"Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bonsoir ! Bonsoir et bienvenue dans ce nouveau numéro de "On refait le gromatch !", toujours en exclusivité sur Grooooooooooooooospixels !

Cette semaine, un débat qui n'est pas tout neuf : "Faut-il tuer le marché de l'occasion ?"

Dans les magasins, la part de l'occasiooooon ne cesse de crooiiiiître, un marché juuuuteux qui retombe entièrement dans les mains du distributeur.

Conscients de cette maaaaaaaaaanne qui leur échappe, les éditeurs favorisent les valeurs sûres et tentent progressivement des approooooches de plus en plus restrictives : liaison avec un compte unique, obligation de connexion permanente à internet pour jouer, dématérialisation croissante...

Les éditeurs pourraient ils faire émerger de nouveaux modèles de vente plus directe, faire baisser les prix et favoriser la créativité au plus grand plaisir des joueurs ?

Ou eeeeeest-ce un nouveau stratagèeeeeeeme afin de rendre les joueurs encore plus captifs ?

En bref Le marché de l'occasioooooon a t-il un avenir ?

Allez, c'est parti, ne ratez pas l'occasion de vous faire entendre, on reeeeeeeeeeeeeefait le gromatch !"

J'ai l'impression que cette question est propre qu'au jeu-vidéo.
Est-ce que les fabricants de d'électroménager, de meubles, de bagnoles, de livres... que sais-je d'autres, râlent sur le marché de l'occasion ?


Que certains essaient et puis on verra si ça marche vraiment de tuer l'occase... perso, j'ai du mal à croire que d'avoir que du neuf ou de la location du jeu/obtention d'une licence, soient l'avenir de cette industrie.
J'achète un jeu, il est à moi et je dois pouvoir y jouer sans avoir à demander la permission à l'éditeur. Si cette règle est rompue, j'achète pas c'est tout.
Et pis, j'aime bien prêter mes jeux aux potes et ça m'ennuierait profondément qu'un DRM bien pourri m'en empêche
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

D'un autre côté, tous les biens que tu cites, à part les livres, s'usent au fil du temps et ne délivrent pas forcément la même qualité de prestation qu'en neuf.

Ceci dit je pense que revendre un bien qu'on a acheté, ou acheter un autre bien à un tiers, fait partie des droits inaliénables du consommateur, d'autant que le jeu vidéo est la seule industrie à s'en plaindre. Les maisons de disque se plaignent du piratage, mais ne se sont jamais plaints de l'occasion, tous comme les éditeurs de livres ne tentent pas de faire fermer les bouquinistes et les bibliothèques. On marche sur la tête.

Tout ça parce qu'ils sont infoutus de maîtriser leurs coûts de production et doivent sans arrêt trouver de nouvelles manières de rentabiliser leurs studios de 200 personnes. Et ils ne se rendent même pas compte que, par exemple, si Kevin achète Fifa tous les ans, c'est aussi parce qu'il a l'assurance de toucher le prochain épisode pour une bouchée de pain par le jeu des reprises.

Ou pire, ils sont tellement convaincus que Kevin achètera Fifa de toutes façons (tout comme Kotick est persuadé que les gens seraient prêts à payer un abonnement pour jouer à COD), qu'ils sont prêts à l'entuber avec un pass à la con. Mais un jour, Kevin leur dira merde et ira jouer à autre chose.

Au pire, pourquoi ne pas taxer les revendeurs, qui se font des marges de dingue sur l'occasion, au détriment de tout le monde ? Mais non, non, on préfère taper directement dans le porte monnaie du consommateur, tout en le faisant culpabiliser au passage.

Personnellement, je ne pratique pour ainsi dire pas l'occasion, je trouve mon bonheur en import. Mais je pense que tous les éditeurs qui tentent de tuer l'occasion en désavantageant le second acheteur d'un jeu (au lieu d'encourager le primo-acheteur par des bonus à la con, par exemple) méritent le boycott sur les jeux concernés. Qu'ils arrivent à tuer l'occasion, et on verra comment les joueurs qui n'ont pas l'idée de chercher sur le Net et qui n'ont pas un gros budget réagiront. M'est avis que, plutôt que de payer leur jeu 70€, ils préfèreront le pirater, quitte à prendre le risque de se faire bannir, parce qu'au bout du compte ce sera rentable.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Une taxe, ça va être chaud pour les vendeurs indés... parce que s'ils ne margent pas sur l'occase ils coulent.
Sur les jeux et consoles vendus à neufs, mon indé touche 2 à 3€ pièce.
V'là le volume qu'il doit vendre sachant qu'à moins d'une borne à la ronde il y a déjà 2 Games, 1 Micromania et 1 fnac (sans compter les 4 grandes surfaces de l'agglo' et le net).

En plus pour attirer du monde il vend moins cher (à 3-5€ de moins) que ses concurrents directs. 'ne lui reste que l'occase.

Et pis le produit de la taxe on le reverse à qui ?
C'est qui d'ailleurs les éditeurs qui se plaignent le plus au fait ? C'est pas Activision quand même... ça serait gonflé


Ce genre de truc, je serais super client pour le coup.
J'ai chopé Mirror's Edge en day one à 70€ (on ne rit pas), j'aurai apprécié du DLC gratos pour récompenser cet effort financier ^^;

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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

Les magasins d ' occas marche si bien que sa ? pas dans ma localité ...le Net a tué l ' occasion avec es tarifs ultra bas ...encore une fois c ' est un choix de société , le rétro permet de " respiré " , mais payé un abonnement pour du CoD voir du Starcraft , sans moi
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Assez d'accord avec Darklinux sur ce point. Le Net y est pour beaucoup, la dematerialisation y est aussi pour pas mal surtout sur PC. Au niveau console ca reste encore un flop (la PSP Go), mais sera vraisembablement a moyen-terme sur consoles (on commence doucement avec les DLCs...).
Pour ma part, etre un revendeur de jeux d'occasion requiert de trouver une niche et de cibler une clientele de passionee loins des supermarches de l'occasion.
Par exemple, je me souviens qu'a Strasbourg (ma home-town), il y avait (et je pense encore) une boutique de retrogaming "Little Shop Tokyo" qui etait specialise dans le retrogaming avec une petite espace pour les PS2/PS3/Xbox/Xbox360. Leur dada etant d'ecumer les marches aux puces pour s'alimenter en jeux et en matos.
Pour ma part, je continue ma collection de retrogaming "SEGA" ici aux States et il est assez interressant de se pointer dans un vendeur d'occas independent et de trouver des cartouches VCS, NES, SNES et Genesis a la pelle, alors que les franchises des jeux d'occasion, les fast-foods du jeu videos comme "Gamestop" se limitent qu'aux dernieres consoles, tout ce qui touche a la generation precedente termine dans le rayon "clearance".
Pour conclure, je dirais que les magasins d'occasion sont condamnes a moyen-terme et le seront quand les fabricants decideront de stopper la vente de supports (optiques). Mais que l'on se rassure, le Net et certains passionnes perpetueront le marche de l'occasion du retrogaming.

Y'a deux types d'occasion : les magasins spécialisés dans l'occasion, et le P2P avec/sans intermédiaire (avec: price, ebay, sans: le bon coin).

Autant les boutiques t'assurent une garantie sur un jeu, autant elle se font des marges de ******!

Clair que le jour où y'a plus d'occasion le retro gaming va mourrir.

Mais bon je vois pas comment on ne peut pas être pour l'occasion. Quand on voit que le jv rejoins le cinéma dans ses pratiques. Un jeu qui vient de sortir est en tête de gondole ett au bout d'1 mois il disparait. Sauf si c'est un AAA.

Tiens sinon je suis allé chez micromania mercredi, ça faisait 1-2a que j'y etait pas allé. DNF à 65€ en occaz, même pas le collector en plus O_O. Cherchez pas, avec ce genre de pratique le marché de l'occasion EN MAGAZIN va se suicider...
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Ah ouai mais ça c'est à la mode.
Les boutiques vendent un jeu d'occaz 5€ moins que le neuf. Et quand le jeu pers de sa cote, l'ecart se creuse.
I lse font du beurre grace à la communication pub des éditeurs en fait.
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Je ne comprends toujours pas pourquoi il n'est pas possible en France de louer ses jeux. Cela se fait dans d'autres pays il me semble, et cela fut le cas il y a presque 20 ans en France. Comme pour les DVD, les exemplaires vendus aux boutiques pour la location seraient plus chers, ce qui rapporterait plus d'argent aux éditeurs que la vente d'occasion.

Par ailleurs, il n'existe que peu de produits en France que l'on puisse trouver en boutique à la fois neufs et d'occasion. Certes, il y a les voitures, mais on ne peut pas vraiment comparer les bagnoles et les jeux vidéo. Effectivement, pour un éditeur, savoir que dans un même magasin se côtoient deux types de produits, l'un qui lui permet de toucher quelque-chose, l'autre qui ne lui rapporte rien, cela doit faire tiquer.

Bah si on pouvait louer ses jeux, plus grand monde n'en acheterait
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la location de video n'a pas tué le marché pourtant.
Bien que le p2p a tué la loc de vhs/dvd ^^
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Pas chez moi je réserve mes DVD et CD sur Amazon , j ' en achète en import , j ' ai mes DVD de jeux , seuls mes roms sont dématérialisé , ensuite la mort du Rétro ... je n ' y crois pas trop , parce que les hypsters vont ce lassé et recommencé a joué bien gentille ment à la playstation 3 . Le rétro , ne laisseras plus que la place qu ' au vrai passionné
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C'est faux depuis quelques temps.

Mon jeune frêre est gérant d'un magasin du type "Cash System", et il n'arrête pas de me répeter que absolument TOUT se vend. De la vieille photo de famille à la poussette canne hors d'age...
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Dans le même genre, je m'étais posé la question de pourquoi (hormis les questions genre 'le jeu vidéo a-t-il sa place dans la culture' etc.) la plupart des bibliothèques/médiathèques ne proposaient aucun jeu vidéo en location. J'en étais arrivé que c'est probablement par peur de la copie, je n'ai pas réussi à trouver d'autre explication, quoique maintenant en y repensant, je me rappelle que si je ne dis pas de bêtise, les livres doivent tous faire l'objet d'un dépot à la BNF et il existe probablement une obligation similaire pour les films, mais pas pour les jeux video, peut-être que ça joue.
Ceci dit les services de location de jeux vidéo (non dématérialisés...) en France, il me semble qu'il en existe quelques-uns, bien que ça ne soit que sur le net.

J'avais entendu dans je ne sais plus quel podcast de Gameblog que normalement, tous les jeux devaient faire l'objet d'un dépôt légal auprès de la BNF.

Par ailleurs, je me souviens qu'en 1993, de passage à Nantes, j'étais allé à la Médiathèque et avais remarqué que des jeux, notamment pour Atari ST, pouvaient être empruntés. Il y avait néanmoins une sévère mise en garde contre le piratage.

Oui mais la BNF est une exception à la règle , car mes médiathèque sont géré par les services culturels des mairies et ces bons messieurs considère peu ou prou que le jeu vidéo c 'est le Diable ...
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Dans le magazine 'Sega Player' numéro 2 ou 3 (sorti en 1994 je crois), je me souviens d'un article parlant de la location de jeux mise en place par Sega. Je ne sais pas si ca a été mis en place finalement...

En ce qui concerne le combat des éditeurs contre l'occasion, je trouve que c'est une guerre stupide qui ne mérite pas d'être ménée. Autant je suis pour la guerre contre le piratage (les DRM et autres activations en ligne ne paraissent pas idiotes), autant la volonté de combattre l'occasion est hors sujet à mon avis.

Ce qu'il faut, à mon avis, c'est redonner envie aux gens d'acheter. En baissant les prix, en proposant des versions collector qui claquent, en multipliant les offres dématérialisées... Bref, les mêmes solutions que pour contrer le piratage. Je ne pense pas que l'occasion nécessite des mesures qui lui sont propres. Et cette histoire de pass online est un scandale vu qu'il va pénaliser les gens qui prêtent leur jeu à un copain ou pire, ceux qui jouent avec des comptes différents sur la même console (genre deux frères qui ont un profile xbox chacun et qui veulent jouer en réseau chacun avec son compte)

...en arrêtant de se copier les uns les autres et donc donner l'impression que l'industrie n'est un gros gloubi-boulga et que même si je pirate, d'autres achèteront.

Ou peut être en mettant plus en avant les personnes qui sont derrière les jeux. Parce que j'ai moins de scrupules à télécharger un film de "la FOX" qu'un film de Spielberg. Qu'on se rendre compte qu'il y a des talents individuels derrière chaque jeu, et pas juste une méchante multinationale.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Les procédés techniques empêchant la vente d'occasion empêcheraient par la même occasion le prêt de jeux.

Je ne sais pas trop si c'est encore vivant aujourd'hui, chez ces petits cons les jeunes de maintenant, mais de mon temps, la meilleure façon de jouer à plein de jeux, c'était de faire des emprunts aux copains (et même aux pas si copains que ça d'ailleurs). Si j'ai pu explorer la ludothèque Master System ça n'est pas en achetant tous les jeux, mais bien en faisant tourner mon Bubble Bobble dans tout le village pour avoir en échange pendant quelque temps un Golvellius, un Wonderboy, un California Game, un Shinobi...
Est-ce que ce type d'échange temporaire est encore pratiqué aujourd'hui (en vrai hein, pas sur les sites qui monétisent l'échange définitif entre joueurs) ?

Par ailleurs l'industrie serait stupide (mais serait-ce surprenant ?) d'oublier que les clients peuvent acheter des jeux neufs précisément parce que la revente d'occasion finance leurs achats, voire entretient la passion. Pas sûr que le marché serait ce qu'il est s'il fallait obligatoirement payer 70 euros pour les produits mis sur le marché, sans aucune autre alternative plus économique.