Tout à fait, comme dans Fantasy Zone et Alien Syndrome, par exemple. C'était une excellente idée sur Master System, mais beaucoup moins sur Mega Drive compte tenu des capacités techniques.

Pour en revenir à Gynoug, c'est un jeu que je voudrais mieux aimer moi aussi. Parce que la direction artistique est très réussie. Mais rien à faire, je m'ennuie souvent après quelques minutes de jeu. La faute à des niveaux (beaucoup) trop longs. C'est un défaut rédhibitoire pour moi dans un shmup. Au contraire, ça ne me dérange pas du tout qu'un shmup soit court globalement ; je préfère mille fois ça à des niveaux tirés en longueur. Evidemment, Gynoug n'est pas le pire dans ce domaine, mais ce "défaut" m'empêche de l'apprécier à ce qui est peut-être sa juste valeur.
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Le bilan des jeux en O :

Pas mal :

Olympic Gold
Olympic Summer Games '96
Onslaught

Bien :

Ooze, The
Out Run
Out Run 2019

A bientôt pour les P, il y en a plein !!!


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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Ça va puer!

Le ralentissement programmé est devenu un classique des shoot them up, Cave en use et abuse. Mais à l'époque de TFIV c'était effectivement très rare.

Si ça te gène beaucoup il y a l'édition Gold sur Saturn qui les fait tous sauter (et puis c'est sympa de pouvoir jouer avec le vaisseau de TFIII). Et sur MD je trouve que les baisses de framerate sont moins marquées sur la version Pal.


C'est exactement ce qui me chagrine avec les shump de Compile. Je trouve les niveaux des Aleste beaucoup trop longs (aussi bien MUSHA que Super Aleste), au bout d'un moment je sature.

C'est vrai que pour moi c'est son plus gros défaut, j'aime quand ça insiste un petit peu sur une phase amusante mais dans Gynoug souvent c'est vraiment trop long et plus amusant à force. C'est dommage car en réduisant la longueur de ces phases le jeu aurait quand même conservé une bonne durée de vie et aurait juste été parfait

P.T.O.: Pacific Theatre of Operations
Koei - 1992



PTO est un des jeux de stratégie donc Koei a le secret, à savoir une bonne grosse usine à gaz impossible à jouer à moins d’avoir avalé le manuel ou une FAQ. Après un jeu sur le front européenne, cette fois ci c’est du côté du Pacifique durant la WWII que se déroule l’action, au choix côté Allié ou Japonais.

Après avoir choisi sa bataille et ses commandants, on choisit où investir nos crédits (carburant, ingénierie, intelligence, etc), et on est bombardé sur un menu abscons et une carte pas super friendly. J’ai essayé de faire deux-trois trucs, mais je n’ai le plus souvent obtenu qu’une fin de non recevoir. Donc bon, je laisse ce titre aux amateurs.

Pac-Attack
Namco - 1993



Pac-Attack (aussi connu sous le nom de Pac-Panic) est un puzzle game. Le but est de faire disparaître une ligne entière de blocs, qui descendent en formation par 3 du haut de l’écran. Problème : parmi les blocs se glissent des fantômes, qui ne peuvent disparaitre que mangés par Pac-Man, qui apparait aussi régulièrement parmi les blocs. Pac-Man mange toute une ligne de fantômes en commençant par le bas, puis la gauche, avant de revenir vers la droite une fois qu’il touche un mur.

C’est SUPER difficile à appréhender. Je n’étais peut-être pas très en forme, je ne sais pas, mais dans le feu de l’action, anticiper les mouvements de Pac-Man pour placer les fantômes est difficile, d’autant plus que les blocs étant sécables, il faut aussi prévoir leur chute si on les pose en partie en l’air (un peu comme dans Puyo Puyo). C’est inutilement compliqué, je trouve.

Le jeu propose un mode classique solo, un mode puzzle dans lequel il faut faire disparaître toutes les pièces avec un nombre limité de blocs (je n’ai pas passé le premier niveau), et un mode versus, jouable uniquement avec deux humains.

Techniquement c’est moyen, assez terne, mais ça fait le job.

MOYEN

Pac-Man 2: The New Adventures
Namco - 1994



Alors que les suites et les clones de Pac-Man ne faisaient que reprendre le principe de l’original, Pac-Man 2 : The New Adventure change complètement la donne puisqu’il s’agit d’une sorte de point’n click.

Il faut accomplir une série de missions, mais on ne dirige pas directement Pac-Man : on peut uniquement attirer son attention dans une direction, lui lancer des Pac-gommes, et utiliser un lance-pierres pour interagir avec l’environnement, par exemple ouvrir une boîte aux lettres, ou décrocher une pomme d’un arbre. Il faut également maintenir Pac-Man de bonne humeur, sinon… je ne sais pas, j’imagine qu’on perd. Il peut aussi se faire assommer, ce qui met fin à la partie, mais heureusement les vies sont infinies et les checkpoints ultra-présents.

C’est original, mais finalement assez mal foutu. On ne sait pas trop sur quoi on peut envoyer des cailloux, et l’effet que ça aura. De plus, certains pièges ne sont pas évitables avant d’être tombés dedans, et même une fois averti, la façon de les éviter n’est pas limpide. Bref, un concept intéressant, mais pas assez abouti. Dommage, parce que les graphismes sont mignons et les mimiques de Pac-Man rigolotes comme tout.

MEDIOCRE

Pac-Mania
Namco/Tengen - 1991



Pac-Mania, c’est tout bêtement Pac-Man en 3D isométrique. On doit toujours manger toutes les pastilles d’un niveau pour le terminer, en évitant les fantômes ou en les bouffant après avoir mangé une Pac-Gomme. Le souci, c’est qu’on ne voit pas la totalité de l’arène comme dans le jeu original, et qu’il est donc difficile de savoir ce qui nous reste à manger, et comment esquiver les fantômes, puisqu’on ne les voit pas. De plus, les commandes manquent de précision, et on galère un peu pour tourner. Un comble, alors qu’il s’agit de la seule chose à faire dans le jeu !

Restent des graphismes et des musiques agréables, mais cette 3D iso, c’est vraiment une fausse bonne idée.

MEDIOCRE

Pachinko Ku-nyan - J
Soft Vision - 1992



Ce jeu semble être à mi-chemin entre le RPG et le jeu de Pachinko. Malheureusement, je n’ai pas réussi à lancer une partie de pachinko, les machines se refusant à moi bien que j’ai un peu d’argent.

Paddle Fighter - J
Sega - 1991



Sorti uniquement en téléchargement sur le Sega Channel, Paddle Fighter est un jeu de palet vu de dessus. Jouable seul ou à deux, en solo il propose d’affronter des adversaires de plus en plus forts en 7 points gagnants. On peut activer des pouvoirs en quantités limitées, comme un champ de force protégeant notre but,et les buts s’agrandissent régulièrement au fil de la partie.

Le jeu est assez mou et la maniabilité au pad n’est pas des plus précises, même si le jeu reste jouable. Il reste un sous-Shufflepuck café, donc aucune raison particulière de le recommander.

MOYEN
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Il pestera de plus en plus, tirera une tronche de plus en plus énervée, et fera ce que bon lui semble (il ne t'obéira plus). Donc ouais, ce qui se résume à une vie perdue.

J'avais adoré ce jeu pour son originalité, pour son "monde ouvert", effectivement pour les mimiques rigolotes de Pac-Man et parce qu'il y a quand même pas mal de possibilités de jeu et de détails rigolos.
Mais je comprends qu'on n'accroche pas, des fois c'est dur de savoir ce qu'il faut faire et comment le faire, sans compter les pièges impossibles à éviter du 1er coup comme tu l'as écrit.
Mais je kiffe grave l'ambiance et l'originalité de ce jeu quand même ^^
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Ah ouais, les avis sont tranchés et tranchants !

Je suis d'accord avec l'avis de Shenron concernant Pac-Attack que je n'aime pas beaucoup. A noter qu'il s'agit d'un "re-skin" sauce Pac-Man du jeu d'arcade Cosmo Gang The Puzzle (à moins que ce soit l'inverse ? Les 2 jeux sont sortis à peu près au même moment).

Par contre Pac-Man 2 New Adventures mérite d'être essayé. C'est un OVNI intéressant, certes imparfait mais tellement original.

L'avis de Shenron sur Pac-Mania n'engage que son auteur
Enfin, je suis totalement d'accord avec le défaut cité (impossibilité de visualiser tout le labyrinthe torpille la pureté et la simplicité du concept de Pac-Man), mais je trouve malgré tout le jeu super prenant et éclatant, même si la difficulté grimpe vite. Et pour répondre à la question "comment éviter les fantômes puisqu'on ne les voit pas venir", bin en sautant ! Tu n'as pas trouvé le bouton de saut ou tu as oublié d'en parler dans le test ?

A part ça, la jaquette du jeu de Pachinko rappelle FORTEMENT un animé bien connu

Je ne l'ai pas trouvé, j'ai honte

Il n'empêche qu'esquiver, c'est bien, mais voir venir, c'est mieux ! Na !


Ah, je n'avais pas fait attention !
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

J'y avais joué il y a longtemps dans une compile Namco Museum sur PS1, mais à un moment il n'y a pas aussi les fantômes qui se mettent à sauter, ce qui rend le jeu assez stratégique - et un peu nawak ^^ ?
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Si si Ou bien qui font demi tour illico quand on leur passe au dessus. Le jeu devient vite beaucoup trop difficile, mais avant d'arriver là, c'est très plaisant ^^
(notez que mes commentaires se basent sur la version arcade, je n'ai jamais essayé la version MD)

Yeah merci, en tous cas ton explication et la présentation de Shenron m'ont donné envie de refaire Pac-Mania, je me le réessayerais ce week-end.



Quelques petits trucs que j'ai oublié de préciser quant à Pac-Man 2 The New Adventures : à force de perdre des vies, Pac-Man sera de plus en plus déprimé, ce qui fait qu'il marchera à 2 à l'heure et ne zieutera pas ce que tu veux lui montrer.
Pour lui rendre sa bonne humeur, il faut lui montrer des choses loufoques et/ou choupis. Ca le calmera de plus en plus. Idem quand il sera vraiment en colère (j'adore la mimique qu'il fait quand il te fixe méchamment et t'interpelle, surement avec des noms d'oiseaux).
Quand il fera des bonnes actions ou certains trucs qui le rendront fiers, il se baladera d'une démarche assez virile, les épaules hautes.

Bref, ce jeu a un charme fou.
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

J'ai rejoué à Pac-Mania en sautant, et je trouve ça toujours aussi bof, désolée. En revanche ça vaut apparemment le coup de donner une chance à Pacman 2, mais pour moi le jeu est trop déconcertant. Je suis trop terre à terre.

Paddle Fighter
Sega - 1991



Sorti uniquement en téléchargement sur le Sega Channel, Paddle Fighter est un jeu de palet vu de dessus. Jouable seul ou à deux, en solo il propose d’affronter des adversaires de plus en plus forts en 7 points gagnants. On peut activer des pouvoirs en quantités limitées, comme un champ de force protégeant notre but,et les buts s’agrandissent régulièrement au fil de la partie.

Le jeu est assez mou et la maniabilité au pad n’est pas des plus précises, même si le jeu reste jouable. Il reste un sous-Shufflepuck café, donc aucune raison particulière de le recommander.

MOYEN

Pagemaster, The
Atod/Fox Interactive - 1994



Vous vous souvenez de “The Pagemaster” ? C’était un film avec Macaulay Culkin, le gamin star de “Maman j’ai raté l’avion”, qui ensuite a sombré dans la drogue. Je n’ai pas vu le film, juste l’affiche, sur laquelle le petit ‘Culay (désolée) a l’air odieux, ce qui n’est pas très encourageant pour un héros. Le film n’est pas très bien noté sur IMDB, et ne doit pas avoir connu un grand succès. Mais la machine médiatique fonctionnait quand même au moment de son lancement, et le film a été adapté en jeu. De plateforme, évidemment, développé par des suédois.

Dans The Pagemaster, donc, on incarne le héros du fil, qui rentre dans des livres de différents genres littéraires (je suppose), et doit en ressortir (je suppose toujours), en ramassant des clés au passage, 100 clés donnant une vie. Les ennemis peuvent être neutralisés en leur sautant dessus (mais pas tous) ou en leur lançant des billes magiques. Ils laissent derrière eux des bonus qui ressemblent à des jouets, mais dont l’utilité n’est pas claire. En fait le jeu est un peu bordélique, car les bonus ne ressemblent à rien, et on a un peu de mal à les distinguer les uns des autres. Il semble que notre capacité à encaisser des coups dépendent de la possession de bonus, mais ce n’est pas évident non plus.

Le jeu est relativement joli, bien qu’un peu terne et brouillon. L’animation du héros et des ennemis est très réussie, et la musique est plutôt agréable. Par contre les contrôles sont très imprécis : on a tendance à glisser, à traverser certaines plateformes, et à se faire toucher par les ennemis alors qu’on devrait les exploser en sautant dessus. Le level design n’est pas très inspiré, mais a le mérite de ne pas être frustrant. Globalement, Pagemaster a du potentiel, et on sent les inspirations d'Aladdin, mais il ne lui arrive pas à la cheville, et n'est pas bien intéressant.

MOYEN

Panorama Cotton - J
Sunsoft/Success - 1994



La célèbre petite sorcière de Sunsoft a droit à un titre original pour son arrivée sur MD : en effet, Panorama Cotton est un shoot certes, mais en vue arrière, un peu comme Space Harrier ou After Burner II. Dans les faits ils ressemble plutôt à Galaxy Force II : on dispose d’un tir classique en rafale, et de magies en nombre très limité qu’on ramasse sur le chemin. La vitesse de vol peut également être réglée sur 3 niveaux, notamment pour éviter les obstacles.

En effet, en plus des ennemis et de leurs tirs, il faudra souvent esquiver des éléments du décors, mobiles ou immobiles. On peut pour cela se déplacer sur la quasi-totalité de l’écran, de façon très fluide.

Les décors et les ennemis sont très kawai, bien détaillés et souvent ultra kawai, ça fait assez plaisir à voir. Surtout, le décor défile très vite, et de façon fluide, d’une façon vraiment impressionnante. On passe de façon fluide d’environnements ouverts à d’autres plus fermés, en traversant des cascades, en passant sous des éléments du décor, le tout dans des tons psychédéliques.

En dehors des magies, on ne ramasse pas de bonus, mais chaque ennemi abattu fait grimper une jauge d’XP, et chaque niveau pris augmente notre puissance de feu. Mais chaque coup encaissé, en plus de retirer un demi point de vie, vide un peu la jauge d’XP, ce qui rend le jeu difficile, surtout qu’à chaque mort on repart au début d’une section. Le jeu reste malgré tout à peu près praticable car il est étonnamment lisible, mais les niveaux sont très longs et je n’ai même pas réussi à vaincre le premier boss !

Bref, Panorama Cotton est plutôt sympa, mais moins facile que les autres shoots de la série.

BIEN

Paperboy
Motivetime Limited/Tengen - 1991



Ah, Paperboy. J’y jouais chez ma cousine, dans la petite pièce attenante au garage, sur Amstrad CPC 6128 +. Que de souvenirs.

Dans Paperboy, on livre un vaillant livreur de journaux à l’américaine qui apprend très tôt que, dans la vie, on n’a rien sans rien et qu’un sou est un sou. Sur notre vélo, on doit livrer le journal aux abonnés, ignorer les non-abonnés, et esquiver les obstacles sur la route et les trottoirs, comme les voitures, poussettes, poteaux incendies, etc. Un journal livré sur le pas de la porte rapporte moins de points que dans la boite aux lettres, et un abonné oublié se désabonnera le lendemain. Le but du jeu est donc de marquer un maximum de points sur une semaine. En bonus, à la fin d’une journée, un parcours de cross permet de gagner des points supplémentaires.

Paperboy fait partie de ces jeux au concept brillant mais assez mal exécuté, uniquement à cause de contrôles approximatifs. Le vélo peut ralentir et accélérer, mais dans tous les cas il est difficile à manier, ce qui provoque des échecs parfois rapides. De plus, même dans la rue la plus simple, chaque nouveau jour apporte de nouveaux obstacles, et même avec la meilleure volonté du monde il est extrêmement compliqué de survivre à la traversée d’un carrefour. Paperboy n’est cependant pas la drouille dont il se traine la réputation, et avec de la patience on peut certainement arriver à quelque chose. Par contre il ne faut pas compter sur la technique : les graphismes sont sommaires, et seules les voix digits relèvent le niveau.

MEDIOCRE

Paperboy 2
Tengen - 1992



Dans cette suite de Paperboy, on peut désormais choisir entre un garçon et une fille, ce qui n’a aucune influence sur quoi que ce soit, livrer des journaux des deux côtés de la route, et faire un petit saut avec son vélo.

Les graphismes ont été améliorés mais ne sont toujours pas terribles, par contre la maniabilité est plus souple, ce qui permet de naviguer plus facilement entre les obstacles de plus en plus bizarres du jeu (comme une main qui sort d’une grille d’égouts, un peu comme dans Ça…). Le jeu est donc légèrement plus facile, mais reste quand même coton, et bizarrement je le trouve moins intéressant que le premier. Peut-être parce qu’il ne titille pas ma nostalgie.

MOYEN
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Je ne connaissais pas du tout cet épisode de Cotton, merci Shenron.
Je ne sais pas si je vais beaucoup y jouer s'il est aussi dur que tu le laisses entendre, mais si c'est du bon Space Harrier-like, je suis client.

En tout cas, tu m'as bien vendu le truc!
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Steam/PSN/Nintendo Network: Vectrex_EU
id Origin: Lt_Vectrex

Cool ! J'espère que vous allez apprécier le jeu, rien que sur le plan technique, il envoie du pâté !

Sinon, qui avait dit "Ah maintenant qu'on a passé les N, il y aura moins de jeux de sport !" ???

Pat Riley Basketball (Super Real Basketball)
Sega - 1990



Pat Riley est en ancien entraineur de basketball qui a remporté 5 titres de NBA. Je ne suis pas sûre qu’il ait eu son mot à dire sur le développement du jeu, parce que sinon il aurait sûrement protesté en voyant sa représentation sur l’écran-titre.

Le jeu permet de jouer en match simple ou en tournoi, en choisissant son club parmi 8, tous fictifs, et avec également des joueurs fictifs. Le jeu met l’accent sur le choix des tactiques avant de nous laisser prendre le ballon et OH MON DIEU je ne pensais pas qu’on pourrait faire un jeu de basket plus moche et tordu que Arch Rivals. Les joueurs sont rigides, glissent sur le parquet, et il n’y a même pas d’animation lors des interceptions. Le gameplay est à la fois basique et brouillon, et la seule fantaisie du jeu réside dans des dunks en gros plan qui nécessitent d’appuyer sur le bouton de tir au bon moment.

MAUVAIS

Pelé
Radical Entertainment/Accolade - 1993



Ce jeu de football permet bizarrement de ne jouer que des clubs et non pas, je sais pas, l’équipe du Brésil, au hasard, je dis ça comme ça. Il propose un mode exhibition, tournoi, ou une saison complète, avec des clubs du monde entier, souvent un seul par pays (Marseille pour la France, par exemple).

Une fois choisie la couleur des maillots et de nos chaussettes, le match débute, et on découvre une vue en 3D isométrique à la Fifa, mais dans l’autre sens. On découvre aussi scrolling saccadé, absolument aucun changement automatique de joueur, même en recevant une passe, des tacles debout qui finissent toujours en faute, et donc l’impossibilité de défendre ou même de comprendre ce qui se passe, et l’absence d’un radar pourtant indispensable avec cette vue. L’IA ne s’y trompe pas, et se contente de prendre les ailes et centrer trop fort au second poteau, mais dans la confusion, il y a but une fois sur deux. Un jeu pas trop moche, mais vraiment injouable.

MAUVAIS

Pelé's World Tournament Soccer
Radical Entertainment/Accolade - 1994



Ce jeu introduit un concept rigolo : le choix des équipes dès le menu Options. Il faut le trouver en plus, étant donné qu’il est affreusement mal foutu.

A part ça, c’est à peu près la même mer….heu, le même jeu que le précédent, mais en bien plus moche, avec espèce de touche “Fifa du pauvre”, encore moins jouable (malgré deux types de maniabilité différentes), et avec quasiment pas de bruitages, tant qu’à faire.

NUL

Pensez à essayer Pebble Beach Golf Links, déjà traité dans les N et qui est bien sympa, très relaxant. On a besoin de ça en ce moment.

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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Pepen ga Pengo
SEGA - 1995



A l’origine, Pengo est un jeu d’arcade sorti en 1982. On y dirige un pingouin qui doit faire glisser des blocs de glace pour écraser les ennemis pour terminer chaque stage. C’est un bon jeu, pas très difficile dans ses premiers stages, et mignon comme tout.

Il est entièrement jouable dans ce remake, mais il ne s’agit que d’un bonus, car Pepen ga Pengo est un jeu tout neuf. Le but de chaque arène est toujours de venir à bout de tous les ennemis, qui nous font perdre une vie au moindre contact, mais maintenant Pengo peut ramasser des bonus (pour figer les ennemis, être invulnérable, etc), et surtout créer des blocs de glace. En appuyant sur B, un flocon de neige apparaît, puis se solidifie au bout de deux secondes. Cet ajout est indispensable car les nouveaux stages sont plus avares en blocs préformés que le jeu d’arcade. Mais attention : si Pengo reste sur la case du flocon au moment où il se solidifie, il est momentanément gelé et donc vulnérable. Au bout de 4 stages, on affronte un boss avant de passer au niveau suivant, au thème différent (on passe de la banquise à la jungle équatoriale, sans que ça ne pose de problème pour faire des glaçons).

Visuellement le jeu est charmant. Les sprites sont mignons, fins, et bien animés, les décors sont détaillées et joliment colorés. Le jeu est vraiment très agréable, même s’il est impossible de ne pas penser à Bomberman 94 tant il lui ressemble, aussi bien par la structure des stages ou le design général. Peu importe, Pepen nga Pengo est très bon !

TRES BIEN

Pete Sampras Tennis
Codemasters - 1994



Pete Sampras Tennis est un jeu de… tennis, à mi-chemin entre l’arcade et la simulation. On peut bien évidemment jouer avec Pete Sampras, mais aussi avec plusieurs joueurs inventés au niveau varié. On peut jouer des tournois en simple, double, mixte ou non, sur terre battue, gazon, ou revêtement rapide.

Les commandes sont très simples : un bouton pour les lobs, un pour les coups normaux, un pour plonger. On ajuste la puissance et la direction avec la croix. Il faut un petit temps d’adaptation pour emmener la balle où on veut, mais une fois que c’est fait, le jeu est très agréable, et les matchs peuvent être spectaculaires. L’ambiance est aussi au rendez-vous, avec le public qui se met parfois à faire du boucan, et les joueurs qui vont protester auprès de l’arbitre de temps à autres. Graphiquement le jeu ne casse pas des briques, mais les animations sont bonnes.

Le problème est qu’il y a une vraie différence de niveau entre les joueurs, et non pas seulement des caractéristiques différentes, ce qui fait qu’on n’a aucun intérêt à choisir un joueur de bas de tableau.

Mais à côté de ça, le jeu se rattrape sur plusieurs points : le premier est le fait que certaines versions (la plus répandue, je crois) est une J-Cart, c’est à dire que la cartouche comporte deux ports manette, pour jouer à 4 sans adaptateur, et c’est déjà génial. En plus, en entrant le mot de passe “ZEPPELIN”, on ouvre deux modes de jeu : le Crazy Mode, qui introduit des obstacles et bonus sur le court, et le “Huge Mode”, un mode carrière à grande échelle dans lequel on part de très loin pour devenir numéro un mondial. Bon, on n’est pas dans Top Spin, et en fait on se contente d’enchainer les tournois en montant de niveau, mais c’est assez addictif.

Pete Sampras Tennis est donc un très bon jeu, que je vous recommande vivement, même si ce n’est pas Final Match Tennis

BIEN

Pete Sampras Tennis 96
Codemasters - 1995



Pour cette suite, Codemasters s’est dit “ouhla les gars, n’allez pas vous fêler un neurone, on va refaire le même jeu et changer trois sprites pour faire genre”, et c’est ce qu’ils ont fait.

Pete Sampras 96 est le même jeu que Pete Sampras tout court, jusque dans les courts et leur public qui sont repris à l’identique. Bon, je suis un peu de mauvaise foi, parce qu’il y a eu quelques changements : 8 joueurs disponibles au lieu d’une tripotée (ils ont du se rendre compte que personne ne prenait jamais le 43è mondial), un court indoor, quelques voix digits en plus pour l’arbitre (“Quiet please - Thank You”), et un feeling un peu différent en match : la prise en main est plus rapide et on peut donner de l’effet à la balle, les services manuels sont plus difficiles (je n’ai pas compris le timing d’ailleurs), et l’IA est une quiche au delà du 3è mondial.

A part ça c’est le même jeu, avec à nouveau un code pour jouer sur un terrain rigolo, mais bizarrement des matchs en 3 sets au maximum.

BIEN
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Il me semble que le "Quiet please! Thank you." de l'arbitre existait déjà dans le premier Pete Sampras.^^ Sa suite me semble moins abouti, moins fun avec ses effets de balle pervers.

Sinon belle découverte que cette version de Pengo, j'ai aimé l'original...euh la version sur Amstrad CPC appelée "Mange-Cailloux" (oui on jouait à la version que l'on pouvait étant gamin lol), je vais pouvoir m'y replonger avec surprise et délectation.

yavait pas un jeu qui s'appellait pengo aussi sur nes ?
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Ce n'est pas le même ^^ Et il arrive moins souvent, seulement quand la foule s'énerve, là c'est un point sur deux

J'en profite pour mettre à jour :

PGA Tour Golf
Sterling Silver Software / EA - 1991



La première que j’ai joué à PGA Tour Golf, c’était sur Mac. Une démo ou une version shareware, je ne me souviens plus, mais j’avais été bluffée par la qualité des graphismes, et l’ambiance relaxante sur le fairway avec le chant des oiseaux pour seule ambiance sonore.

Sur MD, c’est le même jeu, en version complète (avec 4 parcours), et en plus moche, en beaucoup plus moche même. Le jeu est vraiment méconnaissable, aucun effort n’a été fait pour le rendre à peu près potable, on dirait une conversion Photoshop d’une image de 64 à 8 couleurs. Ce qui est amusant, c’est que le jeu sent l’ordi à des kilomètres, avec ses menus conçus pour une souris, et son absence de mode plein écran (il y a toujours la barre de menus en haut, même en plein jeu). Et malgré cet archaïsme, on trouve un replay lors des meilleurs coups.

En revanche, c’est un bon jeu de golf : on peut appeler une vue aérienne à tout moment, et la représentation en 3D du green est une des meilleures que j’ai vues. Oh, on ne peut pas mettre d’effet à la balle, ni mettre la grille en surimpression du green, et il manque une vue aérienne incrustée à l’écran de jeu, mais on est en 1991, et ça reste acceptable. Niveau gameplay pur, on peut juste regretter un effet du vent exagérément important. Bien qu’il rame un peu, PGA Tour Golf reste tout à fait jouable, même aujourd’hui.

PAS SI MAL

PGA Tour Golf II
Polygames /EA - 1992



C’est le même jeu ! On retrouve 3 des parcours du premier épisode, plus 3 nouveaux, un sprite du golfeur plus beau et mieux animé, des décors aussi moches, mais différemment, et la possibilité de mettre un effet draw ou fade. Les vues aériennes, la grille de putt, et les conseils avisés de messieurs mal coiffés en polos avant chaque trou sont de retour, mais fondamentalement, c’est le même jeu.

ASSEZ BIEN

PGA European Tour
Polygames/EA - 1994



Probablement développé en même temps que PGA Tour Golf II mais étrangement sorti deux ans plus tard, European Tour lui est en effet identique en tous points, à l’exception des cinq parcours qui sont situés en Europe.

Donc voila.

ASSEZ BIEN

PGA Tour Golf III
Polygames/EA / 1994



PGA Tour Golf III nous fait quitter la boutique pittoresque qui servait d’écran d’accueil sur les précédents épisodes pour une bête photo digitalisée d’un écran, mais au moins les menus sont rentrées dans les années 90. On peut même choisir d’afficher automatiquement ou pas la vue aérienne, la position de la balle et la grille de putt, ce qui est sympa.

Dorénavant, ce sont pas moins de 8 parcours qui sont proposés : 4 anciens, et 4 nouveaux. On peut désormais choisir précisément le point d’impact du club sur la balle, le type de coup (normal, chip et un troisième), mais malheureusement toujours pas de vue aérienne en surimpression. Les graphismes ont été grandement améliorés, et notre joueur est maintenant digitalisé et animé de belle façon. Bref, une valeur sûre, qui compense par son contenu un très léger manque de technicité.

BIEN

PGA Tour 96
Nu FX/EA - 1995



La série des PGA progressait tranquillement d’épisode en d’épisode, mais ça, c’était avant le drame : le passage à la 3D. Quelle idée de passer de jolis décors digitalisés à ces horreurs à peu près polygonales, qui mettent de plus 3 plombes à être générées après chaque tir ?
Heureusement, EA a gardé le joueur digitalisé, qui est toujours aussi bien animé, mais pourquoi avoir mis cette jauge de puissance semi-transparente en perspective ? Pourquoi ne plus permettre de choisir le type de tir et l’effet donné ? Pourquoi seulement 4 parcours ?

Surtout, qu’est-ce que c’est que ce putt ? La grille est en surimpression sur le green, mais en petits points jaunes illisibles, et si vous avez le malheur de vouloir changer l’angle de vue, bon courage pour retrouver votre position d’origine ! Ça valait bien la peine de me rajouter la vue aérienne en surimpression pour rater tout le reste !

MAUVAIS
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