Les îles Féroé, vous connaissez?

C'est un petit archipel perdu au nord-ouest de l'Europe, à cheval entre l'Islande et le Royaume-Uni. Dans ce bled autonome mais rattaché au Danemark, on aime rire avec les copains, faire la fête en famille et massacrer des dauphins et des baleines sur la plage.

Je vous ferait grâce d'images ou de vidéos, mais si vous avez le cœur bien accroché, tapez "faroe whales" dans Google images, c'est un spectacle d'horreur absolue.

Au nom de la sacro-sainte "Tradition", ces animaux sont rabattus chaque année près des plages puis massacrés en masse et en famille. Le fier papa éventre une femelle dauphin à la machette tandis que la maman prend le petit fiston en photo sur la tête décapitée du delphineau qu'il a lui-même sectionné. Ce que je décris là n'a rien d'exceptionnel, c'est une norme.

Ce massacre à ciel ouvert est légal. Il n'est pas le fruit d'une éventuelle économie locale ou d'intérêts pharmaceutiques particuliers, non. On tue et on torture par pur plaisir sadique. La majorité des cadavres ne sont pas consommés, ils sont rejetés à la mer où ils pourrissent des semaines durant.
Le résultat est une pollution des eaux tellement forte qu'elle impacte directement les habitants - déjà bien atteints de connerie aigüe... - et bousille tout l'écosystème local.
En outre, et comme on pouvait s'y attendre, une part importante de la population a développé divers symptômes psychomoteurs inquiétants, en particulier les gamins qui sont les plus atteints. Le mercure serait en partie responsable, auquel s'ajoute bien logiquement le fait qu'égorger, découper, fracasser et éventrer des animaux avec papa/maman tout sourire, ben ça esquinte gentiment la psyché.

Bon, après, les mecs sont aussi responsables d'une surpêche hallucinante dans la région, qu'ils ont été condamnés par l'UE avec interdiction formelle de vendre leurs produits dans la zone Euro mais un accord politique a été passé en douce l'année dernière pour leur permettre de continuer le massacre, donc tout va bien.

Tout ça pour dire quoi? Que malgré toutes nos bonnes intentions, nos envies d'être moins dégueulasses et plus attentifs à cet environnement dont - on ne le répètera jamais assez - nous faisons partie intégrante et nous sommes totalement dépendants, c'est typiquement le genre de saloperies qui pourrissent les moindre actions positives. Autrement dit, c'est tenter de vider un océan avec un dé à coudre, troué de part en part et qui est fait de sucre...
Il n'y a rien à faire, j'ai beau retourner le truc dans tous les sens, je reste convaincu qu'aucune action ne pourra s'inscrire durablement et efficacement tant que des demi-tarés considèreront la faune et la flore comme des produits, des outils ou des joujoux pour épancher leurs pulsions meurtrières et sadiques.

D'où ma question: que faire?
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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy

le japon aussi fait dans la surpeche, de baleine je crois.

Que faire, je sais pas, la peche, la chasse etc... tout est forcément barbare. Mais que veux tu faire, ca se trouve ils ne vivent que de ça, donc leur interdire ca se trouve c'est les condamner.

Parce que bon, les iles feroe on les connait que parce que leur equipe de foot se ramasse des 10-0 par un peu tout le monde en qualif
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Que faire => devenir militant pour une association / organisation de la protection de l'environnement, ou leur faire des dons ? (à part donner de son temps et/ou de son argent à titre individuel, je vois pas).
Dans l'exemple que tu donnes ça s'est d'ailleurs révelé TRES efficace, puisqu'en 2014 les dégâts de cette chasse sont ridicules comparés à ceux des années précédentes (je cite Wikipedia "ce nombre a fortement chuté en 2014 en raison de la présence sur place de militants opposés à cette chasse" - des chiffres sont donnés).

Heu... et ça condamnerait quoi dans le cas des Iles Feroes, vu que c'est juste de l'étripage pour le "fun" et qu'ils n'en retirent même pas un kopek de ce "joyeux-carnage" ...

Tiens, la première fois que j'avais lu un truc à ce sujet particulier, c'était dans un bouquin de svt en primaire, où la légende dessous les photos argumentait qu'il "s'agissait d'une régulation en masse de la population des orques." Bin, déjà, que c'était visible comme le nez au milieu de la figure qu'il s'agissait juste de "gentils" marsouins/dauphins et non pas de "terribles baleines tueuses", mais même si ça avait été vraiment des orques... :

"Hé-ho ?! Mais on est pas dans le seigneur des anneaux, vous savez ? ^^"

" ... -Et ça se dit "didactique et sérieux", après ça .

---> "Et pas vraiment mieux pour l'hexagone et les lobby de la chasse, de mon point de vue - Ok, c'est censé être un loisir, mais ça n'a pas non plus une fonction spécialement vitale chez ceux qui pratique ce genre de sport - à part peut-être la "régulation" de certaines espèces "bien portantes démographiquement" style sangliers, et qui ont d'ailleur bien profité de la "régulation" des autres prédateurs "concurrents", eux, etc... "

Matinée intéressante... On m'envoie ça en pièce jointe :



Une rapide recherche Youtube (expression utilisée "agriculture témoignage agronome") me retrouve cette vidéo sur un compte utilisateur lambda.
Mais dans la page de résultats de recherche, ce trouvait juste au-dessus cette autre vidéo :



Hébergée par le ministère concerné...

Je ne sais pas de quand (et d'où) date le premier extrait mais c'est surtout le décalage entre les discours qui est marquant ainsi que l'écart générationnel de nos deux agronomes (je tiens compte aussi du fait qu'on a deux contextes de discours différent : témoignage != publireportage).
Maintenant chacun est juge de la pertinence de ces discours
Reste que dans quelques mois se tiendra la COP21 et il sera intéressant de voir les changements qui en ressortiront.

...

Sinon, une solution pour l'indignation d'Odysseus ?


Audition de Idriss ABERKANE (chercheur... par le_cese
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

En parlant d'agriculture, on savait déjà que le contexte législatif européen était pourri (dans tous les sens du terme...), mais là, on atteint des sommets dans la bêtise crasse, l'aveuglement suicidaire et le crime contre l'environnement en interdisant depuis Juillet dernier la vente et donc la plantation de semences traditionnelles (plus d'infos ici).

On rappellera qu'à l'échelle internationale, les semences représentent un énorme business puisque l'on estime le marché annuel mondial entre 30 et 40 milliards de Dollars (les sources divergent pas mal, mais c'est globalement la brochette). Évidemment, on retrouve la cohorte des fumiers habituels, vendant à la fois les semences certifiées par des organismes tous plus bidons les uns que les autres et les produits censés faciliter la production de ces semences (herbicides et pesticides en tête de ligne).
Si vous n'êtes pas forcément au fait du mode de fonctionnement de ces magouilles, cette courte vidéo résume très bien la situation:


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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy

bon les gens, on en reparle du diesel ou pas ?

Il serait enfin temps de l'abandonner et bosser sur le sans plomb et ses successeurs
http://www.20minutes.fr/planete/1692447-20150922-affaire-volkswagen-pourquoi-diesel-pose-probleme#xtor=RSS-176
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Si avec ça les consciences ne se réveillent pas :



ça montre aussi que la comm' c'est pas un métier facile :|
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

Il serait surtout temps d’arrêter de prendre sa voiture pour faire 3 bornes, d'accélérer un bon coup pour arriver au feu rouge juste après, et dans un monde idéal favoriser l'émergence d'une société où les bassins d'emploi sont mieux répartis grâce à un tissu local remis en route.

La """""taxe""""" évoquée rapporte peanuts, ça rééquilibre un peu les forces au moment de choisir le carburant de sa voiture, c'est surtout l'occasion (affaire Volkswagen) de faire entrer un petit peu de cash sans grosse levée de bouclier. À mon sens c'est juste opportuniste, et c'est un râgeux anti diésel qui le dit.

Après quand les gens en auront marre de tuer des petits enfants aux feux rouge ils iront bosser en véhicule électrique, ils arriveront le cœur léger au boulot et surtout se rendront compte que l'offre actuelle couvre 95% des besoins (donc la vie péri-urbaine).
Certes je roule au nuke et ça c'est pas glop, mais en attendant à l'usage je ne fais chier personne, et je songe sérieusement à me fournir chez Enercoop, voire bricoler une station de recharge perso.

Mais avant de changer de voiture, on peut essayer de briser la chaîne de l'empreinte carbone en favorisant les filières courtes, en se battant pour le maintien de services publics de proximité et l'emploi local. C'est ça le vrai défi. Pour le reste, "l'intendance suivra" comme on dit.

Tiens, je sors d'une discussion avec un pote qui est emmerdé de claquer 6000 balles dans une nouvelle caisse...
alors que :
- il s'en sert quatre ou cinq fois par mois pour raison professionnelle dans des villes desservies par le train ou le car.
- il est entouré de magasins alimentaires à trente minutes de marche max.
- ses parents (dont un retraité et l'autre en devenir)sont à deux blocs de chez lui et ont déjà deux voitures.

Il n'a même pas envisagé de s'organiser différemment pour voir s'il pouvait s'en passer...en plus il s'emmerde à refourguer la vieille pour amoindrir la note.

Dans un cas encore plus "dramatique", mes parents ont :
- une hybride (qui va bientôt être remplacer par un modèle à essence)
- une diesel prêtée à ma soeur
- une moto pour les balades du daron
- une essence qui à la base devait servir exclusivement à la maison de campagne (parce que l'hybride n'a pas la balle de tennis à l'arrière pour accrocher la remorque qui transporte les branches mortes à la déchetterie) mais qui se retrouve finalement garée au pied de la résidence principale

Pardon planète chérie
J'expie leur péchés en restant piéton volontaire ^^

Bref, bien que je lui trouve de réelles vertus dans le transport lourd et certaines urgences, la voiture provoque tout de même une dépendance assez spectaculaire. Et je ne sais pas combien sont piétons chroniques ici mais quand on marche 30 min en ville, c'est hallucinant de voir le nombres de véhicules qui circulent (ou pas d'ailleurs) quotidiennement, je le dis sans méchanceté mais c'est déprimant et affolant :|

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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

Si j'etais president je delocaliserais à mort les entreprises qui sont à paris. Surtout je creerais des poles specifiques dans certaines regions.
Du genre les industries dans le nord parce que y'a pleins de partenaires tout pres, avec des grands ports etc...
2-3 poles technologiques informatiques, un pole santé, un bancaire etc....
Je ventilerai ca sur tout le territoire, parce que c'est anormal que tout soit concentré à un seul endroit !
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On paye des décennies d'organisation autour de la voiture, ou considérant que cet outil est possédé par tous.
À la campagne c'est encore plus évident : sans voiture, tu ne fais rien - et c'est pas près de changer.

L'inertie touche tous les domaines. On sait ce qui serait la bonne chose à faire, mais l'application se heurte aux habitudes et surtout aux dépendances historiques.
Idéalement on devrait tous recourir à la voiture uniquement quand elle est strictement nécessaire. On devrait chauffer nos logements juste assez pour ne pas tomber malade. On devrait arrêter de gaspiller de l'énergie pour des trucs inutiles (insérer ici une liste qui choquera 90% de nos concitoyens parce que ça touche leurs usages). On devrait gérer nos ressources naturelles comme n'inporte quel foyer responsable gère ses ressources. Au lieu de ça, on se comporte globalement comme de gros branleurs qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
Mais ça passe, parce qu'on a toujours fait comme ça et que les vieilles conceptions de la société bénéficient d'une putain d'inertie. Il suffit de suivre l'actualité pour mesurer à quel point nous vivons dans un moyen-âge qui se croit civilisé.

On y viendra. Mais ce sera quand on n'aura plus le choix parce qu'on aura tout cassé. Et dans un état de guerre civile proche des fictions post-apocalyptiques qui nous amusent aujourd'hui.

Monde de merde. Qu'il crève.

Je vis dans un coin de campagne où c'est la misère niveau transport en commun et si t'es pas motorisé, t'es mal. Il y a un bus qui passe toutes les 2 heures pour rejoindre le nœud ferroviaire d'Yvetot afin d'emprunter la fameuse ligne Le Havre-Paris mais bon courrage pour y aller à pied (10km).

En plus, c'est la misère niveau magasins : l'alimentation la plus proche est à 8km de là où j'habite. Y a absolument rien dans mon patelin, une vulgaire cité dortoir. Du coup, on est obligé de prendre la voiture.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Un doublon ?!
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

En même temps, ce n'est pas avec des réformettes sur le diésel ou la voiture ou en laissant moins couler l'eau que l'on changera quoi que ce soit. Si le changement climatique est peu ou prou ce qui est prévu, pour faire une vraie différence, il faudrait revoir tout le système économique mondial et surtout effectuer un contrôle strict sur ce qui n'est jamais évoqué alors que c'est le véritable cœur du problème: la démographie mondiale. Comme le premier n'arrivera pas pour des questions d'intérêts à court terme et le second pour des questions religieuses/de grands principes, autant se dire que c'est grillé et profiter de l'orchestre du Titanic sans se mentir (et sans mentir aux autres). Tout autre discours est de la méthode Coué faisant partie du problème.

C'est bien simple: même si là tout de suite on passait du jour au lendemain à 0% d'émissions de CO2 (ce qui signifierait qu'on laisse tout le monde crever de faim, tout simplement, on ne parle pas de confort), cela ne changerait qu'à la marge l'évolution climatique prévue pour plusieurs siècles (si personne ne s'est gouré). La comparaison entre l'évolution actuelle et l'extinction Permien/Trias est éclairante. Donc le discours sur le diésel, les portiques, les taxes, les produits commerciaux tamponnés "écologiques", ce sont des leurres anxiolytiques. Ou alors, on trouve un moyen massif d'absorber le CO2 ou de faire chuter la température à la surface de la planète, mais ça n'a pas l'air d'être d'actualité.
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Et s'il vous reste encore un peu d'espoir, j'ajouterais que les émissions de dioxyde de carbone ne sont qu'un des problèmes que nous aurions à résoudre.
À côté, il resterait la pérennisation de l'exploitation du solaire et de l'éolien (les outils indispensables à la réception de ces énergies renouvelables nécessitent des matières pas renouvelables du tout, et j'ignore quelle est la réelle durée de vie d'une éolienne ou d'un panneau solaire - j'ai déjà entendu dire que le solaire avait un redement en chute libre quand le paneau vieillit, à confirmer).
Il y a aussi l'inévitable nucléaire, que certains osent décrire comme "propre" parce qu'il n'émet pas de dioxyde de carbone, oubliant qu'il nécessite un carburant pas renouvelable du tout, génère des déchets ingérables et accessoirement, présente des dangers considérables.
Et le pétrole, admettons qu'on arrête de le brûler pour faire rouler des véhicules, il finira quand même par s'épuiser, avec tout le plastique qu'on fabrique. Celui-ci dispose peut-être d'autres d'autres procédés de fabrication, à voir. Mais avec quelles matières premières ?

Nous sommes une espèce débile, capable de détruire sa propre maison, d'en prendre conscience, mais de continuer quand même.

L'humanité peut crever, la planète s'en remettra. D'autres formes de vie prendront la suite.

Comme disait le grand H.G. Wells dans "L'Esprit au bout du rouleau" ("Mind at the End of its Tether", 1945):



(il finissait cependant sur une note optimiste en spéculant qu'il avait bon espoir que les insectes accèdent à l'intelligence et construisent un monde harmonieux)

Je ne me féliciterai jamais assez d'avoir lu "La Machine à Explorer le Temps" à l'âge de 12 ans, Wells est un auteur et un humaniste extraordinaire.

Bonne nuit les petits!


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"I can't lie about your chances but… You have my sympathies."



[Edith de Poste - nan, je peux pas dire ça… pas rejoindre Ash… en fait, j'arrive même pas à avoir de sympathie ]

Discussion au bureau sur la question écologique* qui a vite tourné court et abouti à un blanc glaciale lorsque j'ai énoncé les conclusions de Frank Fenner...
C'est vraiment un sujet trop sensible si on est pas armé mentalement à se confronter à des hypothèses aussi anxiogènes. Je veux dire, on peut ne pas adhérer aux discours alarmistes mais que ceux qu'on me mette à la place tiennent un minimum la route... C'est pas m'opposer un blanc qui va me rassurer :|




*en gros j'émettais mon scepticisme sur l'inefficacité d'un changement de comportement sans réelles contraintes légales.
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

ne pas sortir cette blague, ne pas sortir cette blague ....
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