Ils sont peut être doués pour porter un moteur 3D sur MD, mais niveau programmation du chip son... j'ai bien rit en écoutant le thème de l'écran titre qui figure aisément parmi les rendus les plus atroces de la console.

Une fois une unité sélectionnée il suffit d'en pointer une seconde ce qui équivaut pour la première à l'ordre "rejoindre puis suivre cette unité". On peut ainsi en sélectionner successivement 2, 3, 4, 5, peut-être plus, puis on ordonne à la dernière d'attaquer, se deplacer, que sais-je, et tout le groupe suis.

La méthode bien qu'archaïque offre une subtilité absente des générations suivantes de STR.

Par exemple si l'on décide pour attaquer une position ennemie d'utiliser 4 unités dispersées sur la map en leur donnant juste l'ordre d'attaquer et en les laissant faire, deux possibilités existent :
- Si l'on choisit de sélectionner d'abord les unités les plus éloignées de l'objectif puis de finir par la plus proche, celle-ci part lancer l'assaut et sera rejointe par les autres unités qui prendront part au combat au fur et à mesure. Comme dans tout STR.
- Si au contraire on sélectionne en dernier l'unité la plus éloignée de l'objectif cela aura pour effet de déclencher un effet de regroupement avant de lancer l'assaut.

C'est con mais bien utilisé c'est assez subtil.

Ah c'est pas mal effectivement.

Dungeons & Dragons: Warriors of the Eternal Sun (dans ma collection, non terminé)
Strategic Simulations - 1992



Ce titre sous licence D&D est un RPG dans lequel on incarne 4 aventuriers qui doivent battre la campagne pour l’explorer, découvrir des machins et faire des trucs de héros. Enfin je crois. Il faut dire que le roi n’est pas très clair dans ses directives en début de partie, et il faut se fier aux dires des villageois pour choisir une destination. Il semble donc qu’on soit totalement libre de ses déplacements, ce qui ravira les aventuriers en herbe, et désespérera ceux qui n’ont aucun sens de l’orientation.

Il est possible de choisir une équipe par défaut, ou de la composer selon ses goûts, avec guerriers, magiciens, etc. Le jeu est vu de ¾ haut, et s’il n’est pas magnifique les graphismes sont assez agréables à l’oeil malgré un manque flagrant de détails. Les musiques sont, quant à elles, assez réussies. Les combats se déroulent au tour par tour, et j’ai l’impression que je suis partie un peu loin pour ma première escapade puisque 7 hommes-bêtes me sont tombées dessus et on massacré mon équipe. Bon, ça ne m’a pas l’air formidable mais je ne vous cache pas que je n’ai pas poussé plus que ça, alors si un amateur de D&D connaît le jeu...

Notez que quand vous mourrez, on vous dit que les villageois furieux ont tout massacré et détruit tout ce qui restait de votre culture, ce qui n'est vraiment pas très sympa.

MOYEN ?
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Dynamite Duke
Seibu Kaihatsu/Sega - 1989



Dynamite Duke est un jeu de tir à la troisième personne avec scrolling horizontal, dans lequel on dirige un malabar qui peut tirer sur les ennemis, mais aussi coller des coups de poing et de pied, ainsi qu’un super coup dévastateur en chargeant le coup de poing. On déplace en même temps le bonhomme et son viseur, mais on peut fixer la position du perso en maintenant le bouton de tir. Les ennemis déboulent de partout comme dans Operation Wolf, mais à la différence de celui-ci leurs tirs sont visibles et on peut les éviter en se déplaçant. Malheureusement ce n’est pas pratique du tout, et je me demande si le jeu n’aurait pas été plus maniable avec un tir auto et un contrôle avec deux sticks, ou un stick pour le viseur et deux boutons pour strafer. Les munitions sont limitées mais on récupère du stock sans cesse, cela n’a donc aucun intérêt.

Techniquement satisfaisant pour un jeu de la première génération MD, Dynamite Duke est modérément amusant mais trop peu maniable pour être plus que ça.

MEDIOCRE

Et voila, on passe maintenant aux jeux Mega CD. Oui, il manque un jeu cartouche, mais celui-là il est dans ma collection et je compte bien le finir avant d'en parler.
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J'ai toujours A-DO-RE la jaquette de Dynamite Duke!

Bon sang DD j'ai toujours cru que c'etait le beat ou on dirige un punk. Jouable a 2....
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Ca c'est 2 Crude Dudes, dispo en Arcade et sur MD également.

Sacrée coincidence, hier je lisais justement ce dossier spécial jaquettes "gros bras" :
http://www.hardcoregaming101.net/tracing/tracing.htm

Merci pour ce super lien!

Daiho-shinden (CD) - J
Victor Interactive - 1994



Daiho-shinden est un RPG tout à fait classique dont la seule originalité semble son cadre, d’influence chinoise. Enfin je dis ça, en fait j’en sais rien, car après avoir discuté avec tout le village je n’ai pas réussi à le quitter. Mes infos viennent donc de la traduction google du seul site que j’ai trouvé qui en parle, et qui est russe. Autant vous dire que c’est un peu flou. Il semblerait donc que l’on combatte au tour par tour, avec une équipe de plusieurs combattants, des monstres pas très forts. Les graphismes sont un peu austères mais agréables, par contre la musique est assez horripilante. Pour le reste, bah, je vous laisse aller voir sur le site russe en question : http://jrpg.org/modules.php?name=Content&pa=showpage&pid=495


Dark Wizard (CD)
Sega - 1994



Sorti aux USA et donc traduit en anglais, Dark Wizard est bien plus facile d’accès. Après un écran titre fort joli, on est amené à choisir un leader parmi 4, puis on apprend lors d’un dessin animé d’introduction comment on est arrivé au pouvoir : ayant choisi Robin, la guerrière, j’ai appris que mon père, le Roi, est mort pendant que j’étais partie trucider du monstre, et que je dois monter sur le trône. Les DA sont d’ailleurs une bonne occasion de rigoler, la faute à des dialogues enregistrés dans une salle de bain par, à mon avis, des doubleurs de hentai.

Ça rigole par contre beaucoup moins une fois en jeu, puisque Dark Wizard est un tactical : on déplace nos troupes sur un terrain découpé en hexagones, chacune ayant ses propres spécificités (aire de déplacement, force, magies, terrain de prédilection, etc), pour décimer l’armée adverse qui veut envahir le château. J’imagine du coup que le choix du souverain de départ influe sur la nature des troupes dirigées et sur le scénario.

Les graphismes sont extrêmement austères, et les animations quasi-inexistantes : on peut choisir d’activer ou pas la vision des combats (un peu à la Shining Force), mais je le déconseille : ils ne sont pas bien jolis et surtout très lents. Par contre les musiques sont très bonnes, et apportent un petit souffle épique à un jeu qui tourne un peu au ralenti. A vrai dire j’ai du mal à comprendre que Sega ait pu sortir un truc pareil après Shining Force 2. Peut être que plus tard dans le jeu, le nombre d’unités augmente et justifie ce choix, mais ces combats ni palpitants ni sympa à regarder ne rendent pas le jeu engageant.

MEDIOCRE, peut être mieux en s’accrochant
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Dark Wizard, je vois les screenshots, je pense Fire Emblem instantanément.

Ah oui effectivement, c'est assez troublant !
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Dans mes souvenirs d'enfant, Dynamite Duke était adapté d'une borne d'arcade non?


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Tout à fait.

J'ai des souvenirs flous d'un déplacement avec mon club de ping pong de l'époque, pour soutenir l'équipe 1, qui jouait contre gueugnon

Et donc en attendant le match on a été dans un café avec mon père, j'ai j'ai beaucoup joué à cette borne

Je devais avoir 7-8 ans (donc vers 1989-1990).
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Death Bringer: The Knight of Darkness (CD)
Riot - 1992



Death Bringer est un Dungeon Crawler classique, dont la principale particularité (outre qu’il est tout en japonais et très bavard) est de proposer une fenêtre de jeu minuscule, mais pas de carte (ou alors je n’ai pas trouvé). Et sans carte, et sans scrolling (quand on tourne on a l’impression qu’on se téléporte), c’est pas facile facile de s’y retrouver. J’ai donc tourné un rond un moment sans croiser de monstre avant de lâcher l’affaire.
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Dennin Aleste (EU : Robo Aleste)
Compile - 1993



Cette mouture de la série Aleste est un shoot vertical, cette fois-ci située dans un Japon féodal dans lequel les samouraïs ont été transformés en robots grâce à une technologie extraterrestre.

Le robot dispose d’un tir principal, dont on augmente la puissance en ramassant des capsules, et un tir secondaire via deux modules, qu’on upgrade en ramassant des modules de la même couleur et qui sont de 4 types. Lorsqu’on meurt, on perd le module équipé, mais heureusement il traine dans les parages le temps de le récupérer. Heureusement car le jeu est très difficile (je n’ai pas passé le premier stage), car les ennemis sont très nombreux et résistants, et le jeu est globalement très nerveux. On peut également régler la vitesse du vaisseau.

Le cadre japonisant est assez original et le design des ennemis est réussi, avec une mention pour les énormes boss de fin de niveau. Les musiques sont de qualité CD, mais le jeu manque un peu de punch, la faute à des bruitages trop discrets, voire absents pour les tirs du vaisseau. Personnellement je préfère MUSHA, mais Dennin Aleste semble être un bon shoot, pour ceux qui aiment la difficulté.

BIEN
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Detonator Orgun (CD)
HotB - 1992



Detonator Orgun est à l’origine une série d’OAV, qui narre l’histoire d’un jeune homme qui va s’allier à une créature mi humaine, mi-mécha, nommée Orgun, à repousser l’invasion de la Terre par ses semblables. L’OAV semble classique, mais assez connue pour qu’Orgun ait fait une apparition dans Super Robot Wars W.

Cette adaptation est un digital comic dans lequel les choix qui s’offrent au joueur sont “Look”, “Talk” et “Action”, avec des sous-menus selon le lieu, les personnes rencontrées et la situation. Le jeu semble très fidèle à l’AOV, puisque le début suit son scénario à l’identique.

Si les actions sont en anglais, les dialogues sont entièrement en japonais. Le jeu semble totalement linéaire, mais avec la possibilité de regarder ou faire des choses annexes à la trame principale, afin d’approfondir l’univers. Les graphismes sont potables sans plus, et les dialogues, tous doublés, crachotent pas mal mais devaient impressionner à l’époque. Un jeu pas désagréable mais à réserver aux amateurs de l’OAV et aux nippophones.

PAS MAL
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

La thématique du jour : "Je ne fais pas du jeu vidéo, mouah, je fais du cinémââââââ".

Devastator (CD)
Wolfteam - 1993




Il y a une chose que j’apprécie particulièrement avec ce Grosblog : retrouver à intervalle régulier certains studios qui ont squatté la machine comme des morts de faim, et Wolfteam en fait partie. Leurs jeux ne sont jamais formidables, mais ils tentent des trucs.

Avec Devastator, ils ont tenté de nous faire croire qu’ils voulaient faire un shoot horizontal. Ils nous ont donc mis dans les pattes un mecha plutôt classe, des niveaux assez chouettes (une ville, des cavernes, l’espace), des boss qui zooment et rotatent et tout le tralala. Mais nous ne sommes pas dupes, Wolfteam ! Nous avons remarqué que les décors sont pour la plupart tout moches (sauf l’espace, qui est vraiment joli), qu’il y a deux types d’ennemis par niveau, que vous n’avez pas bossé le gameplay (on ne peut pas tirer en diagonale, il n’y a que deux armes différentes), et qu’en fait, le côté shoot vous emmerde un peu et que tout ce que vous vouliez, c’est faire un dessin animé ! Oh allez, avouez ! Les stages de shoot sont plus courts que les “interludes” animés, et super faciles, pour être sûr qu’on voie la prochaine séquence. Pas mal du tout le DA d’ailleurs, très bien compressé, bien doublé, bonne production value, un plan nichons, je me suis même demandé s’il ne s’agissait pas d’une vraie OAV. Apparemment non. Quel dommage que les phases de shoot m’aient trop ennuyé pour que j’aille au delà du 4è stage !

Super MOYEN
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Double Switch (CD)
Digital Picture/Sega - 1993




Digital Pictures, mes chouchous ! Les rois du jeu non-sensique et des vidéos confectionnées avec 3 bouts de ficelle (mais beaucoup d’amour. Ou de cocaïne, on ne sait pas). Sauf que là, paf ! Exception. Double Switch tient presque debout. Le but est d’aider Eddie (je crois qu’il s’appelle Eddie), jeune geek qui a eu l’idée de mettre des pièges partout dans son immeuble pour protéger ses résidents, et des caméras pour pouvoir actionner les pièges quand c’est nécessaire. Perso je trouverais ça plutôt inquiétant qu’un de mes voisins passe ses journées à passer d’appart’ à appart devant son écran, mais bon. Le petit malin a été enfermé dans la cave par des hommes en noir mal intentionnés, et nous demande de les piéger et de trouver les codes de toutes les portes pour le faire sortir. On doit donc jouer les stalkers à sa place, et naviguer de pièce en pièce pour piéger les méchants (qui sont un peu cons, car les pièges sont marqués par un gros carré rouge, c’est limite si c’est pas écrit “PIEGE” en gros dessus) et trouver les codes avant qu’ils ne coupent le jus et provoquent un Game Over.

Le plan de l’immeuble affiche par un radar ses occupants (vert pour résident, orange pour méchant, et rouge pour très très méchant j’imagine), et il faut donc en permanence surveiller ce petit monde, sachant que l’action se déroule en temps réel. Il est donc beaucoup question d’apprendre par coeur qui fait quoi, quand et où afin de ne rater personne, même si certaines actions semblent facultatives pour progresser.

Donc oui, évènement, Digital Pictures a, pour une fois, pensé à un gameplay autour de ses vidéos. Et ils ont même légèrement augmenté leur budget, puisque pour une fois ils ne tournent pas en extérieur (gratuit), mais dans des décors créés pour l’occasion. Bon, il y a deux pièces (trois avec le sous-sol) meublées différemment pour faire opulent, mais il y a un effort. Il peut également s'enorgueillir de posséder un casting de (second) choix, avec Mary Lambert (Simetierre) à la mise en scène, Corey Haim (un peu connu à l’époque, et vu dans Génération Perdue), Debbie Harry (la chanteuse de Blondie, de qui je deviens encore plus fan), Ronald Lee Ermey (le sergeant de Full Metal Jacket, un mec qui joue un collabo dans V et d’autres seconds rôles de l’époque. Tout le monde joue atrocement mal, à l’exception de Corey Haim (qui joue juste mal), et le manque de moyens est assez prégnant, mais d’un autre côté les vidéos sont très bien compressés, ce qui atténue l’aspect cheapos de l’ensemble.

Par contre je dois avouer ne pas avoir été emballée par le gameplay, ultra limité et basé, donc, principalement par l’apprentissage du comportement des ennemis. Néanmoins je dois avouer que j’aurais probablement été captivée par le titre à l’époque. La version que j’ai essayé est entièrement en anglais et sans sous-titre, je ne sais pas si la version européenne a eu droit à des sous-titres.

ASSEZ BIEN, juste pour que vous l’essayiez.
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Donc en fait, Double Switch, c'est juste un DLC pour Night Trap? Punaise, je ne pensais pas qu'ils avaient osé faire plusieurs fois le même jeu sur ce concept tout pourri
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https://twitter.com/MaxNoelBass
https://www.youtube.com/c/TheTiberianSons

J'ai essayé Double Switch cet été (ou l'été dernier), et je n'ai rien compris. Je perdais à chaque fois au bout de trois minutes. Dommage, j'aime beaucoup les jeux en FMV.
Et bon dieu, ce qu'ils jouent mal en effet !

En fait il faut armer les pièges en appuyant trois fois sur A, et les déclencher en rappuyant sur A quand les méchants passent dessus.

Double Switch a la réputation d'être meilleur que Night Trap, mais puisque le principe est le même c'est plutôt à mon avis parce qu'il fait un poil moins misérable. Notez qu'il existe une version Saturn dont les vidéos sont en plein écran et évidemment de meilleure qualité.
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