Sensible Soccer: European Champions
Renegade Software/Sony Imagesoft - 1993
Sensible Soccer est, à l’instar de Kick Off, un grand classique, et probablement le jeu de football en vue de dessus le plus reconnu. Cette version permet de jouer soit des clubs européens, soit des équipes nationales, dans de nombreux types de compétitions : coupes, ligues, coupe d’Europe, Coupe du Monde avec qualifications, etc. Les équipes sont très nombreuses, et les écarts de niveau sont bien marqués une fois sur le terrain. Le jeu ne possède pas de licences officielles, et utilise donc des noms modifiés (bonjour Jian-Pierre Pepin !), mais on peut les modifier à la main dans un menu dédié.
Tout ça n’est pas très important car les joueurs sont méconnaissables : tous les sprites (vus de dessus, donc) sont identiques, modulo les couleurs des maillots, de la peau et des cheveux, et sont minuscules. Les parties ressemblent plus à du hockey sur gazon qu’à du football, et on a du mal à différencier les tirs des passes au ras du sol, et on est parfois surpris qu’une frappe molle arrive à tromper le gardien. Cela dit le jeu est assez dynamique pour ne pas être tout à fait désagréable, même si je n’y passerais clairement pas des heures.
Notez que le jeu a connu aussi une version “International” qui met juste à jour les équipes.
MEDIOCRE
Sesame Street Counting Cafe
Riedel Software/EA - 1994
Si elle est moins bien connue que le Muppet Show en France (avant d’écrire cette entrée j’ignorais même qu’elle avait été diffusée chez nous), Sesame Street est une institution aux USA, où elle est diffusée depuis 1969.
Il s’agit d’une série de marionnettes aux visées éducatives, mettant en scène plusieurs personnages, dont Big Bird, le
Cookie Monster et Elmo.
Dans ce jeu éducatif, on dirige Grover, qui est serveur dans le café du titre, et qui doit prendre les commandes de M. Johnson. Par exemple, s’il commande deux orange et trois cookies, il faut aller dans la pièce attenante, les trouver, et en prendre autant que nécessaire avant de les ramener. Et c’est tout. Au fil des “niveaux”, les commandes deviennent de plus en plus complexes, avec jusqu’à 5 aliments à ramener par catégorie, mais il n’y pas beaucoup plus d’éléments de plateforme, et pas plus d’aliments différents. C’est vraiment basique, et je m’interroge même sur l’intérêt éducatif du truc. De plus, le jeu est super moche. Ça sent vraiment le produit dérivé sorti à l’arrache juste pour piquer le pognon des parents.
NUL
Shadow Blasters
Sigma Enterprises/Sage’s Creation - 1990
Je suis assez contente d’avoir joué à Shadow Blasters, car je n’en ignorais totalement l’existence. Il s’agit d’un jeu d’action vu de côté, “à la
Shinobi”, dans lequel on peut incarner quatre guerriers différents pour affronter les forces du mal : un ninja, une kunoichi, un moine bouddhiste et un maître de kendo.
Chaque personnage possède une attaque de base qui peut être chargée jusqu’à quatre niveaux. La puissance de l’attaque dépend du remplissage de la jauge dédiée, qui peut être pré-remplie en ramassant les items adéquats, ce qui permet de charger le coup plus vite, puis d’avoir de base un coup chargé. C’est très original et plutôt bien pensé. On peut également booster la vitesse et la hauteur des sauts des persos.
Si on choisit notre personnage au début du jeu, on peut en changer à tout moment dans le menu de Pause ; cependant, chacun ne possède qu’une seule vie, et une fois les 4 morts, c’est le Game Over (mais les continues sont infinis). Il faut donc les garder le plus longtemps possible, et profiter des items de soin pour soigner ceux qui sont mal en point en les ramenant au bon moment. En se débrouillant bien, on peut donc emmener une équipe bien buffée jusqu’au boss de fin.
On peut parcourir les 6 premiers stages dans n’importe quel ordre, puis les 3 derniers sont imposés. Le jeu n’est pas très difficile, et je suis arrivée jusqu’à la fin du stage 4 dès ma seconde partie. Notez cependant que la version japonaise est plus difficile que la version US (le jeu n’est jamais sorti en Europe).
En fait, le jeu n’a qu’un vrai problème, c’est sa technique, qui n’était déjà pas top à l’époque, et qui est en plus terriblement datée. Même si l’atmosphère un peu sombre est sympa, les décors comme les sprites sont assez moches, et l’animation rudimentaire. Heureusement les contrôles répondent bien.
Je vous conseille de l’essayer.
PAS MAL
Shadow Dancer : The Secret of Shinobi
Team Shinobi/SEGA - 1991
Si
Shadow Dancer arcade était la suite de
Shinobi, cette version Mega Drive est la suite de Revenge of
Shinobi : on y incarne le fils de Joe Musashi, qui vit aux USA après avoir été séparé de ses parents, et qui va affronter le groupe Union Lizard, accompagné de son fidèle chien, Yamato.
On retrouve le gameplay classique de la série, avec la possibilité de lancer des shurikens ou de se battre au corps à corps (un mode “no shuriken” est disponible dans les options), d’utiliser une magie par niveau, avec en plus une option pour envoyer notre chien neutraliser les adversaires. Cette possibilité enrichit le gameplay, et le level design en tire largement parti. Mais attention, le chien n’est pas invulnérable, et il peut être réduit à l’état de chiot inutile s’il est touché par un ennemi. Pour terminer un niveau, on doit arriver au bout en ayant délivré tous les otages, les femmes octroyant un bonus de puissance de nos shurikens.
Le dernier stage de chaque niveau se termine par un affrontement avec un boss, et entre deux niveaux un bonus stage, dans lequel on doit détruire le plus de ninjas possible en sautant d’un immeuble, octroie un bonus de score.
Le jeu est plus facile que les autres épisodes de la série, même s’il faut être attentif car on meurt en un seul coup. Il faut donc utiliser notre compagnon à quatre pattes à bon escient, et être attentif à notre placement.
Techniquement le jeu n’est pas foufou, et on trouve à la fois le pire (la tronche de la statue de la Liberté, certains sprites ennemis) et le meilleur (le premier stage est très chouette). Les musiques, en revanche, sont sympa.
Shadow Dancer a beau être le moins bon des
Shinobi de la MD, il n’en reste pas moins un bon jeu, pas trop difficile, et intéressant à jouer.
BIEN
(Ne vous emballez pas trop, je vais certainement continuer au compte-gouttes ^^)
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).