bien plus efficace, et on commence à réussir à piloter. La sensation de vitesse est bien rendue, on prend du plaisir. Dommage que les circuits, s’ils reprennent les vrais tracés, soient tous situés en pleine pampa, avec des décors réduits à leur plus simple expression. Je ne me souvenais pas que Monaco était situé en plein champ.

MOYEN

Nightmare Circus
Funcom/Sega - 1996



On m’avait prévenu. Ah ah, tu approches de Nightmare Circus. En cherchant une FAQ que jamais je ne trouvai, j’ai vu que le JDG en avait fait un test. Je n’aime pas être influencée, je ne l’ai pas regardé.

Le chouette écran-titre (qui suit un logo SEGA raté) affiche un indien pas du tout caricatural, qui va, on l’imagine, se battre contre des esprits maléfiques, ou un truc du genre. Nightmare Circus est un beat’em up, qui comporte quatre niveaux, tous situés dans un cirque, allez savoir pourquoi (construit sur un cimetière indien ?). Pas de scrolling, mais des tableaux, oh, pas beaucoup, quatre ou cinq par niveaux. Parfois des ennemis poppent, et on tente de les tabasser à coups de poings et de pieds. Les décors sont atroces, mais les animations sont plutôt soignées.

Je n’ai rien compris aux commandes. Dans la maison aux miroirs, parfois, en appuyant vers le bas, mon perso se tournait et faisait scroller le décor, au lieu de s’accroupir. Ou plutôt, de se mettre à plat ventre, enfin, ça dépend des fois. J’ai vu des portes et des échelles qu’il m’était impossible de prendre, des leviers d’aiguillage de montagnes russes qui ne faisaient pas grand chose. Je me suis fait attaquer au pistolet par des zombies en salopette ou des trolls de céréales. En voulant me baisser pour les frapper, je me suis retrouvée à plat ventre, puis à avancer à quatre pattes. Une fois j’ai fait une espèce de roue acrobatique, mais je n’ai jamais retrouvé comment.

Pire, j’ai tué des ennemis, encore et encore, j’en ai vu se relever, d’autres exploser dans un nuage de poussière mauve - pouf - mais je n’ai jamais vu la fin du niveau. Quelle est la condition pour l’atteindre ? Je ne sais. J’ai arrêté avant que le jeu ne finisse d’aspirer ce qui restait de mon âme.

NUL

Nikkan Sports Pro Yakyu- VAN - J
Sega - 1991



Alors là je suis bien embêtée, car ce que j’imagine être un jeu de baseball ne m’a jamais laissé dépasser ses menus entièrement en japonais, alors que je jure que j’ai essayé toutes les options.

Ninja Burai Densetsu
Sega - 1991

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Ninja Burai Densestu est un tactical qui n’est pas sans rappeler Shining Force, mais en super, super aride. Situé, j’imagine, dans un contexte plus ou moins historique et diablement sérieux (il suffit de voir les superbes illustrations émaillant le jeu pour en être convaincu), il nous permet de diriger des unités aussi variées que des samourais, archers ou autres ninjas.

Le jeu se déroule au tour par tour : on déplace toutes nos unités, puis l’IA fait de même, et ainsi de suite. Une fois une unité sélectionnée, on voit son champ d’action, et si on la déplace à côté d’un ennemi, on peut l’attaquer de différentes manières. Malheureusement tout est écrit en japonais.

Quand je dis que le jeu est aride, c’est surtout par ses graphismes. La carte est limite monochrome, les unités sont minuscules, et il n’y a même pas d’animation pendant les combats. Je ne suis pas allée bien loin, car mon ninja a été tué dans un combat, ce qui a provoqué un Game Over. Je doute que le jeu soit très intéressant de nos jours.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

A priori, c'est normal que Nikkan Sports Pro Yakyuu VAN ne fonctionne pas.

Gloire à toi Shenron, tu as survécu au titre maléfique Nightmare Circus!

Oh franchement j'ai vu pire !


Quelle nouille ! Merci !

Ninja Gaiden
Sega - Jamais sorti



Non, ne vous inquiétez pas, il n’y a pas eu de Ninja Gaiden sur MegaDrive. Le jeu n’est jamais sorti, mais était quasiment terminé, assez pour être entièrement joué malgré quelques bugs.
Il revient aux sources de la série avec un gameplay de beat’em up, et il est TRES inspiré de Streets of Rage : le premier stage à lui seul permet de s’en rendre compte. Le petit problème est qu’il n’est pas très beau, complètement inintéressant (un seul combo, pas de chopes, un seul coup spécial qui bouffe de la vie, wééééé), et doté d’une jouabilité bizarre (on ne peut pas aller vers le bas ou le haut, seulement en diagonale).
Certains décors et musiques sont sympa, d’autres sont assez pourris, on croise deux ennemis à la fois.. bref, le jeu n’est pas fini, mais aurait été assez mauvais, donc Sega a bien fait de ne pas le sortir.

Nobunaga no Yabo-: Busho- Fu-unroku
Koei - 1991



Nobunaga's Ambition
Koei - 1993



Nobunaga no Yabo-: Hao-den (+CD)
Koei - 1994



Oda Nobunaga était un seigneur de guerre mineur du XVIè siècle, qui passa la majeure partie sur les champs de bataille, jusqu’à conquérir la majeure partie du Japon, faisant de lui un des grands unificateurs du pays pendant l’ère Sengoku.

Les Nobunaga no Yabo sont des jeux de gestion/stratégie. Après avoir choisi son seigneur, et donc sa province, et la date de début du jeu (j’imagine à des moments clé historiques), on commence notre tour en prenant deux décisions de gestion de la cité. On peut collecter les impôts, recruter des soldats, ou lancer des actions diplomatiques avec les pays voisins, par exemple. Mais on peut aussi essayer d’aller botter le cul des seigneurs voisins. Eux ne se privent pas d’aller guerroyer entre eux pour étendre leur territoire, en tous cas.

Lors de ma partie de Nobunaga’s Ambition, seul épisode sorti aux USA, à peine le jeu lancé j’appris que ma province était touchée par la peste. Ne trouvant pas l’option “brûler mes morts et penser à réaliser un réseau d’égouts”, j’ai un peu laissé couler, avant, au tour suivant, d’être prévenue de l’arrivée d’un typhon et du fait que oui, la peste était toujours là. Après qu’une demande en mariage à un voisin ait été rejetée, je me suis décidée à l’attaquer avec les quelques hommes que j’avais recrutés. On me demandé combien d’hommes je voulais emmener, combien de chevaux, combien d’or, combien de nourriture, et je n’en avais aucune idée, parce que je ne suis pas un seigneur de guerre japonais à l’époque féodal. Sur le champ de bataille, en plus de ne pas bien comprendre comment fonctionnait le déplacement des unités, je me suis prise une volée par un adversaire supérieur en nombre, ma province a été envahie, j’ai été déchue de mon titre, et donc Game Over. 15 minutes de jeu.

Les 3 jeux ne semblent pas très différents les uns des autres en dehors des graphismes, mais je suis sûre qu'il y a plein de subtilités que je n'ai pas saisies.

Nobunaga, ça a l’air intéressant, mais c’est foutrement impitoyable.

PS : pas moyen de lancer la version CD de Nobunaga no Yabo-: Hao-den
PPS : Accessoirement je trouve assez beau que Koei ait survécu (et se porte assez bien) en continuant à faire leurs jeux très typés et ultra japonais.

No Escape
BITS Corporation/Sony Imagesoft - 1994



Adapté du film Absolom 2022 et jamais sorti chez nous (le jeu, pas le film, qui était sympa de mémoire), No Escape est une sorte de clone de Flashback avec des bouts de combat, peut-être un peu de RPG et surtout pas mal de vomi, à l’image des digits hideuses des personnages qui nous vendent, ou achètent, ou échangent, bref, on n’en sert rien parce que l’interface est à chier, des trucs dans leurs cabanes entre deux niveaux.

Le premier niveau consiste à échapper à des sauvages en courant et esquivant des pièges imprévisibles avec un perso dont le temps de réponse est proche de la demie-seconde, le deuxième est un combat contre un boss dans lequel les sprites se traversent au petit bonheur la chance, le troisième est plus axé plateforme mais toujours aussi injouable. Dommage, parce qu’en dehors des photos pourries, le jeu n’est pas SI vilain que ça.

MAUVAIS

Plus qu'un jeu MD, et on attaque les jeux MCD !
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Le ninja gaiden c'est une adaptation du jeu d'arcade ou une adaptation a la sega (c'est a dire aucun rapport avec la serie)
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Sous Kega, j'ai du créer (au premier lancement) ou charger (ensuite) une RAM cart pour qu'il veuille bien démarrer... il est possible que d'autres jeux CD demandent la même manipulation.

Pour les... euh... contrôles de Nightmare Circus, il faut savoir qu'en fonction de ton emplacement dans le niveau du décor qui tourne (ou non) sur lui même, le décor pivotera quand tu t'accroupira ou alors tu te mettras à plat ventre. Pourquoi tu ne pouvais pas emprunter certaines portes / échelles dans ce niveau ? Parce qu'il fallait que l'objet soit bien dans le décor de fond, et non sur le côté, car le héros étant royalement con, ne peut attraper une échelle / porte sur les côtés du décor.

Ah et certains coups / commandes ne sont pas possibles sans manette 6 boutons, c'est écrit noir sur blanc dans le manuel (il ne manque plus que "tournez-vous et penchez-vous légèrement, ce n'est qu'un petit moment dur à passer... hin hin hin !").
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Je ne trouve pas anormal qu'une manette 6 boutons soit requise pour certains jeux d'actions sortis à cette époque. Mais les commandes sont vraiment trop aléatoires.


Non, c'est du tout nouveau tout beau.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Faut regarder l'épisode du JdG sur Nightmare Circus pour comprendre le délire avec les contrôles. Même la manette 6 boutons n'a pas assez de boutons pour ce jeu.

Ce n'est plus aujourd'hui que l'on sortirait des titres pareils que l'on dirait à peine beta-testés. A moins que ...
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Pour tant, Ninja Gaiden MD, au vue des deux captures d'écran, me fait vraiment penser à la version Arcade (Stage 2 et Stage 5)

Ah oui, tiens, effectivement. Du coup j'ai regardé un walkthroug de la version arcade, elle est complètement débile, c'est assez rigolo ^^

J'ai aussi regardé l'émission du JDG sur Nightmare Circus, et elle est excellente, j'ai beaucoup ri pendant l'explication des commandes.

Normy's Beach Babe-O-Rama
Realtime Associates/EA - 1994



Dans ce jeu de plateformes mâtiné d’action, Normy, qui ne ressemble à rien avec sa barbe, sa tignasse et sa chemise hawaienne, est tranquille peinard, à la plage avec des gonzesses, quand elles se font kidnapper par des extra-terrestres qui les éparpillent à travers le temps et l’espace. Il va donc, grâce à une lotion capillaire, voyager lui aussi pour les sauver, pendant la préhistoire, le moyen-âge, et même jusqu’en enfer.

Normy peut utiliser un maillet-gant de boxe à ressort pour terrasser ses ennemis, et aussi courir très vite, ce qui lui permet de dégommer les ennemis, de sauter plus loin et même de passer par dessus certains trous sans sauter. Néanmoins cette capacité est à utiliser avec précaution, car il mets un certain temps à s’arrêter à cause de l’inertie.

Normy’s souffre de plusieurs problèmes : déjà, il est moche, mais alors, vraiment, c’est assez atroce. Couleurs criardes, sprites baveux, en plus le jeu saccade, c’est un calvaire. Ensuite, il est, passez-moi l’expression, codé avec le cul. Les hitbox font deux fois la taille des sprites, les collisions avec les plateformes et les sauts sont imprécis (quand on rebondit sur un hippo, on ne va pas droit et il faut recadrer sa trajectoire à chaque rebond..)… bref, c’est assez désagrable. De plus, l’intérêt du jeu est faible, avec ses ennemis qui se contente de faire des allers-retours, quand ils n’apparaissent pas de nulle part.

Bref, avant de se la jouer cool et décontracté, ça aurait été pas mal de soigner le fond.

MEDIOCRE voire MAUVAIS

NFL Football Trivia Challenge (CD)
CapDisc - 1993



Ce jeu de quiz sur le foot US permet à deux joueurs de s’affronter sur des question statistiques et plus ou moins historiques, illustrées par des vidéos très compressées. Le premier à marquer un touchdown remporte le duel, et on recommence, en choisissant des questions de 3 niveaux de difficulté différents.
On peut aussi choisir son équipe, peut-être que ça a une influence sur l’avancée des joueurs en cas de bonne réponse, peut-être pas. En tous cas c’est assez moche, austère, et un peu buggé.

MAUVAIS

NFL's Greatest: San Francisco vs. Dallas 1978-1993 (CD)
Park Place Productions/Sega - 1993



Ce titre assez original a tout mis dans son titre, puisque seules deux équipes sont jouables dans ce jeu de foot US particulier. En effet, si on choisit bien la stratégie à mettre en oeuvre à chaque temps mort, l’action se déroule ensuite sous forme de vidéo non interactive, et on assiste donc impuissant à la réussite ou à l’échec de nos choix. Cela fait ressembler le jeu à une sorte de papier-feuille-ciseaux élaboré. Bizarre cependant qu’avec un gameplay qui tourne entièrement autour des choix tactiques, il y en ait si peu à disposition !

MAUVAIS

Night Striker (CD)
Taito - 1993



Alors, vous me prenez un petir peu de Space Harrier pour le gameplay, un petit peu de Galaxy Force pour le vaisseau spatial, les tunnels et le pseudo Super Scaler, et un peu de Out Run pour les embranchements entre deux niveaux, et vous obtenez Night Striker, un shoot qu’on croirait tout droit sorti de la deuxième moitié des années 80, mais avec quand même plus de pixels, de très jolis décors et des musiques qui envoient bien.

Malheureusement, il y a justement trop de pixels : il faut un certain temps pour s’arrêter de saigner des yeux, et même une fois habitué, l’action manque méchamment de lisibilité. En plus, le tir de notre vaisseau cache un peu les sprites ennemis, donc en fait on meurt souvent. Ah, et le bruitage des tirs est horripilant. Dommage.

MOYEN

Ninja Warriors, The (CD) - J
Aisystem Tokyo/Taito - 1993



Sorti d’abord en Arcade sur une borne très classe dotée de 3 écran (tout comme Darius), Ninja Warriors nous permet d’incarner un robot ninja (une sorte de Ninja Terminator, en somme) qui doit, hum… L’intro est assez nébuleuse, mais je suis à peu près sûre qu’on joue les gentils, d’autant plus que les sbires qu’on affronte sont moustachus et vêtus de casquette et de treillis de type milice d’amérique du sud.

Nos ninjas (on peut jouer un mec ou une nana) peuvent utiliser une attaque au corps à corps ou des shurikens en nombre limité, et c’est tout. On peut aussi sauter (avec la croix, sérieux, en 1993 ?), et frapper en sautant. Les ennemis arrivent pas vagues de trois ou 4, armés de couteaux ou d’armes à feu, de façon incessante. Si, dans Shinobi, c’est leur placement qui posait problème, ici c’est clairement leur nombre et leur agressivité, qui deviennent exagérés dès le deuxième niveau. On n’est pas non plus aidé par les hitboxs bizarres.

En plus, le jeu est loin d’être au niveau des standards de l’époque, à tous points de vue, donc ça n’incite pas vraiment à persévérer.

MEDIOCRE

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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

A quel niveau ? je l'ai et je l'ai trouvé sympa. Bon le jeu se resume essentiellement à faire des projos aeriennnes, mais il y a de bons passages bien tendus.


Niveau Warrior faut pas le noter comme un jeu de 93. Il est plus vieux que ca
https://en.wikipedia.org/wiki/The_Ninja_Warriors_(1987_video_game)

Par contre 6a pour l'adapter ca me parait bien long oO.
En tout cas il etait vraiment sympa sur CPC, en plus on pouvait jouer a 2 mais tout seul ^^.
Le coup de la fleche du haut pour sauter c'est vrai que de nos jours ca choque, mais bon pour un jeu en side scrolling et de cette période, ca me parait normal
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Oh, une version CD de Ninja Warriors !
Comment sont les musiques ? On retrouve le thème culte de l'arcade ? (le morceau s'appelle Daddy Mulk si j'ai bonne mémoire)

Le thème est le même, mais a été réorchestré, et le rendu est plus rond et moins punchy, je préfère celui de l'arcade.

Aujourd'hui, on termine les N !!!

Nostalgia 1907 (CD)
Sur de Wave - 1991



Nostalagia 1907 est un jeu d’aventure sorti uniquement au Japon, qui semble nous faire suivre l’enquête suivant l’attaque, ou l’explosion survenue sur un bateau de croisière au début du siècle. Le jeu semble se composer essentiellement de dialogues, le plus souvent sous la forme de longs tunnels, avec très ponctuellement des choix à faire.

Les graphismes se résument à une succession d’écrans fixes assez jolis, dans des tons sépia qui collent à l’époque, et tous les dialogues sont doublés. C’est un peu un pronlème puisqu’on ne peut pas les couper pour aller plus vite. Evidemment, le jeu est intégralement en japonais.

Novastorm (CD)
Psygnosis - 1994



Novastorm est un shoot à la Microcosm ou Panzer Dragoon. On dirige un vaisseau qui parcourt des étendues montagneuses ou désertiques en FMV, et peut abattre les vaisseaux ennemis avec un vulcain, un tir à charge, ou des smart bombs (en quantité limitée). Les ennemis arrivent du fond de l’écran, ou bien des côtés, tirent, et s’en vont. A la fin des niveaux, qui sont très courts, on affronte un boss gigantesque dont l’animation semble également être précalculée, et qu’on doit battre avant la fin d’un timer. En cas d’échec, on recommence le niveau depuis le début, ce qui n’est pas le cas si on meurt normalement.

Novastorm n’est pas désagréable à jouer, mais il est assez brouillon, et surtout affreusement sombre. On a souvent du mal à voir ce qui se passe, ce qui est dommage puisqu’il n’est pas trop moche (pour un jeu FMV sur MCD, hein). Les courtes cut scenes au sein des niveaux ne permettent pas de racheter ce défaut.

MOYEN

Night Trap (CD, 32X)
Digital Pictures/Sega - 1992




Night Trap fut un élément important dans la guerre qui opposa Sega et Nintendo aux USA, au même titre que Mortal Kombat. Ces titres, considérés comme trop violents pour un jeune public, inciteront Sega à créer un système de classification pour les jeux, qui sera ensuite, avec quelques ajustements, adopté par tous les acteurs du milieu. Même Nintendo, qui n’a pas attendu bien longtemps avant de décider d’arrêter de jouer les père la morale et de remettre le sang dans MKII.

Comme vous le savez sûrement, Night Trap est un film interactif. Un groupe d’adolescents a disparu d’une maison dans laquelle ils étaient invités. Plutôt que d’interroger ses habitants, une unité spéciale décide de se servir du système de surveillance de la bâtisse pour enquêter, le soir même où un nouveau groupe d’adolescents, dont un agent infiltré, vient y faire la fête. Des pièges ont également été disposés partout dans la maison, et sont activables à distance. Le but est de protéger les adolescents d’une mort certaine, en piégeant les méchants qui entrent par dizaine dans la bâtisse.

La maison compte 8 lieux pour autant de caméras, et on peut naviguer de l’un à l’autre comme on le souhaite. Cependant, les pièges ne sont activables que si on possède le bon code d’accès (une couleur), qui change régulièrement. Il faut donc saisir le moment où il est modifié par un des personnages, en étant dans la pièce à ce moment, l’action ne s’interrompant pas lorsqu’on change de pièce. Perso je n’ai jamais réussi, et j’ai du changer de code au pif après m’être rendue compte qu’un piège ne marchait pas.

Une jauge indique lorsqu’un ennemi est en bonne position pour être piégé, et il suffit d’appuyer sur B pour le déclencher. S’ensuit une séquence digne de Scoubidou, avec des murs rotatifs, des trappes et autres écrans de fumée. Si l’on n’arrive pas à neutraliser suffisamment de méchants, ils s’en prennent alors aux gentils, et c’est le Game Over. Au bout de combien de méchants ? Je ne sais pas trop, j’ai déjà eu une victime sans être Game Over pour autant, mais en gros au delà de 40, ça commence à sentir le roussi.

En même temps, 40 méchants vêtus de noir dans une maison certes grande, mais pas plus que ça, ça doit commencer à se voir.

J’avoue m’être bien amusée devant Night Trap. Son gameplay est intéressant, même si je soupçonne quelques incohérences : parfois on pense suivre un méchant d’une pièce à l’autre, mais en fait non, c’est un peu bizarre. Pour terminer le jeu il faut connaître le déplacement des ennemis par coeur, alors que les codes de couleur changent à chaque fois. S’il n’y a qu’une seule “vraie” fin, plusieurs Game over sont possibles en fonction de qui meurt par votre faute.

En revanche le jeu est assez rigolo. Déjà, dans l’intro, si on tarde à appuyer sur Start pour commencer le jeu après le briefing, on se fait virer par notre chef, et le jeu reset, c’est pas mal. Ensuite, franchement, le film est digne d’un slasher direct to vidéo des années 80. Il faut voir notre groupe de pimbêches minauder sur de la musique pop dans la salon, les méchants vêtus de noir se déplacer cahin-caha dans leur uniforme trop grand, et, globalement, tout ce petit monde cabotiner comme c’est pas permis -mais avec conviction - dans des vêtements et des coiffures intolérables. Le doublage français, disponible seulement sur la version MCD du jeu, est en plus assez formidable de nanardise.

La version 32X du jeu est plus jolie que la version MCD, sans pour autant que la différence soit bouleversante. La fenêtre de vidéo est plus grande, et surtout la carte de la maison est affichée en permanence en bas de l’écran, alors qu’il faut appuyer sur Start pour l’afficher sur MCD.

Qu’en est-il du stupre et de la violence du jeu, qui ont causé tant de polémiques ? Sans surprise, il n’y a pas de quoi fouetter un chat : certes, on voit du sang, mais uniquement dans des tuyaux, et pas plus de téton que ce qu’on peut deviner à travers une nuisette ou une brassière.

Perso, Night Trap est un jeu qui m’est sympathique, même si je pense que le film à partir duquel il a été conçu (tourné en 87 pour un autre jeu, et qui a été recyclé pour devenir Night Trap) est aussi intéressant que le jeu. Je le regarderai à l’occasion.

BIEN
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Les N étaient censés aller vite, mais j'ai quand même mis plus de 3 mois

Allez, bilan :

Assez bien :

NBA Jam
NBA Jam (CD)
NBA Jam: Tournament Edition
NBA Jam: Tournament Edition (32X)
Nigel Mansell's World Championship

Bien :

NBA Action '94
NBA Hang Time
NBA Live 95
NBA Live 96
NBA Live 97
NBA Live 98
NFL Quarterback Club
NFL Quarterback Club (32X)
NFL Quarterback Club 96
NHK Taiga Drama Taiheki: Senki Simulation - J
NHL All Star Hockey '95
Nobunaga's Ambition
Nobunaga no Yabo-: Busho- Fu-unroku
Nobunaga no Yabo-: Hao-den
Nobunaga no Yabo-: Hao-den (CD)
Night Trap (CD)
Night Trap (CD+32X)

Très bien :

NHL Hockey
NHLPA Hockey '93
NHL Hockey 94
NHL '95
NHL '96
NHL '97
NHL '98

Et en bonus une petite statistique, avec la répartition des genres de jeu par année (dans la limite des jeux traités ici, évidemment, soit les titres de # à N) :



On voit clairement la fin de la mode des shoots et l'envolée des jeux de sport en fin de vie de la machine.

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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

30% de jeux de sport!!!!
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him