Je suis aussi ravi d'apprendre l'existence de ce Pengo Mega Drive.
(et j'adorais Mange Cailloux moi aussi )

J'ai pas souvenir d'un Pengo, mais il y avait l'excellent Kickle Cubicle sur NES (qui, contrairement aux nombreux clônes de Pengo, ne se contentait pas de copier mais de revisiter le système de jeu tout en y apportant sa propre griffe. Ca + la variété et le nombre de niveaux de ouf avec de nouveaux niveaux déblocables une fois le jeu de base terminé - 1ère fois que je voyais ça d'ailleurs à l'époque).







Je ne connaissais pas l'existence de ce Pepen ga Pengo sinon, merci pour la découverte.
Pour Pete Sampras Tennis, j'ai passé plus de temps à jouer au Crazy Mode du jeu (que je trouve vraiment génial et très fun) qu'au jeu normal lui-même ^^
_________________

Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

faudrait que je redemande a ma cousine mais j'ai souvenir d'un jeu qui ressemblait pas mal a pengo avec un vrai pingouin comme heros
_________________

Ce serait pas Antarctic Adventure? (aussi appele Penguin Adventure) Mais c'est pas sur MD


_________________

The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

je vais checker sur le topic nes, on va pas parler de bon jeux sur un topic dédié à la md quand même
=>
_________________

Je passe sur les Phantasy Star, ils demandent un peu de temps.

Phantom 2040
Viacom International - 1995



Phantom 2040 est tiré de la série animée du même nom, diffusée de 1994 à 1996, qui narre les exploits d’un super-héros dont le rôle se transmet de père en fils. Il s’agit d’un super héros sans super-pouvoir, qui utilise son entrainement et deux-trois gadgets (et une tenue moulante certainement assez déconcertante) pour lutter contre ses ennemis.

Au début du jeu on dispose d’ailleurs seulement d’une arme de poing aux munitions limitées (mais les ennemis en droppent souvent) et d’une corde qui permet de se suspendre au plafond et de grimper aux murs. Phantom possède également une palette de coups au corps à corps étendue, et peut mettre des coups de pied sautés, courir, faire des glissades, etc. Il est d’ailleurs très maniable, ce qui rend le maniement du personnage agréable en dehors de collisions hasardeuses, notamment quand on veut tirer de très près sur un ennemi.

Le jeu n’est pas tout à fait linéaire car on pourra parfois revisiter des niveaux terminés pour y chercher des objets, et il possède plusieurs fins en fonction des choix effectués au cours de l’aventure. C’est plutôt ambitieux pour l’époque, et ça compense un level design un peu basique. J’ai cependant rencontré un gros problème : l’impossibilité de quitter un niveau en cours pour revenir à la carte. Je me suis donc retrouvée bloquée dans le premier stage, et obligée de faire un reset, faute de pouvoir partir.

Plutôt beau et fin, mais sans vraiment de personnalité, Phantom 2040 est un bon petit jeu.

ASSEZ BIEN

Phelios
Namco - 1990



Adapté du jeu d’arcade du même nom, Phélios est un shoot vertical dans lequel on incarne Appolon qui chevauche Pegase pour sauver Artémis des griffes du Titan Typhon.
Pour cela, il dispose d’une épée magique qui tire des boules de feu, et que l’on peut charger pour obtenir un tir plus puissant.

Il peut aussi ramasser des options qui lui apportent jusqu’à deux modules permanents, des bonus de tir temporaires et des boosts de vitesse, Pegase étant super lent par défaut (pas étonnant qu’il ait mis autant de temps à gravir les marches des 12 Maisons, ohohoh). Il n’y a pas de boost de puissance définitif, donc, et il faut énormément utiliser la charge de l’épée, car même les ennemis de base sont assez résistants. Le jeu est d’ailleurs vite difficile, et on doit souvent slalomer entre les ennemis et leurs attaques, et on en bave sérieusement dès le premier boss, qui balance des tirs qui rebondissent contre les bords de l’écran, se divisent et changent de direction.

Techniquement le jeu fait le minimum syndical : les graphismes sont propres, mais peu variés, il n’y a pas de ralentissement, et les musiques ne m’ont marqué ni en bien ni en mal (mais je ne suis pas très mélomane).

MOYEN-BIEN

Pink Goes to Hollywood
Head Games/Tecmagik - 1993



Je ne sais pas pourquoi ce jeu est sorti aussi tard, car il me semble que la mode de la Panthère Rose date plutôt des années 80 (au plus tard !) que des années 90. On incarne donc la panthère filiforme dans différents décors de cinéma, en commençant par le décor d’une maison hantée, peuplée de spectres et de chauves-souris.

Pour se défendre, on utilise un poing à ressort, et la description des commandes laisse supposer que d’autres armes ou objets pourront être utilisés par la suite. Et on doit juste aller à la fin du niveau. Les stages sont linéaires, mais demandant étendus aussi bien à l’horizontale qu’à la verticale, et comme souvent dans les jeux médiocres, on ne sait pas du tout sur quoi on va tomber en descendant d’un étage. Les contrôles sont assez médiocre, avec un temps de retard notable dans les sauts et le déclenchement du poing. Le level design est inexistant, tout comme la difficulté (enfin, sans compter les contrôles mous) et les graphismes sont juste potables.

MEDIOCRE

Pinocchio
Disney Interactive Studios/SEGA - 1995



Pinocchio se veut être dans la lignée des autres jeux Disney, et joue à fond la carte de la qualité technique et de la fidélité à l’oeuvre d’origine pour se faire une place. Le fait qu’il soit sorti tardivement lui donne un avantage certain, et il est vraiment très beau, et bien animé, même s’il manque un petit quelque chose pour qu’il arrive au niveau d’un Mickey Mania.

Et pourtant, personne n’en a vraiment entendu parler. Pourquoi ? Parce qu’il est chiant comme la pluie. Au début du jeu, on ne peut que marcher, sauter et courir, il faut donc se contenter d’éviter les ennemis et leurs attaques. On peut aussi s’accrocher à des rebords de fenêtre, ou se faire envoyer valser par des panneaux (ou des girouettes ?). Mais pour quoi faire ? Difficile à dire. On se promène dans la ville, allant dans différents quartiers de façon non linéaire (paye ton idée pourrie déjà pour un premier niveau), on récumère des trucs, et quand on réussit par hasard à la amener à la bonne fée, elle les prend, les rebalance, et on repart les chercher… je crois ? Bon, c’est incompréhensible, ce qui est mauvais signe pour un jeu de plateforme.

Je ne m’étends pas parce sue Seb l’a fait avant moi, mais à trop vouloir se distinguer, Pinocchio oublie la base, à savoir être cohérent et amusant, et ce, dès les premières minutes.

MEDIOCRE
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Alors, j'ai jamais touché à la versioo Megadrive, mais la version Super Nes est une horreur sans nom de difficulté, un de mes traumatismes gosse.
En particulier, comme tu l'as écrit, à cause du temps de réaction des contrôles, des ennemis qui respawnent un peu n'importe comment, du peu de visibilité à l'écran (sprites trop gros), du fait qu'on sait pas toujours ce qu'il faut faire pour finir un niveau (le stage dans la forêt avec Robin des Bois, jamais compris par exemple).
Et les niveaux ne sont pas tous linéaires, y'en a certains qui sont de sacrés labyrinthes où on ne sait pas où il faut aller.
Jamais réussi à le finir celui-ci, même avec les codes.

Du coup, ça me donne envie d'essayer la version Megadrive pour voir. D'ailleurs, sur les images, c'est quoi la barre en haut à droite du HUD ? Il n'y a pas cette barre dans la version Super Nintendo.
_________________

Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

J'adorai le dessin-animé, c'est ecolo dark comme univers, le jeu me faisait envie - je crois qu'il existe sur super nes aussi.

C'est le même jeu sur SNES.


En haut à droite c'est la barre de vie. En fait, de base, la difficulté est faible : peu d'ennemis, assez inoffensifs. Ce sont les contrôles qui la rendent plus élevée, mais en avançant doucement, ça passe bien, c'est pas comme un Batman & Robin où on est assailli de toutes parts.
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

un petit probleme de comprehension là.
_________________

Certainement un petit lapsus : elle aura voulu écrire cependant en pensant à autre chose Ça me le fait souvent aussi.

Moi aussi, je trouve la tenue de Phantom 2040 très...perturbante. J'avais même habillé mon perso de Saints Row 3 comme ça...
Maintenant, se renseigner sur ce Pengo, je ne connaissais pas, ça a l'air d'être tout à fait ce que j'aime.
_________________

"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

pour l'annecdote dans les version européenne du comics, il était vétu de rouge.


_________________

Oui, c'est ça.
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

J'ai essayé vite fait ce Pink Goes To Hollywood Megadrive.

Alors le jeu est très différent de sa version Super Nintendo. Les niveaux ne sont pas les mêmes, la difficulté est en effet abaissée (alors que le jeu Super Nes est extrêmement dur), il y a la moitié des ennemis en moins, il n'y a pas les objets que l'on pouvait utiliser en appuyant sur Select, et il y a en effet une barre de vie (alors que dans la version Snes, 2 ou 3 coups et c'est terminé). Et ici, on peut se servir d'un poing en effet. Et la jouabilité est aussi mal foutue sur les 2 versions.

Bizarre cette version.
_________________

Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Les dernières présentations commencent à dater, j'espère que tout va bien pour toi Shenron.
N'abandonne pas si (relativement) près du but !

Je n'abandonne pas, mais je n'ai absolument pas le temps de jouer, essentiellement à cause de mon travail qui me prend énormément de temps (et ça risque de durer encore un peu)
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

comment ca se fait que t'as plus de boulot dans ta nouvelle boite du coup ?

Ca me manque de faire de la horde le we
_________________

Bah c'est comme ça hein, ça arrive. Du coup j'ai la flemme de jouer le we. Mais un peu de horde ça me ferait du bien oui, faut que je repasse Gold.
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

il me semble que y'a bientot un we gratos
_________________

Allez, j'ai trouvé un peu de temps et d'énergie, on s'y remet !

Pirates of Dark Water, the
Iguana Entertainment/Sunsoft - 1994



Pirates of Dark Water (le Tourbillon Noir en VF) est une série animée américaine des années 90, dont certains d’entre vous se souviennent peut-être, notamment grâce à son setting asiatique. Son adaptation en jeu vidéo est un jeu d’action/plateforme classique, ce qui est habituel pour des adaptations de ce genre. On peut choisir au début de chaque niveau d’incarner le héros de notre choix parmi les 3 protagonistes principaux de la série, chacun étant plus ou moins agile, fort ou résistant.

Le jeu est pas mal scénarisé puisqu’avant chaque niveau des dialogues nous indiquent le but de leur exploration, et certains PNJ nous racontent leur vie au cours de l’exploration. La partie combat est correcte sans plus, et souffre de collisions un peu hasardeuses au corps à corps, tandis que la partie plateforme fait juste le job une fois qu’on s’est habitué à l’inertie des persos. On traverse des niveaux conçus sans génie, mais sans aberration de game design non plus, et le jeu étant plutôt joli, on progresse finalement avec plaisir.

Pirates of Dark Water est donc une bonne surprise, surtout pour une adaptation d’une série aussi éphémère.

ASSEZ BIEN

Pirates! Gold
Microprose - 1993



Pirates! Gold est le remake à peine amélioré de Sid Meier’s Pirates!, sorti à l’origine sur 1987. On y incarne un corsaire en quête de gloire et de fortune. Après avoir choisi une date de départ, un nom et une allégeance envers une des grandes nations de l’époque, on se voit confier des missions par notre gouverneur. La première est de nuire aux nations ennemies en coulant leurs navires et attaquant leurs comptoirs.

Une fois la mission acceptée, il convient de faire des réserves de vivre pour préparer notre expédition, car un équipage de corsaires ne se nourrit pas d’amour et d’eau fraiche. On découvre vite en commençant à naviguer qu’il faut jouer avec la direction du vent pour ne pas être trop ralenti et exagérément prolonger un trajet, car le moral de l’équipage en pâtira à coup sûr. Il est possible de se ravitailler de plusieurs façons : dans les comptoirs, en faisant ses courses comme tout le monde, ou encore en attaquant des bateaux ennemis. Cependant, certains comptoirs ne serviront pas les pirates - mais ça, il faut y être pour le savoir. Avec les navires, c’est plus simple, mais plus aléatoire : après avoir attaqué le vaisseau au canon, on peut l’aborder et affronter son capitaine en duel singulier. Je jouais en facile et les combats étaient plutôt simples, mais il est possible de choisir son arme, la hauteur de l’attaque et celle de notre garde. Une fois le capitaine ennemi vaincu, on fait main basse sur la cargaison de son navire, et on peut même en prendre possession si on possède un équipage suffisant pour le diriger. Il est donc possible à terme d’être en possession d’une véritable flotte.

Mais le tonnage des navires est limité, et il faudra parfois vendre des canons pour laisser la place aux vivres, car un équipage qui crève de faim va déserter peu à peu, voire vous abandonner comme un chien à la merci de la population qui vous emprisonnera pour de longs mois. Il est également possible d’acheter des cartes au trésor à des individus louches dans les tavernes, mais il est peu commode de les trouver.

En effet, la navigation est assez malaisée, et si on peut se repérer assez facilement par rapport aux comptoirs, trouver l’emplacement d’un trésor n’est pas une mince affaire, alors que nous sommes habitués à mettre des marqueurs sur les maps et à suivre les flèches…

Beau et bien écrit pour ce que j’ai pu en voir, Pirates! Gold est vraiment prenant et j’ai joué une bonne heure à couler les navires espagnols et faire régner la terreur sur les Caraïbes sans m’en rendre compte. J’imagine que des intrigues plus élaborées se développent quand notre pouvoir et notre réputation augmentent, ce qui rendrait le titre d’autant plus intéressant.

TRES BIEN

Pit-Fighter
Tengen - 1991



J’ai eu la chance de jouer à Pit-Fighter en arcade quand j’étais petite, grâce aux forains qui venaient tous les 6 mois avec les dernières nouveautés en arcade. Je dis bien “la chance”, parce qu’à l’époque, Pit-Fighter était super impressionnant, avec ses énormes sprites digitalisés, sa grosse ambiance et sa violence. Des combats clandestins, qui se tiennent dans des bars ou des sous-sols, dans lesquels tous les coups sont permis, y compris balancer des tabourets de bar ou laisse le public tabasser son adversaire, franchement, quand on a 10 ans, qu’y a t’il de mieux ?

Oh évidemment, les ennemis étaient aussi intéressants à affronter qu’un boss de beat’em up (voire moins), les coups étaient vraiment peu nombreux, et le fait que la barre de vie ne remonte pas entre deux combats était un peu abusé. Mais une partie de temps en temps, c’était quand même bien fun.


Et puis vint la version MD, avec ses 8 couleurs, ses sprites rachitiques, ses voix digits innommables. Et alors on se rend compte, avec un peu de peine et de mélancholie, que Pit-Fighter, une fois retiré l’effet waouh de l’époque, c’est tout de même un jeu de merde.

MAUVAIS

Pitfall: The Mayan Adventure



Pitfall: The Mayan Adventure (32X)



Pitfall: The Mayan Adventure (CD)



Activision/Sony Electronic Publishing - 1995


Je ne ferai à personne ici l’affront de résumer ce qu’est Pitfall. Cette version MD est un remake de grande classe : on dirige toujours notre explorateur qui parcourt une nature hostile, peuplée d’animaux agressifs et de pièges mortels. Doté d’un fouet de courte portée, il peut également ramasser des noix àlancer sur les ennemis, des boomerangs ou encore des bombes. Il peut surtout courir, sauter, ramper, grimper à la corde ou s’y laisser glisser, rebondir sur des toiles d’araignées ou s’accrocher de liane en liane comme Tarzan.

Les niveaux utilisent à fond tout l’éventail des mouvements de notre héros, et ce dès le premier qui se situe au coeur de la jungle. Une fois qu’on s’est fait au léger temps de latence des sauts, et à l’absence de Pause (on change d’arme de jet avec Start) on s’amuse assez à parcourir la jungle, d’autant plus que le héros est doté d’une animation non seulement détaillée mais très dynamique, et que la jungle est vraiment magnifique avec des couleurs vibrantes. Comme souvent, les collisions sont un peu approximatives, mais on s’en sort quand même en étant prudent. Il est cependant dommage qu’on ne regagne pas toute notre vie en terminant un niveau ; certes, ça dissuade de bourrer contre les boss, mais c’est un peu mesquin. Bref, ce remake de Pitfall fait avec amour est vraiment très sympa (et la jaquette pue la classe, on n'en voit plus des comme ça).

TRES BIEN

La version 32X est plus lisse, et a moins de charme que sur Mega Drive. La version MCD ressemble à la version MD, mais avec d’excellentes musiques et les bruits de la jungle en arrière-plan. C’est celle-ci qu’il faut préférer.
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).