Double Dragon III: The Arcade Game
Software Creations/Flying Edge - 1993



Encore une fois on a ici une conversion relativement fidèle du jeu d’arcade, là où la version NES a pris ses distances. Et j’ai envie de dire, tant mieux pour les possesseurs de NES ! Dans cet épisode sous-titré “The Rosetta Stone”, une vieille femme demande aux frères Lee de rassembler des pierres situées au quatre coins du globe, sans qu’on sache pourquoi. Pas grave, les frangins y vont quand même, et feront un tour aux USA, en Chine, au Japon, en Italie et en Egypte.

Enfin, je dis “les frangins” mais on peut choisir d’autres personnages à la place, mais comme ils ont les mêmes coups, ça n’a aucune intérêt. La palette de coups n’a pas évolué depuis le premier épisode (à part l’apparition d’un coup spécial et le fait qu’on puisse sauter sur un ennemi à terre), et on peut même dire qu’elle s’est appauvrie, faute à une jouabilité qu’on qualifiera pudiquement d’approximative qui empêche de saisir un ennemi comme on le voudrait. Petite originalité, la plupart des stages comportent une boutique dans laquelle on peut acheter des vies supplémentaires, des power up (pas vu la différence) ou des “tricks” (coups spéciaux ? pas vu non plus) contre des pièces, dont on dispose dès le début du jeu (en arcade il fallait remettre des sous).

Si le jeu n’est pas tout à fait horrible graphiquement, et propose des musiques, hum, audibles, l’animation est catastrophique, et le jeu semble avoir fait l’objet d’un parfait je m’en foutisme, preuve en est l’animation de chute du karateka qui est la même que celle du coup de pied sauté ! Le jeu est à la fois irritant à cause de sa jouabilité et trop facile, à cause de la possibilité de racheter régulièrement des vies et de la brièveté des niveaux.

MAUVAIS

Double Dragon V: The Shadow Falls
Leland Interactive Media/Tradewest - 1994



Là je crois qu’on a un champion. DDV est un clone de Street Fighter II (et un peu aussi de World Heroes). Enfin, un clone... Disons plutôt le frère jumeau pas tout à fait terminé, difforme, que la famille cacherait dans le grenier et nourrirrait d’arêtes de poisson. Chara design dégueulasse, animation honteuse, maniabilité exécrable, jouabilité globalement mauvaise, Double Dragon V est une catastrophe à tous les étages.

NUL
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

En fait, le jeu est tire du dessin anime eponyme, qui etait deja bien nul a la base.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Exact, et il y a aussi le niveau de la "forêt" avec des sauts entre deux passerelles en bois, super pénible... C'est étonnant de la part des concepteurs d'avoir associé ce type de gameplay à un beat'em all classique... Peut-être que c'est un "ajout bonus" dans leur esprit ...

@Shenron : il n'y a donc pas eu de Double Dragon 4 sur Megadrive ?

Quant à la version Double Dragon 3 sur NES, il me semble que c'est un (bon) développement spécifique , mais je n'ai jamais testé...

Mais en fait ces phases de plate-forme maladroites font partie du beat-them-all classique de cette époque, d'après ce que j'ai pu observer. Je dirais que ce n'est qu'à partir des beats Capcom, et de Final Fight qui sort un an après le 2ème Double Dragon, que le modèle va arriver à maturité et que ces phases vont disparaitre.

Perso c'est justement ce melange beat/plate-formes que je trouve excellent.

DD3 sur NES est hyper-dur. Une seule vie et pas de continue. Dans ta gueule.
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Double Dribble: The Playoff Edition (Europe : Hyperdunk)
Konami - 1994



Hyperdunk est la suite du célèbre Double Dribble, sorti en arcade et sur NES. Le système de jeu semble être similaire : il s’agit d’un jeu de basket à 5 contre 5 mais résolument axé arcade, puisqu’on peut aller au contact sans craindre de faire faute. Les commandes sont simples puisqu’on se contente de deux boutons : tirer/passer en attaque et changer de joueur/sauter en défense. Il est également possible de faire des dunks, mais sans l’outrance d’un NBA Jam.

Le jeu est plutôt agréable graphiquement, même si les joueurs sont un poil rigides. Il souffre surtout à mon sens d’un manque de lisibilité, car il est très difficile de voir quel joueur on dirige. Le masque de collisions des joueurs est également sensiblement plus large que les sprites, ce qui est assez surprenant. Malgré tout la prise en main est plutôt bonne et il y a moyen de s’amuser.

ASSEZ BIEN ?

Dr Robotnik Mean Bean Machines (dans ma collection - terminé)
Sega Technical Institute/Sega - 1993



Dr Robotnik MBM est la version occidentale de l’excellentissime Puyo Puyo, dont je rappelle vite fait le principe : des haricots (avec des yeux) de différentes couleurs tombent deux par deux. Quand 4 sont en contact direct, ils disparaissent, et ceux qui étaient au dessus chutent d’autant. Les couples de haricots ne sont pas tout à fait solidaires et peuvent être coupés en deux si l’un d’entre eux se retrouve perché. Le titre prend tout son intérêt en VS (contre la machine ou un humain), puisqu’à chaque disparition on envoie une pierre à l’adversaire, qui ne disparaîtra que si on fait disparaître des haricots juste à côté. Mieux, si on réussit des combos, on enverra carrément des lignes entières de cailloux, histoire de bien pourrir la stratégie adverse.

Les stratégies avancées consistent donc à réaliser des cascades pour en mettre plein la tronche de l’adversaire, mais avec le risque de subir la même chose. Très futé et très amusant, Puyo Puyo est pour moi l’un des meilleurs puzzle games de la création, ce qui fait de Dr Robotnik un excellent jeu, malgré des graphismes un peu ternes à mon goût. La difficulté du mode solo est bien dosée, et les choses sérieuses commencent vraiment à partir du stage 4, les ennemis étant plus intelligents et le jeu plus rapide. Une valeur sûre, difficile à trouver en stand alone mais présent dans la compilation Sonic Collections qui est plus courante.

Notez qu’une version Master System a également vu le jour.


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J'aime bien puyo mais je le trouve un peu moins bon que puzzle fighter, tetris et dr mario.
Je sais pas pourquoi mais j'accroche pas plus que ca
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À quel(s) titre(s) penses-tu par exemple ?

Je ne vous cacherais pas mon profond amour pour Puyo Puyo, mon avatar en étant tiré.

J'ai découvert la série avec ce jeu, que j'ai littéralement torché de tous les bouts, quand je ne m'amusais pas à relever la difficulté en me lançant des défis. C'est d'ailleurs le seul jeu sur Megadrive que j'avais fini, à l'époque, avec Streets of Rage.

Ce jeu est très bien.

Mais, basé sur le premier Puyo Puyo, il souffre du manque de subtilités qu'apportera le 2.
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Sur SensCritique
Moi, je(u video)

Je pense à des jeux comme POW, Ninja Gaiden / Shadow Warrior, Dragon Ninja ou Express Rider : ce sont tous des titres sortis la même année que Double Dragon 2 ou avant, et ou tu as des phases avec du saut, du grimpage à l'échelle ... etc ... : on est encore loin de la baston pure et dure à la Final Fight.

Ma culture Puyopuyesque est assez limité : je n'ai joué qu'au premier, sur Mac, au 4 sur DC et au Sun sur DS, que je trouve extrêmement intéressant mais difficile. C'est ma série de puzzle games préférée, celle où la part de chance est juste ce qu'il faut pour que les parties soient fun.

Je zappe quelques jeux pour me permettre d'y passer plus de temps, on arrive donc directement à :

Dragon's Fury (Jap : Devil Crash) (dans ma collection, non terminé)
Technosoft/Tengen - 1992



Devil Crash est la suite de Alien Crush, bon jeu de flipper sorti sur PC Engine en 1989, dont il reprend les bases tout en les améliorant : la table fait trois écrans de haut, et comporte moult cibles, bumpers et autres rampes, le but étant de réussir tous les bonus stages pour affronter le boss final... mais je n’ai jamais réussi. Dragon’s Fury bénéficie d’une solide physique de balle, d’une technique irréprochable, d’une direction artistique épatante (la mythique figure féminine du milieu de plateau inférieur !), de superbes musiques et de tables bien conçues, ni trop dépouillées ni trop difficiles, qui permettent de s’amuser que l’on veuille scorer ou pas. La version MD est plus fouillée et complète que l’originale, et je la préfère à la version PCE, qui est cependant très bonne aussi. Une valeur sûre de la machine.



Dragon's Revenge
Tengen - 1993



Attention ! Dragon’s Revenge n’est pas la vraie suite de Dragon’s Fury (il s’agit de Jaki Crush, développé par Naxat, les créateurs de la série), elle compte juste surfer sur le succès de ce dernier. Et on retrouve en fait le schéma de création des séries d’horreur : le premier a un petit budget, et obtient un succès inattendu. Le second bénéficie du double de budget, et cartonne selon la même échelle. Alors les producteurs se reposent sur leurs lauriers : le budget du troisième est divisé par 4, et les entrées aussi, ce qui suffit pourtant à le rentabiliser.

Dragon’s Revenge c’est ça : un nanar vidéoludique. Tout ce que faisait Dragon’s Fury, Dragon’s Revenge le fait 4 fois plus mal : il est moche, aussi bien techniquement qu’artistiquement, la table est mal foutue (trop grande, trop vide, mal équilibrée), le scrolling est saccadé, la physique de la bille est à la rue. Après, il reste rigolo à jouer, mais uniquement à ses dépens.

MEDIOCRE
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Devil Crush, c'est de la bombe. D'habitude les flippers m'ennuient, mais celui-la, j'y joue assez regulierement meme si je ne vais jamais bien loin... L'ambiance est vraiment extraordinaire.
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Quand j'étais gamin j'avais le poster d Dragon's Fury au dessus de mon lit, poster chopé dans je ne sais quel magazine. L'espèce de bipède monstrueux me fascinait.

J'avais aussi l'affiche de L'ami américain de Wim Wenders, mais x'est parcequ'on me l'avait donnée.

J'ai essayé Double Dribble, et je suis déçu. Contrairement à la version Nes, il n'y a pas d'animation spéciale lors des dunks.

Pour ma part, c''était la Sega Card que je choyais tellement elle était belle (et rare ?)

Dragon Ball Z : l'Appel du destin (Jap : DBZ Buyu Retsuden)
Bandai - 1994



Seul jeu Dragonball de la MD, et sorti uniquement au Japon, et en Europe, DBZ Buyu Retsuden est un jeu de combat qui reprend le principe des Super Butoden sur SNIN, et en particulier du deuxième : écran splitté, barre de ki qui conditionne la réalisation des coups spéciaux, écran qui se fige lors de la réalisation des super attaques, etc. Les différences (en plus de l’aspect graphique, qui est bien inférieur sur MD) se situent principalement au niveau du roster et du mode histoire : pas de Broly, de Zangya ou de Bojack ici, par contre on peut diriger Krillin, C-18, Giynu (et son fameux Bofy Change) et Recoom. Chaque perso possède son propre histoire, et il est donc tout à fait possible de détruire la Terre avec Cell ou de flanquer une raclée à Goku avec Vegeta. Il y a d’autres subtilités, comme l’impossibilité de faire des combats de Kamehameha, mais globalement le système de jeu est identique à Super Butoden 2 sur SNES.

Les graphismes, l’animation et les musiques ne sont vraiment pas terribles (les décors sont d’une laideur !) la jouabilité est assez rigide, et globalement les combats sont assez laborieux. Malgré tout les commandes répondent bien, les coups spéciaux sont nombreux, même s’ils se ressemblent beaucoup d’un perso à l’autre, et les combats entre potes sont sympa (par contre contre la console, aucun intérêt).

Objectivement, c’est pas formidable, mais en tant que fangirl Dragonball, je dois avouer que j’aime bien. Et la boite du jeu est très chouette.

ASSEZ BIEN (MOYEN BOF si vous n’en avez rien à battre de DBZ)
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Yes! Les personnages étaient particulièrement originaux à l'époque, rien que pour ça il valait le coup! Une petite info sur le 2 jamais sortit mais dont on connaissait la jaquette?

Il y avait un deuxième épisode de prévu ? Jamais entendu parler, tu m'intéresses !
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J'avais vu une preview dans Tsunami (la magazine de Tonkam). Pour plus d'infos (et éventuellement un scan) il faudra attendre noël que je retourne chez mes parents et que j'y pense encore.

Pour ceux qui veulent chercher, c'est le numéros ou ils balançaient les manips des supers de SSF IIX, je crois, entre le numéros 11 et 21.

La jaquette reprenait le style du 1 en jap, mais c'est Gero qu'il y avait derrière.

Les décors semblent du niveau de la SNES d'après ces screens, non ? Ou bien j'ai un souvenir qui dévalorise la qualité de la version Nintendo...