Pour les souvenirs d'époque, ça s'explique en effet probablement par mon niveau d'anglais d'alors, à 11 ans je n'y connaissais rien, alors je ne risquais pas d'entendre ce qu'il y avait à entendre.

Plus tard j'ai appris l'anglais mais le mal était fait, c'était "ahoha" dans ma tête et ça l'est resté jusqu'à ce que je tombe sur une autre version du jeu.

Galaxy Force (1988)

Genre : Rail Shooter
Année : 1988
Développeur : SEGA
Éditeur : SEGA
Board : Y Board



Depuis 1985, SEGA est devenu un spécialiste du super scalling, lançant divers jeux bien gardé dans la mémoire des joueurs. Cette fois ci, la future firme au hérisson bleu sort un nouveau monstre de puissance : le Y Board, beaucoup plus puissant que son petit frère. Et pour inaugurer ce nouveau board, une équipe de SEGA a lancé un nouveau jeu : Galaxy Force.

Galaxy Force, rail shooting, est souvant comparé comme un "After Burner de l'espace". Bien que beaucoup moins rapide que ce dernier, GF propose une plus grande liberté d'action. Le principe est le même en revanche : des ennemis arrivent de partout et il faut les éliminer. Pour cela, on dispose de deux tirs : un vulcain assez limite et des missiles en quantité illimité. Comme dans After Burner, pour utiliser les missiles, il faut passer le viseur sur la cible pour la verrouiller .

Le temps de vol est limité : vous disposez d'une jauge d’énergie qui se vide automatiquement. Le but consiste soit d’accélérer le plus vite possible pour garder le plus d'énergie ou bien éliminer le maximum d'ennemis possible. Tout choc contre un obstacle ou un projectile vous fera perdre de l'énergie mais vous avez un bouclier qui toutefois ne durera pas très longtemps. Dès que la jauge arrive à 0, c'est le Game Over assuré.

Y Board oblige, le décor est encore plus grandiose que jamais : un grand nombre d'obstacles peuplent les niveaux et la dernière partie de celle-ci se déroule dans un tunnel avec du relief (comprenez que ça monte et descend). Le contenu de ceux-ci sont assez impressionnant : vol dans un champ d’astéroïdes, rase mottes au dessus de la lave, dans les nuages ... le tout sans aucun ralentissement. La musique est d'assez bonne facture et ressemble à celle composé dans Thunder Blade.

Galaxy Force a eu pas mal de portages mais malheureusement, à cause du board auquel il tourne, aucun port ne parvient à capturer la version arcade. Il faudra attendre la Saturn pour avoir un port quasi perfect (le jeu tourne à 30 FPS). Quelques 10 ans plus tard, M2 sortira une version remanié sur PS2, bien plus jolie. Cette version sera réutilisé pour la 3DS. Comme After Burner, Galaxy Force aura une version deux qui apporte quelques améliorations de l'original : deux niveaux supplémentaires, les autres étendus et la possibilité de tirer plusieurs missiles à la fois.

Considéré plus comme une attraction que comme un jeu à part entière, Galaxy Force reste néamoins excellant sur le plan technique et fait parti des succès de la firme d'Haneda.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

On l'a déjà dit, mais Galaxy Force II est réellement impressionnant, même aujourd'hui. J'invite ceux qui ne l'ont jamais essayé à l'essayer, que ce soit sur Mame ou sur 3DS.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Ou dans la fantastique version PS2!

La version 3DS en jette avec la 3D activée, c'est vraiment quelque chose à essayer.

Ludiquement, par contre, ça ne casse pas des barres. Super Hang-On et Space Harrier sont quand même plus équilibrés entre le spectacle et le jeu.
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Oui Galaxy Force II est super...mais il est où Galaxy Force I ??

Tu nous fais une Rainmaker, là
Ce sont peu ou prou les mêmes jeux, comme Afterburner et Afterburner II.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

ou CPC

je l'aimai bien ce jeu moi
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Je ne l'ai connu que sur Master System, et à l'époque j'avais un mal fou à gérer la visée en profondeur, j'avais l'impression de galérer pour avancer et la fin de chaque niveau me semblait un miracle.
J'étais (déjà) mauvais.

Certes. Mais on ne trouve trace d'aucune rom du 1...

Power Drift (1988)

Genre : Course
Année : 1988
Développeur : AM2
Éditeur : SEGA
Board : Y Board



Tandis qu'une équipe se charge de faire un After Burner futuriste, l'AM2 aussi décide d'inaugurer le Y board avec un jeu de course un peu spécial : Power Drift.

Power Drift est un jeu de kart un peu spécial utilisant la fameuse technologie "Super Scaling". Grâce à la puissance du Y board, l'AM2 s'est permis une folie : utiliser des sprites pour symboliser non seulement le décor mais aussi la piste. En effet, la route est constitué d'amoncellement de sprites de la route qui forment le circuit. Et ça ne risque de ne pas être anodin car le tracé des circuits est un peu spécial.

En effet, grace à l'utilisation de sprites pour construire la route, le level design est assez osé pour l'époque : des pentes, des ponts et même des rampes de saut. Certains circuits se déroulent même entièrement en hauteur. Autant dire que de tels circuits style montagnes russes est du quasiment du jamais vu. Contrairement à ce que dit son titre, il n'y a aucune notion de dérapage telle que l'on connait, simplement tourner à droite et à gauche, accélérer et freiner. Comme Outrun, il y a deux vitesses : une basse et une rapide. Lors du virage, la caméra penche à droite ou à gauche lors des virages. Cela donne un certain effet mais contribue au beau chaos lancé par la surcharge d'objets et la vitesse du kart : on a parfois un peu du mal à suivre la piste.

Le jeu contient cinq séries de cinq circuits regroupant chacun un thème. Le but est de finir dans les trois premiers pour être qualifié pour la manche suivante. Si vous parvenez à finir premier à toutes les courses, un circuit supplémentaire sera de la partie avec une transfomation en moto Hang On ou F14 d'After Burner. Le jeu dispose aussi de 12 personnages typé comics américain mais qui n'offre aucun changement dans la conduite.

Contrairement à d'autres jeux en Super Scaling, Power Drift ne sera pas beaucoup porté : certes, une multitude de versions sur ordinateurs mais quasi aucune sur console, à part la PC Engine. Il faudra attendre la Saturn pour pouvoir profiter pleinement de l'expérience Power Drift avec un SEGA Ages sorti uniquement au Japon. Il est sorti aussi sur une compilation de jeux de l'AM2 sur Dreamcast, tous sorti sur Shenmue sauf Power Drift (prévu pour Shenmue 3 ?).

Quelque peu inconnu chez nous, Power Drift reste tout de même un jeu à essayer malgré l'actionb un peu chaotique.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Wonderboy 3 : Monster Lair (1988)

Genre : Plateforme/Shoot Them Up
Année : 1988
Développeur : Westone
Éditeur : SEGA
Board : System 16



Souvenez-vous, on avait vu un "garçon merveilleux" en pagne tentant de sauver sa belle des griffes d'un méchant. Et bien il y a eu une suite et là, ça se gâte parce que trois jeux plus ou moins différents se suivront :
la série des Monster World, celle des Adventure Island et un troisième épisode qui tente de revenir aux racines du premier épisode : Wonder Boy 3 Monster Lair.

Wonder Boy 3 Monster Lair se veut rapprocher du premier Wonder Boy, contrairement au Monster World sur Arcade/Master System qui était un RPG. Toutefois, il hérite des caractéristiques de ce dernier car il se déroule dans un thème médiéval. Aussi, il n'y a pas que de la plateforme puisque qu'une deuxième partie permet de diriger un dragon et se déroule comme un shoot them up.

En effet, chaque niveau est constitué de deux parties distinctes : le niveau de plateforme classique dans lequel où on saute de plateforme en plateforme dont certaines sont mouvantes.Le scrolling est toutefois automatique. On dispose d'un compteur d'endurance qui se vide automatiquement avec le temps passé. Pour le remplir, il suffit de ramasser les fruits qui apparaisse devant vous. Comme toujours, le moindre contact est léthal. Toutefois, votre arme est donné d'office et elle tire des boules d'energie permettant d'éliminer les ennemis. Après avoir flingué un groupe d'ennemis, vous obtenez un bonus qui permettra de changer d'arme. Les fées et diablotins du premier épisode sont aussi de la partie.

Si vous trouvez que ça fait Shoot Them Up, c'est normal puisque la seconde partie se déroule à dos dans un scrolling horizontal en volant sur tout l'écran en détruisant les vagues d'ennemis et en esquivant des ballons de plage (!) comme projectile. Un boss viendra terminer le niveau : celui ci a son point faible qu'il faudra exploiter. Le jeu a une esthétique assez vive tandis les personnages sont très typés japonais : attendez vous de voir des choses loufoques tel qu'un champignon bandit manchot en guise de boss. Le gros soucis du jeu reste qu'il est assez répétitif.

Du fait qu'il tourne sur System 16, Monster Lair a eu le droit à un portage sur Megadrive, en passant toutefois par la PC Engine. Le jeu sur porté aussi dans un SEGA AGES 2500 et sur la console virtuelle (les portages évidemment). La version Megadrive fut porté maintes fois sur PC au Japon. Monster Lair est un jeu assez critiqué à cause en grande partie de sa répétitivité et de la série Monster World. Néanmoins, il reste un épisode intéressant à faire.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Ce WonderBoy est très plaisant, et je trouve que les musiques ont un charme fou. Sinon, on écrit létal sans h.

Comptez moi également parmi les fans de ce shmup Wonderboy.


Je n'arrive pas à le faire fonctionner sur SSF. Il y a quelque chose à savoir ? Quelqu'un a réussi à le lancer ? D'autre part, la dernière fois que je l'ai essayé sur Mame, il n'était pas émulé correctement, ça a été corrigé depuis ?

Je l'ai essayé sur Mame, et je n'arrive pas à configurer le jeu pour le rendre vraiment jouable : je ne peux changer de vitesse, et la voiture est excessivement sensible au stick analogique. Visuellement, c'est une bouillie de pixels immonde.

Golden Axe (1989)

Genre : Beat Them All
Année : 1989
Développeur : Team Shinobi
Éditeur : SEGA
Board : System 16



Alors que l'AM2 avait créé leur tentative de Beat Them All qui n'a pas vraiment marché, la Team Shinobi essaye elle aussi de faire son propre BTA dans un univers plus fantasy : Golden Axe.

Golden est donc un Beat Them All d'inspiration Conan le barbare dans lequel on incarne l'un des trois guerriers disponibles : Ax Battler le barbare, Tyris l'amazone et Gilius le nain guerrier. Chacun des personnages disposent de propres caractéristiques durant les combats. Le but consistera de mettre fin au règne du tyran sanguinaire Death Adder, possesseur de la redoutable Golden Axe.

Comme dans tout beat them up, des ennemis arriveront et il faudra les anéantir. Pour cela, on dispose d'un petit nombre de coups : un combo en appuyant sur la touche d'attaque où à la fin, on fait soit une projection soit on martyrise de coup l'adversaire, une charge en tapant deux fois le stick, un coup sauté et une redoutable attaque assez difficile à sortir. Les ennemis attaquent par devant et par derrière et à vrai dire on est assez désavantagé car dès qu'on s'acharne sur l'un, l'autre vous bastonne sans pouvoir rien faire.

Outre vos attaques classiques, vous disposez d'un système de magie basé sur des fioles : à chaque fois que vous appuyez sur le bouton magie, une attaque dont la puissance dépend du nombre de fioles emmagasinés se déclenche. Pour récupérer les fioles, il suffit de taper les lutins bleus. Il existe aussi des lutins verts qui vous donneront de la nourriture pour régénérer votre barre de vie. Pour finir, le jeu contient des montures que vous pouvez chevaucher. Mais pour cela, il faudra se débarrasser de l'ennemi qui le monte.

Les stages sont au nombre de cinq, ce qui assez peu, surtout qu'ils sont court. Ces derniers sont plutôt jolis mais tirent un trop sur le marron. Le "bestiaire" est composé de sous fifres de Death Adder : guerrier, amazones, gros lourdeaux, chevaliers noirs et les redoutables squelettes. La musique est assez bien réussi.

Golden Axe, qui a eu un succès fou, a été porté sur de nombreuses consoles et ordinateurs : les différents ports sont plus ou moins bonne qualité, les versions Megadrive et Amiga sortent du lot. D'autres portages suivront : Dreamcast, PS2, PS360 (bien qu'il s'agit de la version MD) ... Excellant jeu malgré les combats et les décors tirant un peu sur le marron, Golden Axe fait parti de la légende des jeux SEGA (d'ailleurs Gilius devait faire parti du cast de SSASR mais sera intégré dans l'épisode suivant).
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Quelque peu inconnu chez nous, Power Drift reste tout de même un jeu à essayer malgré l'actionb un peu chaotique.
Du tout, il était bien connu des amateurs d'Arcade et a connu un succès pendant les foires attractives notamment.



Après, oui, les adaptations ont eu du mal, mais, on comprend facilement le pourquoi en regardant la technologie de pointe utilisée par Sega à l'époque.
L'adaptation sur le GameWorks (de Yu Suzuki) est très bonne (sans doute la meilleure) et tourne sur une machine Sega, ce qui ajoute au plaisir du jeu.

Personnellement, c'est un jeu que j'apprécie toujours pour sa technologie ultime en sprites zoomés et sa déferlante de couleurs. De plus, les nombreux et intéressants circuits ajoutent à la rejouabilité (ainsi que le fait que l'on peut sélectionner un parcours au choix au début).

Ca me fait plaisir que la version Amiga de Golden Axe soit citée. C'est sur cet ordi que je l'ai découvert et j'ai vraiment adoré. Je me souviens que l'unique bouton d'action ne posait même pas problème (bas + bouton pour exécuter le coup vers l'arrière, haut plus bouton pour sauter et attaquer ...). Probe avait fait du bon boulot ... c'était pas toujours le cas